Une porte tournante à la sauce verte

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Il y a quelques mois, nous avions déjà évoqué (ici) le fait que Gilles Corman, qui a eu de hautes responsabilités à la multinationale de l’eau Véolia jusqu’en 2015, devienne le directeur de communication d’EELV pour la campagne des régionales 2015 en Ile-de-France. Les experts ès conflits d’intérêts, comme François Veillerette, Stéphane Foucart, Marie-Monique Robin ou Stéphane Horel étaient restés muets à l’époque. Et ils le sont encore quand le même Gilles Corman est devenu début mars le conseiller communication d’Emmanuelle Cosse au ministère de logement. Deux poids deux mesures ?

Impression

 

Sources
http://www.gouvernement.fr/ministre/emmanuelle-cosse

4 commentaires sur “Une porte tournante à la sauce verte

  1. « Gilles Corman est devenu début mars le conseiller communication d’Emmanuelle Cosse au ministère de l’Environnement. »
    Lapsus ? E. Cosse est ministre du Logement.

    Emmanuelle Cosse, anciennement secrétaire nationale d’EELV, n’est pas « radiée » du parti mais « considérée comme démissionnaire ».
    Élue EELV à la Région Île-de-France, continuera-t-elle à représenter ce parti dans cette instance ?

    Jean-Vincent Placé et Barbara Pompili ont également rendu leur carte.
    Officiellement, il n’y a donc pas de membres d’EELV au gouvernement !
    http://www.atlantico.fr/pepites/emmanuelle-cosse-est-plus-membre-europe-ecologie-verts-2622303.html

    1. Elle représentera son ancien parti… ou elle-même ?
      Il n’empêche. Ne se trouve-t-elle pas en situation de « cumul de mandat » (ou de fonctions exécutives) ?
      « Que nenni », affirme-t-elle – plutôt grossièrement, d’ailleurs.
      Elle n’en reste pas moins parfaitement critiquable.
      « […] Tordant ainsi le coup à l’une des promesses du candidat Hollande de 2012. Lequel, pour mémoire, ne voulait pas entendre parler de ministre conservant leur mandat local. »
      http://www.sudouest.fr/2016/03/12/video-emmanuelle-cosse-je-ne-cumule-pas-de-mandats-merde-a-la-fin-2299482-710.php
      N.B. : J’aurais écrit le « cou »

      1. Pour un parti en perdition , vous lui faite trop d’honneur à en parler autant.

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