Développement durable : retour au réel

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Lu hier en première page du Courrier de l’Ouest, ce portrait de « Marjolaine », 2 masters en poche dont l’un en ingénierie et services écologiques, espérant trouver un « emploi vert ». Peine perdue, elle touche actuellement « l’allocation de solidarité spécifique ».
Oui malgré ses diplômes, elle galère…à cause également d’un système politique et médiatique qui fait miroiter tout et n’importe quoi sur les emplois verts…

10 commentaires sur “Développement durable : retour au réel

  1. Elle peut faire une formation de soudeur ou de chaudronnier , on en cherche !
    Et pourtant ce genre d’emploi est promu par des campagnes médiatiques !

  2. On peut s’étonner que les facs en France ne modulent pas le nombre de place en fonction des débouchés.

    1. @ Vincent

      On peut s’étonner que les facs en France ne modulent pas le nombre de place en fonction des débouchés.

      >>> C’est l’un des avantages que la loi sur l’autonomie des université du gouvernement Fillon avait prévu mais que s’est s’empressé de supprimer dès son arrivée le nouveau gouvernement simplement pour faire l’inverse de ses prédécesseurs…………Belle mentalité en effet!!

    2. @vincent
      i vous avez une recette pour prévoir plusieurs années à l’avance ce que sera l’état du marché du travail , je vous embauche tout de suite !

  3. J’ai participé à des forums métiers pour des collégiens et lycéens. C’est à pleurer, les gamins font la queue devant les métiers qui mèneront directement à Paul Employ (animaux de compagnies, environnement…) et presque personne pour les métiers plus « de production ».
    Les parents qui les accompagnent sont aussi irresponsables, pas capables d’avoir un peu de discernement pour leurs enfants.
    Après, je les vois se révolter car leur fifille est obliger de coltiner un « emploi d’avenir » comme assistante en école maternelle, payée au lance pierre.
    Mais pourquoi diable ne réoriente elle pas leur dis je?
    Mais elle n’a pas étudié 5 années en psycho pour rien!
    On n’est pas sorti de l’auberge

  4. @ douar

    >>> J’ai la même expérience chaque année depuis 12 ans! Une fois par an, le club dont je suis membre organise une manifestation de présentation des métiers et des professions par des spécialistes de chaque activité. On accueille environ 5000 collégiens. Nous faisons les mêmes constations que vous hélas!

    1. @zyzy ,
      « Nous faisons les mêmes constations que vous hélas! »

      >> ConstaTations , c’est sur si vous parlez comme ça vous risquez de faire peur aux gamins !

      @Douar :
      Sérieusement : qu’appelez-vous « productions » et quels niveaux de postes ?

      1. Sérieusement?
        Un truc bête: la production agricole, toute la chaîne.
        En production végétale, de la sélection jusqu’à la transformation, en passant par la commercialisation, le financement etc…. Idem pour les productions animales. Au final, ça en fait des métiers possibles et pour tous les niveaux, du bac pro à l’ingénieur.
        Problème: ça ne fait pas forcément rêver.

  5. C’est l’ensemble de la formation qu’il faut revoir :
    Le collège unique a été créé pour pré-formater les gamins vers le lycée, et au passage créer une nouvelle classe d’enseignants : les professeurs certifiés.
    Avant, les enfants pouvaient se ré-orientés dès la 5 ème vers des filières manuelles ou productives. Ceci a disparu au début des années 80, pour avoir les fameux 80% d’une classe d’age au bac.
    Le lycée sert, quand à lui, ne sert qu’a obtenir les fameux 80 %… qui seront ensuite envoyé en Fac… Quelques bons éléments et fils à papa auront pris la direction des « grandes écoles »… Le niveau du Bac n’a cessé de baisser. Je suis estomaqué chaque année quand je compare les sujets avec ceux de mon époque (1992) et même ceux des années 70…
    La fac a aussi subie ce laminage par le bas. Il faut produire des Diplômés… Et tant pis si cela ne correspond à aucune demande du marché (et même tant mieux selon les dires des syndicats et des « pédagogues »), il y a une armée de diplômés (sur-évalués) qui font remonter les statistiques nationales dans les comparaisons internationales !!!
    Le but final : maintenir le plus longtemps possible les jeunes dans le système éducatif, car cela « réduit » mécaniquement le taux de chômage !!!

    Mais à ce petit jeu, il ressort des jeunes avec un diplôme qui ne vaut rien, avec une formation qui est du vent (je bosse réellement dans l’environnement et je suis toujours surpris de voir débarquer de jeunes « masterisés » qui ne savent pas faire la différence entre un Castor et une Loutre, confondent un Brunisol avec un Gley, et ne savent même pas faire une simple règle de trois… alors parler de stat multivariables et AFC/ACP je peux même pas !!!), et qui finalement ne trouve aucun travail dans un marché sans débouchés car majoritairement financé (« subventionné) par l’Etat et les Collectivités…
    Et pour des salaires de misère !!!

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