Maisons écolo, gare au fiasco !

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C’est le rêve de milliers de propriétaires : une maison écolo, économe en énergie, bâtie avec des matériaux durables, dans un quartier riche en espaces verts, jardins partagés, voies piétonnes et pistes cyclables…

Depuis une dizaine d’années, les écoquartiers fleurissent partout en France. Ces nouveaux quartiers, censés être exemplaires en matière de protection de l’environnement, font aussi les beaux jours des industriels du bâtiment et des promoteurs immobiliers, en créant de nouveaux marchés pour la construction.

Mais derrière l’objectif affiché, ces quartiers modèles révèlent parfois une tout autre réalité. Malfaçons, matériaux de mauvaise qualité ou, pire, isolation défaillante qui transforme les habitations en véritables passoires thermiques… De nombreux écoquartiers sont loin de tenir leurs promesses.

Plus grave, beaucoup sont même construits sur d’anciennes friches industrielles polluées. Et les habitants priés d’éviter d’utiliser le jardin potager collectif ! Quand l’idéal de la maison durable se transforme en cauchemar… Enquête sur les dessous de l’habitat écologique :

Source : « Envoyé Spécial » du 8 février 2018, France 2. L’enquête est signée Laurent Dy, Mathieu Mouraud et Robin Braquet.

4 commentaires sur “Maisons écolo, gare au fiasco !

  1. Effectivement les anciennes friches industrielles ont des sols riches en PCB, dioxines, HAP, métaux lourds toxiques aussi ( Cd, Pb, As….) ou résidus de lindane et autres organochlorés utilisés pour le traitement du bois, le pire étant les endroits où des traverses de chemin de fer ont été brûlées, les sols sont contaminés pour des décennies.

    L’idéal est de décaper le sol en profondeur sur tout l’horizon exploité par les racines, placer une bâche épaisse et durable, et combler avec du sol agricole sur une bonne hauteur, sol agricole qui a reçu 40 ans de pesticides moderne mais s’avère infiniment moins dangereux que les sols des villes ou pire des friches industrielles. Les seuls sols agricole qui posent problème sont ceux qui bordent les voies de circulation automobiles très fréquentées, HAP et plomb sur la centaine de mètre qui borde la voie de circulation.

    Normalement les plantes ne pompent pas les PCB, dioxines, organochlorés divers, HAP en profondeur sauf les cucurbitacées, voir https://www.ocl-journal.org/articles/ocl/pdf/2003/04/ocl2003104p280.pdf

    «  En effet, sauf rares exceptions comme les cucurbitacés, la contamination des sols n’est pas transmise aux plantes. ».

    La contamination des autres plantes se fait via des particules de sol contaminées en surface qui portées par le vent où à l’occasion de travaux du sol qui soulèvent la terre avec des particules qui contaminent les végétaux ou via le simple impact des gouttes de pluie sur le sol avec rejaillissement sur les plantes voisines.

  2. Ouais, bon, un reportage d’Envoyé spécial, c’est pas la référence absolue non plus, l’Elise Lucet…

  3. Je reste admiratif quand je vois que nous avons réussi à travestir les mots: mettez du bois et vous devenez « durable », même si j’ai personnellement des doutes sur cette « durabilité » qui durera moins longtemps que ma maison en pierre. Déjà, je remarque qu’au bout de 10 ans, dans ma région à régime océanique, les maisons en bois font déjà triste mine.
    Dans ma commune, un petit reportage sur une maison supayr écolo, avec un léger bémol: un coût 400 K€ quand une maison classique de ce type atteint 250 K€.
    Un détail sans doute.

  4. on en tombe de sa chaise ! Barder des logements avec du contre-plaqué ? pour moi chacun pense ce qu’il veut , moi , pour ma maison je fais pas ! un point c’est tout !!!!

Les commentaires sont fermés.