François Lucas : « Des gens sont rémunérés pour taper sur l’agriculture »

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Interrogé par le blog Alerte-Environnement lors du Salon de l’Agriculture 2016, François Lucas, le premier vice-président de la Coordination rurale union nationale, l’affirme : « Des gens sont quasiment occupés à 100% de leur temps, rémunérés pour taper sur l’agriculture, pour dénigrer les manières de faire des agriculteurs et pour avoir l’oreille des médias. »

5 commentaires sur “François Lucas : « Des gens sont rémunérés pour taper sur l’agriculture »

  1. « « Des gens sont quasiment occupés à 100% de leur temps, rémunérés pour taper sur l’agriculture, pour dénigrer les manières de faire des agriculteurs et pour avoir l’oreille des médias. « –

    Lobby, vous avez dit lobby?

    Lobby: pressure group, group de pression!

    Il y a donc des lobbies pour ( un peu seulement) soutenir l’agriculture et (un peu plus) l’industrie des phytosanitaires et des lobbies pour taper (fort) sur l’agriculture conventionnelle et l’industrie chimique. Les deux types de lobbies utilisent évidemment les mêmes méthodes sauf que les lobbies écolo ajoutent la manipulation, la haine la désinformation et la peur du public abusé!

  2. Pour les agris c’est ce qu’on appelle avoir la tête dans le guidon!
    Période d’agnelage depuis 3 semaines ; jour & « nuit debout »
    Fin de période sur les rotules!
    Merci à ceux qui ont du temps de libre pour communiquer, écrire, prendre la parole pour dénoncer le stalinisme écologique des écolos nazis
    http://loiret-agricole.reussir.fr/actualites/cedric-benoist-on-nous-impose-un-stalinisme-ecologique&ca=EBALUNCMXZ6DZTJKUTVW&cn=BGTPP58U:LWQR7MV0.html

  3. Apparemment les lobbies qui soutiennent le trafic aérien ( très polluant, un Paris -NY bien pire qu’une année de traitement phyto pour un agriculteur + le bruit + la consommation d’énergie fossile), le trafic camion, le trafic automobile, la consommation de tabac, les teintures capillaires, l’urbanisme urbain … sont bien plus puissant que le lobby agricole car avec des impacts détestables sur la santé des populations et l’environnement, on voit encore des pub à la télé et des émissions positives.

    Imaginez encore de la pub pour le glyphosate à la TV , absolument impossible, alors que pour les véhicules automobiles ou des vacances à plus de 1000 km, c’est quotidiennement et pourtant les vrais « assassins  » des populations et de l’environnement sont dans l’avion ou dans l’automobile pas dans le tracteur qui pulvérise ou l’usine qui formule le désherbant.

  4. Parmi les financeurs de cette désinformation et des ONG ou officines noires écolos…la grande distribution, heureusement la FDSEA enquête:

    « Quatre agriculteurs de la FNSEA79 ont contrôlé vendredi après-midi des origines de viandes et de produits laitiers à Niort, chez Baty Viande, rue Thomas-Porteau et à Promocash, rue Pied-de-Fond.

    « A Baty Viande et Promocash, nous n’avions pas prévenu et nous avons été très bien accueillis », témoigne Thierry Bernier, président de la section viande bovine. Bâti Viande, qui ne fait que de la viande de porc, traite chaque semaine la viande de 1 000 porcs abattus par la Socopa à Celles-sur-Belle, auxquels s’ajoutent 300 autres porcs. « C’est une viande 100 % française, nous a-t-on garanti. Cependant, nous vérifierons auprès de la Socopa ». Déception en revanche chez Promocash (qui fait partie du groupe Carrefour). « 50 % de la viande est d’origine étrangère, déplore Alain Billerot, responsable de la section lait de vache, alors que début février c’était seulement 25 %. Les fromages et le beurre sont 100 % français mais les crèmes dessert et la crème fraîche sont 100 % étrangères. Leur crème de marque distributeur par exemple est préparée avec du lait belge ». »

    Le groupe Carrefour ici pris la main dans le sac, lorsque l’on connait les conditions de production dans certaines structures de production belge avec un aliment importé de pays douteux faute de surfaces suffisantes, passé industriel de certaines zones agricoles, nuages de fumée des incinérateurs et dioxines par exemple… du lait belge avec des risques de trouver bien plus de dioxines que dans du lait français, par exemple.

    http://infos.cniel.com/actualite/dioxines-et-pcb-le-lait-de-moins-en-moins-concerne.html
    Les éleveurs sont aussi victimes de ces pollutions environnementales qui peuvent conduire par exemple à l’abattage d’animaux comme cela a été le cas à Gilly sur Isère en 2001. En effet, l’incinérateur défaillant était à l’origine de taux de dioxines dans l’environnement nettement supérieurs à ceux autorisés par la règlementation. Depuis, les efforts de sensibilisation initiés par le CNIEL auprès du Ministère de l’Ecologie ont porté leurs fruits. La réglementation relative aux incinérateurs, à leurs émissions ainsi qu’à leur contrôle, a été nettement renforcée (Arrêté du 20 septembre 2002). « C’est une réelle avancée en terme de sécurité de production, notamment pour les élevages se situant à proximité d’un incinérateur » estime Annick Delaby. »

    On remarquera que dans ce cas, inquiétant, il faut que les éleveurs sensibilisent le ministère de l’écologie et non l’inverse , surréaliste!

  5. A propos de dioxines, de nombreuses régions de Belgique ou d’autres bassins industriels se trouvent au niveau des zones les plus contaminées par l’agent orange au Vietnam:
    https://www.anses.fr/fr/system/files/BVS-mg-024-Emond.pdf
    « Les auteurs concluent que la dose journalière ingérée chez les enfants qui vivent à proximité de la base de Da Nang se compare aux plus fortes concentrations mesurées en Wallonie en Belgique ou dans la République tchèque avec 120 et 152 pg/kg de p.c./
    jour exprimé en WHO2005-TEQ8 respectivement. Ces résultats montrent d’une part, que les habitants de cette zone présentent un risque d’exposition élevé en PCDDs 1
    et PDCFs 4 et d’autre part, que ce risque a un impact direct sur leurs descendants également exposés. »

    Sachant qu’en raison du pouvoir d’achat des occidentaux, ces populations belges consomment du lait et des aliments de région moins polluées, dont des production françaises, mais que Carrefour via Promocash s’approvisionne pour pas cher en Belgique et finance les groupe écolos de désinformation sur les pratiques agricoles en France.
    http://www.lexpress.fr/actualite/wwf-et-les-entreprises-les-liaisons-dangereuses_1001238.html
    « Elles sont désormais 14, et non des moindres – Carrefour, Castorama, Crédit agricole, Orange ou encore Pierre & Vacances -, à avoir conclu un accord avec le WWF France. En échange d’une somme d’argent très raisonnable – 400 000 euros par an pour le haut de la fourchette -, ces sociétés bénéficient de l’expertise et des conseils de la fondation pour réaliser les progrès auxquels elles se sont engagées. Surtout, elles profitent de la notoriété du célèbre panda, des 4,8 millions d’adhérents du WWF dans le monde et de l’image de la sympathique Isabelle Autissier, présidente de l’organisation en France. Un bon point marketing. « 

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