Le coup de gueule de l’agroalimentaire contre le « food bashing »

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Entre les pseudos études de Greenpeace, de Générations futures et de diverses autres « ONG » et enfin les scandales liés à la traçabilité, l’industrie agroalimentaire tire la sonnette d’alarme. Jamais la défiance des consommateurs n’a été aussi grande alors que la sécurité est optimale. Le gouvernement s’en inquiète via la ministre Marisol Touraine. Paradoxe, c’est ce même gouvernement qui a comme interlocuteur les ONG qui sortent des « études » relevant plus de l’agitprop que de véritables recherches scientifiques.

Pour essayer de redresser la situation, les industries alimentaires (Ania) ont lancé mardi une vaste consultation nationale destinée à sonder les attentes et les in-quiétudes de 10.000 consommateurs afin de proposer un « nouveau pacte alimentaire » aux Français. Pas certain que l’effet s’en fasse ressentir sur la confiance des Français.

 

 

 

12 commentaires sur “Le coup de gueule de l’agroalimentaire contre le « food bashing »

  1. après l’histoire du HorseGate , ils ont du boulot.

    en premier lieu , il devrait faire le ménage chez leurs adhérents.
    une minorité se comporte comme des sagouins et porte préjudice à une profession aussi honnête que d’autres.

    Après ça , ils peuvent entamer la reconquête des consommateurs.

    Il faut supprimer les causes avant de gérer les effets.
    c’est dans le HACCP , je crois !

    1. enfin ils n’ont pas tué 50 personnes, et envoyé des centaines aux urgence.

      avec un rein en miette, ou un cerveau en vrac

      le papy mort d’une courgette mégabio (du jardin) manipulé génétiquement par ses procédures mégabio (recyclage de graines), et son détox mégabio (ametume non rpise en conpte) est bien plus signficatif que du cheval dans des lasagne, qui donne du gout en plus (ouauip, c’est meilleur avec du cheval)…

      le problème c’est qu’en france, en occident, les verts sont pire que les talibans en afganistan. on peut même pas les critiquer sans perdre son job.

      1. « Les verts sont pires que les talibans !! »

        un peu de mesure dans les propos , oui ils sont aussi cons mais je n’ai pas vu de lapidation public sur la place de mon village , pas de main coupée ,attentat , torture , etc..
        Comparons ce qui est comparable , vous insultez les victimes de ses salopards.

        Quand au victimes des sprouts , ils sont concurrencés par l’ESB des années 95 avec environ 200 victimes comptabilisées.
        Sans parler des victimes de l’amiante .
        N’ayons pas la mémoire sélective

        1. @ roger
          « 200 victimes » supposées en lien au prion ESB! D’après ces mêmes suppositions et la durée d’incubation, nous devrions en être à plusieurs milliers de victimes!
          On les attend encore…
          Dans ces 200 victimes ne sont pas comptées celles, collatérales à cette crise, les éleveurs suicidés obligés d’abattre leur troupeau pour un seul cas suspecté…

          AlainCo (@alain_co)
          🙂

      2. Les Talibans, ça donne des lapidations de femmes, cf. les nouvelles du jour.

        Comparaison n’est pas raison.

  2. L’ANIA n’a surtout pas fait son boulot d’information du public sur l’amélioration globale de la qualité sanitaire de l’alimentation depuis 30 ans et sur ce que sont les vrais dangers.

    Ces risques sont, dans nos pays développés, bactériens bien visibles avec les graines germées entre autres ou les conserves, naturels avec les graines de datura dans les farines de sarrasin, ou mycotoxiques avec le lait ou les fromages contaminés par les aflatoxines en Allemagne, Serbie, Roumanie ou en Italie en 2012-2013 et parfois les années suivantes en Italie.

    On pourrait aussi s’intéresser au retour, vraiment retour?, de l’ergot du seigle dans le bon pain.

    L’Etat ne fait pas totalement son boulot non plus en insistant mais ne peut le faire seul si l’ANIA n’accompagne pas.

    Les GMS, notamment Carrouf et Auchan font du commerce et de la désinformation à l’instar des ONG dont ils ont repris le message, le recrutement d’A Apoteker par Carrouf, ou le financement des études de Séralini par Auchan s’inscrit dans cette logique de l’agitprop à finalité commerciale et le choix d’A Apoteker n’est pas le plus mauvais, cela reste un écolo raisonnable et pas trop fada.

    Ces ONG ne sont en fait que des boites de com d’une genre nouveau qui vendent un service et surfent sur ce qui manque à un public de consommateurs repu, repu de nourriture, de viande et de boissons, avec la sécurisation de l’alimentation.

    Il nous manquait des frissons de temps à autre. Ils réinventé la peur. Comme à la foire du trone avec le grand 8.

    Pas la peur de manquer de nourriture ou de tomber malade mais un mal plus insidieux, un risque supposé de cancer, des effets perturbateur endocrinien…intégrés dans une dynamique décroissante, la peur de la technologie, des outils modernes de production alimentaire.

    Les politiques ont emboité le pas, par panurgisme, facilité intellectuelle, pour les plus limités d’entre eux, une aubaine, le message est prêt à l’emploi et on peut même en rajouter sans risque électoral, histoire aussi de faire oublier la diffusion à grande échelle des dioxines avec les centrale de destruction des ordures ménagères avant 2000.

    Carrouf et Auchan ont donc fait un choix purement commercial et Leclerc qui reste en retrait vient de s’en prendre plein la tronche récemment.

    Donc le message est clair: Allez Leclerc et allez chez Leclerc, une des dernière enseigne à faire de la résistance au pur message bobo avec Casino qui surfe sur la crête de la vague mais sans tomber dans le coté obscur.

    Plus spécifiquement pour Leclerc quoique exploitant de façon éhontée, comme les autres, Carrouf et Auchan, les petits producteurs, les paysans et l’industrie agroalimentaire, toujours moins cher car le consommateur, au final regarde surtout le prix alors que l’alimentation n’a jamais été aussi peu chère pour un revenu standard.

  3. Pour ceux qui comme moi ne sont pas des spécialistes de l’agriculture, de toxicologie, de chimie, mais de simples consommateurs à la recherche d’informations scientifiques et prouvées, je signale la sortie du livre « HAMBURGERS AU PARADIS » de Louise O. FRESCO (Ancienne directrice du département Agriculture au sein de la FAO, directrice depuis 2014 de l’université de Wageningue, aux Pays-Bas, spécialisée dans les sciences de la vie et les ressources naturelles, Louise O. Fresco est une experte en matière d’alimentation internationalement reconnue.)

    http://www.laffont.fr/site/hamburgers_au_paradis_&100&9782221140895.html

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