Le Parisien nous en parle dans son édition de ce matin : la pyrale du buis commence à faire des ravages. Importée accidentellement d’Asie, elle est capable de détruire un buis en 15 jours. Les producteurs réfléchissent actuellement à un piège à phéromones qui devrait être disponible à la fin de l’année. En attendant, deux solutions existent : La première : « mise au point par l’Inra, est à base de Bacillus thuringiensis, variété krustaki, Une fois ingéré par la chenille ce produit «bio» la paralyse mortellement. «Le seul problème c’est que les œufs ne sont pas touchés», avertit Mark Jones. Il faut donc recommencer le traitement deux à trois fois, à trois semaines d’intervalle. «De préférence tôt le matin pour une meilleure absorption du produit», complète Pierre Saccini, jardinier au ministère de l’Agriculture. Mais quelque fois ce traitement biologique est insuffisant et il avoir recours à un insecticide chimique. «Il en existe un respectueux des auxiliaires. Il s’agit du diflubenzuron», recommande Mark Jones. «Il doit être appliqué le soir à une heure tardive lorsque les abeilles sont à la ruche», précise Pierre Saccini.
Le deuxième *, terriblement nocif, est un insecticide chimique : le diflubenzuron.
ATTENTION : ce produit doit être appliqué le soir, à une heure tardive, lorsque les abeilles sont à la ruche.
* Le premier est le Bt.
J’ai eu beau faire attention, je n’ai jamais vu d’abeilles dans mes buis, quel que soit l’heure du jour…..
Vous deviez être dans la lune. Le buis est une plante très mellifère.
« Le buis est une plante très mellifère. »
>>> C’est bien ce qui m’avait semblé! Merci de la précision….
Et la biodiversité? Il faut bien maintenir, quelque part, des sanctuaires pour les ravageurs! « ELLE » pousserait bien Marisol Touraine à faire de même avec les vaccins, les antibiotiques et les désinfectants. Mais « elle » ne le fera pas.