Industrie alimentaire : le bon sens des Français !

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Les résultats 2015 du baromètre opinion way pour l’ANIA (Association Nationale des Industries Alimentaires) sur les Français et l’alimentation sont plutôt rassurants sur le bon sens de nos compatriotes. Sans surprise, 92% des Français considèrent que l’alimentation est une composante essentielle de leur mode de vie et 81% pensent qu’une alimentation saine et variée est la meilleure manière de préserver sa santé, devant le sommeil (53%) et la pratique du sport (50%). Plus surprenant compte tenu du contexte médiatique et de l’ambiance culturelle parisienne, 3 Français sur 4 se déclarent fiers du modèle alimentaire français et reconnaissent la qualité des produits. Si la composition nutritionnelle est en hausse de 4 points (31%) parmi les critères d’achat, elle est loin derrière le prix (66%) et la date de préemption (56%). Les Français plébiscitent donc notre modèle alimentaire et sont prêts à y mettre le prix puique 81% d’entre eux sont prêts à payer davantage pour un produit régional et 78% pour un produit 100% français. 75% des Français reconnaissent que l’alimentation en France, ce sont avant tout des produits de qualité.

Régulièrement passé au banc des accusés par les sociétés de production à la recherche de scandale et d’audimat, les entreprises de l’agroalimentaire résistent bien dans l’opinion puisque 52% des Français estiment qu’elles assurent un rôle d’ambassadrices du modèle alimentaire français à l’étranger. En forte hausse (+9 points) par rapport à 2013, 55% des Français déclarent avoir une image positive de l’industrie alimentaire et souligne sa contribution à l’emploi (55%) et son aspect dynamique et innovant (60%).

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20 commentaires sur “Industrie alimentaire : le bon sens des Français !

  1. Un sondage ENCORE ! , rien de scientifique là dedans ! pour un site qui défend la rationalité !!

    1008 personnes d’interrogées par téléphone . Qu’est ce qui prouve que leurs réponses sont sincères ??

    Même si le résultat avait été autre , ce serait tjrs aussi vide de sens !!

    1. C’est ce que j’allais écrire.

      Ça fait des années qu’on sait que les sondages OpinionWay sont de la daube.

      Pourquoi les médias continuent-ils donc à les utiliser?

  2. « Le budget alimentation a retrouvé du poids

    L’alimentation a, elle aussi, plutôt bien résisté et représentait 12,7 % de la consommation des Français en 2014, contre 12,1 % en 2008. Il faut dire que les prix des denrées alimentaires ont progressé plus vite que ceux des autres produits et services depuis 2008. Cette hausse est étonnante, car «  elle interrompt une tendance baissière à l’œuvre depuis le début des années 1960, en lien avec la hausse du niveau de vie », note l’Insee dans une étude sur la question. En effet, en 1960, l’alimentation était largement le premier poste de dépense des ménages. Environ 27 % du revenu disponible brut des Français partait dans la nourriture en 1960.

    Mais si l’alimentation a retrouvé un peu de poids dans le budget des Français, les comportements ont changé. « Aujourd’hui, les Français vont dans le hard discount pour les produits de première nécessité, mais vont s’offrir une bouteille de champagne lorsque leurs amis viennent à la maison », explique Régis Bigot, directeur général du Crédoc. »

    http://www.lesechos.fr/economie-france/conjoncture/021155381269-consommation-les-francais-depensent-autrement-depuis-la-crise-1131231.php#

    Comme quoi, entre les discours « j’achète local, bio, chez le petit commerçant… » et la réalité, il y a une marge.

    1. Oui et non : il y a effectivement des gens qui ont les moyens financiers de ne jamais aller dans les hard-discounts et se nourrissent de produits « bio ». Ils sont juste minoritaires.

      Le problème, c’est quand les médias déforment la réalité en généralisatn à partir d’une minorité.

  3. « Sans surprise, 92% des Français considèrent que l’alimentation est une composante essentielle de leur mode de vie et 81% pensent qu’une alimentation saine et variée est la meilleure manière de préserver sa santé » ?

    La surprise, c’est que 8 % des Français ne considèrent pas…, que 19 % des Français ne pensent pas…

    Réalité ou, comme suggéré, effet d’un sondage qui vaut ce que vaut un sondage ?

    1. Les 19 % doivent croire que le meilleur moyen est le jogging, ou les pilules miracles, ou l’eau de Jouvence de l’abbé Soury, ou la méditation transcendantale zen, etc…

  4. « Cette hausse est étonnante, car «  elle interrompt une tendance baissière à l’œuvre depuis le début des années 1960, en lien avec la hausse du niveau de vie », note l’Insee dans une étude sur la question. En effet, en 1960, l’alimentation était largement le premier poste de dépense des ménages. Environ 27 % du revenu disponible brut des Français partait dans la nourriture en 1960. »

    Pas exactement 70% du revenu des ménages consacré à se nourrir en 1920, 50% en 1950 et seulement 30% en 1960… 12,7 % de la consommation des Français en 2014, contre 12,1 % en 2008, simple fluctuation dans le calcul.

    La remontée en 2014 est non significative, elle serait plus importante passant à 15% puis à 20 %, elle serait salutaire, vivre sans prendre l’avion ou aller à un match de foot ou au théâtre est possible, vivre sans s’alimenter est impossible et peut être aussi agréable qu’une bonne pièce de théâtre.

    Sachant qu’avec les ONG vertes et EELV, le théâtre est permanent, pour l’instant une formidable comédie, souhaitons que la pièce ne vire pas à la tragédie grecque.

    1. j adore le monde d’Alzine , un monde où le seul horizon est de bouffer.
      Les nourritures autorisées ne sont pas celle de l’esprit , beau programme …pour du bétail !

      Et ne pas prendre la pilulle …
      Et ne pas fumer…….

  5. Mon cher Roger,

    Effectivement je n’appartiens pas par mes origines au monde de l’esprit, aux zélites, avec mes origines paysannes ou du tout petit commerce, j’ai conscience que l’Homme a besoin d’air ( si possible sain), d’eau ( si possible potable et mieux sans contaminants chimiques ou toxiques à l’excès) et de nourriture.

    Une fois ces besoins de base satisfaits, et la machinerie organique en état de fonctionner, le corps peut se mouvoir et l’esprit de fonctionner . C’est le cas dans les pays développés et pour pas cher (quoique l’air dans les grandes villes, sain? cela se discute), on peut penser à l’accessoire: la culture, la cuculture et la contre culture qui est aussi une forme de cuculture.

    Je suis vraiment désolé d’imposer ce rationalisme basique mais c’est celui du petit peuple pas des intellos.

    Pourrait devenir celui d’une plus grande part de la population si le joyeux basculement qui s’annonce se produit rapidement, les zélites intermédiaires qui trouvaient les choses basiques bonnes pour les cochons et le bon peuple pourraient changer de vision des priorités, pas les zélites d’en haut, évidemment, au dessus de ces contingences.

    1. Ce rationalisme basique est parfaitement résumé dans l’aphorisme « Mens sana in corpore sano » ! Comme quoi il n’y a pas que le petit peuple à le partager mais aussi les latinistes…

  6. Le PIB par habitant français a baissé entre 2008 et 2014. Il suffirait que le budget alimentation stagne ou baisse plus faiblement que la baisse de revenu réel pour avoir une hausse de la proportion de l’alimentation dans l’ensemble des dépenses. Cela n’aurait rien d’étonnant.

  7. Et le meilleur est à venir avec une augmentation des taux d’intérêt et l’insoutenabilité de la dette française dans ce cas.

    Les mots  » résolution des crises bancaires  » et  » renflouement interne » sont -ils connus des bobos qui fréquentent ce site?

    Sinon lire http://ec.europa.eu/finance/bank/crisis_management/index_fr.htm#maincontentSec1

    S’ils ne comprennent pas , on peut aussi expliquer.

    Devrait être traduit cet été ou en début d’automne en droit français car va vraisemblablement servir assez rapidement.

    lire aussi http://www.la-croix.com/Actualite/France/Alerte-de-la-Cour-des-comptes-sur-le-budget-2015-2015-06-24-1327482

    et cet article pour aussi réaliste reste gentil dans les implications.

    Une baisse des salaire nominaux en cas d’inflation modérée ou une baisse du salaire réel, la potion est parfaitement décrite par les comptables de la cour des comptes, en sus des conséquences du « renflouement interne ».

    Goutons l’instant pour ceux qui ont un emploi, normalement rémunéré, ne pleurons pas encore, car bien des occasions vont s’offrir dans pas très longtemps…et si cela ne reste qu’économique, cela tiendra du miracle.
    Dans l’économique, je mets également les grèves à répétition des agents de la voirie, des contrôleurs aériens, agents de la SNCF, coupures de courant… dès que les salaires des professions qui ont un pouvoir de nuisance majeur seront touchés.

  8. Cela dit, à partir du moment où le joyeux border sera enclenché, l’écologie, la biodiversité, le réchauffement climatique, les idées fumeuses d’EELV et des ONG vertes…

    Pour la France, la situation grecque, pas celle actuelle mais celle à venir dans le meilleur des cas, celle de la Syrie dans le pire, pas vraiment réjouissant et à nos portes.

    Alors la légère baisse du PIB par habitant français entre 2008 et 2014, limitée grâce au recours massif à l’emprunt prépare la suite décrite parfaitement décrite dans l’essai de Nicolas Baverez, lettres béninoises, encore optimiste quant à la date tardive pour observer les faits.

    http://www.albin-michel.fr/Lettres-beninoises-EAN=9782226254696

    1. Nicolas Baverez n’est PAS un économiste et même un économiste SERIEUX ne fait pas de prévision.(Science PO et ENA : comme la plupart des élites BOBO )
      Les livres d’images de N.Baverez ne sont que l’équivalent des revues coquines pour l’onanisme de déclinistes frustrés.
      Par contre un VRAI économiste Bernard Salanié Professeur d’économie à l’université de Columbia (New York) et à l’Ecole Polytechnique a un avis sur cette question obsédente pour certain !
      See more at: http://www.telos-eu.com/fr/politique-economique/fiscalite/le-grand-betisier-de-la-dette-publique.html#sthash.gWUHsudP.dpuf
      http://www.telos-eu.com/fr/politique-economique/fiscalite/le-grand-betisier-de-la-dette-publique.html

      1. La dette publique ne devient un problème que le jour où on ne peut plus la rembourser. Le 1er novembre 2006, date de publication de l’article que vous signalez, la dette publique française était de 65 % de la PIB. Aujourd’hui elle est de plus de 95 %.

    2. Cette Allemagne qui donne des leçons a été celle à qui l’Europe (France /GB etc ..) a rayé d’un trait de plume l’énorme dette qu’elle trainait depuis 1945 . En 1953 la dette de la RFA a été effacé sinon jamais elle aurait décollée économiquement (tout le monde en a profiter )
      Il y a 6 ans la même chose aurait du être fait pour la grèce , ça aurait coûter moins cher à tout le monde (on savait qu’elle ne pourrait pas rembourser) Quand on est con , on est con……
      souvent quand on parle de dette , on raisonne comme si un etat c’était une entreprise , rien à voir !!
      Le fait de parler de la Dette ça donne l’importance à celui qui en parle , il croit passer pour quelqu’un de responsable , de sérieux.

      1. Une dette imposée par les vainqueurs comme indemnité de guerre n’a rien à voir avec une dette librement et souverainement contractée. On a cru bon, pour des raisons géopolitiques de remettre une partie de la première. La seconde doit être honorée sous peine de se voir couper le robinet du crédit. Halte à la propagande.

  9. Merci pour ce lien, un petit soucis quand même, un gros, un très gros soucis : 1 novembre 2006 – cela date un peu, c’était avant la crise des subprimes et il était alors de bon ton de critiquer les oiseaux de mauvaise augure car rien ne s’était passé et la finance miraculeuse ( on ne disait pas folle à ce moment) était l’avenir de l’économie de tout pays développé.
    Inutile de produire des biens tangibles, il fallait laisser cela à la Chine pour les usines et au Brésil ( aux US aussi qui n’avaient rien perdu de leur engagement, technologique surtout, pour la production de food and feed en sympathie avec l’excellente analyse d’H Kissinger sur l’importance de l’ « oïl » et du « food », prononcé dans les années 70 certes mais toujours et plus que jamais d’actualité, chapeau Mr Kissinger ! en si peu de mots, une analyse percutante qui dit beaucoup )

    L’Islande, l’Irlande était en 2006 au faite de leur richesse, l’Espagne était citée comme modèle de croissance avec force immobilier , la Grèce n’avait aucun problème, les bobo parisiens trouvaient d’ailleurs les nuits d’Athènes incomparables, Paris était alors d’un ennui… et la dette à moins de 60% du PIB, encore très gérable mais néanmoins préoccupant.
    Nicolas Baverez dans l’anticipation décline dans le futur ce que la cour de comptes fait dans le constat, voire dans ses moment de lucidité le ministre des finances français. Une série télévisée, sans grand succès il est vrai, reprenait les différents points évoqués par Nicolas Baverez, en anticipant bigrement les dates. http://www.france4.fr/emissions/anarchy , espérons que Nicolas Baverez ait raison sur le timing, cela nous laisse quelques années sans difficultés majeures au moins.

    Allons, allons, soyons sérieux Roger, vous allez me décevoir à utiliser des avis médiocres. J’espère que Bernard Salanié n’était que professeur associé à l’école polytechnique et non pas titulaire, sinon ses cours n’auraient pas fait amphi comble, le dernier de promo de l’X aurait pu produire, même en 2006, une analyse bien plus pertinente.

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