Léa Nature fait peur et… du beurre sur le dos des enfants

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Depuis deux ans, Alerte-environnement vous alerte (voir ici et ) sur l’étrange mélange des genres auquel se prête le très prospère (le bio, cela rapporte, et pas qu’un peu !) groupe Léa Nature qui a reversé en 2015 un million d’euros à des organisations comme Générations Futures, une association anti-pesticides grande pourvoyeuse de pseudo « enquêtes » régulières dénigrant l’agriculture conventionnelle et par contrecoup valorisant le bio… ce qui arrange les affaires de Léa Nature vu que cette entreprise ne propose justement que du bio ! (Ne comptez pas sur Générations futures pour chercher des résidus de pesticides bio dans ses pseudos études. Silence radio sur le cuivre et sur le souffre pourtant largement utilisés en agriculture bio. Il ne faudrait pas se fâcher avec un si généreux sponsor…).

Léa Nature, dont la fondation lance une grande campagne publicitaire (comme par exemple dans Le Monde du 20 juin, où un enfant grimé en avocat est instrumentalisé – cela devient une habitude). « Moi si j’étais grande, je plaiderais pour l’interdiction des perturbateurs endocriniens qui nuisent à notre santé. Et vous ? » nous dit-il. Pourquoi pas « Moi si j’étais grande, je plaiderais pour l’interdiction de la guerre et des famines. Et vous ? » pendant qu’on y est ? C’est lourd, comme à chaque fois qu’une grande entreprise prétend agir de façon désintéressée et joue aux lanceurs d’alerte…

Capture d’écran 2017-06-20 à 08.49.11

C’est aussi hypocrite car cela sous-entend que les perturbateurs endocriniens sont cantonnés à l’agriculture conventionnelle alors que l’agriculture bio a recours à des pesticides qui en contiennent également. Ainsi, l’huile de neem, phyto d’origine naturelle utilisé pour tuer les pucerons, est un perturbateur endocrinien dont se servent les professionnels du bio. Une incohérence que nous avons maintes fois souligné sur ce blog. L’obsession anti-pesticides en vient à aveugler sur les priorités en matière de perturbateurs endocriniens. Pourquoi ne parle-t-on pas plus de la pilule féminine, 1er perturbateur endocrinien et  polluant certain de nos eaux potables ! Aucune mention des médicaments contre le cancer. Il est beaucoup plus simple d’attaquer le bisphénol A, les phtalates, les parabènes et les pesticides de synthèse. Pesticides dont les professionnels du bio usent et abusent en toute légalité. Bref, de l’écologiquement correct à l’état pur. A vomir, comme dirait l’autre…

33 commentaires sur “Léa Nature fait peur et… du beurre sur le dos des enfants

    1. Je crois que le président- fondateur de Léa Nature, Charles Koboukloff, est milliardaire. Un énorme groupe comme celui-ci, surfant sur l’angoisse moderne de d’empoisonner par la nourriture conventionnelle, cela m’étonnerait qu’il fasse faillite.

      1. Pardon, c’est Charles Kloboukoff. proche de Pierre Rabbi et de Cyril Dion. On peut être écologiste, antroposophe , très, très fortuné, et raconter n’importe quoi.

  1. L’Etat doit interdire cette campagne pour diffamation. Mais nous savons qu’il n’en fera rien !!! Trop occupé que sont les ministres et les nouveaux députés à se partager les marocains et les commissions !!!

  2. @Daniel,
    Les ministres et les députés ne se partagent que les maroquins, nos amis d’Afrique du nord n’ont rien à voir là-dedans.

  3. Entièrement d’accord avec vous , mais laissez la pilule et les médicaments anticancéreux hors de ça , svp , ils sont peut être moins présents que les pesticides
    Par contre vous faites leur jeu en attaquant indirectement une autre victime , qui est le monde de la santé , et elle n’à pas besoin de ça , étant très attaquée aussi , à tel point que de très bon médicaments ont été supprimés
    Vous vous en rendrez peut être compte un jour si vous êtes très malade et que vous souffrez , ce que je ne vous souhaite pas

  4. @ Martine Roux,
    Le monde de la santé, pour la partie des médecins les moins bien informés, qui sont cependant nombreux, est trop souvent vent debout contre l’usage de pesticides en agriculture car ils craignent, à tort, les résidus dans l’alimentation.
    L’académie de médecine est pourtant claire sur ce point et identifie l’absence de risque liée à cette contamination infime, du moins pour les produits alimentaires produits en France en particulier et dans les pays développés en général.
    Ces résidus sont à l’état d’infimes traces et sans danger, avis de l’EFSA et de l’ANSES. En revanche ces médecins mal informés ( nombreux) préconisent comme médicaments ( sauf les homéopathes stricts) des substances infiniment plus dangereuses que les pesticides , car substances actives, ingérées ou appliquées directement sur la peau, en utilisant la notion de bénéfices /risques. Concept qui devrait prévaloir pour les médicaments mais aussi les biocides et les pesticides agricoles.
    Lorsque des patients sont atteints de gale, entre autre affection parasitaire, ils préconisent des pesticides médicaments à appliquer sur le corps, dont certains interdits en agriculture depuis 10 ans ( permethrine), insecticides synergisés avec du Butoxyde de piperonyle, non évalué car synergiste.
    Même chose pour la lutte contre les mycoses, avec des fongicides triazoles, à une époque également ingérés volontairement. L’éconazole est infiniment plus problématique sur le plan risque que les triazoles autorisés en agriculture et pointé du doigt comme possible PE.
    Les médicaments ne sont enfin pas évalués par rapport aux effets sur l’environnement, pourtant ils sont à l’origine d’accidents chroniques très significatifs dans ce domaine notamment dans les milieux aquatiques, notamment l’ethynil estradiol aux effets bien décrit dans tous les pays développés sur la faune aquatique, mais information bien peu médiatisée.
    Le perturbateur endocrinien de référence, le seul pour lequel une catastrophe sanitaire est bien caractérisée est le distilbène, médicament longtemps préconisé et interdit en France 7 ans après les USA (1970 aux US et 1977 en France) . Le distilbène est un petit cousin de l’éthynil estradiol, EE aux effets certes nettement moins délétères mais cancérigène certain quand même selon le CIRC ( sein, foie…) et dont le principal bénéfice, certes considérable, est de permettre une bonne régulation des naissances et un libre choix pour les femmes, bénéfice plus sociétal que médical.
    Ce qui est nécessaire c’est une application du principe bénéfice risque à toutes les substances issues de la chimie, médicaments, biocides, pesticides agricoles.
    Enfin la principale préoccupation quant aux contaminants de notre alimentation, est désormais la présence de métaux lourds, de contaminants ubiquitaires ( HAP, dioxines, PCB ….) que l’on ne maitrise pas contrairement aux pesticides et qui donc sont tolérés faute de pouvoir les éliminer, infiniment plus dangereux que les pesticides agricoles et enfin les contaminants naturels au rang desquels les mycotoxines et alcaloïdes notamment ceux de l’ergot du seigle ou des adventices qui dépriment notamment l’immunité des consommateurs en sus d’autres effets délétères.
    Le phénomène est bien identifié sur les animaux d’élevage en Europe, aux US et au Canada et tout autant sur les populations humaines plus exposées en Afrique, Asie et Amérique du sud, avec des effets parfaitement visibles et gravissimes: plusieurs centaines de milliers de cancers du foie liés aux aflatoxines par exemple chaque année dans ces régions du monde. L’effet est plus subtil dans les pays développés mais également certain, ce qui est relevé par les agences sanitaires qui ciblent ces contaminants dans l’alimentation plus que les pesticides agricoles.

    En conclusion, un front commun pour une utilisation raisonnée de la chimie de synthèse au service des Hommes est nécessaire et dans ce contexte il s’agit de former correctement les médecins ( avec leurs académies ) pour éviter que certains d’entre eux disent ou écrivent n’importe quoi au sujet des pesticides utilisés en agriculture, ou bien il est nécessaire que tous se convertissent à l’homéopathie, seule attitude rationnelle pour ceux qui sont critiques vis à vis des pesticides agricoles.

    Le premier risque pour les humains a longtemps été le manque de nourriture, responsable en grande partie des épidémies, puis le second risque vient d’une nourriture contaminée par des contaminants naturels, dont on ignorait les effets. L’ergot du seigle a été identifié seulement au XVIII ème siècle comme à l’origine du phénomène et il a fallu attendre le début du XIX ème siècle pour limiter les effets les plus visibles, les autres mycotoxines n’ont été identifiées comme ayant un effet qu’à partir de 1960 et surtout à partir de 1970-1980, pourtant les populations en consommait et subissaient leurs effets avec une interaction avec d’autres contaminants naturels notamment des bactéries. L’interaction entre les bactéries pathogènes qui le sont d’autant plus que l’humain ou l’animal a une alimentation contaminée par des mycotoxines est un fait parfaitement établi ( effet immunodépresseur entre autres des mycotoxines). Les médicaments issus de la chimie de synthèse ne viennent qu’ensuite, après une alimentation 1-en quantité, 2-diversifiée et 3-de qualité sanitaire correcte ( sans contaminants naturels dont les mycotoxines et graines toxiques) pour assurer notre qualité de vie.
    Il convient de ne pas inverser la hiérarchie des besoins essentiels des humains.
    On notera enfin que pour prévenir ou limiter la contamination de l’aliment par les graines toxiques et les mycotoxines, l’usage des pesticides agricoles est souvent nécessaire, bien plus compliqué en agriculture biologique, d’où les accidents ( datura, mycotoxines dans les céréales du petit déjeuner) qui ont été signalés, très timidement, par les médias.
    On peut faire aussi bien en agriculture biologique qu’en agriculture conventionnelle pour éviter ces contaminants naturels, mycotoxines et graines toxiques, mais c’est bien plus complexe et avec une quantité produite encore réduite par rapport au bio classique.

    1. Bonne synthèse. Il y a malheureusement beaucoup plus de médecins qui tapent sur les pesticides et même préconisent le bio que de médecins qui développent vos arguments factuels.Ceci montre que leur formation est à améliorer sur le plan chimie/tox/ecotox.

        1. je n’ai pas de chiffres statistiquement valables mais dans mon esprit les médecins avaient une formation scientifique et n’étaient pas anti chimie par principe ( puisque le gros gap a été franchi grâce aux antibios et aux médicaments). Je m’attendais à n’en trouver aucun contre les pesticides.Parmi ceux auxquels j’ai été confronté les anti pesticides sont environ 50%. Ceci démontre qu’ils ne connaissent pas le sujet et qu’ils relayent la propagande des medias.

          1. @Visor,
            Marina Carrère d’Encausse est médecin et bobio anti-pesticide, anti-corporation, anti-ogm, anti-fracking… bref, une parfaite propagandiste de la religion alarmiste. Et elle tient le mégaphone avec son émission quotidienne sur la santé !
            Donc qu’il y ait 50% ou 90% de médecins rationalistes ne change pas grande chose malheureusement, ils ne font que former la masse silencieuse. C’est celui qui l’ouvre le plus qui fait « l’opinion », ça les escrolos l’ont bien compris.

    2. Alzine : « On peut faire aussi bien en agriculture biologique qu’en agriculture conventionnelle pour éviter ces contaminants naturels, mycotoxines et graines toxiques »
      —————————-
      NON ! C’est un fantasme de bobio, un pur mensonge.
      Un mensonge repris en boucle ne devient pas vérité.

      1. effectivement, dans certaines régions ( aspects climatiques) et sur certaines espèces il y a des cas bien difficiles surtout en interdisant les OGM ( fusarioses du blé, ochratoxine A… etc..) mais , la conduite en non bio ne garantit pas non plus l’absence de mycotoxines ( choix produit, dose, date d’application etc… jouent un rôle capital)

      2. Cher Minitax,

        lisez toute la phrase, il est bien mentionné ensuite  » mais c’est bien plus complexe et avec une quantité produite encore réduite par rapport au bio classique. »
        Dans les faits si vous comparez du blé bio avec du blé conventionnel, sur un grand nombre d’échantillons, vous n’aurez pas plus de fusariotoxines ou pas plus d’ergot du seigle, parce que les agriculteurs bio labourent plus systématiquement ( pour lutter contre les adventices), parce qu’ils ont très peu de précédent à risque fusariose pour le blé qui suit , notamment maïs.
        Le maïs est également marginal en agriculture bio, grosso modo 25000 ha contre 3 millions en conventionnel et essentiellement destiné à faire de l’ensilage… certes la fusariose et la gestion des insectes posent des problèmes aux agriculteurs bio mais qui font davantage appel à l’herbe, parce que le maïs bio est plus difficile à conduire que le maïs conventionnel, moins productif aussi.
        Les plus grosses difficultés de l’agriculture bio viennent du stockage du grain avec l’absence d’insecticide efficace, seulement de la terre de diatomée ou des systèmes de ventilation qui fonctionnent mal dans la Drome ou dans le Gers, avec une récolte précoce et des nuits insuffisamment fraiches. La solution a été trouvée en investissant dans des groupes produisant du froid, pas bon pour réduire les GES mais seul moyen de ne pas voir le grain envahi par des « bestioles » qui favorisent d’autres contaminants dont des champignons qui se développent au stockage si le grain est attaqué par des « bestioles »… c’est l’explication des traces d’OTA dans les petits déjeuners notamment ceux aux céréales bio.

        Toutefois dans ce cas, ce n’est pas la conduite bio au champ mais celle au silo qui est en cause… et peut être réglée avec des groupes produisant du froid.
        Enfin étant donné que nous ne produisons pas suffisamment de céréales bio pour notre consommation, les céréales bio sont consommées rapidement, sans report de stock donc sont moins exposées que les céréales conventionnelles.
        Dans l’absolu vous n’avez pas tort non plus.
        on pourra lire sur ce risque:
        http://www.journaldelenvironnement.net/article/l-ochratoxine-a-s-invite-au-petit-dejeuner,56233

        1. effectivement on ne trouve pas de différences en myco entre bio et conventionnel si on regarde les récoltes depuis 2009 a nos jours.Par contre pour l’année 2008 je vous met au defi de trouver des analyse de comparaison entre les deux. Tout ce que vous pourrez trouver , c’est que les blé conventionnel on été limite dans certaines régions en analyse myco (en dessous de 1250ppm ) malgré les protection anti fusa. Pour les blé bio cette année là……. impossible d’abvoir des résultats.
          Les fusa ne sont très préjudiciable que 2 années sur 10 en moyenne .(et l
          Si il n’y a pas de fusa , il ne peut y avoir de myco sur les blé (myco produite par un stress biotique sur les champignon fusarien.

          1. parti trop vite..
            Si il n’y a pas de fusa , il ne peut y avoir de myco sur les blé (myco produite par un stress biotique sur les champignons fusariens.
            Très Facile de ne pas trouver de mycotoxine sur des blé (bio ou conventionnel) quand le risque n’existe pas (pas d’attaque de fusarioses roséume importante depuis 2008: la fusa nivale qui était présente l’an passé sur certaine parcelle empêche la roséum de s’installer et ne produit pas de myco)
            Attendez un attaque comme en 2008 en fusa roséum et on reparle des comparaisons vis à vis des myco (DON) sur blé entre blé bio et blé conventionnel.
            Pour info si myco (DON) sur blé dépasse 1250 ppm déclassement en cartonnerie (pas en alimentation animal car encore plus sensible que nous pour ces myco très cancérigène: norme ali porc a 400ppm seulement)
            Désole alizine pour votre affirmation sur le fait que les bio font tous attention a leur rotation en ne mettant pas de mais devant les blé mais cela est faux dans la pratique. (j’ai même un agri bio qui regrette de ne pouvoir faire de la monoculture de mais ….et oui) le mais ne demande qu’une gestion des adventice (pas de maladies ) ce qui est le plus facile a gérer en bio sur des culture sarclé par le binage. Les éleveurs bio font tous du mais pour leur animaux…….

            1. vous avez raison mais c’est aussi parce que le produit n’est pas toujours choisi pour sa bonne efficacité fusa et il est très rarement bien positionné ( il doit être appliqué au jour J).
              Contre la fusa la meilleure solution serait des blés OGM …. mais nos idéologues préfèrent avoir des aliments cancérigènes plutôt que d’utiliser une technologie que par ailleurs ils acceptent quand il s’agit de l’insuline ( diabétiques).La rationalité n’est plus de mise

              1. a visor
                « le produit n’est pas toujours choisi pour sa bonne efficacité fusa  »
                Là il y a un pb avec les technicien/conseiller si ils ne connaissent pas les matières actives efficaces (metconazol protioconazol…).
                Vous avez raison sur la difficulté du positionnement du traitement qui agit par contact en plus (il doit protéger le filet staminique par contact: application a partir de début floraison pas toujours facile a faire)
                Mais justement , si avec des moyens de protections fongiques on arrive tout juste a ce protéger du risque myco, alors comment les bio qui n’ont pas de solution en culture (autre que la gestion de la rotation , tolérance variétale, enfouissement des résidus de surface….comme utiliser aussi en conventionnel) peuvent il être aux même niveau de sécurité mycotxine que les conventionnel???
                La filière bio se fou de nous pour faire du fric.
                Je suis mort de rire ou abattu suivant l’humeur quand je pense a tous les bobobio qui ont payés leur pain bio plus chère en 2009 pour « un plus santé » (blé de 2008 avec année catastrophique en fusariose roséum). Cette année là, la filière blé bio avait prit une claque en rdt (déjà pas fort habituellement) .il y avait même eu une dérogation pour qu’ils puissent (les bio) livrer les blé bio sur les parcelles en conversion pour faire un peu de « quantité de blé bio Français ».
                Pour le blé bio importé…alors là….!
                Par contre je confirme que depuis 2009 (après 2008) les analyses myco ont bien débuté sur le bio et ne présente pas de pb jusqu’à aujourd hui! (normal car pas de pb fusa roséum ni en bio ni en conventionnel … »donc circuler rien a voir »)
                Attendons , une année a fusa roséum (c’est naturel et cela reviendra) et nous verrons le discours de la filière bio !

              2. Les principales méthodes de gestion, les plus efficaces contre les fusarioses de l’épi de blé restent le cumul d’un précédent peu favorable, l’utilisation du labour avec retournement si maïs et de variétés peu sensibles.
                Les bio utilisent nettement plus le labour que les conventionnels, ils sont obligés faute de désherbants, ils sèment globalement moins de maïs car utilisent plus de pâturage à l’herbe, cahier de charge bio, même si pour produire du lait à plus de 3000 litres il faut de l’énergie donc de l’ensilage de maïs mais de façon moindre que les conventionnels. Les bios qui produisent du maïs sont éleveurs donc généralement autoconsomment une bonne partie de leurs blés.
                Le labour est également très efficace sur l’ergot.

                Cela dit, le recours au labour quasi obligatoire en bio, difficile de s’en passer a des impacts négatifs sur l’érosion des sols, les vers de terre… mais c’est un autre dossier, pas celui des mycotoxines.
                Bien plus complexe en revanche d’avoir du maïs sain en bio s’il y a des attaques de chenilles qui favorisent les fusarioses… mais là aussi l’essentiel du maïs bio français est destiné à l’ensilage donc n’impacte pas le maïs consommation humaine.
                Cela n’empêche pas des alertes régulières sur du maïs sous forme de farine importé d’Italie et qui dépasse les valeurs pourtant élevées pour les fumonisines, en général du maïs bio. Dans ce cas effet des chenilles qui favorisent la contamination.

  5. Jeff Stier, directeur de recherche au Centre national de recherche en politique publique, à Washington, DC, groupe de réflexion conservateur, souligne que cette étude ne nous dit rien sur les effets potentiels sur la santé de ces traces d’hormones dans l’eau, et qu’il faut voir la question sous cet angle.

    « Ceci n’est pas une étude qui dit que les traces de l’œstrogène dans l’eau potable sont une cause de problème de santé reproductive » , dit-il. « Il n’y a aucune preuve scientifique qui conduit à la conclusion que des traces d’hormones dans l’eau potable sont un contributeur aux problèmes de santé de l’homme, qu’ils soient d’origine pharmaceutiques ou d’autres sources. »

    1. @ Enordi
      « Jeff Stier (…) souligne que cette étude … »

      >>> « Quelle étude » ? Référence please!

  6. La fausse peur chasse la vraie ( et on en meurt)

    http://www.francetvinfo.fr/sante/cancer/les-gynecologues-inquiets-d-une-baisse-historique-du-depistage-du-cancer-du-sein_2248777.html,

    le dépistage organisé aurait baissé « de façon historique » ces derniers mois, selon le CNGOF. Les spécialistes verraient arriver des patientes porteuses de tumeurs à un stade plus avancé qu’auparavant. La raison ? À force de critiques envers le dépistage, « elles finissent par entendre, par extension, que consulter ou se faire diagnostiquer est aussi inutile », …

    Au-delà de ces cas extrêmes, c’est la défiance grandissante envers la mammographie qui inquiète l’instance représentative des gynécologues. « Le discours ambiant, c’est que la mammographie représente un danger. Avant, on n’était jamais confronté à ça », fait valoir le docteur Espié.

    1. « …..c’est que la mammographie représente un danger.  »

      Attitude à rapprocher, entre autre, de la peur de la « malbouffe » de la peur des vaccins,… On est revenu au temps des millénaristes!

  7. Juste pour caractériser le coté versatile et peu rationnel d’une bonne partie de la presse française:
    http://www.francetvinfo.fr/sante/une-epidemie-de-peste-est-elle-possible-en-france-comme-a-madagascar_481734.html
    il est mentionné : « Non, la lutte contre les rats s’est améliorée
    Ces rongeurs peuvent être porteurs de la peste. La maladie se transmet aux humains par l’intermédiaire des puces. Lorsque les rats meurent, elles peuvent sauter sur les hommes pour continuer à se nourrir. Et si le rat est infecté, elles peuvent transmettre le virus via leurs piqures.La prévention contre la peste passe donc par la dératisation. A Paris, la légende veut qu’il y ait deux rats par habitant. Mais aucun chiffre officiel ne donne d’estimation. Si ces animaux sont encore nombreux dans la capitale, la situation s’est largement arrangée ces dernières années. « L’amélioration constante de l’habitat a permis de résorber les gros problèmes que l’on pouvait rencontrer il y a encore une vingtaine d’années dans certains quartiers insalubres, comme la Goutte-d’Or », a déclaré Jean-Michel Derrien, chef de l’unité de prévention des nuisances animales de la préfecture de police de Paris, au Parisien, en avril. Sans compter que la désinsectisation aussi a fait des progrès. Bref, la peste ne risque pas de faire son retour en France. »

    Cet article, de qualité fait le constat que pour la lutte contre la peste, la prévention, essentielle en la matière passe par l’utilisation massive de raticides et d’insecticides contre le puces des rats.

    Revenons dans la presse 5 ans plus tard.
    http://www.ouest-france.fr/leditiondusoir/data/896/reader/reader.html#!preferred/1/package/896/pub/897/page/10 « Pourquoi il faut sauver les rats de Paris »
    http://tempsreel.nouvelobs.com/sante/20150225.OBS3311/non-les-rats-n-etaient-pas-responsables-de-la-peste-noire.html

    Si j’en juge par les termes du premier article de 2013, le retour de la peste sera l’œuvre de bioterroristes car avec les anticoagulants et autres raticides modernes plus les insecticides contre les puces des rats , nous pouvons éviter l’accident, donc ceux qui luttent contre ces outils de santé publique peuvent être identifiés pour ce qu’ils sont. Ce n’est donc pas l’introduction volontaire de la bactérie qui nous menace mais la suppression des armes de lutte contre la peste. Et une bonne partie de la presse bobo apparait comme complice de ce mouvement.
    Nous avons eu un avant gout avec la crise du zika et les microcéphalies et autres malformations du foetus induites, avec une certaine presse bobo complice de la suppression de la lutte insecticide permettant de protéger les populations … prochain épisode, l’épidémie de peste bubonique grâce à la préservation des rats et l’interdiction des insecticides.

  8. Dans le propos précédant comprendre dans « prochain épisode, l’épidémie de peste bubonique grâce à la préservation des rats et l’interdiction des insecticides. » préservation des rats grâce à la réduction drastique de l’utilisation des raticides (anticoagulants et autres) pour les risques environnementaux mais aussi par idéologie, le rat, c’est aussi sympa…. pour les insecticides, c’est en raison de l’efficacité pour lutter contre les puces des rats qui transmettent le bacille de la peste, Yersinia pestis, le rat n’est que le réservoir, c’est la puce qui transmet. En revanche pour la leptospirose qui explose actuellement en France, c’est l’urine qui est en cause, comme pour les hantavirus dont on parle moins, ici la dératisation est indispensable.

    On peut en savoir plus sur http://www.cdc.gov/rodents/diseases/direct.html
    Information relayée par un site de société de service en dératisation http://www.rentokil.fr/blog/9-maladies-transmissibles-vehiculees-par-les-rongeurs/
    Pour les hantavirus, on peut lire, sur un site canadien mais en français : http://www.phac-aspc.gc.ca/lab-bio/res/psds-ftss/hantavirus-fra.php

    On remarquera une approche de plus en plus pro nature et relativiste par rapport à la désinfection mais aussi la dératisation dans de nombreuses structure de recherche en France … notamment et paradoxalement autour de l’institut Pasteur qui devrait abandonner le nom de son fondateur car ses chercheurs lui ont clairement tourné le dos.
    Ces structures sont devenues des fabriques de « post vérités » scientifiques.
    Dans les post vérités on trouve une approche holiste qui associe le prétexte et le langage de la science, l’outil de la sociologie et la finalité de la politique.

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