Ultimatum des faucheurs : Terrena se fait piéger

Partager sur : TwitterFacebook

Suite à la lettre « d’une coalition de plusieurs associations et collectifs français » aux semenciers (Voir ici), certains se sont fait piéger (laissons leur le bénéfice du doute…). C’est le cas de Christophe Couroussé, directeur de la communication du groupe Terrena. Ce dernier s’étonne qu’au regard des incertitudes actuelles, des agriculteurs puissent avoir l’idée d’acheter du MON810. Le Dircom tacle ainsi les agriculteurs qui voudraient faire du Mon810. On aurait aimé un peu plus de clarté de la part du Dircom dans la mesure où la démarche d’InfOGM est un piège. Le site d’activités anti-OGM cherche uniquement à occuper le terrain et à faire pression sur le gouvernement. C. Courrousé est entré dans ce jeu. Dommage.

Source :  http://www.infogm.org/spip.php?article5061#nb1

Un commentaire sur “Ultimatum des faucheurs : Terrena se fait piéger

  1. Bah, pas étonnant de la part de Terrena. Ils essaient de ménager la chèvre et le choux et ça ne marchera pas in fine. Pour l’histoire, Terrena est la fusion de 2 coop, la Caval, plutôt axée sur des productions à plus forte valeur ajoutée, donc riche (certains diraient « libérale ») et la CANA, plutôt coopérative de territoire, présente partout, voulant tout faire, beaucoup plus politique, moins riche en cash. Au final, les hommes de la CANA ont réussi à prendre le contrôle de Terrena grâce à leur aisance politique, le président initial, un ancien de CAVAL ayant démissionné pour cause de divergences stratégiques. Il faut ajouter que les administrateurs ex Cana sont plutôt tendance conf. En interne, les anciens Caval seraient favorables aux OGM, contrairement aux anciens Cana. Etonnant non?

Les commentaires sont fermés.