Interdiction des phytos pour les espaces verts et la voirie : les maires inquiets

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Il faut dire que la célérité avec laquelle Ségolène Royal et les parlementaires veulent mettre en place cette interdiction (1er janvier 2017 selon la loi Labbé) n’est pas du goût des maires, qui eux voient les coûts et toutes les contraintes matériels. Et ce n’est pas les plus rétifs qui s’expriment mais l’association «Les Eco maires » : « L’adaptation à l’extension du champ d’application de la loi Labbé à la voirie, ainsi que la célérité de son application nécessitent des budgets d’investissement à la fois en matériel et en formation que n’auront pas le temps de faire les communes en moins d’un an ! »

Encore un exemple de mesure venue d’en haut et inapplicable sur le terrain..

 

14 commentaires sur “Interdiction des phytos pour les espaces verts et la voirie : les maires inquiets

  1. L’écologie politique punitive, moralisatrice et culpabilisatrice nous a conduit les yeux bandés devant un précipice et…
    … nous avons fait un grand pas en avant.
    Du coup le ravin se rapproche et on a oublié le parachute ou l’échelle de corde !

    Pareil pour les réserves en eau interdites aux paysans mais subventionnées sous les chenaux …
    Pareil pour la recherche génétique publique !
    Un massacre !

  2. En fin de compte Georges Pompidou était un sage, mais à l’époque on ne le savait pas. Il avait dit aux ministres qui lui faisaient contresigner des lois et des décrets à la pelle : « Arrêtez d’emmerder les Français ! » Il avait bien raison.

    1. « Arrêtez d’emmerder les Français ! »

      >>> Ne serait-ce que pour cette seule déclaration, c’était un grand président!

  3. A titre personnel, je trouve intéressant d’avoir avancé l’interdiction des pesticides dans les agglomérations, c’est bien une demande sociétale avalisée par les élus du peuples, il est normal que le maximum de citoyens en profite rapidement!

    Juste pour les communes de moins de 1000 habitants où effectivement, il aurait été nécessaire de retarder, ces communes s’apparentent davantage à l’espace rural et n’ont pas les moyens d’investir.

    On peut espérer une dérogation dans ce cas, mais la ministre de l’environnement a aussi montré qu’elle pouvait être responsable en cas de nécessité.

    En revanche pour les communes de plus de 10 000 habitants, le plus tôt sera le mieux, et on fait la même chose pour les biocides, histoire de rigoler, avec le cru 2015 du chik.

    Cela dit rien que les herbicides et la gestion de l’ambroisie, j’en connais qui dans la vallée du Rhône n’ont pas fini d’éternuer.

    A vos souhaits!

  4. http://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne/2015/04/14/maladie-professionnelle-et-pesticides-la-justice-deboute-un-ancien-salarie-de-l-inra-704307.html

    « Si le benzène est cité dans la littérature scientifique comme favorisant la survenue de tels syndromes », le tribunal a toutefois estimé « qu’il n’apparaissait pas que (M. Bonnemoy) ait été exposé à des doses significatives de benzène à l’occasion de l’utilisation » d’un des produits mis en cause, selon ce même communiqué.

    Le tribunal a par ailleurs relevé qu’un autre des produits pointés du doigt, « contenait non pas cette molécule mais l’un de ses dérivés, dont le rôle dans l’apparition des dits syndromes n’est pas évoqué en l’état actuel des connaissances scientifiques ».

    Quid du benzène dans les villes et de l’interdiction de fumer dans les rues puisque les fumeurs en dégagent de grandes quantité via la combustion de leurs cigarettes?

    « Premier facteur de risque évitable de cancers en France, le tabac est responsable de près de 30% des décès par cancer ( pour la partie chiffrable, bien plus mais qui sont une somme d’effets donc non chiffrables par les statistiques usuelles y compris complexes) . Au total, il est à l’origine de 44 000 décès ( oublié par le journaliste, « morts de cancers » en sus des 30 000 de maladies cardiovasculaires) chaque année. Un serial killer bien identifié. Et pourtant les chiffres restent toujours aussi alarmants »http://www.ladepeche.fr/article/2015/04/10/2084622-le-tabac-17-cancers-a-lui-tout-seul.html

  5. « Interdiction des phytos pour les espaces verts et la voirie : les maires inquiets »

    >>> Moi, je ne suis pas inquiet! Au contraire! J’attends simplement deux ou trois ans pour rigoler en voyant l’état des « espaces verts et de la voirie » et pis aussi des cimetières, etc…. de nos communes et la tronche des maires et des édiles qui va avec, sans parler des cocus de contribuables ! J’attends aussi de voir les budgets d’entretien des dits espaces si ils veulent quand même leur donner un peu d’allure……

  6. En outre, il y a une fort sympathique herbe appelée ambroisie, tout un programme!

    http://www.pourquoidocteur.fr/Articles/Question-d-actu/10431-Allergies-a-l-ambroisie-un-plan-de-lutte-en-5-points

    1 – Un objectif concret doit être défini pour être partagé par tous. Le Comité parlementaires propose : « La lutte contre l’ambroisie vise à interrompre le cycle de reproduction de la plante et à éviter la dispersion des graines dans le but de réduire progressivement le stock de graines présent dans le sol. »

    2- La lutte doit être coordonnée. Seul le préfet peut avoir l’autorité nécessaire pour assurer cette coordination des actions et mobiliser les multiples acteurs.

    3- Des référents ambroisie communaux doivent être nommés et formés pour décliner le plan de lutte au niveau de la commune.

    4- Les chambres d’agriculture doivent veiller à la mise en œuvre de bonnes pratiques agricoles. Si l’ambroisie affecte tous les milieux (urbains et agricoles), il apparaît que le pollen d’ambroisie est issu des surfaces agricoles. Les agriculteurs en sont les premiers touchés.

    5- Une attention particulière doit être apportée aux cours d’eau puisqu’on note l’impossibilité de recourir à des produits phytosanitaires dans ce cas-là et une réalimentation des graines d’ambroisie par le ruissèlement naturel.

    1,2,3,4 ok… on s’attend à des solutions en point 5, dire que par exemple qu’étant donné le caractère insupportable de la plante, dans les zones concernées, des dérogations aux règles strictes pour les herbicides qui assurent en réalité, osons dire le vrai et pas le bobo-vraisemblable, donc que ces dérogations s’appliquent, par exemple dans la Drome…et bien non!

    Bref une « attention particulière » est proposée en guise d’herbicide: l’ambroisie continuera à bien se porter en France, les allergiques de plus en plus nombreux, prendre des antihistaminiques qui ne sont pas sans risque pour la santé, bien pire que les pire pesticides autorisés, les journaux faire l’éloge de la biodiversité …
    Tout va très bien Mme la marquise, toussez donc braves gens et continuez à lire métro, 20 minutes et direct et regarder l’info du 20h, c’est de la daube mais vous le val(ls)ez bien!

    1. C’est bizarre, M./Mme Alzine, Enviscope nous offre un texte différent !

      http://www.enviscope.com/environnement/le-comite-parlementaire-ambroisie-propose-un-plan-de-lutte-en-5-points/31141

      « 1 – Un objectif concret doit être défini pour être partagé par tous. Les auditions réalisées montrent que la définition pourrait satisfaire le plus grand nombre : « La lutte contre l’ambroisie vise à interrompre le cycle de reproduction de la plante et à éviter la dispersion des graines dans le but de réduire progressivement le stock de graines présent dans le sol. »

      2- La lutte doit être coordonnée. Seul le préfet peut avoir l’autorité nécessaire pour assurer cette coordination des actions et mobiliser les multiples acteurs. A l’image de l’Isère, de la Drôme ou encore de l’Ardèche, des arrêtés préfectoraux ont été pris. L’approche doit être territoriale et ne doit pas se cantonner au niveau d’une commune. C’est ce qu’ont fait le Québec et la Suisse en menant une lutte provinciale pour le premier et une lutte confédérale pour la seconde.

      3- Des référents ambroisie communaux doivent être nommés et formés pour décliner le plan de lutte au niveau de la commune.

      4- Les chambres d’agriculture doivent veiller à la mise en œuvre de bonnes pratiques agricoles.

      Si l’ambroisie affecte tous les milieux (urbains et agricoles), il apparaît que le pollen d’ambroisie est issu des surfaces agricoles. Les agriculteurs en sont les premiers touchés. Il faut noter le cas particulier des cultures de tournesol dans lesquelles l’ambroisie prolifère car celle-ci est de la même famille. Ambroisie et tournesol se développent en même temps. Il est nécessaire que les agriculteurs aient recours aux variétés de tournesol tolérantes aux herbicides pour gérer leurs parcelles.

      5- Une attention particulière doit être apportée aux cours d’eau, puisqu’on note l’impossibilité de recourir à des produits phytosanitaires dans ce cas-là et une réalimentation des graines d’ambroisie par le ruissèlement naturel. »

      Pourquoidocteur caviarde allègrement le texte du Comité parlementaire de suivi du risque ambroisie et autres espèces invasives…

      Pour ne pas heurter le bob-écolo…

  7. Alzine
    Moi c’est le 4 qui me fait sourire…
    Aaaah, les Chambres « doivent veiller à la mise en œuvre de bonnes pratiques agricoles. » en hébergeant tous les syndicats agris comme la Conf’, soutien des FV?
    Le communiqué de presse du Comité Parlementaire de suivi du risque ambroisie dit ceci :
    « Il est nécessaire que les agriculteurs aient recours aux variétés de tournesol tolérantes aux herbicides pour gérer leurs parcelles. »

     » Les agriculteurs en sont les premiers touchés »… surtout par les FAUCHEURS!

  8. je vous ai lu mais je vois surtout des limites à s’adapter aux nécessités d’une époque car la santé est au bord du gouffre, la dignité aussi (une maladie due à tous ces toxiques,non reconnue en France, qui touche des enfants vous fait tomber dans le harcèlement des institutions) DONC comment faisait-on avant l’ère des pesticides ? depuis quand les allergies sont devenues la copine du quotidien et pourquoi ? connaissez-vous ce syndrôme qui monte « l’hypersensibilité chimique multiple » car au vu de vos commentaires préférez-vous que nos enfants en souffrent plutôt que de dire STOP avant qu’il ne soit définitivement trop tard ? ou ce qui touche « les autres » ne vous affecte pas !

    1. « …la santé est au bord du gouffre… »

      Surtout la santé des hyper-hypocondriaques.

  9. La santé au bord du gouffre, c’est pour cela que l’espérance de vie progresse régulièrement.

    Peu de bobos pour décrier le manque d’efficacité dans la lutte contre le tabac en France.
    Normal , nombreux sont addicts du tabac!
    Pourtant première cause de cancers a travers le monde.

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