Parfois, le bio tue… Qui l’eût cru ?

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La pandémie du Covid-19 a été l’occasion pour de nombreux environnementalistes de s’attaquer une nouvelle fois à l’agriculture conventionnelle. De quoi agacer Claude Besnard, agriculture dans l’Orne, qui rappelle dans le courrier des lecteurs de La France Agricole du 29 mai 2020 que, « comme le répète l’Académie d’agriculture, les aliments bio ne sont meilleurs ni pour la nutrition ni pour la santé et présentent des risques supplémentaires de contaminations biologiques ». Il donne quelques exemples (parmi beaucoup d’autres) :

Des graines bio germées venant d’une ferme allemande ont fait 33 morts et 3 000 personnes intoxiquées (2011, sans doute la plus grande hécatombe alimentaire de la dernière décennie ; présence de Listeria monocytogenes dans le jambon Carrefour bio (2019) ; 400 écoliers intoxiqués après avoir consommé des betteraves râpées bio (2010) ; de la mélanine est retrouvée dans du tourteau de soja bio certifié (2008) ; farine de sarrasin bio contaminé par du datura (2018, 35 personnes admises au CHU de Martinique en 2019) ; son de blé bio avec présence de mycotoxine DON (2014), etc. Les consommateurs exposés à ces produits pensaient consommer des produits sains et savoureux…

A quand une soirée spéciale animée par Elise Lucet sur France Télévisions pour évoquer les ratés, les mensonges et, pourquoi, faire témoigner des victimes du bio ?

11 commentaires sur “Parfois, le bio tue… Qui l’eût cru ?

  1. Nom d’une pipe !

    Les graines germées de fenugrec ont fait un peu plus de 50 morts (je ne vais pas chercher le chiffre exact).

    Les médias français ont cessé de publier le compte macabre quand on a commencé à soupçonner les graines bio.

    1. 52 morts au minimum plus plusieurs centaines de dialysés à vie.
      Bien enfouis dans les médias. Ce sont des morts honteux pour des journalistes… mais comme morts à cause du bio, aussi de bonnes morts, bien naturelles et pas chimiques.
      C’est bio donc c’est bon!!!
      Ici ce sont les fosses sceptiques du caire qui sont en cause pour fertiliser les champs qui produisaient ces graines mises à germer en Allemagne.
      Fertilisant organique , pas d’eau de javel pour désinfecter et confiance aveugle des consommateurs: tiercé gagnant !
      Le coté positif est que ceux qui s’en sont tenu éloigné n’ont pas eu de soucis, consommateurs de non bio, seuls les bios ont été em… par l’incident, les autres safe.

      D’autres exemples avec l’ambroisie et son pollen parce que refus des herbicides ou moustiques tigres parce que refus des insecticides , là on porte la charge collectivement, à cause de l’idéologie bio.
      Lorsque seuls les bios paient l’addition du bio pas de soucis!

      Je ne comprends pas le « parfois  » du titre …peut on m’expliquer?

  2. Et le bio tue d’autant plus que cela fera moins de nourriture pour les pays qui non pas la chance ou la possibilité de manger à leur faim .
    Le bio c’est un problème de riche avec un coté raciste envers les pays démunis .

    1. Euh! n’exagérons pas . Chaque pays est libre de décider pour lui si le bio est une solution pertinente ou non. Les Francais ne sont pas non plus responsables de la planète entière.
      De plus, il y a des dizaines de milliards $ d’aides alimentaires tous les ans à destination des pays qui ne font pas l’effort de produire leur nourriture ou de contrôler un minimum leur démographie.

      1. N’empêche que dans les faits ce manque de production agricole manquera inévitablement à quelques bouches affamées .
        Le bio c’est de l’égoïsme .

      2. @ Visor
        « …. Chaque pays est libre de décider pour lui si le bio est une solution pertinente ou non… »

        >>> « libre »? Oui. Ou plutôt « peut-être »! Mais  » capable ou compétent »? …..

  3. Les graines germées de fenugrec ont fait 53 décès et près 4000 personnes ont été malades dans une dizaine de pays eu Europe et ailleurs …
    Ces graines de fénugrec bio venaient très probablement d’Egypte, mais il n’a pas jamais été retrouvé la bactérie (Escherchia coli O104:H11) dans ces graines germées. Il n’y a donc pas eu de preuve analytique que le fénugrec était
    contaminé et après audit de l’UE, la contamination locale en Egypte n’a pas été prouvée, eau d’irrigation, graines sur place, etc.
    Dernier mais, il y avait un lien épidémiologique incontestable entre les graines germées et les patients puisqu’en rappelant puis en arrêtant la distribution de ces graines germées, on a arrêté l’épidémie.
    Je note qu’il est très compliqué voire encore à ce jour très très difficile de détecter des pathogènes dans des graines bio ou non voire des graines germées bio ou non. De même, il n’existe pas à ma connaissance de protocole validé de décontamination des graines germées bio ou non et je déconseille fortement d’en consommer crues.

    1. @ Albert AMGAR

      <<>> Ont été et sont encore malades: insuffisances rénales + ou moins sévères + combien de dialysés à vie?

      1. Vous avez raison et hélas certains ne s’en sortent pas …

  4. 30 raisons de ne pas manger « bio »
    1) Le « bio » usurpe un préfixe. Toute agriculture est « bio » traduisant une ignorance des concepts qu’ils utilisent (pour info, bio signifie VIE, par quel miracle tout ce qui est obtenu selon un autre mode de culture ne serait pas vivant ? Tous les produits issus de l’Agriculture/Elevage peuvent revendiquer le préfixe « bio ». Il n’a pas à être l’exclusivité de l’AB (formule abusive donc elle aussi, l’AB, ne devrait donc pas s’appeler de cette manière). Rappel, il n’existe pas de label « bio » !
    2) L’AB ment lorsqu’elle dit ne pas utiliser de pesticides. (Plusieurs centaines sont légalement autorisés, cf guide officiel des intrants en AB) et, de plus, des pesticides de synthèse interdits par leur propre charte (mais l’AB en utilise quand même !).
    3) Le mode AB a dans sa charte une obligation de moyens mais pas de résultats. Elle s’auto-autorise des seuils de contamination par des pesticides de 5% (bien évidemment ces 5% proviendraient des cultures aux alentours non-AB, ben voyons !). Par contre, s’interdisant les OGM (on se demande bien pourquoi compte tenu qu’il n’y a rien de plus contrôlé et sûr qu’un OGM mis sur le marché), ils ne les utilisent pas mais exigent que ceux-ci soient absents totalement de leurs produits (même l’animal -viande, lait, oeuf AB- ne doivent pas avoir « connu », absorbé de produits issus d’OGM) et dans le pire des cas, que le seuil de présence soit inférieur à 0,9%, voulant même que ce seuil soit abaissé à 0,1%.
    4) L’AB conduit à des produits de qualité sanitaire moindre et plus chers.
    5) Le mode AB favorise le travail des enfants notamment en Afrique !
    6) A surfaces de cultures égales, l’AB obtient des rendements moindres (au minimum 30%), ne contribuant pas à favoriser la biodiversité.
    7) L’AB se sert d’engrais organiques (manures, lisiers, fumiers, composts). Il faut donc tenir compte des surfaces nécessaires pour les produire dans le calcul du rendement.
    8) Sans l’élevage qui produit les engrais organiques (lisiers, fumiers, composts), il ne pourrait y avoir de cultures selon le mode de l’AB.
    9) Le secteur du « bio » utilise des tactiques de lobbying contraire à l’éthique.
    10) Certains des pesticides « naturels » tout comme les « biopesticides » sont toxiques pour nombres d’espèces et notamment certains le sont pour les abeilles. Mais pire certains sont cancérigènes ou perturbateurs endocriniens.
    11) La plupart d’entre eux n’ont pas eu à « subir » d’évaluation ou dans tous les cas nettement simplifiées par rapport aux pesticides de synthèse !
    12) Le « bio » n’a pas compris, assimilé un concept majeur de la biologie : Tout est pesticide, rien n’est pesticide, c’est la dose qui fait le pesticide.
    13) Les pesticides naturels (ou pas) sont toxiques pour les humains (B. Ames, 1990).
    De tous les pesticides que nous ingérons, 99,99% sont d’origine naturelle : ce sont des substances chimiques contenues « naturellement » dans ce que nous ingérons.
    14) La recherche (plusieurs méta-analyses de 2003 à 2016) ne montre aucune différence de goût ni d’avantages nutritionnels (minéraux, vitamines, anti-oxydants, etc.) et santé des produits issus de l’AB.
    15) Le travail du sol libère davantage de CO2. Les Plantes Génétiquement Modifiées – PGM- ont un meilleur quotient d’impact environnemental QIE) que celles cultivées selon le mode de l’AB.
    16) Les mouvances anti-OGM et anti-pesticides se basent sur des arguments non scientifique (glyphosate par exemple) traduisant une méconnaissance profonde des problèmes qu’ils mettent en avant !
    17) La consommation d’1 an de résidus de pesticides représente une quantité de pesticides inférieure à celle des seuls pesticides naturels contenus dans une seule tasse de café (B. Ames, 1990). Il faudrait manger 25 millions de pommes pour avoir l’équivalent d’un seul produit cancérigène contenu dans un seul verre de vin (l’alcool est en effet cancérogène) !
    18) Les biotechnologies sont rejetées massivement alors que l’utilisation de certaines d’entre elles connues de manière diffuse par le public et donc non utilisées en raison de l’opposition aux OGM en général, permettent de sauver des vies depuis des décennies (insuline, HGH…), riz doré, stress abiotiques… ! Les PGM font mieux que l’AB pour l’environnement, la sûreté et la sécurité alimentaire, faits que ne peuvent supporter les tenants de l’AB.
    19) L’alarmisme sur les hormones (perturbateurs endocriniens) en général est exagéré et exploité par des ONG qui en font leur fonds de commerce ce qui n’empêche pas l’AB d’en utiliser !
    20) L’AB génère davantage de polluants dans les eaux souterraines du fait des engrais organiques.
    21) L’AB a conduit à de graves accidents et décès (E. coli 10% AB, 2% AC). «fenugrec AB », 2011 -53 décès, 1000 insuffisances rénales à vie). Les retraits de produits issus de l’AB sont plus fréquents que ceux provenant de l’Agriculture Conventionnelle (cf site oulah.fr et site gouvernemental).
    22) Le risque de contamination bactérienne est multiplié par 5 avec l’AB.
    23) Les produits issus de l’AB augmentent la susceptibilité au cancer. Les produits se conservent moins longtemps et présentent (trop) souvent des teneurs élevées en mycotoxines (quasiment toutes cancérigènes : aflatoxines, fumonisines, DON, ochratoxines, trichotécènes, ergotine …). Ces dernières sont fréquemment à l’origine de problèmes sévères dans les élevages. Leur présence dans les céréales pour petit déjeuner ou aussi dans les pommes et le jus de pomme (patuline) est un problème récurrent .
    24) Les animaux souffrent lorsqu’on leur refuse des traitements thérapeutiques (antibiotiques notamment). Les antibiotiques vétérinaires ne sont pas les mêmes que ceux utilisés pour l’humain.
    25) La réduction des rendements agricoles est générateur, à terme, d’insécurité alimentaire.
    26) Le « bio » accentue l’exclusion sociale. Tout le monde ne peut pas se payer du « bio » qui est en général de 30 à 70% plus cher (voire plus !). Récemment (juin 2020) dans un Auchan, on pouvait trouver des fraises à 4 euros le kg en conventionnel et 20€ pour celles issues de l’AB !
    27) Exporter des idéologies anti-technologies ainsi qu’empêcher le développement des OGM (riz doré, plantes fortifiées, tolérant mieux les stress abiotiques) et notamment pour les PeD est totalement immoral.
    28) Les campagnes en faveur du « bio » dénigrent les agriculteurs conventionnels (agribashing de plus en plus intense) ce qui est totalement injustifié car l’AC fait des produits au minimum d’aussi bonne qualité que l’AB et sans discussion possible bien plus sûr sur le plan sanitaire.
    29) Le « bio » a des comportements totalitaires en voulant imposer (au nom d’un mieux -imaginaire- pour les êtres humains) leurs conceptions et la consommation de leur production notamment et surtout dans les écoles.
    30) Il vaut mieux manger avec (des traces de) pesticides (même ceux issus de synthèses chimiques) que les pestes avec leur cortège de toxines.

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