Enfin une explication sérieuse à la surmortalité des abeilles ?

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En novembre 2020, Xavier Dumont, apiculteur de Haute-Garonne, a testé l’hivernage des ruches pour lutter contre la surmortalité des abeilles. Concrètement, il a recréé artificiellement dans sa cave des conditions hivernales rigoureuses : une pièce inférieure à 12 degrés, totalement obscure, des conditions idéales selon lui pour favoriser la longévité des abeilles. « Normalement elles sont génétiquement programmées pour cela. Elles ne sont pas programmées pour un hiver trop doux, comme actuellement, et c’est la problématique à mon sens », expliquait-il alors.

Quelques mois plus tard, les premiers résultats sont très encourageants : « Je n’ai jamais fait autant de récolte depuis dix ans » témoigne-t-il. Mieux : la mortalité s’établit à un niveau très bas, et Xavier Dumont observe une baisse significative du parasite du varroa au cœur des ruches. Son explication est la suivante : ses abeilles ne se sont pas épuisées à chercher du miel pendant l’hiver. L’expérience doit être reproduite par d’autres apiculteurs et les résultats confirmés mais il semblerait bien qu’une nouvelle explication sérieuse, après les feuilles de cire chinoise, le frelon asiatique et les maladies, ait été trouvée à la surmortalité des abeilles, loin des fantasmes de certains environnementalistes autour du gaucho et des néonicotinoïdes :

2 commentaires sur “Enfin une explication sérieuse à la surmortalité des abeilles ?

  1. Oui, une preuve de plus que le problème est plurifactoriel. Mais attention encore une fois à ne pas confondre corrélation et causalité. On pourrait aussi avancer, mais je ne connais pas grand chose en apiculture, que l’année 2021 a été caractérisée par un très important développement végétatif de la production végétale quelle qu’elle soit, avec pour conséquence vraisemblable une ressource alimentaire plus importante pour les abeilles.

  2. Les apiculteurs hivernent leurs ruches en extérieur de la Sicile a la Finlande sans problèmes.
    Au Manitoba ( Canada ) ils hivernent en extérieur à condition d’isoler les ruches par paquets de quatre et recouvrent l’ensemble de 40 cm de neige.
    Une partie des ruches est rentrée en bâtiment climatisé a 7 degré Celsius.
    Coté varroa un traitement rigoureux avec un acaricide sous AMM permet d’avoir des abeilles en pleine forme au printemps.

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