Un exemple d’article de propagande du lobby bio

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propagande«  Bio et pas cher, c’est possible » nous affirme le Parisien dans un article publié ce matin. Et peu importe d’ailleurs si votre compte en banque dit le contraire, il n’y a pas à discuter !

On admirera aussi les quelques perles de cet article comme :
Les tarifs abordables des marques distributeurs bio, que ce soit Carrefour, Hyper U ou Leclerc, ne se font pas au détriment des agriculteurs, se félicite Stéphanie Pageot, présidente de la Fnab, la Fédération nationale d’agriculture biologique des régions de France qui regroupe les producteurs bio. Pour surfer sur ce marché à forte croissance, les géants acceptent de jouer sur leurs marges. »
Donc l’agriculture conventionnelle doit, elle, subir la loi de la grande distribution…
-En effet, « sur le terrain, produire bio revient forcément plus cher, explique Florent Sebban, maraîcher bio à Pussay (Essonne). Quand les agriculteurs conventionnels aspergent leurs champs de carottes de Roundup, nous, nous devons passer et repasser pour arracher les mauvaises herbes ».
Une monstruosité technique : il n’y a pas de carottes résistantes au Round up !

Au Parisien (ex libéré) : « il faudrait se libérer de la propagande! »

13 commentaires sur “Un exemple d’article de propagande du lobby bio

  1. Quoi que hors-sujet, à propos de la propagande contenue dans l’illustration du billet, puis-je me permettre ce complément historique ?
    Le 27 janvier 1936, lors d’une réception donnée au Kremlin en l’honneur des travailleurs de la République autonome bouriato-mongole, une fillette, Guelia Markizova, fille du Commissaire de Peuple à l’Agriculture de la dite République, Ardan Angadykovitch Markizov, apporta un bouquet de fleurs au Petit Père des Peuples, qui, « touché », pris la fillette dans ses bras, le visage hilare.
    http://fr.tinypic.com/r/oi57ok/9
    Cette photo fit le tour du monde, et consacra le géorgien comme un homme bienveillant, aimant les enfants et apportant le bonheur à son peuple.
    La vie de la petite Guelia, prise dans les bras de Dieu le père, ce jour de janvier, se transforma, en réalité, en cauchemar !
    En effet, la Grande Terreur qui s’abattait à cette époque sur le peuple soviétique, emporta Ardan Markizov, fusillé sur l’autel de la raison d’Etat stalinienne. La mère de Guelia fut reléguée dans un camp au Turkestan où elle se suicida. La fillette et son frère furent jetés dans un des ces infâmes orphelinats soviétiques, où l’on apprenait à aimer le Guide Suprême à coups de trique !

    1. @ jG2433

      Rigolez pas! Il y en a encore chez nous et ailleurs qui préconisent ce genre de régime comme remède à tous nos « maux »……

  2. Quel festival de mauvaise foi crasse.

    Le Monde écrit :

    Pas étonnant alors que les grands acteurs de l’alimentaire, industriels comme distributeurs, se mettent sur le filon. D’autant que comme le souligne Nicolas Bouzou, du cabinet de conseil Asterès : « Les marges dans la distribution bio sont passées de 2,1 % en 2013 à 4,1 % en 2015, à comparer au 1 % pour le non bio. » D’où l’effervescence qui règne sur tout le territoire. « Il se crée aujourd’hui un magasin bio spécialisé tous les jours ou tous les deux jours », affirme Benoît Soury,…

    1. Tant qu’il y aura des pigeons pour payer plus cher une nourriture qui n’est objectivement pas meilleure ni sur le plan sanitaire ni sur le plan gustatif, les producteurs auraient tort de se gêner.

      Ce qui m’étonne toujours, c’est l’absence totale d’exprit critique de gens qui ont pourtant le bagage scolaire pour ça. Il suffit de voir le nombre de profs idéologiquement pour le bio, contre les OGM et contre le nucléaire.

      1. @Vincent
        Comme dit par feu le sociologue Raymond Boudon, peu importe l’idée ; les gens y croient non parce qu’elle serait vraie ou fausse, mais parce qu’ils ont besoin d’y croire.

      2. Des profs pour le bio certes mais à la condition qu’ils n’aient pas besoin de médicaments ( chimio ou insuline OGM)

      3. C’est peut être vous qui manquez d’esprit critique.
        Certaines personnes achètent du bio pas pour les raisons que vous citez, mais dans le but d’avoir un impact écologique moins important, pour que les agriculteurs soient mieux rémunérés et que les animaux d’élevage en bio soient mieux traités ( accès à des espaces extérieurs, etc).
        Un paquet de pâtes bio de 500 g coûtent entre 0,99 euro et 1,20 euro… alors que les paquets de marques connues non bio sont plus chers. Ce n’est qu’un exemple mais il en existe de nombreux quand on s’amuse à comparer.

        1. Vous confirmez bien que les gens achètent du bio car ils ont besoin de croire les arguments que vous invoquez. Pas la peine de chercher plus loin !

        2. @ Marie
          « C’est peut être vous qui manquez d’esprit critique.
          Certaines personnes achètent du bio ……. dans le but d’avoir un impact écologique moins important, pour que les agriculteurs soient mieux rémunérés et que les animaux d’élevage en bio soient mieux traités ( accès à des espaces extérieurs, etc). »

          >>> Si vous appelez votre prose « avoir l’esprit critique », il serait temps que vous retiriez vos petites lunettes vert-rose et que vous lisiez autre chose que la gazette se votre paroisse escrologique et le gourou de votre quartier, çà vous éviterait de colporter des contrevérités niaiseuses….

        3. Non, les gens achètent bio parce qu’ils ont peur d’être malade !!!
          Toutes les semaines les médias rabâchent les mêmes idioties , sans en contrôler la véracité, c’est pas grave, le principal étant de faire de l’audimat et de vendre du papier !!!
          Quant à l’environnement, faites moi rire, il faut 2 à 3 fois plus de surface pour produire bio avec souvent des apports de cuivre qui s’accumulent dans les sols contrairement à la majorité des produits phytosanitaires non bio d’aujourd’hui qui se dégradent au contact du sol et ou à la lumière !!!
          C’est là ou le manque d’honnêteté du monde écolo est le plus flagrant , car l’agriculture de ces dernières années n’a plus rien à voir avec celles des années 70 et 80 , la plupart des molécules que l’on peut parfois retrouver dans l’eau datent de cette époque e t sont bien sûr interdites depuis .
          C’est également facile de montrer à la télévision deux , trois agriculteurs malades en incriminant les produits phytosanitaires alors que rien ne prouve que leur maladie est due à ces produits sachant que la reconnaissance en maladie professionnelle permet à ces personnes de toucher près de 900 € par mois , personnellement je connais une supercherie qui a bien fonctionné !!!
          Sachez également que le fait de passer en bio , n’oblige en rien les agriculteurs de produire un minimum de denrées , permet de toucher pendant 5 ans 300€ à l ha en plus des aides de base ( environ 250€) et ceci plafonné à 30000€ par an .
          Actuellement le prix des denrées agricoles sont basses , ne permettant plus à beaucoup d’agriculteurs de vivre de leur métier et cela même avec les aides Pac ( en forte diminution) , c’est pour cela que le rythme des conversions est en augmentation .
          Enfin, dites vous bien qu’il ne suffit pas de claquer des doigts pour produire de manière biologique , il faut accepter de faire fréquemment de mauvaises récoltes , d’avoir des champs sales empêchant parfois même la récolte , de prendre peu de vacances , de travailler beaucoup et de ces mains ( ce qui n’intéresse plus grand monde) et enfin de retourner en arrière à l’époque de nos arrières grands parents .
          Concernant les animaux d’élevage , qu’ils soient élevés en conventionnel ou en bio , ne change pas leur bien être . Lors d’un reportage télévisuel , un éleveur de porc bio en plein air présentait ses cochons en liberté dans un terrain recouvert de boue , les animaux avaient pratiquement le ventre qui trainait dedans , quelle honte, je pense que ces mêmes cochons auraient préféré du callibotis .

          1. « Concernant les animaux d’élevage , qu’ils soient élevés en conventionnel ou en bio , ne change pas leur bien être » ?

            Faux ! Quand la pauvre bête est malade, l’éleveur « bio » doit commencer par lui administrer des remèdes de bonne femme et ce n’est qu’en dernière extrémité qu’elle reçoit le bon médicament bien efficace mais qui a le malheur d’être « non naturel » et de provenir d’une méchante multinationale.

  3. Selon SEPI:
    « Les marges dans la distribution bio sont passées de 2,1 % en 2013 à 4,1 % en 2015″
    – – –

    ► Alors SEPI toujours aussi heureux d’afficher ta superbe incompétence ???

    Franchement tu t’affiches royalement pour le super guignol avec tes marges de 2,1% et 4,1%.
    Ceci sans omettre celle de 1% en non bio !!!

    Tu fais vraiment trop fort mon gars…
    Avec de pareilles âneries mon pauvre on remarque bien que tu es vraiment passer à coté d’ HEC ;-))

    Après t’être très régulièrement et pitoyablement vautré sur le sujet de l’agriculture biologique voici maintenant que tu exhibes tes monstrueuse lacunes commerciales !!!

    VRAIMENT PAS FACILE TA VIE DE TROLL …

Les commentaires sont fermés.