La dérive écologiste : à lire !

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zadPour occuper vos soirées en attendant que le beau temps daigne revenir, rien de tel qu’un peu de lecture. Pour cette semaine, nous vous proposons 2 opuscules édités par le Think Tank Fondapol. Un nouvel anticapitaliste et La Tentation de la violence. L’auteur, Eddy Fougier, professeur à Sciences-Po Aix et à Sciences-Po Lille, raconte comment le phénomène des zadistes/antifa/nuit debout, a commencé en 2007 contre l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, puis a peu à peu essaimé : à Sivens, contre le barrage ; à Lyon, contre le stade de l’OL ; à Nice, contre une technopole ; dans le Gard, contre un golf ; en Isère, contre un Center Parcs… Ces activistes, qui peuvent avoir recours à des méthodes violentes, ont entre 20 et 30 ans, sont issus de la classe moyenne, ont fait des études supérieures. Plus qu’ultragauches ou marxisants, ils sont avant tout prodécroissance.

Et pour aller un peu plus loin, une troisième recommandation : « L’écologie contre la démocratie/enquête sur le zadisme » de Pascal Perri, géographe et économiste, membre de l’équipe des  « Grandes gueules » (RMC) !

17 commentaires sur “La dérive écologiste : à lire !

  1. Exercice :

    J’ai un magasin de produits fermiers.

    Je n’ai pas le Label BIO mais souhaite mettre un panneau « Agriculture biologique  »

    Ais-je le droit ?

    PS : biologique = issu du vivant , donc personne ne peut m’attaquer

    1. Non vous n’avez pas le droit du moins pas avant d’avoir reçu la visite d’Ecocert pour un montant minimum de 800 €

  2. Si je comprends bien le mot  » Biologique » fait l’objet d’un brevet , très fort au lieu de breveter une plante , un animal .. on a breveter tout le Vivant !

    Agriculture Biologique c’est un pléonasme , non ?

  3. Et mon laboratoire d’analyses biologiques, il a besoin d’un certificat Écocert ?

    1. Je voudrais bien savoir ce qui se passerait , si un gars mettait un panneau « Agriculture Biologique  » sans avoir de label BIO .
      Est ce que juridiquement , c’est possible ? Le Label AB autorise t il cela ?

      Sont tellement tordus , dès fois !

  4. La réglementation :
    Pour que les termes bio, biologique etc. soient utilisés sur ou à propos de produits agricoles non
    transformés, les conditions suivantes doivent être respectées :
    1- Le producteur doit avoir adhéré au système de contrôle prévu à l’article 28 du règlement (CE) n°834/2007
    (en France : notification auprès de l’Agence BIO et certification par un organisme certificateur agréé par
    l’INAO) ;
    2- Les conditions de production fixées par la réglementation biologique doivent être respectées :
    * Production animale : nourriture biologique, bien-être animal etc.
    * Production végétale : non-utilisation d’OGM ou d’intrants (sauf engrais listés à l’annexe I du règlement (CE)
    n°889/2008 et pesticides listés à l’annexe II du même règlement), production en terre (interdiction de
    l’hydroponie) etc.

    http://www.agencebio.org/sites/default/files/upload/documents/3_Espace_Pro/guide-etiquetage-bio-1212.pdf

    1. Il y a quelques années, un yaourt de la marque Danone baptisé « Bio » a dû changer de nom (il s’appelle maintenant Activia) pour laisser l’appellation « Bio » aux seuls produits issus de l’Agriculture biologique

    2. Si la production animal se développe bien plus que les productions végétales en bio ,c’est logique car le cahier des charges en Bovin viande bio par exemple est beaucoup moins contraignant qu’en production végétale bio. Les producteurs ont même le droit « exceptionnellement » d’utiliser des antibiotiques une foi par an au besoin.(idem pour les strongicide ou douvicide). Résultats le passage du conventionnel au bio mieux valoriser est relativement facile et sans trop de risque pour les producteurs.(pas vraiment de changement de conduite technique en réalité.)
      C’est l’intérêt économique (des filières)qui fait se développer le bio et non pas tous les discours idéologique bidon mensonger juste là pour faire avaler la pilule au gogo qui doivent payez plus chère par croyance ou bêtise .

  5. Une autre dérive, avec un article intéressant à lire dans Libé, c’est celle du maire de Grenoble, eric Piolle, qui justifie bien son surnom de Piolle Pot, quand on lit sa déclaration :
    «Je prône un modèle de sobriété et de frugalité, notre objectif, c’est d’avoir des activités économiques correspondant à nos besoins fondamentaux (mobilité, sécurité, éducation, alimentation).»

    A lire ici :
    http://www.liberation.fr/debats/2016/06/02/grenoble-la-deception-de-l-ecologie-culturelle_1456879

    PS : à l’administrateur de AE : quand on écrit ses commentaires, c’est en gris clair sur fond blanc…Pas très lisible

  6. Bref Ecocert, c’est comme les parrains dans les rues de New York dans années 30, costumes rayés et chaussures bicolores: pour pouvoir apposer le logo bio, il faut banquer 800€ pour commencer.
    C’est une forme de protection .
    Le bio serait il aussi un moyen de générer des services, utiles? , mais juteux pour certains? un jus très vert et nourrissant …pour celui qui le sert.

    1. @alzine :
      C’est vraiment à ce que je pense quand je vois le label AB : mais à la différence des rackettés de « Cosa Nostra  » , les bioman peuvent répercuter le surcoût sur le client final.

  7. Une info

    le porc conventionnel est payé grosso modo 1.25 € le kg contre 3.50€ pour le bio .
    Par contre , 6 porcs sevrés par truie contre 12 pour le conventionnel et paille obligatoire pour le bio et même en maternité .

  8. Intéressant de voir comment la presse manipule l’information!

    Ici une déclaration pleine de réalisme de la directrice de l’OMS: On a baissé les bras dans la lutte contre les moustiques après le brulot de Rachel Carson, le maintien ou plutôt le retour de la dengue et du palu en sont la conséquence, puis le chik et le zika … et on fait causer un illustre chercheurs inconnu qui charge le DDT sur ses risques exagérés à la façon Baldi, pour la santé humaine et demande des sous pour la recherche pour trouver la solution miracle.
    Tout cela est très classique… et le Zika explose aux Antilles.
    http://www.tdg.ch/savoirs/sante/zika-prix-abandon-lutte-antimoustiques/story/30639264

    Merci qui? Merci Veillerette!

  9. Il ne fait pas bon être antillais actuellement : http://la1ere.francetvinfo.fr/martinique/27-800-cas-de-zika-recenses-mais-des-statistiques-sous-evaluees-366819.html

    On pouvait se douter de la catastrophe en cours vu les déclarations précédentes des cadres de l’ARS de Martinique, hostile à la prévention avec deltaméthrine et permethrine.

    La population souffre malgré les moyens que la métropole met à disposition des DOM, considérables comparativement au Brésil mais les fonctionnaires locaux sont incapables de les valoriser.

    Résultat : la population souffre!

  10. Au Luxembourg, on a le mérite d’être clair:

    http://www.gouvernement.lu/6057027/06-zika-luxembourg
    « portez des vêtements de couleurs pâles à manches longues, des pantalons longs et des chaussures au lieu de sandales. En particulier aux heures où le moustique vecteur du virus Zika (Aedes) est le plus actif.
    imprégnez vos vêtements d’insecticides à base de perméthrine. Ce sont des insecticides non toxiques pour l’homme, mais très toxiques pour les moustiques, mouches, poux, puces…
    dormez sous des moustiquaires imprégnées de répulsifs.
    vaporisez la pièce où vous dormez avec un insecticide en respectant les modalités d’emploi du produit. »

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