Le lobby écolo en action !

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sanstitreOn vous le répète à l’envie, le lobby écolo n’existerait pas ! Même si de puissantes organisations comme l’association militante Pollinis envoient sur le question des néonicotinoïdes un mail à tous nos parlementaires et qu’un bon nombre d’autres associations écolos publient dans la presse nationale ce genre de pub…qui est très loin d’être gratuite avec un seul et même message « Stop au lobbys ».

De qui se moque-t-on ? Ces ONG sont ultra présentes dans les couloirs du parlement, se paient de couteuses pages de pub, et ont fait le vide grâce à un déontologue de l’Assemblée qui ne tolère que la culture écologiste…A part ça, le lobby écolo n’existe pas !

36 commentaires sur “Le lobby écolo en action !

  1. En même temps, si vous qualifiez ces charlatans d’écolos, ils ont déjà gagné.

    Tout le monde est soucieux d’un environnement en équilibre et viable pour soi même ou pour ses enfants, le problème ici c’est que ceux qui s’en disent, se permettent des approximations et des mensonges pour défendre une cause qui est fausse et malhonnête.

    Et les lobbys, ils en faut, la quasi majorité des politiciens n’ont aucune formation scientifique et la totalité des éléphants de partis sont juristes et avocats. Et ils ont pas le temps de lire ou de vérifier si les calculs sont exacts.

    Alors trouvez un autre nom que « écolos ». Sinon vous vous tirez une balle dans le pied

  2. Je ne vois pas de mal dans un monde sans pesticides, l’agriculture s’en est passée jusqu’au XXème siècle.

    1. s’en est passé jusqu’au XX ème siècle : avec quels résultats aussi si aujourd’hui nous faisions de l’agri comme au IXème , l’industrie n’aurait pas pris son essor et nous serions dans le même état que bon nombre de pays africains

    2. en l’an « 0 », 250 M d’habitants sur terre, en 1800, 1 Md et en 2000, 7 Mds d’habitants.
      Je doute qu’on aurait pu atteindre 7 Mds d’habitants sans « pesticides », avec une espérance de vie qui est passée de 45 ans en 1950 à près de 70 ans, dans le monde en 2000.
      Et avoir une espérance de vie de 45 ans, c’était le « bon temps »?

    3. Les fronts bas on existé de tout temps. Ce que l’on peut regretter c’est qu’il y en ait encore de nos jours.

    4. Ah! J’aime ce genre de raisonnement basique, simplissime!!

      Combien de famines? Combien de maladies dues à la malnutrition? Etc… C’est reposant et confortable de regarder le monde dans le rétroviseur par le petit bout de la lorgnette dont un vert est rose et l’autre vert….Pourquoi vous ne retournez pas à ce genre de mode de vie qui semble vous tenter? Peut être qu’il difficile aujourd’hui de retrouver toutes les conditions qui prévalaient dans le temps mais en faisant un petit effort vous devriez vous en approcher suffisamment pour retrouver toutes les joies, les satisfactions, les petits bonheurs quotidiens qui faisaient la vie quotidienne si enviable de nos ancêtres? Essayez sérieusement pendant un laps de temps suffisant et revenez nous faire part de vous sensations de plénitude. Pitoyable!

      1. « …le petit bout de la lorgnette dont un vert est rose … »

        >>> Bien que les lecteurs attentifs aient certainement rectifiés d’eux même, il est quand même bon d’éviter d’éviter de se relire AVANT de cliquer et pas après!!

        Dont un VERRE est vert c’est mieux!!

    5. Juste pour en ajouter une couche :

      Effectivement, nous ne nous sommes pas passés de pesticides comme il est expliqué ci-dessous, mais nous n’avions pas de solutions efficaces, ou pas de solutions du tout, pour de nombreux problèmes de bioagresseurs (mauvaises herbes comprises).

      Il y a eu les famines… et aussi les guerres dont une partie étaient liées à la problématique de l’approvisionnement alimentaire. L’Europe a exporté en masse sa population… Et les colonies et « nouveaux territoires » exporté leurs productions pour alimenter l’Europe.

      On se passait de pesticides ? La France de la fin du XIXe et du début du XXe siècle nourrissait bien sa population… dix mois par an.

    6. bruno 16/03/2016 | 3:20 Je ne vois pas de mal dans un monde sans pesticides….

      >>> Réfléchissez et informez-vous un tant soit peu (si toutefois votre aveuglement sectaire vous en laisse la faculté!) avant de rabâcher bêtement ce genre de catéchisme sans le moindre fondement.

        1. @ roger

          >>> je ne suis pas vraiment un « enfant des champs » mais quand j’étais gamin (et même avant d’aller à l’école) j’allais tous les ans pendant deux mois d’été chez mes grand parents maternels qui avaient un très grand jardin potager en Normandie + un verger + quelques vaches + quelques volatiles de toutes plumes…). Mon grand père cultivait de très nombreux légumes variés et récoltait des fruits . Je passait un grand moment quotidien dans le carré des patates dans lequel je ramassais à la main les doryphores dans un boîte à conserve que je vidais dans un bidon métallique au bout du rang? A la fin de l’exercice mon grand père versait du pétrole et y mettait le feu!! Pas de pesticides …. Le bon temps!

    7. On s’en passait très bien en étant à peine 30 millions en France et en exportant pas un kg de céréale.

  3. @ Bruno avant d’affirmer de façon péremptoire que les pesticides sont inutiles,et n’étaient pas utilisés avant le 20 éme siècle, vous avez la possibilité de consulter un site gouvernemental pour une information censée et fiable ( lien ci-dessous)

    http://www.observatoire-pesticides.gouv.fr/index.php?pageid=64
    L’utilisation des pesticides en agriculture remonte à l’antiquité. L’usage du soufre paraît remonter à 1000 ans avant J.C., l’arsenic était recommandé par Pline (L’Histoire Naturelle de Pline, au Ier siècle, sera longtemps considérée comme le symbole de tout le savoir humain) et les produits arsenicaux sont connus en Chine dès le XVIe siècle ; c’est également vers cette époque que sont signalées les propriétés insecticides du tabac et des racines de Derris et de Lonchocarpus.

    1. Hou la la… Bocaorne !
      Non seulement vous ne vous pliez pas aux diktats de la doxa écolo – les pesticides = pas bien – mais, en plus de cela, vous aggravez passablement votre cas en oubliant de vous assujettir à l’impératif catégorique actuel du vivrensemble !
      Il ne faut plus dire ou écrire 1000 ans avant J.C., mais 2000 ans BP (Before Present). 🙂 🙂 🙂
      [Évidement, je déc*nne… 🙄 ]

  4. Les pesticides ont toujours existé et même au XIXème siècle il y en avait, qui sait tous ces paysans qui manipulaient du mercure à la main… Il y en avait des bouillies différentes et bien plus persistantes et dangereuses qu’aujourd’hui!
    Sinon sur les néonic : l’inculture scientifique de la rapporteure est assez pitoyable (et je ne parle pas de Laurence Abeille qui n’a aucun doute sur leur effet et beaucoup sur les ondes et les ogms…) en affirmant que la cause vue et revue sont les pesticides alors qu’à l’INRA on compte une dizaine de facteurs et que pour le moment il n’y a aucune proportion précise de chacun. C’est l’incertitude total comme dirait l’ANSES…

    Heureusement on peut compter sur Anne Yvonne Le dain, ex ingénieure agronome et directrice du CIRAD pour avoir fait supprimer l’amendement échange des semences et l’interdiction « des semences non reproductibles en milieu naturel » (terminator, quelle imagination ces législateurs interdire quelque chose qui n’existe pas!), comprenne qui pourra, je ne sais pas s’il s’agit de planter des cultures dans les forêts… Heureusement qu’il reste des connaisseurs du milieu parmi les députés… http://www.semencespaysannes.org/deputes_remettent_en_cause_libre_echange_seme_503-actu_330.php

  5. L’assemblée nationale vient de proposer l’interdiction des néonics, certes intrinsèquement dangereux pour les abeilles mais pas plus que le fipronil utilisé sur le « toutou » ou sur les bois de charpentes, que l’ivermectine est largement utilisée en pharmacie vétérinaire, ou le spinosad insecticide naturel largement utilisé en agriculture biologique et à peine plus que la deltamethrine pulvérisée largement dans les villes et village face à des épidémies de zika , de dengue ou de chikungunya dans les DOM comme en métropole , bon coté positif, il faut que cela passe encore au sénat… On notera que le même jour où les parisiens étouffent dans un nuage de microparticules qui elles les tuent à petit feu et leur empoissonnent la vie.

    Constat facile, il suffit d’ouvrir les yeux: ils piquent! et de respirer, cela gratte le fond de la gorge et les poumons! …et de quoi s’occupent les députés ….d’un risque très très très hypothétique pour les abeilles même si le danger avec ces insecticides, comme avec beaucoup d’autres qui restent autorisés, est certain, question de dose et de façon de les employer.

    L’assemblée nationale s’intéresse à l’accessoire voire au contre productif et délaisse l’essentiel, c’est à douter de la démocratie ou de craindre le poids des lobbies qui veulent détourner l’attention des vrais sujets, palpables, respirables ou plutôt irrespirables , comme celui des microparticules dans l’air ce jour alors que ce vote stupide a lieu, porté par des députés soit moutons, soit stupides soit….

    http://www.leparisien.fr/environnement/pollution-aux-particules-le-stationnement-residentiel-gratuit-a-paris-vendredi-17-03-2016-5635235.php

    On notera que tous les députés socialistes n’ont pas voté de façon homogène, il en est des raisonnables , que le ministre de l’agriculture a fait son boulot, toujours une satisfaction .

    1. vous avez oubliez la loi Nutella , taxation , progressive , de l’huile de palme .
      C’est pas grave que des milliers de personnes risquent de perdre le revenu si tout les pays font comme la France sous la houlette de la bécasse du Poitou.

  6. Bref j’en reste sans voix, pas à cause de ce vote stupide mais à cause des microparticules dans l’air parisien, sérieux et qui devrait être pris en compte par ces mêmes députés.
    Reste le clavier et ne m’en prive pas.
    http://www.airparif.asso.fr/
    Indice de pollution Elevé.
    18/03/2016
    Indice de l’agglomération de Paris : 77 dû au(x) polluant(s) : Particules (PM10)
    Concentration des polluants
    Niveaux maximum sur les stations mesurant la pollution ambiante de l’agglomération compris entre :
    70 µg/m³ et 100 µg/m³ pour l’Ozone (O3)
    70 µg/m³ et 100 µg/m³ pour le Dioxyde d’Azote (NO2)
    50 µg/m³ et 60 µg/m³ pour les Particules (PM10)

    La contribution de l’agglomération parisienne sur les niveaux de pollution est amenée à augmenter et devrait entraîner un dépassement du seuil d’information en particules pour le 18 mars 2016.
    Situation météorologique: Temps ensoleillé et sec, vent secteur Nord faible à Nord-Est modéré, Tmax: 13°C

  7. Incroyable autant de démagogie/betise /incompétence de la part de nos élus.
    Ils sont vraiment trop fort nos député.
    http://www.leparisien.fr/flash-actualite-politique/biodiversite-l-assemblee-vote-l-interdiction-des-neonicotinoides-18-03-2016-5638547.php#xtref=https%3A%2F%2Fnews.google.fr%2F
    Dans cette article, il nous informe qu’un arrêté va sortir pour nous expliquer comment remplacer les néonic.. en culture pour sauver les abeilles!!!!!

    « L’objectif, a déclaré son auteur, est d' »adresser un signal fort aux groupes chimiques, aux agriculteurs, et à l’exécutif ».
    Un arrêté fournira « des réponses concrètes aux exploitants agricoles, confrontés à la brusque apparition d?un ravageur, qui pourrait compromettre leurs récoltes ».
    Vraiment pitoyable et minable (la royale a de la concurrence)

  8. A propos des insecticides efficaces avant la chimie organique, l’arseniate de plomb était le plus utilisé…. entre 1910 et 1955, sans aucune protection évidemment!

    C’était alors un immense progrès car il permettait d’avoir des récoltes correctes et de manger.

    Nous avons commencé par la déconstruction de l’art, puis celle de la langue, de l’économie, nous avons maintenant celles des sciences dont les sciences agronomiques.

    Heureusement les chinois arrivent, ils ont eu la leur au XVème siècle et ne recommenceront pas.

  9. On peut être très surpris par la déclaration un petit peu légère de la ministre de l’environnement sur la relation pesticide cancer du sein, ce type de cancer n’étant pas notable dans les cohortes agrican puisque les femmes d’agriculteurs présentent un déficit de 29 % par rapport au reste de la population http://cancerspreventions.fr/wp-content/uploads/2014/12/AGRICAN.pdf

    C’est de la mauvaise politique que de raconter n’importe quoi.

    J’ai été en revanche interpellé par un article intéressant de l’usine nouvelle http://www.usinenouvelle.com/article/cancer-du-sein-17-substances-chimiques-a-risque-utilisees-dans-l-industrie-et-la-vie-courante.N262099

    Il y est fait état d’une synthèse réalisée par un vague institut américain au nom aussi ronflant que douteux « Silent Spring » titre du techno polar de Rachel Carson aux 60 millions de victimes qui mourront du paludisme à la suite des décisions qui suivront sa publication.

    En revanche la liste de substances chimique, 17 exactement, mises en avant et particulièrement intéressante car elle recoupe des publications médicales sérieuse ou les travaux du CIRC lorsqu’il travaille rationnellement, pas comme sur le glyphosate ou la pilule contraceptive en soulignant plein de bénéfices (c’est un cas unique dans ses publication) pour éviter de faire peu avec un risque, notamment de cancer du sein, qui semble si évident .

    Les 17 substances en question :
    « plusieurs substances sont présentes dans l’alimentation (acrylamide, amines hétérocycliques dans la cuisson ou aromatiques dans l’agro-alimentaire, ochratoxine A), ou dérivent de désinfectants utilisés dans le traitement de l’eau potable (mutagène X).
    L’industrie médicale ne serait pas en reste, avec plusieurs composants mis en cause retrouvés dans des traitements pharmaceutiques (hormones dans les contraceptifs, mais aussi quatre agents de chimiothérapie, le diurétique Furosemide, l’antifongique Griseofulvin, plusieurs actifs anti-infectieux, et deux médicaments vétérinaires), voire dans certains implants mammaires (amines aromatiques), et un gaz utilisé dans la stérilisation d’équipements médicaux (éthylène). Enfin, des substances massivement utilisées dans le passé présenteraient toujours des risques d’exposition, comme les solvants organiques halogénés. »

    Bigrement intéressant même si la signature est nulle, une méthode que peut utiliser une industrie pour neutraliser une mise en cause à juste titre, en faisant porter le dossier préalablement par un institut de recherche douteux.

    Vous avez dit manipulation?

  10. Ces députés bobos feraient mieux de s’intéresser à la situation de l’air parisien ces 18 et 19 /03/2016 http://www.airparif.asso.fr/indices/resultats-jour-citeair#hier
    dû au(x) polluant(s) : Particules (PM10)
    85 mg/m3 le 18/03
    77 mg/m3 le 19/03

    et nos bobos députés verts s’occupent, comme la ministre de l’environnement , d’éventuels effets pratiques ( et non théoriques) des néonicotinoides très très hypothétiquement responsables de mortalités pratiques des abeilles.

    Alors qu’en fait cet usage d’insecticides particuliers n’est pas le cause, ou une cause extrêmement mineure, bien moins dans les constats de baisse de production de miel ou de mortalités d’abeilles que les maladies (nosémose), parasites (varroa) , la perte de bio diversité des espèces de plantes cultivées et des pratiques apicoles ( et non agricoles) qui protègent mal ces insectes, si utiles.

    La production de miel a augmenté en France avec le développement principalement du colza et pour partie du tournesol à partir de 1980, faire reculer ces cultures fera reculer la production de miel et les sources d’alimentation des abeilles. Ce recul de ces cultures mellifères rendra les abeilles plus malades encore car moins bien nourries.

    Avant 1995, la production apicole était sans problème et les pesticides utilisés massivement notamment les insecticides de toutes sortes.

    On notera que ces néonicotinoides sont indispensables pour maintenir les rendements à leurs niveaux actuels et aussi les voir augmenter.

    Il n’y a pas de moyens raisonnables et économiquement possibles autres quoiqu’en disent les bobo chercheurs de l’INRA.

    Réduire les rendements, c’est réduire la possibilité de produire des biocarburants en France notamment du diester qui mélangé au gazole routier permet justement de faire baisser les microparticules dans l’air des villes comme les 18 et 19/032016.

    Cette réduction des particules émises est proportionnelle à la quantité de diester incorporée dans le diesel routier, tous les motoristes le reconnaissent et en off les pétroliers aussi, à l’instar du très regretté Christophe de Margerie.

    Le vote stupide porté par des députés verts décérébrés ou lobbyistes est donc totalement contreproductif par rapport à l’intérêt général et l’intérêt des abeilles en particulier en réduisant la diversité des cultures au plan national ( difficultés pour le colza si utile aux abeilles notamment) et en compliquant la production de diester, si utile pour les populations citadines lorsque ces dernières subissent des nuages de microparticules comme actuellement. Mais cela nos bobo -écolos députés s’en moquent, une bande d’ « idiots si utiles ».

    Plus de diester dans le diesel routier, c’est moins de microparticules dans l’air, plus d’éthanol dans l’essence sans plomb, c’est moins de benzène associé donc moins de leucémies chez les enfants qui vivent ou étudient près des voies de communication.

    La réalité des choses est simple, nette et sans bavure.

  11. Dans la rubrique : « ils peuvent le faire! »

    http://www.bioaddict.fr/flashinfos/alerte-pollution-sur-la-region-parisienne-le-samedi-19-mars-f5602.html

    « Alerte pollution sur la région parisienne le samedi 19 mars
    Airparif prévoit pour le samedi 19 mars un nouvel épisode de pollution atmosphérique aux particules (PM10) entraînant la mise en place de la procédure d’information du public.
    L’arrivée du printemps coïncide cette année encore avec une forte dégradation de la qualité de l’air. En cause : la circulation automobile, le chauffage, l’industrie… et l’agriculture.
    À la sortie de l’hiver et durant le printemps, les éleveurs épandent massivement les lisiers issus des élevages de porcs et de vaches laitières. Ils se sont accumulés pendant l’hiver, et les premiers beaux jours sont l’occasion de vider les cuves et de fertiliser prairies et cultures. C’est également la période où les agriculteurs du Bassin parisien, de l’Artois-Picardie ou d’Aquitaine commencent à épandre de l’azote de synthèse (ammonitrate – un fertilisant chimique formé d’ammoniac et de nitrate – et urée) pour fertiliser leurs céréales.
    Lorsque les masses d’air circulent lentement et qu’il fait soleil, l’ammoniac se concentre progressivement dans l’atmosphère et inéluctablement, va survoler nos grandes agglomérations, déjà saturées en particules fines et en NOx (oxydes d’azote), dont le diesel est le champion toutes catégories. Il se créé alors un pic de pollution.
     » Lors de ces pics de pollution, on observe une part importante de particules « secondaires » qui sont le résultat d’une réaction chimique entre les oxydes d’azote émis par le trafic routier et l’ammoniac issu de l’épandage de fertilisants sur les terres agricoles « , explique Karine Léger, ingénieure d’Airparif, qui surveille la qualité de l’air en Ile-de-France. La combinaison chimique de ces deux produits donne du nitrate d’ammonium, une particule très fine qui pénètre dans les poumons.
    « Il est possible de réduire cette pollution de l’air en changeant d’agriculture. La suppression des engrais azotés de synthèse est parfaitement possible, comme les agriculteurs biologiques en font la preuve par milliers » commente Jacques Caplat, auteur du livre « Changeons d’agriculture, Réussir la transition » (Ed. Actes Sud) »

    Fin de citation

    Il y a du vrai, il y a du faux, il y a du ridicule.

    1- le VRAI
    les conséquences des microparticules: « Le mariage des deux pollutions peut entraîner des toux et maux de gorge soudains, parfois suivis d’une bonne bronchite.
    En cas de pic de pollution, les symptômes que vous pouvez ressentir sont : fatigue inhabituelle, mal de gorge, maux de tête, toux, essoufflement, palpitations.
    Les particules peuvent provoquer de l’asthme, des allergies, des maladies respiratoires ou cardiovasculaires, et les plus fines d’entre elles (PM 2.5, moins de 2,5 micromètres), qui pénètrent les ramifications les plus profondes des voies respiratoires et le sang, ont été classées « cancérogènes certains » par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). »

    Les épandages des lisiers et purins ou leur simple production dans les élevages sont responsables de l’essentiel de l’émission d’ammoniaque.

    2- le faux;

    Les ammonitrates ne sont que très faiblement responsables d’émission d’ammoniac.
    Les ammonitrates sont de ce point de vue plus sécurisants que l’épandage de matière organique sur laquelle s’appuie exclusivement la production bio ( en sus des légumineuses mais légumineuse qui ne suffisent pas).

    Il manque également tout ce qui est travail agricole, imbrulés des moteurs des tracteurs, travail du sol, notamment labour ou passages d’outils sur un sol sec qui soulève beaucoup de poussières dont une part deviendra particules de sol qui s’additionneront à la pollution des villes ( majeure partie).

    3- le ridicule

    Accuser la pollution d’origine agricole de ce que subissent les villes, le problème des microparticules est concentré sur les villes, surtout les villes denses comme Paris.
    Mettre en accusation l’agriculture est stupide, idiot, basique, écervelé, nase, bobo, nul…même si l’agriculture via l’épandage de matières organiques et le travail du sol peut contribuer à renforcer la pollution produite par la ville et les moyens de transport routier ou aérien, et maritime si la ville est aussi un port qui passent à proximité de la ville, comme le périphérique en région parisienne.

    Mais ces épandages de matières organiques et ce travail du sol concernent toutes les agriculture s mais seule l’agriculture conventionnelle peut les réduire fortement, pas l’agriculture de conservation, sans labour. Ces techniques sont une obligation pour l’agriculture biologique, qui est nettement moins vertueuse que l’agriculture conventionnelle pour l’émission de microparticules.

    Cela nos journaleux pour la plupart ne le savent pas, trop idiots , et ceux qui le savent, le cachent bien, ils mentent, ils mentent comme des arracheurs de dents.

  12. Même le site Airparif joue le désinformation sur l’origine de l’ammoniac de l’air et la responsabilité relative de l’agriculture.
    Ce sont les émissions de la ville qui constitue la principale source du problème, dès que l’on s’éloigne de Paris, on respire mieux et à 100 km, on respire bien.
    Le problème est lié à la densité d’activité sur la capitale et la densité de population
    http://www.airparif.asso.fr/actualite/detail/id/159

    De là à ce que Airparif bidouille les résultats des mesures: benzène notamment … il n’y a qu’un pas … qu’ils ont déjà du largement franchir.

    On retiendra que l’ammoniac est à 70% lié à l’élevage donc une région parisienne où l’élevage reste rare et où les principales cultures sont des céréales qui reçoivent surtout des ammonitrates peu émetteurs d’ammoniac est une bonne chose pour la qualité de l’air. CQFD!
    Et les betteraves ou le maïs c’est mieux encore avec un apport d’azote décalé.

    http://grandes-cultures.reussir.fr/actualites/des-engrais-qui-se-perdent-moins-dans-la-volatilisation&fldSearch=avertissement-sondage-greve-du-lait:MSXG92MX.html
    « Pour plusieurs de ces produits testés, Arvalis n’a pas démontré de différence significative d’efficacité de ces engrais par rapport à l’ammonitrate en particulier. Commercialisé par de grands groupes comme Borealis et Yara, l’ammonitrate reste une solution sûre, pour lequel les pertes d’azote par volatilisation sont faibles. »

  13. Lire et partager, sur l’illusion bobo écolo.

    http://acsh.org/news/2016/03/08/ddt-or-deet-to-stop-zika-the-answer-may-surprise-you/

    J’ai beaucoup aimé la comparaison DEET versus DDT par de vrais spécialistes.

    L’humour aussi « a world where the International Agency for Research on Cancer (IARC) can call anything a carcinogen — even sausage »; même si l’évaluation du CIRC sur la charcuterie comme cancérigène certain est bien moins discutable que celle sur le glyphosate, de toute évidence bidouillée, évaluation à charge sur commande…sur commande de qui?

    Reste que l’on nous conseille, à la place des « sausages’ cancérigènes selon le CIRC », de manger des insectes (à 200 € /kg) , comportement alimentaire pour lequel toutes les agences sanitaires émettent de nombreuses réserves mais pas les écolo bobos, ni la FAO ou certains experts de cette agence du machin, surprenant, là aussi!

    Les scientifiques des US n’en restent pas moins quand ils le veulent d’une rare intelligence et d’un humour fabuleux.

    « One comforting thing is that DEET has a very low toxicity. It is not even a suspected carcinogen in a world where the International Agency for Research on Cancer (IARC) can call anything a carcinogen — even sausage. We can say it’s a safe chemical when used properly. But, it is still not recommended for use on children younger than two months, and products containing 30 percent DEET or more are not recommended for children at all. That means the ability of a repellent alone to protect our most vulnerable population is limited. Mosquitoes don’t care about age.

    DDT, on the other hand, is a repellent that also kills mosquitoes. And as I’ve written before it isn’t even remotely as harmful as its perception suggests. Its ban was not even based on human health. Despite everything that you’ve heard about it, DDT was banned because of environmental concerns, which I won’t go into here. Despite all the cancer and other various scares, its toxicology profile reads much like that of a typical chemical or drug. And, of course, it has one big advantage for people worried about exposure to chemicals — it is sprayed on bugs rather than kids.

    There are other repellents and insecticides out there. And maybe Zika will be out there too, at which point some complicated, hard choices will have to be made. Some dark humor in the immunology community during the Ebola scare in 2014 was whether anti-vaccine parents were going to be first in line with bags of cash asking for a shot for their kids. Likewise, it may be that the loudest calls for more pesticides may come from chemophobic hypocrites, who don’t mind exposing a child to a disease as long it is not their child.

    So, DDT or DEET? Or something else? What is the best choice? We don’t know yet. It still depends on what happens in a few months. Stay tuned. »

  14. Et l’épidémie de Zika dans les territoires des Antilles Guyane … pendant la semaine sans pesticides…. elle va très bien, merci pour elle!

    Elle court même, avant d’accourir bientôt en métropole, à partir du joli mois de mai.

    Femmes enceintes contaminées: 75 en Martinique et une dizaine de cas de syndromes plus sérieux sur plan neurologique.

    Merci qui ? Merci Générations Futures !

    http://www.invs.sante.fr/fr/Publications-et-outils/Points-epidemiologiques/Tous-les-numeros/Antilles-Guyane/2016/Situation-epidemiologique-du-virus-Zika-aux-Antilles-Guyane.-Point-au-17-mars-2016

  15. « De plus en plus de femmes lisent des assertions fantaisistes sur les réseaux sociaux et nous interrogent. La pilule serait «la plus grande déroute médicale du XXIe siècle»? (…) Les pilules seraient à l’origine de cancers? Mais la littérature scientifique internationale dit avec force preuves exactement le contraire. Elle ne dit pas qu’il n’y a jamais d’effet indésirable grave, mais elle dit depuis 2008 que la pilule évite 30.000 cancers de l’ovaire par an. Et cette donnée a été confirmée en 2013 (…) À l’échelle mondiale, les pilules auraient permis d’éviter en cinquante ans 400. 000 cancers de l’endomètre, dont 200.000 dans les dix dernières années, et là aussi la diminution est corrélée à la longueur de la prise de pilule (le risque diminue de 24 % par tranche de cinq ans d’utilisation de la pilule). (…)

    « Tout cela ne fait évidemment pas des pilules des médicaments à utiliser pour leurs effets préventifs du cancer, mais dire qu’elles constituent «une déroute médicale» est sûrement inspiré par d’autres considérations que celles qui devraient guider un ancien professeur de médecine(Pr Henri JOYEUX ): dire des choses vraies et établies scientifiquement avec leurs références, et pas seulement en se contentant de lever son doigt mouillé dans le vent. (…)

    1. Sans vouloir remettre en cause l’intérêt de la contraception hormonale pour la régulation des naissances, véritable révolution sociétale, les inconvénients sont encore passés plus ou moins sous silence, bien étouffés avec l’argumentation de bénéfices.

      le CIRC, très sérieusement établit:
      Agents cancérogènes avec preuves suffisantes pour le cancer du sein:
      Boissons alcoolisées ( avec risque de confusion avec le tabac)
      Contraception oestroprogestative
      Diéthylstilbestrol
      Rayons X ou rayons gamma
      Traitement oestroprogestatif de la ménopause  

      Agents cancérogènes avec preuves limitées pour le cancer du sein:
      Oxyde d’éthylène
      Tabagisme
      Traitement oestrogénique de la ménopause
      Travail posté avec perturbation des rythmes circadiens  

      On notera aussi qu’il n’y que pour la « Contraception oestroprogestative » que le CIRC fait un effort d’explication pour expliquer que d’autres cancers peuvent être mécaniquement réduits
       Agents cancérogènes avec preuves suffisantes pour le cancer de l’Endomètre :
      Tamoxifène
      Traitement oestrogénique de la ménopause
      Traitement oestroprogestatif de la ménopause  

      Agents cancérogènes avec preuves suffisantes pour le cancer de l’ovaire.
      Amiante (toutes formes)
      Tabagisme
      Traitement oestrogénique de la ménopause  

      Pour les deux derniers cancers , les « médicaments » oestrogéniques sont aussi en cause mais pour des prises plus massives et plus tardives que celles qui seraient bénéfiques.
      On ne cite pas en outre l’augmentation du risque de cancer du foie et de l’Utérus liée à la contraception orale qui s’ajoute au risque pour le cancer du sein.

      Très troublant ce bénéfice avancé pour les contraceptifs oestrogéniques avec des mises en garde globales par les autorités sanitaires des US , du Canada et généralement des pays anglo-saxons et l’Allemagne un des premier pays producteurs de ces substances via son industrie pharmaceutique . Reste la France et la Suède ou le débat n’a jamais vraiment eu lieu, fragmentaire pour la 3ème génération et les études américaines sur un lien entre le dosage en ethynil oestradiol des pilules contraceptive pas vraiment valorisées Cancer Research July, 2014 doi: 10.1158/0008-5472.CAN-13-3400 Recent Oral Contraceptive Use by Formulation and Breast Cancer Risk among Women 20 to 49 Years of Age –

      Alors les pesticides dans le risque de cancer du sein si l’on considère : traitement hormonaux, contraceptifs ou pour la ménopause, tabac, alcool, …. possible pour certains mais principalement les adjuvants et coformulants et avec quel poids dans le risque global?

  16. La semaine sur les pesticides touche à sa fin et l’on trouve des perles dans la presse :

    « D’un point de vue scientifique, l’Institut national de la Santé et de la Recherche médicale (INSERM), dans une étude menée en 2013, a conclu « qu’il semble exister une association positive entre exposition professionnelle à des pesticides et certaines pathologies chez l’adulte » et que « les expositions aux pesticides intervenant au cours de la période prénatale et périnatale ainsi que la petite enfance semblent être particulièrement à risque pour le développement de l’enfant ». »
    http://www.ladepeche.fr/article/2016/03/25/2311809-peur-toxicite-pesticides-vins-bordeaux-pointes-doigt.html

    dans la fameuse étude de l’INSERM de Baldi and Co en 2013 on peut lire:

     » Beaucoup d’études ciblent la perméthrine. Ce pesticide est un perturbateur endocrinien qui, à forte dose, induit un stress oxydant, des dommages à l’ADN ainsi qu’une génotoxicité au niveau de la moelle osseuse et une perturbation du système immunitaire. La perméthrine affecte certaines voies de signalisation (STAT6,
    Erb2, MAP kinase) impliquées dans la régulation de la prolifération cellulaire. Les propriétés de la perméthrine sont autant d’arguments en faveur de la plausibilité d’une relation entre l’exposition chronique à ce composé et l’apparition de pathologies
    hématopoïétiques. »

    Pour les autorités sanitaires du Quebec : « L’organisme gouvernemental invite cependant tous les voyageurs à adopter des pratiques sécuritaires pour éviter les piqûres de moustique. Parmi les mesures, il est recommandé de porter une chemise à manches longues de couleur pâle, rentrée dans le pantalon, des chaussures et un chapeau, d’appliquer un insectifuge à base de DEET ou d’Icaridine sur la peau exposé…de dormir sous une moustiquaire de lit, préférablement traitée aux insecticides et d’appliquer un insectifuge à base de perméthrine sur les vêtements et autres accessoires de voyage. »

    Le journal international de médecine en particulier rappelle pour les autorités sanitaires françaises:
     » A cet égard, la pulvérisation de deltaméthrine dans les logements des personnes atteintes est fortement recommandée, tandis que l’utilisation de moustiquaires imprégnées à la perméthrine, l’alpha-cyperméthrine ou la deltaméthrine, notamment pour les femmes enceintes, est préconisée. »

    En résumé l’insecticide que signale l’équipe de Baldi and Co comme particulièrement dangereux notamment pour les femmes enceintes est fortement recommandé, sur les vêtements en imprégnation pour effet longue durée, sur les murs intérieur de la maison et sur les moustiquaires notamment pour les femmes enceintes par toutes les agences médicales des pays développés.

    Qui croire Isabelle Baldi and Co ou tout ce que compte les agences sanitaires comme sommités en matière de gestion du risque dans le domaine médical.

    Mais la presse bobo ne retient que l’analyse un peu légère de Baldi and Co qui confond à l’envie biocides et pesticides agricoles, les biocides étant aussi des pesticides, composés des mêmes substances actives. Cette étude, rattrapée par la réalité de la lutte antivectorielle, traite de l’imprégnation par des biocides , mais anciens pesticides agricoles interdits en agriculture, comme s’il s’agissait de produits encore utilisés en agriculture.

    Cette étude joue sur la confusion et l’amalgame mais doit désormais être relue avec le filtre des préconisations des agences sanitaires vis à vis de la protection contre le virus du zika. Désopilant !

  17. Et le lobby écolo d’oublier :

     » Cette pollution a longtemps fait «l’objet d’une omerta», déplore le médecin. Paralysées par la polémique, les autorités «se débarrassent du sujet en le filant à l’ARS», juge-t-il. «Mais les gens demandent avant tout que la zone soit dépolluée», ajoute-t-il. Une hypothèse pour l’instant exclue par les autorités, en raison de son coût élevé –entre 650 et 800 euros par mètre cube de terre à dépolluer.
    En matière de prévention, c’est une fois de plus l’ARS qui s’y est collée, avec des «conseils sanitaires» peu rassurants. Entre autres, il s’agit d’éviter ou de limiter la consommation de fruits et légumes cultivés sur sols potentiellement contaminés, de limiter l’entrée de poussières extérieures dans les habitations (notamment par les chaussures ou les animaux), d’éviter les sols nus autour des habitations en les recouvrant par un dallage ou du gravier, de ne pas laisser les enfants jouer dans la terre et même de se couper les ongles courts. »
    http://www.journaldelenvironnement.net/article/mines-cevenoles-une-population-plombee-de-metaux-lourds,67191

    Mais pour éviter le sol nu et les poussières chargées de métaux lourds, mieux vaut éviter de travailler le sol….donc utiliser des herbicides!

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