Les surfaces d’OGM dans le monde en hausse

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tournesols

Selon le Service international pour l’acquisition d’applications agricoles biotechnologiques, les cultures d’OGM ont atteint en 2016 185,1 millions d’hectares dans le monde, un chiffre en hausse de 3% par rapport à 2015, explique La France Agricole dans un de ses derniers numéros. Cette progression est notamment due aux pays en voie de développement comme le Brésil (+11% pour le maïs, le coton, le soja et le canola), l’Inde ou encore certaines parties de l’Afrique. Mais pas que : l’Espagne, le Portugal, la République tchèque et la Slovaquie ont vu leurs surfaces de maïs OGM augmenter de 17% en 2016 pour atteindre les 136 000 hectares. Un phénomène facilement explicable : le maïs OGM résiste à la pyrale et permet de limiter les mycotoxines… C’est sans doute pour cela qu’en six ans, les surfaces OGM ont augmenté de 10% dans les pays industrialisés et de 40% dans les pays en développement.

3 commentaires sur “Les surfaces d’OGM dans le monde en hausse

  1. Hors sujet, mais édifiant. Je viens de lire dans le dernier bulletin municipal :
    1) Le Conseil Régional d’Ile de France vient de voter un engagement global de 1 080 879€ afin de favoriser l’introduction de produits biologiques au sein des restaurants scolaires franciliens. Les deux lycées du secteur recevront 50+ k€ et 30+ k€
    2) L’association locale de soutien scolaire recherche des … bénévoles.

  2. L’argument sur les mycotoxines est très juste mais n’est plus suffisant en France, pays qui a préféré les mères enceintes attraper le virus du zika et mettre au monde des enfants avec des malformations dont certaines très graves que d’utiliser des insecticides, différents insecticides, bien évalués et infiniment moins à risque que le virus du zika.
    C’est la face cachée de l’application du principe de précaution.

    On lira
    https://www.lesechos.fr/idees-debats/cercle/cercle-170501-agriculture-quand-le-principe-de-precaution-conduit-a-lobscurantisme-2091791.php

    j’ai relevé « avec des conséquences importantes sur les rendements, mais aussi un risque sanitaire non négligeable, le désherbage des graminées adventices étant le principal moyen de lutte contre l’ergot de seigle, toxique pour le bétail et pour l’homme.  »
    L’analyse que livre l’auteur est globalement bonne , à une nuance près, du moins en Europe, puisque le glyphosate est surtout utilisé avant la mise en culture et participe marginalement à la lutte contre les graminées adventices hôtes de l’ergot, un peu en fin de cycle du blé mais ce sont surtout des herbicides utilisés en fin d’automne qui sont efficaces. La logique du raisonnement est cependant bonne et c’est la seule approximation relevée. Cela dit sur du blé OGM résistant aux glyphosate cela fonctionnerait et même très bien. Mais ce blé n’a jamais été autorisé, même aux USA.

    C’est tout le paradoxe de l’esprit bobo de risquer des accidents bien naturels à la fois graves et fréquents pour éviter des accidents improbables ou sans grandes conséquences ou les deux s’il s’agit de faire appel à la technologie ou pire à la chimie.
    Seule exception les médocs et la contraception orale, deux expositions pour lesquelles la France est championne du monde et personne ne trouve rien à redire même en cas d’accident, comme pour les graines germées bio, très bio, c’est bio donc c’est bon… comme en juin 2011.

    Les grands groupe pharmaceutiques, comme les pétroliers avec le benzène dans l’essence doivent avoir une martingale pour passer au travers des ONG… un bout de papier avec un 1 inscrit dessus puis une suite de 0 … Je sais c’est très laid comme procès d’intention, les ONG sont d’admirables chevaliers blancs qui ne pensent qu’au bien commun.

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