« La première cause de mortalité des abeilles, ce n’est pas les pesticides »

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Cet article de La Voix du Nord date un peu mais il n’a rien perdu de son actualité et mérite même le détour. Intitulé « La première cause de mortalité des abeilles, ce n’est pas les pesticides », il donne la parole à des apiculteurs qui estiment que les pesticides ne sont pas la première cause de mortalité des abeilles. Leur ennemi, c’est le varroa, un acarien asiatique apparu au début des années quatre-vingt en France. A cause de lui, la mortalité dans les ruches atteint 10 à 15% des effectifs chaque année, un pourcentage stable depuis dix ans.

7 commentaires sur “« La première cause de mortalité des abeilles, ce n’est pas les pesticides »

  1. Les causes de mortalité sont multiples ( nourriture, qualité des reines, varroa, nosemose et quantité d’autres problèmes).En accusant sciemment les pesticides comme étant la cause principale la filière a perdu 15 ans. Le problème n° 1 est le manque de professionnalisme de beaucoup d’apiculteurs amateurs ( à leur décharge il n’y a pas de formation valable ni d’institut technique).L’emploi de produits  » naturels  » ( thymol) ,idéologie oblige,a aussi contribué à la mortalité des abeilles..

  2. La filière française dispose de quatre syndicats (UNAF[, SNA,SFM ,et SPMF.
    Donc joyeux bordel en ce qui concerne les revendications.
    Il apparait que le nombre de ruches n’est pas connu précisément avec comme conséquence un chiffrage du nombre d’abeilles assez aléatoire
    Lors de mes randonnées rurales ,je vois souvent des ruchers mais ceux sont rarement immatriculés en contradiction avec les textes. Sont ils déclarés ?

    1. L’UNAF est-elle un syndicat ou un supplétif – allons, ne soyons pas trop vaches : un fantassin – de la mouvance anticapitaliste qui se dit altermondialiste ?

    2. « un chiffrage du nombre d’abeilles assez aléatoire »
      et c’est peu dire!
      A l’INRA du Magnereau (dans le 17 où vous avez (il parait) un des deux groupe « spécialiste des abeilles » de l’INRA), j’ai pu participer à une « formation « apiculture/état des lieux) ».
      Vous avez dans leur salle de réunion d’immense affiches donnant soit disant les « grande ligne » d’un rucher.
      Il y est mentionné (en grand ) qu’une ruche peu compter jusqu’à 85 000 abeilles….
      Cette grande affiche vous saute aux yeux dès la porte d’entrée.
      Après discussion avec les « spécialistes » (pour qui d’ailleurs ce jour là, les fameux résultat de l’inra qui ont déclenché l’hystérie sur les néonic, n’ avaient pas été obtenu avec un surdosage de thiamethoxan de 3 fois la dose potentiellement disponible pour les abeilles dans la nature), on confirmer que les chiffre de l’affiche étaient surement « fort ».!!!!!
      Dans leurs ruches en bonne santé et régulièrement contrôlées, ils comptabilisaient en réalité entre 27000 et 4000 abeille par ruche.
      Comment des amateurs (sans expérience par définition) peuvent ils s’y retrouver avec des info (de l’INRA) pouvant aller de 27 000 à 85 000 abeilles sur le « bon nombre » d’abeilles à avoir normalement dans leurs ruches.
      Même en tenant compte de l’époque de l’année (été population abeilles max), si ‘on pose la question à « Google », l’écart est encore plus grand dans les réponses mais sans monter à 85 000 comme sur cette grande affiche de l’INRA (réponse trouvé:10 000 à 80 000/ruche ) .
      Circonstance atténuante pour Le foll (ça fait quand même mal de le reconnaitre) qui n’a pas réussi à faire  » se mettre d’accord » les divers courants techniques d’apiculteurs pour créer l’école nationale française d’apiculture.
      Le plus drôle/triste pour notre pauvre ministre est le fait que même la DGAL(un de ses services) soit devenu un « méchant » pour les « anti on ne sait plus quoi » pour sauver les abeilles, suite à son rapport(de la DGAL) de 2015 sur la disparition de 195 rucher .
      Le foll a pourtant essayer de le cacher ce rapport que le magazine « la santé des abeilles » à eu le courage de faire paraitre (car rapport toujours pas officiellement sortie).
      Ce que dit le rapport: les pesticides ne représente pas plus de 4% des cas de disparition des ruchers étudiés et que sur ces 4% ce sont pour tous les cas des pesticides utilisés (ou mal utilisés) par les apiculteurs eux même sauf pour un cas seulement où c’est un pesticide agricole qui est en cause. BINGO du spinosad un insecticide bio en plus!!
      La cause majeur identifier par la DGAL sur leurs 195 cas étudiés(ruchers anéantis ) est clairement et sans équivoque l’incompétence technique d’une partie de nos apiculteurs (surtout amateur, du moins on l’espère car pas signalé!).
      Plus des 3/4 des cas sont du à des éleveur (d’abeilles) qui ne savent pas gérer/nourrir leurs cheptel (élevage d’abeille pour la production de miel = cheptel d’abeille a nourrir!)
      Constat DGAL
      -14%des cas pour mauvaise pratique apicole (pourcentage passant à 21% si on rajoute les causes « pour famines » (la honte absolue pour un éleveur quel qu’il soit).
      -39% pour cause pathologique (principalement varroa et noséma non gerber/maitriser comme le font les « bon éleveurs ».)
      -11% phénomène de désertion.
      -18% non expliquer…mais pour ces 18% on sait au moins, que ce n’est pas du aux pesticides puisque pour ces derniers les confirmation par présences de résidus sont facile à trouver.
      Ce qui est évident dans ce rapport est l’hérésie de continuer la lutte « anti pesticide pour les abeilles » pour sois disant les sauver. Le paradoxe est qu’il faut des pesticides justement pour les sauver(contre varroa entre autre …. en plus de les nourrir quand on leur à voler leurs réserve de miel qu’elle avaient mis en réserve pour passer l’hivers).
      Donc maintenant, d’après un « éminent » représentant de FNE rencontré à un colloque ecophyto à st Malo en avril dernier: « La DGAL a perdu toute crédibilité sur le dossier « abeille » en ayant osé dire que les compétences de la filière apicole française avait plus de responsabilité sur le « pb abeille » que les pesticide ».
      Ce n’est plus la peine de parler de la DGAL a t il ajouter pour parler de se dossier!! »
      Cela devient ubuesque!!
      Dernier exemple de la bêtise de certain acteur de la filière ci dessous: Info d’un site vétérinaire incroyable mais vrai. Des apiculteurs se « refilant des astuces a base de fipronil pour protéger leurs ruches…oui oui du fipronil utilisé pure a l’entrée des ruches poyr les protéger (même chose se fait avec l’imidaclopride).
      http://www.apivet.eu/2013/12/quand-certains-apiculteurs-utilisent-du-r%C3%A9gent-du-gaucho-et-de-la-perm%C3%A9thrine-sur-leurs-ruchers.html
      Il faut lire les « astuces » pour ce rendre compte de l’ampleur du délire que cela devenu!!
      imidaclopride et fipronil protège les abeilles d’après ces apiculteurs mais si on leur met respectivement le nom commercial de gaucho (imidaclopride =gaucho =matière active des champoins anti poux de nos enfants aussi…) et le nom commercial de régent (fipronil= Régent traitement de semence accusé de tuer les abeilles comme le gaucho = anti puce le plus utiliser « sur le dos » de nos chien et chat aussi) alors là ces matière actives deviennent super dangereuse!!
      En résumer (et d’après les apiculteurs qui interviennent sur le site ) ces deux matière actives sont inoffensives voir efficaces pour les abeilles si on les appels d’une façon et mortelle si on les appels d’une autre!!???
      Cela devient vraiment compliqué et pendant ce temps là les abeilles (en France) ne sont toujours pas « sauvées ».
      Il faut plus d’apiculteurs pro honnêtes osant affronter les antiboboecolo qui leurs tombent dessus dès qu’ils mettent certaines vérité dérangeante sur le tapis vis a vis de l’apiculture amateurs en France.

      1. mes excuses pour les fautes (déjà trop nombreuses en temps normal) mais
        là, sur ce coup, parti trop vite avant relecture et beaucoup trop de » s » pénibles par leurs absences !

        1. @yann
          Super ! , hilarant et inquiétant l’amateurisme de ses apiculteurs

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