De Veolia à EELV : les experts ès conflits d’intérêts restent muets

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Alors que le parti écologiste qu’elle dirige est en train de se déliter, Emmanuelle Cosse mène sa propre campagne pour les élections régionales 2015 en Ile-de-France. Dans l’adversité, il est évident qu’elle a besoin de s’entourer de personnes expérimentées. Et c’est ce qu’elle a fait en faisant de Gilles Corman son directeur de communication. Qui est-il ? Eh bien, après avoir débuté sa carrière dans les instituts de sondages (TNS Sofres, Ipsos Belgium, Scan Opinion), il a occupé depuis 2009 des postes de haut rang à la multinationale Veolia, numéro un français des services de l’eau : successivement Responsable de communication, en charge des études ; Directeur du pôle Etudes, Veille et Argumentaires ; Directeur Planning stratégique.

Alors c’est vrai que Gilles Corman est un vieil ami d’Emmanuelle Cosse, qu’il a connue dans les années 90 quand elle était dans les instances d’Act-Up. Mais si ce cas de figure s’était présenté pour un candidat d’un autre parti, que n’aurions-nous pas entendu de la part des experts ès conflits d’intérêts, comme François Veillerette, Marie-Monique Robin ou Stéphane Horel ? Mais là, bizarrement, quand ça concerne leurs potes, personne ne moufte…

 

Sources

http://www.lemonde.fr/m-actu/article/2015/09/25/emmanuelle-cosse-dans-l-hiver-vert_4771064_4497186.html#rzvtaLvsVtGi3ExM.99

https://fr.linkedin.com/pub/gilles-corman/13/43a/321

Un commentaire sur “De Veolia à EELV : les experts ès conflits d’intérêts restent muets

  1. Si l’on avait quelque doute sur les raisons pour lesquelles l’écologie tient la une des médias, ici une explication claire, c’est un instrument de guerre économique pour les grandes entreprises: tuer les petits, acheter les dépouilles pour pas cher, constituer des monopoles et tondre les moutons en augmentant les prix, une fois le monopole ou l’oligopole installé.

    Les moutons, c’est nous.

    Bref, l’écologie reste le plus sûr moyen d’installer le meilleur des monde ou une société genre « greensoylent » mauvaise traduction avec « soleil vert ».

    Quand les écolos préconisent le steak de boeuf à 200 € le kilo ou les bouillies d’insectes pour le bas peuple , c’est cette société qu’ils veulent pour nous sans nous demander notre avis .

    Certains, gros consommateurs de boeuf ou producteurs, vont avoir des envies de les retrouver comme composant des « big mac » bio, première fois de leur vie où ils seront un peu utiles, quoique cela rappelle trop « greensoylent ». Pour ma part, je vote pour les laisser vivre à condition qu’ils fassent de même pour les autres, sinon toutes leurs nombreuses victimes ne seront pas aussi clémentes.

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