Comment la Fondation Nicolas Hulot instrumentalise les mortalités infantiles par pneumonie

Partager sur : TwitterFacebook

fnh-pneumonie

Le 16 novembre, la Fondation Nicolas Hulot (FNH) a fait le tweet alarmant suivant : « 1 million d’enfants meurent de pneumonie/an ; + de la moitié de ces décès sont dus à la pollution de l’air. http://ow.ly/w5s2306W8th  STOP! » Le lien nous dirige vers le site de la FNH, où l’on nous explique que « la pollution de l’air est un problème environnemental majeur en Ile-de-France ». Pour l’association écologiste, il semble qu’il existe un rapport entre les mortalités d’enfants par pneumonie et la pollution de l’air en France. Alerte Environnement a enquêté pour vérifier si c’est bien le cas.

Il est vrai que 5 jours avant le tweet de FNH, l’UNICEF a sorti un communiqué dans lequel il explique : « La pneumonie est la maladie infectieuse la plus meurtrière chez les enfants de moins de cinq ans. Elle a causé la mort de près d’un million d’enfants en 2015 (…). Près de la moitié des décès d’enfants causés par la pneumonie sont liés à la pollution atmosphérique (…). » Mais quand on lit le rapport de l’institution onusienne sur le sujet et publié le même jour, on apprend que ce fléau ne concerne ni l’Ile-de-France, ni la France, ni même les pays industrialisés développés. Quand on prend le nombre total de morts d’enfants par pneumonie, y compris celles non causées par la pollution atmosphérique, 99% concernent les pays en voie de développement ! Le pourcent restant concerne les pays de la CEE et de la CEI, en l’occurrence notamment la Russie, l’Azerbaïdjan, le Kazakhstan, le Kirghizistan, l’Ouzbékistan… En outre, ces pneumonies d’enfants sont surtout dues à la pollution atmosphérique intérieure. Le rapport de l’UNICEF précise en effet : « Environ la moitié des morts d’enfants par pneumonie sont associés avec la pollution de l’air. Les effets de la pollution de l’air intérieur tuent davantage d’enfants dans le monde que la pollution atmosphérique extérieure. » Et cette pollution de l’air à l’intérieur des maisons est principalement due aux modes de cuisson et de chauffage au bois, au charbon et aux bouses. Tout ce qu’il y a de plus naturel et traditionnel !

Donc le drame de ces mortalités d’enfants mis en avant par la FNH n’a absolument rien à voir avec les problèmes de pollution atmosphériques que l’on connaît en France. On peut même constater avec cet exemple que les sociétés industrielles développées, tant décriées par les écolos, sont celles où l’on rencontre le moins de problèmes sanitaires dus à la pollution dans le monde.

Sources
https://twitter.com/fondationhulot/status/810019230615740416
https://www.unicef.org/french/media/media_93168.html
http://weshare.unicef.org/Package/2AM4080QW9DQ

13 commentaires sur “Comment la Fondation Nicolas Hulot instrumentalise les mortalités infantiles par pneumonie

  1. Signalé sur Skyfall.fr, http://www.skyfall.fr/2014/03/10/politiques-du-climat/#comment-183897 (post #1420. Hug | 22/12/2016 @ 21:06),
    je me permets à mon tour d’en faire ici mention.
    Sur fond de lutte contre la pollution, alors que Ségolène Royal aimerait interdire le diesel dans toute la France, Jean de Kervasdoué rappelle que le nombre de morts estimé résulte d’un calcul aussi discutable que peu discuté.
    http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2016/12/22/31003-20161222ARTFIG00114-jean-de-kervasdoue-48-000-morts-de-la-pollution-atmospherique-qui-dit-mieux.php

    1. L’essentiel est de pouvoir afficher un nombre supérieur au bilan de l’alcool et proche de celui du tabac afin de continuer à laisser le champ libre à ces deux vrais fléaus

  2. Les priorités court terme pour la France devraient être : les maladies infectieuses ( plus de 20 000 morts / an ), dont beaucoup sont dues au non respect des mesures d’hygiène dans les hôpitaux ,le tabac et l’alcool et l’information sur les dangers des sucres et graisses hydrogénées.Tout cela est facile à mettre en œuvre.Mais l’état n’est pas mécontent de ces morts prématurées ( économies de retraite).Comme l’état n’en a jamais assez il va bientôt promouvoir l’euthanasie au nom de la dignité, ben voyons. Au dessus d’un certain âge la qualité des soins chute drastiquement , faute de moyens ( il y a 30% de postes vacants à l’hôpital malgré le % très élevés de médecins étrangers dont on ne sait rien de leur compétences réelles).Notre pays est aussi très en retard au niveau équipement de santé .Lorsque l’on subira en plus la multi résistance aux antibiotiques l’espérance de vie va chuter mais les politiques seront ravis de montrer que les dépenses de santé ont été contenues ( vs USA par ex).

  3. Vu hier sur France Région (je suis en Rhône-Alpes) :
    « La Vallée de l’Arve et du Mont-Blanc sous la pollution. Record historique du durée du pic de pollution soit plus de jours !!! » Dixit les médias.
    Puis interview de la directrice de suivi de la pollution : « la pollution sur la vallée de Chamonix est causée essentiellement par le chauffage au bois, et surtout les vieux chauffage à foyer ouvert. La pollution routière est marginale »…
    Puis interview de la présidente de l »association locale anti-camions (celle qui vient de faire un coup de buzz avec des enfants portant en masque en cours de récrée…) : « Il faut interdire les camions, ils sont la première source de pollution… »

    Moi perso, je me marre bien. Je suis en Maurienne, le pic de pollution est là aussi… Mais quand je dis Pic… je devrais dire ABSENCE de pollution !!!
    Quand j’étais gosse, la pollution était tellement forte qu’il était impossible de voir les sommets depuis la vallée. Impossible d’étendre son linge dehors en été… il devenait gris avant d’avoir séché… Du haut des montagnes on arrivait pas à voir le fond de vallée. Aujourd’hui ont peut distinguer l’Arclusaz depuis les sommets des pistes de maurienne (à 80 km de distance)…

    Les pics de pollution sont à partir de 60 µg de particules fines par m3… Avant la pollution moyenne était de l’ordre de 800 µg/m3… Les Pics (cela n’existaient même pas) c’étaient à plus de 2000 µg/m3

    1. Cette histoire de pics de pollution avec circulation alternée qui disparaissent subitement pendant le week end et la semaine de Noël alors que les conditions atmosphériques ne se sont absolument pas modifiées pendant la période considérées!! Cela donne furieusement l’impression qu’il n’y a pas que les bagnoles et les foyers ouverts qui engendrent la pollution de l’air, il y a aussi et pas qu’un peu l’enfumage médiatico-politicard

      http://www.scmsa.eu/archives/SCM_Communique_circulation_2016_12_06.pdf

      Société de Calcul Mathématique SA
      Outils d’aide à la décision
      depuis 1995
      6 décembre 2016

      La Mairie de Paris prétend que la présence de particules dans l’atmosphère rend nécessaire l’instauration d’une « circulation alternée » : selon les jours, seules les plaques paires ou impaires peuvent circuler. La décision de restriction est prise par la Préfecture de Police.Notre analyse est la suivante :
      1. Sur la prise de décision
      Les modèles mathématiques d’aide à la décision, utilisés par la Mairie de Paris et l’association
      Airparif, n’ont jamais fait l’objet de quelque validation que ce soit. En 2012, à la demande de la
      Mairie de Paris, nous avons procédé à une analyse critique du logiciel de modélisation de la
      qualité de l’air ARIA IMPACT ; notre conclusion a été formelle : ce logiciel souffre de tels biais
      méthodologiques qu’il ne peut en aucune façon servir d’appui à la décision publique. Sur ces
      questions, nous avons près de 22 années d’expérience.
      Les données sur lesquelles s’appuient la Mairie de Paris et l’association Airparif ne sont pas
      publiques et n’ont jamais fait l’objet d’une analyse critique. Les seuils retenus pour les particules
      sont artificiels.
      Le processus de décision est non-fondé scientifiquement et absolument contestable sur le plan
      juridique ; il aurait dû, depuis longtemps, être porté sur le fond devant les tribunaux compétents.
      Avant de statuer, la Préfecture de Police devrait s’interroger sur la validité des éléments
      disponibles. Lorsqu’il s’agit d’environnement, les principes fondamentaux du droit (et
      notamment le principe du contradictoire) sont systématiquement bafoués.
      Société de Calcul Mathématique SA
      Outils d’aide à la décision
      depuis 1995
      2
      SCM SA Communiqué circulation alternée 2016/12/06
      2. Sur les compétences
      Les Associations Agréées pour la Surveillance de la Qualité de l’Air (AASQA) n’ont ni compétence,
      ni légitimité. La surveillance de la qualité de l’air est un sujet sérieux, qui ne peut être
      confié qu’à un organisme ayant les moyens scientifiques pour le traiter. Ces associations doivent
      être dissoutes et l’ensemble du sujet confié à Météo France, qui veillera à le traiter avec
      toute la transparence et toute la rigueur scientifique désirables.
      3. Sur la nature du problème
      Les particules fines, à forte concentration, peuvent être nocives pour la santé. Mais l’atmosphère
      ordinaire comporte habituellement des particules de toute taille, sans que l’homme y
      soit pour rien : action du vent sur les sols, feux divers, en particulier. L’homme s’en accommode
      fort bien. L’origine naturelle des particules n’a jamais été prise en considération par la
      Mairie de Paris, qui considère d’office que c’est l’automobile la coupable.
      4. Sur la nature de la solution
      Les particules viennent de très loin et circulent au gré des vents. Il n’y a aucune indication
      permettant de penser que des restrictions de circulation dans Paris ou la banlieue en réduiront
      la concentration.
      5. Sur l’urgence
      La France est parmi les pays au monde où l’on vit le plus vieux ; nous n’avons aucun problème
      de santé publique lié à l’environnement. Nous avons par contre un sérieux problème de santé
      économique, que les restrictions de circulation ne font qu’aggraver.
      6. En conclusion
      Les décisions prises par la Mairie de Paris : interdire la circulation à certains véhicules, ou en
      certains lieux (comme les voies sur berge) sont de nature dogmatique et entièrement dépourvues
      de fondement scientifique.
      Elles sont en tout point semblables à ces religions qui disent : à tel moment, arrêtez-vous de
      travailler, tournez-vous dans telle direction, prononcez telles phrases, et les Dieux considéreront
      que vous vous êtes purifiés.
      Prof. Bernard Beauzamy
      PDG, SCM SA
      111 Faubourg Saint Honoré,
      75008 Paris
      contact@scmsa.com

  4. @ Daniel,
    Effectivement tout est relatif, le fog de Londres est devenu bien plus rare depuis l’abandon du chauffage au charbon, la situation des grandes villes s’est en général infiniment améliorée.
    Les grandes villes d’Europe, surtout celles où le vent était plus rare et faible, au début du XXème siècle et jusque vers 1960 n’avaient rien à envier à la Chine que l’on critique tant pour sa pollution.
    La pollution de Londres, à cause du Charbon ou celle de la Californie à cause de la circulation automobile et du contexte climatique et du relief ont été longtemps des modèles emblématiques.
    Il n’empêche que les pics de particules ne sont idéaux pour la santé, notamment les populations fragiles et asthmatiques, un impact sur la mortalité est certain, mais infiniment moins que celui annoncé sauf cumul avec d’autres sources…dont le tabac dans son environnement.
    Dans tous les cas, ces pics de pollution sont infiniment plus dangereux que la proximité avec des parcelles d’agriculteurs traitées avec des pesticides, où là aussi les choses se sont améliorées, alors qu’il n’existait pas un vrai risque auparavant sauf pour les végétaux exposés aux herbicides qui perdaient leurs feuilles et parfois se desséchaient dans les semaines qui suivaient la pulvérisation portée par le vent.
    Le site https://www.citepa.org/fr/air-et-climat/histoire-de-la-pollution-de-l-air nous rappelle
    « 1952 – UK Episode du smog à Londres du 5 au 9 décembre, provoquant la mort de plus de 4 000 personnes dans les semaines qui suivent suite à ses effets nocifs sur les voies respiratoires.
    Il est jugé le pire épisode de pollution atmosphérique dans l’histoire du Royaume-Uni. La cause de ce smog intense est une période de grand froid antérieure à l’épisode, couplé à des conditions anticycloniques, à l’absence de vent et à de fortes concentrations de SO2 (7 fois plus fortes que celles de l’année précédente pendant la même période), de particules et de suies résultant de la combustion accrue de charbon à des fins de chauffage pour faire face au grand froid »
    « 1962- 2e épisode de smog à Londres (6 décembre) : 750 morts des suites de troubles respiratoires »
    Bien sûr il s’agit là de morts rapides ou immédiates lors des pics de pollution alors l’estimation des 40 000 se fait sur des effets différés et certainement cumulés avec d’autres causes.
    Reste la présence de cheminées à foyers ouverts soit dans les grandes villes soit même à proximité, réellement un problème lorsque l’on se trouve dans la circulation de l’air pollué qui en sort ou en conditions anticycloniques qui bloquent la dispersion de particules.

  5. J’aimerais bien avoir une idée de l’ordre de grandeur réel du nombre de foyers ouverts dans les appartements des grandes villes comme Paris, Marseille, Lyon, Lille, etc….

  6. @ Zygomar,
    La pollution des foyers ouverts est faible en % d’habitations équipées mais important par unité de surface dans une ville dense.
    Cela concerne surtout les vieux immeubles qui disposent d’une cheminée ou les maisons individuelles.
    Indépendamment de cela si vous avez un ou deux voisins qui ont des foyers ouverts et que l’évacuation des fumées ( conditions anticycloniques, absence de vent et bouchon thermique ) se fait mal, cela reste problématique, mais même dans un village de 500 habitants.
    Pour l’origine des particules, il suffit de voir les concentrations lors des pics, en région parisienne et plus particulièrement à proximité des grands axes pour vérifier que l’origine circulation automobile .
    Voir le lien ci après avec les cartes de pollution MP et tenir compte du fait qu’avec le vent dominant la pollution de la ville va aussi concerner la campagne environnante, le sens de déplacement du nuage de pollution de la ville vous donne d’ailleurs le vent dominant du jour: Sud de Paris plus pollué = vent du nord, est de Paris plus pollué = vent d’est, le plus fréquent d’ailleurs!
    http://www.airparif.asso.fr/actualite/detail/id/185
    L’examen de ces cartes et sans appel et les bobo citadins vont se plaindre ensuite de la pollutions depuis la campagne environnante… qui n’est pas neutre certes : NH3 lié aux épandage de fertilisants organiques ( plus systématiques en bio) et au travail du sol.
    Pour les pesticides la détection est liée à précision de moyens de détection et au stakhanovisme des autorités pour les détecter.

    1. est de Paris plus pollué = vent d’est lire est de Paris plus pollué = vent d’ouest, la mention de la fréquence plus forte des vents d’ouest, permettait la lecture correcte mais la précision est importante.
      On notera que les beaux quartiers de la capitale à l’ouest sont moins concernés par la pollution en règle générale, hors des proximité de rocades et autoroutes.
      On lira pour les bénéfices des biocarburants pour réduire ces risques, biocarburants à ne surtout pas utiliser à la campagne moins polluée mais essentiellement en ville où ils sont les plus utiles.
      http://www.hc-sc.gc.ca/ewh-semt/air/out-ext/sources/fuels-carburants-fra.php
      On remarquera la justesse des chiffres et la « manipulation » des commentaires, le Canada étant gros producteur de pétrole de sable ne pouvant trop valoriser le biodiesel idéalement produit à partir du soja en matière de bilan énergétique mais aussi de colza ( une fois la production d’azote minéral local résolu, en cours par Siemens avec l’électricité éolienne terrestre) .
      Même avec les moteurs les plus modernes et les moins polluants, le biodiesel c’est encore pour 20% d’incorporation, 9% de microparticules en moins, soit un peu moins de 50% en moins. Si la proportion de biodiesel augmentait ce chiffre resterait stable, 80% de diester c’est 40% de microparticules en moins mais cette situation n’est pas écologiquement correcte du point de vue des pétroliers et des ONG vertes qu’ils financent.

  7. @ Zygomar,
    Le lien communiqué circulation proposé ne s’ouvre pas, grillé?
    Pour continuer sur ce thème qui restera d’actualité tout l’hiver, en général le mois de mars est pire, j’ai fait la chasse aux propos de guignols.

    http://www.lefigaro.fr/sciences/2014/03/24/01008-20140324ARTFIG00346-pollution-de-l-air-l-agriculture-a-sa-part-de-responsabilites.php

    propos léger ( le reste du commentaire est bon) n°1 : «Cela montre qu’il est pertinent, quand on le peut, d’agir sur l’épandage des engrais», rappelle de son côté Jean-Félix Bernard, président d’Airparif, l’organisme chargé de surveiller la qualité de l’air en Île-de-France.
    fin de citation
    Jean-Félix Bernard, président d’Airparif devrait savoir que ce ne sont pas les engrais en général mais uniquement les engrais ammoniacaux et l’urée qui sont en cause dans la production d’ammoniac, les ammonitrates, principaux engrais utilisés en grandes cultures car beaucoup plus précis et rapide d’action, seuls utilisables avec précision, donc qui permettent de réduire les doses avec un bon pilotage lié à l’agriculture de précision libèrent 10 fois moins d’ammoniac dans l’atmosphère que les engrais uréiques ou ammoniacaux. Encore plus responsable d’émission d’ammoniac, les épandages de matières organiques MO chères à l’agriculture biologique tout aussi voire plus problématiques que les engrais uréiques.
    Le propos de Jean-Félix Bernard président d’air parif aurait du être « épandage de fertilisants sauf les ammonitrates » ou il aurait du expliquer cette subtilité et reconnaitre que l’air parisien est protégé, pour l’aspect NH3 qui est un point essentiel vu la production de NOx des transports dans et autour de la capitale, par l’agriculture intensive qui se développe en Ile de France, avec utilisation largement majoritaire d’ammonitrates dans les cultures de colza et de céréales à paille. Ces ammonitrates sont de ce point de vue très sécurisants à proximité d’une grande ville comme Paris.
    Le fait d’avoir repoussé l’élevage dans l’ouest ou dans les zones de piémont des montagnes, contribue aussi à limiter la présence d’ammoniac agricole à proximité de la capitale même si, du point de vue de l’agronome et pour maintenir la fertilité des sols, une production de matière organique locale via des exploitations de production animale serait une bonne chose, fussent -elles fermes à 1000 vaches, fussent-elle ou plutôt idéalement fermes de 1000 vaches ( à capitaux français et gérées par des agriculteurs professionnels et non des travailleurs esclaves) dispositifs qui permettent de mieux gérer les émission de NH3, grâce aux moyens que des fermes modernes permettent.
    On remarquera en outre que ce mois de décembre 2016, la Bretagne est assez concernée par les phénomènes d’émission de particules dans l’air, dans ce cas les épandages de matière organique sont en cause pour la production de NH3 qui se combine avec les oxydes d’azote de la circulation automobile , ainsi que le travail du sol, autre cause d’émission de particules souvent oubliée.
    On pourra lire aussi:
    A propos d’oxyde d’azote: http://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/lessentiel/ar/227/1101/pollution-lair-oxydes-dazote.html
    La responsabilité de la ville est sans appel, caricaturale même.
    mais aussi:
    http://www.lepoint.fr/automobile/securite/particules-le-moteur-essence-bientot-filtre-21-12-2016-2091985_657.php

  8. oups, parti trop vite!
    Pour compléter: http://www.citepa.org/fr/air-et-climat/polluants/poussieres-en-suspension
    Quelques incohérences cependant:
    • Les principales sources d’émission de particules sont :
    o les labours,
    o les chantiers et BTP (Bâtiments et travaux publics),
    o l’exploitation des carrières,
    o la combustion à partir des combustibles minéraux solides, des combustibles/carburants liquides et de la biomasse.

    Tout cela est très rationnel bien que peu connu et peu médiatisé, le labour et les façons culturales, émetteurs de TSP ( particules en suspension totales), n’est pas très religieusement correct ( cf dogmes de la religion verte).
    En revanche il est signalé : les  » Cultures avec engrais = 49% d’émission » plus conforme et religieusement correct même si c’est sémantiquement faux : incompétence, ce qui parait peu probable ou manipulation , plus vraisemblable.
    Ce qui est en cause derrière le terme inapproprié d’ « engrais », ce sont les émission d’NH3 qui se combinent aux oxydes d’azote NOx de la circulation automobile pour générer des particules particulièrement nocives mais contrairement à ce que laissent penser ces 49%, c’est l’élevage qui est en cause et l’épandage de fertilisants organiques, chers à l’agriculture biologique.
    Mettre en cause la fertilisation organique et souligner les bienfaits de l’azote minéral, en particulier les ammonitrates très peu émissifs de NH3, c’est s’attaquer au dogme fondateur de l’ « organic farming », c’est 3 fois pêcher, pire blasphémer, visiblement le CITEPA fait relire sa prose par quelques prêtres de la « nouvelle » religion verte.

Les commentaires sont fermés.