Greenpeace pousse Michel-Edouard Leclerc à la surenchère

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greenp1Les commentaires que nous écrivions il y quelques jours au sujet de la volonté de Michel-Edouard Leclerc, patron des enseignes du même nom de se soumettre aux exigences de Greenpeace se confirment. Et c’est l’ONG elle-même qui le déclare sur son site « agriculture » :

L’enseigne numéro un du secteur, E.Leclerc, a longtemps fait de la résistance (manque de transparence, ignorance face à nos interpellations…). Jusqu’à cet été, l’enseigne restait sourde à nos demandes. Mais nos différentes actions pour la faire réagir, allant du blocage de la centrale d’achats Socamil, à la mobilisation de nos militants à Landerneau, en passant par les milliers de signatures demandant à Michel-Edouard Leclerc de prendre ses responsabilités, n’auront pas été vaines.

Lors d’un rendez-vous, les dirigeants d’E.Leclerc ont finalement accepté de s’engager vers une réduction des pesticides de 50% d’ici à 2020.

 

Et l’on découvre que Greenpeace a lancé de véritables injonctions au fleuron français de la grande distribution :

Le leader de la grande distribution devra nous faire parvenir la version finale de son plan d’actions. Nous avons notamment demandé que soient incluses des mesures concernant l’élimination des molécules les plus dangereuses pour la santé et l’environnement, ainsi que des propositions pour accompagner les agriculteurs vers le changement (soutien technique, voire financier) comprenant une sécurité contractuelle pendant la période de transition.

On comparera cette tonalité avec l’apparente liberté affichée par Michel-Edouard Leclerc dans sa tribune publiée la semaine dernière. Liberté aussi palpable que le vent!

 

 

5 commentaires sur “Greenpeace pousse Michel-Edouard Leclerc à la surenchère

  1. Terrorisme , dictature sont les maîtres mots de greenpeace
    Et notre gouvernement soutien ça
    Quand devrons nous nous prosterner devant Gaia , apperemment c’est pour bientôt

  2. Cela s’apparente à une rackett, ce qui est répréhensible légalement …. avec une véritable justice. Mais, rira bien qui rira le dernier: les engagements n’ont aucune espèce d’importance car il est inutile de les respecter.L’état s’était aussi engagé il y a presque 10 ans à réduire de 50 % les pesticides ….. et qu’est il arrivé? rien du tout , enfin excepté les milliards € pris sur les impôts pour arroser des copains et des coquins en actions diverses de communication. Le même argent mis dans des actions efficaces et concrètes (gestion des bassins versants) aurait déjà réduit les présences de pesticides dans l’eau de 80%.Ici comme ailleurs, le but n’est pas d’être efficace pour l’intérêt national mais de se gaver en s’abritant sous le parapluie des communications catastrophiques sur l’avenir de l’humanité.

    1. « Se gaver sous le parapluie » du catastrophisme ambiant et jouer le sauveur de la vertu environnementale… Exactement ce qu’a fait Leclerc avec les sacs plastiques et qu’il continue à faire . C’est un « honnête commerçant »…
      Et comme les cons sont les plus nombreux (on est tous le con de quelqu’un): vive la démocratie!

  3. Leclerc est un homme pragmatique: comme la demande Greenpeace est calquée sur le plan officiel « écophyto », il ne peut que l’approuver en calquant son engagement sur ledit plan.
    Maintenant, que peut Leclerc sur les besoins effectifs de l’agriculture?

Les commentaires sont fermés.