Agriculture : «Toujours plus de difficultés à produire»

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L’assemblée générale de la coopérative agricole Vivadour, qui s’est tenue mercredi a été l’occasion pour la profession de renouveler ses inquiétudes (et le mot est faible) quant à l’avenir du secteur agricole. Le président de Vivadour, Christophe Terrain, a dénoncé «les éléments qui nous font glisser vers une impossibilité à produire». Et d’ajouter: «Et si on proposait aux Français de se contenter de travailler avec un minitel alors que la planète est sur internet, avec le seul argument que 2% de la population (n.d.l.r : les plus intransigeants des écologistes) n’en veut pas et nous imposerait un projet de société autour du minitel?».
Résultat : la France n’est déjà plus numéro 1 mais désormais numéro 3 des pays européens exportateurs de produits agricoles et agroalimentaires.

4 commentaires sur “Agriculture : «Toujours plus de difficultés à produire»

  1. Dans la folie postmoderne qui écoute encore la sagesse de Christophe Terrain et de tous les créateurs de richesse ?

    Que nous disent les malthusiens ? Vive la crise, le chômage et la misère ! Vive la mort ! Et que poussent-ils les Français à penser : Vive MLP !

  2. Surtout quand vos concurrents qui ont accès aux technologies les plus modernes, et pas vous, à cause des escrolos, environnementeurs, bionimenteurs, sont plus compétitifs que vous. Et quand vous ne pouvez plus vendre, vous pouvez encore produire ?

  3. l’agriculture française a du souci à se faire ! A-t-on déjà eu en France un ministre qui décide de l’orientation que doit prendre l’agriculture. Quand Lefoll dit il faut que l’agriculture suive la voie de l’agroécologie n’est ce pas un excès de pouvoir ?
    Il a beau avoir l’accord d’organismes soit disant scientifiques comme l’INRA – qui depuis bien longtemps n’ose pas contredire les orientations gouvernementales- l’agroécologie est considérée comme une fumisterie par les filières agricoles.
    Mais même dans ces filières, le discours est incantatoire :agroécologie, agroécologie. Personne ne veut mettre en cause directement cet oukase gouvernemental. Aucun travail de recherche ne pourra être financé s’il ne se réfère pas à ce dogme.
    Est ce digne d’une vraie démocratie ?

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