Baliverne #4 : les perturbateurs endocriniens ne sont issus que de la chimie de synthèse

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3 commentaires sur “Baliverne #4 : les perturbateurs endocriniens ne sont issus que de la chimie de synthèse

  1. Histoire de ne pas laisser cette contribution sans commentaire… quelques référence à des articles bobo sur la lutte contre les moustiques tigres, on notera que la plupart des insecticides domestiques que nous utilisons sont considérés comme susceptibles d’être des PE.
    Toutefois si le susceptible est loin de signifier réalité pour beaucoup d’entre eux, la transmission du virus du zika à l’enfant à naitre via la mère qui le porte est identifiée, depuis peu ( fin 2015 à courant 2016 pour le consensus), et de façon très surprenante ( les services sanitaires de Polynésie semblent avoir occulté quelques informations puisque les premiers concernés) comme une des principale cause de malformation chez le nouveau né ou le jeune enfant.
    GrandeS NégligenceS des autorités sanitaires de Polynésie et silence sur les observations de malformations jusqu’au signalement par les brésiliens.
    Très faible réactivité aussi des autorités sanitaires des Antilles et de Guyane, malgré les conseils conformes des autorités nationale, notamment INPES préconisant l’utilisation de permethrine pour protéger les femmes enceintes, imprégnation des vêtements et des moustiquaires.

    Pour l’action des autorités locales contre le moustique tigre… elles enquêtent : http://www.ladepeche.fr/article/2017/08/03/2622319-eviter-la-colonisation-du-moustique-tigre.html

    Mais en terme d’actions effectives : RIEN.

    On notera que seulement 20% des cas de zika sont symptomatiques donc forte probabilité d’avoir un porteur apparemment sain autour de soi sans détection possible donc action possible de désinsectisation. Certes le temps d’acquisition – transmission fait que les conditions de métropole sont moins favorables que celles des Antilles … mais la population plus nombreuse un risque n’est pas à exclure vraisemblablement majoré pour la fin de l’été ou le début de l’automne…. aucune communication sérieuse des autorités sur ce risque.

    Parmi les conseils de l’OMS: »Les communautés doivent soutenir les efforts des autorités locales pour réduire la densité de moustiques dans leur localité. Les autorités sanitaires peuvent également conseiller de procéder à des pulvérisations d’insecticide. »
    mais OMS qui est aussi devenu plus bio avec l’oubli de l’imprégnation des vêtements contrairement aux agences sanitaires des grands pays.

    Pas trouvé d’information sur le temps qu’il faut pour qu’un moustique qui a acquis le virus soit porteur de suffisamment de virus pour que le risque de contamination soit élevé.

  2. A lire :
    http://www.ouest-france.fr/sante/virus-zika/guadeloupe-le-virus-zika-touche-700-femmes-enceintes-5012045

    On notera que le 30 000 cas identifiés donc le 700 cas de femmes enceintes infectées très en dessous de la réalité.

    Il existe une imprécision sur le risque de malformations de natures diverses : 42% des cas de femmes enceintes contaminées de décembre à février 2017 puis 10% en avril 2017 pour retomber à 5% en mai juin, suivant les études … même 5% c’est très lourd et vraisemblablement sous estimé … pour quelles raisons?

  3. Voir comment la presse positive l’information sur un risque monstrueux et une gestion cataclysmique par l’ARS locale dont les employés ont appliqué l’idéologie écolo bobo vis à vis des insecticides – s’en passer au risque de laisser se développer une épidémie grave.
    http://www.guadeloupe.franceantilles.fr/actualite/sante/le-zika-ne-se-transmet-pas-par-un-baiser-443111.php
    « En 2016, le Zika a touché plus de 30 000 Guadeloupéens, dont 700 femmes enceintes, selon l’Agence régionale de santé (ARS) », mais ces chiffres sont des cas identifiés positifs par visite chez le médecin ou analyse sérologique, loin, très loin des chiffres réels de personnes porteuses puisque seulement 20% des patients ont des symptômes repérables bien que développant la maladie et tous les symptomatiques ne consultent pas, pour qu’une épidémie de zika régresse il faut, selon les chiffres du CDC dépasser les 2/3 d’une population atteinte par le virus et ayant développé des anticorps soit plus de 200 000 personnes, femmes enceintes comprises.
    Avec 4000 naissance par an et en appliquant un facteur de 50 % de mères enceintes potentiellement atteintes par le ZIKA (considérant que les mieux informées se protègent avec des insecticides et des vêtements adéquats) , on a une idée de l’ampleur du phénomène, il faut tripler le nombre de futures mères potentiellement touchées durant l’année qu’à duré l’épidémie. Ce sont donc entre 100 ( taux de 5% de malformations ) et 800 ( taux de 40% de malformations) bébés qui sont nés affecté par le virus du zika qui a perturbé leur développement durant la gestation faute d’une gestion adéquate par l’ARS Martinique.
    On attend les véritables chiffres dont disposent les hôpitaux pour rectifier le communiqué optimiste à l’excès de l’ARS Martinique.

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