OGM : le gloubi-boulga des faucheurs

Partager sur : TwitterFacebook

Visite ce matin des faucheurs sur le site de Dijon Céréales à Longvic en côte d’Or. Jusque-là rien de nouveau sous le soleil.  Les Faucheurs sont des habitués des « inspections citoyenne » en tout genre.
En revanche, leur discours est de plus en plus difficile à suivre.
«Selon leur communiqué, ils étaient « à la recherche de semences de variétés de colza rendues tolérantes à un herbicide (VrTH) Ces variétés sont brevetées, ont été manipulées génétiquement pour tolérer des pesticides. Ce sont donc bien des OGM, puisque définis comme tels par les directives européennes. Mais comme elles sont sorties de leur champ d’application, les semences de ces variétés ne sont pas étiquetées comme OGM, les parcelles de culture ne sont pas identifiables, et les récoltes ne sont pas séparées des autres variétés. » Ils poursuivent en rappelant que « aujourd’hui, aucune culture transgénique n’est autorisée en France, nous demandons que ces variétés soient également interdites. »
Vous y comprenez quelque chose ? Nous, on a du mal ! Nous rappelons cependant que ces variétés tolérantes aux  herbicides (VTH) ne sont pas considérées par l’UE comme des OGM. Et leur étiquetage comme tel ne dépend aucunement d’un quelconque champ d’application mais simplement du fait, encore une fois, que les VTH ne sont pas des OGM.
En bref, un discours de justification (volontairement ?) alambiqué pour tromper média et grand public.

Vous en aurez d’ailleurs une version légèrement différente sur cette vidéo de France 3.
Dans ce reportage,  les connaisseurs y reconnaitront Jean-Luc Juthier, organisateur en chef de ce type d’actions mais également Fabien Houyez. Celui-ci a été condamné à 3 mois de prison avec sursis en appel à Orléans le 24 juin pour des fauchages en Juillet 2010. Lors du procès en avril dernier, il s’est présenté sans profession. Bien entendu, il faut avoir du temps pour aller faucher chez les autres. Nous lui suggérons aussi de s’instruire sur les techniques agricoles car son interview est un vrai tissu d’âneries.

38 commentaires sur “OGM : le gloubi-boulga des faucheurs

  1. les « inspections » des « contrôleurs de la pureté des gènes » se multiplient.
    les autorités françaises ne semblent pas s’émouvoir de ce « contrôle » par cette secte.

    Qui dirige notre agriculture et notre recherche agronome?
    L’état ou la secte adepte de la pureté génique?

    1. Quand ils vont commencer à faire des retraites aux flambeaux, peut être que l’état va commencer à s’inquiéter, la recherche de pureté est un symptôme fasciste.

      1. Déjà que les verts de terre sont plutôt d’extrême-gauche à l’intérieur donc anti-sémite par définition ,en résumé ils sont vert de gris.
        Effectivement le fascisme n’est pas loin et c’est un euphémisme.

        1. Accuser les Faucheurs d’eugénisme?! J’en avais entendus des pas mal, mais une grosse comme celle là, jamais!

          Alors, histoire de remettre les pendules à l’heure, ceux qui pratiquent le phyto-eugénisme actuellement, c’est l’industrie semencière, aidée par la législation européenne, elle-même calquée sur la législation française mise en place après guerre!

          En imposant la condition d’inscription au Catalogue pour le commerce ou l’échange de semences, on a considérablement réduit le nombre de variétés cultivées, en éliminant celle jugées non-productives (phyto-eugénisme négatif). Et en imposant le critère d’homogénéité des variétés pour l’inscription au catalogue, on impose la culture de variétés-clones (donc de plantes clones) sur un même surface de récolte (phyto-eugénisme négatif toujours).

          C’est donc le système semencier actuel qui impose un système d’homogénéisation des cultures à l’échelle Européenne, pas les Faucheurs. Donc si vous voulez vraiment luttez contre les « fascistes eugénistes », lancez vous dans les semences paysannes libres de droits et reproductibles, au lieu de faire la chasse au sorcières.

          Je rajouterai pour la forme que la technique du Point Godwin pour discréditer un opposant c’est quand même une sacré preuve de manque de fond.

          Sur ce, bonne nuit

          A bon entendeur…

          1. ils sont contre des plantes avec un « ajout » de gènes?
            cet ajout n’est pas le point « achoppement » de cette secte?
            Ils n’ont pas un discours ou tous ce qui vient de la nature et bon et tous ce qui vient de l’homme est mauvais?
            ce discours ne ressemble pas terriblement à un discours religieux?
            avec Gaïa comme déesse.
            Ils n’ont pas un violence contre tous ce qui n’est pas conforme à leurs vision?
            destruction de récolte, de plantation?

            donc, pour moi,les termes secte adepte de la pureté génique ne semble correspondre.
            mais je reconnais que vous pouvez aussi utiliser faucheurs de science (ils sont détruit beaucoup d’essais d’organisme privée ou public).

          2. ils sont contre des plantes avec un « ajout » de gènes?

            C’est pas le fait qu’on ait ajouté un gène en tant que tel qui dérange, c’est ce qu’implique ce ajout.
            La plupart des opposants OGM sont en bio et refusent donc l’usage de produits phytosanitaires et 99% des OGM sur le marché sont justement des OGM tolérants à ces produits phytosanitaires ou produisant leur propres produits phytosanitaires, l’opposition aux OGM relève donc du droit à cultiver comme ils l’entendent. En effet, les semences OGM (comme toutes les autres) sont capables de se disséminer et donc d’apporter ces gènes-là dans un système de production qui s’y oppose.
            Et c’est aussi une opposition à l’ajout de gènes « propriétaires » servant uniquement à identifier le propriétaire de la variété et donc à pouvoir attaquer en justice un agriculteur si ce gène se retrouve dans sa récolte et qu’il ne peut pas prouver avoir acheté les semences, alors même que les problèmes de dissémination font qu’on peut se retrouver avec ce gène dans sa récolte sans avoir acheté la semence (ne riez pas, des condamnations de ce type ont déjà eu lieu aux Canada).
            Bon et enfin ça remet en cause un peu plus le droit des agriculteurs à reproduire leurs semences à la ferme et ça les rends un peu plus dépendants économiquement de producteurs de semences.
            Donc c’est pas l’ajout d’un gène qui dérange, c’est ce qu’implique ce ajout.

            cet ajout n’est pas le point « achoppement » de cette secte?

            Pourquoi des guillemets autour d’achoppement ? Et pour que ce soit une secte, il manque quand même quelques caractéristiques, comme, entre autres, l’impossibilité ou extrême difficulté d’en sortir, la référence à un gourou hégémonique et unique, des transferts de fonds vers les comptes perso de ce gourou… Bref, pour la référence à la secte, il va falloir démontrer tout ça si vou voulez que ce soit crédible.

            Ils n’ont pas un discours ou tous ce qui vient de la nature et bon et tous ce qui vient de l’homme est mauvais?

            C’est probablement cela oui. C’est pour ça qu’ils n’utilisent rien d’origine humaine, d’ailleurs ils sont tous vêtus de feuilles de bananiers (parce que les vêtements modernes sont faits par les hommes), ils labourent au bâton (parce même une bête charrue est d’origine humaine) et ils n’ont pas l’électricité pour la plupart.

            ce discours ne ressemble pas terriblement à un discours religieux?

            Non, le discours contre les OGM est un discours scientifique, à la fois agronomique, écologique (parce que oui, l’écologie est une science, qui s’intéresse aux interactions entres organismes, c’est l’écologiSME qui est un mouvement politique) et économique (voir plus haut)

            avec Gaïa comme déesse.

            Oui oui, si vous le dites c’est que c’est vrai, enfin moi perso j’ai jamais été invité aux célébrations pour Gaïa, mais peut être que je suis pas assez ancien dans la confrérie pour devenir un initié, allez savoir…
            Plus sérieusement faudrait sortir de vos clichés. C’est pas une religion de divinisation de la nature et diabolisation de l’homme (yen a peut-être dans le tas, je dis pas, mais la majorité non).

            Ils n’ont pas un violence contre tous ce qui n’est pas conforme à leur vision?
            destruction de récolte, de plantation?

            Sur le cas des fauches, on est d’accords que c’est violent et personnellement je ne me vois pas aller faucher. Mais en même temps, prenez le cas suivant : un agriculteur en AB (j’ai bien compris ce que vous pensiez de l’AB sur ce blog, mais là c’est pas la question, considérez la labellisation en AB comme un simple investissement dans certaines pratiques dans le but d’obtenir une plu valus économique sur la vente) qui a donc cravaché pendant 3-4 ans pour passer sa ferme en bio et obtenir son label
            Le jour où il se le fait retirer parce qu’on retrouve des semences OGM dans sa récolte à cause d’une dissémination de semences OGM depuis le champ d’essais du coin, il est un peu énervé. Et on le comprend. Ce cas-là est un cas réel parmi les multiples cas de ce genre en France.
            Et dans cette optique, on pourrait même dire que sa réaction reste somme toute assez citoyenne. Quand on voit le nombre de mouvements sociaux qui débouchent sur des bastons, des cass à l’aveugle, des séquestrations etc, une destruction ciblée ça reste plutôt limité…

            donc, pour moi,les termes secte adepte de la pureté génique ne semble correspondre.

            Au risque de me répéter, ceux qui pratiquent l’eugénisme, c’est l’industrie semencière (voir mon commentaire précédent)

            mais je reconnais que vous pouvez aussi utiliser faucheurs de science (ils sont détruit beaucoup d’essais d’organisme privée ou public).

            Faucheurs de sciences? Et le fait d’interdire les échanges de semences entre paysans, l’autoproduction à la ferme, les techniques de sélection massale etc c’est pas du fauchage de science aussi? Simplement, comme c’est une science qui échappe au contrôle, c’est justifié…
            Et l’autre différence étant quand même le rapport de taille entre les deux. Quand c’est David qui combat Goliath, c’est rarement David qui est en mesure d’être le plus « scienticide »…

          3. « La plupart des opposants OGM sont en bio et refusent donc l’usage de produits phytosanitaires et 99% des OGM sur le marché sont justement des OGM tolérants à ces produits phytosanitaires ou produisant leur propres produits phytosanitaires, l’opposition aux OGM relève donc du droit à cultiver comme ils l’entendent. »

            => Qu’ils cultivent BIO ne me dérange pas le moins du monde !
            Mais sont-ils obligés de devoir IMPOSER leur point de vue à tout le monde ?
            De recourir à la force, et de faire du battage médiatique mensonger contre le type d’agriculture qu’ils refusent ?
            Qui vous empêche de cultiver BIO ? (C’est plutôt tout le contraire avec les politiques de ces 10 années) Qui vient saccager vos parcelles sous prétexte que vous n’appliquez pas de protection de synthèse ?
            Qui fait de pétitions en demandant qu’on vous retire tel produit ou tel autre au motif fallacieux que ça causerait un danger imaginaire que l’on ne peut démontrer ?

            Vous vous drapez de défendre « l’écologie scientifique » ? Bravo, c’est tout à fait louable ! Mais voila … La science se base sur des faits, démontrés, vérifiés et reproductibles ! Pas sur une opinion personnelle ! Évoquer l’affaire Percy Schmeiser, est loin de constituer une « preuve scientifique » des capacités invasives du colza RR ….

            Aucun scientifique au monde n’a tenté d’imposer ses conclusions par le fauchage de parcelles, ou la mise à sac du labo de ses concurrents !

            donc Mr Agamemnon : « A bon entendeur ! »

          4. @Agamenon

            secte
            Définitions Web
            Le mot secte a d’abord désigné soit un ensemble d’individus partageant une même doctrine philosophique, religieuse, etc. soit un groupe plus ou moins important de fidèles qui se sont détachés de l’enseignement officiel d’une Église et qui ont créé leur propre doctrine. …

            => Pas besoin de gourou unique (la secte pastèque n’en manque pas), pas besoin de transfert de fonds douteux (bien que la transparence des « ONG » vertes n’est pas exemplaire), Seule la propension à diffuser une doctrine « maison » compte pour être sectaire …
            Ce qui est bien le cas des faucheurs de science !
            « – Détruisez ces champs qui causeront votre perte ! »
            « – Où sont les preuves du danger ? »
            « – Vade rétro, impie, suppôt de Monsatan ! »

        2. Agamemnon : « Le jour où il se le fait retirer parce qu’on retrouve des semences OGM dans sa récolte à cause d’une dissémination de semences OGM depuis le champ d’essais du coin, il est un peu énervé. »
          => 1/ Des cas de contamination croisée vous en connaissez beaucoup ?
          2/ Lorsque c’était encore possible de faire pousser des PGM dans ce pays, il y a eu bon nombre d’essais et d’expérimentation pour en mesurer l’impact. Finalement les moyens de limiter à 1% la dissémination croisée sont largement possibles à mettre en oeuvre !
          3/ Quand je cultive du maïs conventionnel sur ma parcelle je sème une seul variété pour avoir un seuil de maturité relativement homogène sur toute la parcelle. Si mon voisin cultive du maïs « population » donc BIO, (grosse variabilité en perspective) La contamination croisée des premiers rangs de mon champ, va occasionner des pertes de rendement, des différences de maturité et donc des difficultés lors de la récolte mécanisée ….
          Suis-je en droit d’aller couper ses fleurs mâles sur 20 m de large en guise de protection ?
          Mieux ! devrai-je aplatir tout ce champs de maïs « population » donc de variétés non-inscrites et donc potentiellement dangereuses puisque JAMAIS étudiées préalablement ?
          Pire, dois-je désherber sa parcelle BIO dont les mauvaises herbes déploient leurs belles graines sur ma parcelle du fait que mon voisin n’a pas beaucoup de moyens pour les contrôler ?
          Si vous vouliez donner une leçon de tolérance … Je crois que votre défense des « délinquants Volontaires » n’était pas des plus opportune !

          1. Réponse au 1er commentaire:

            – Il ne s’agit pas d’imposer un point de vue mais justement de combattre l’imposition d’un autre point de vue. La raison pour laquelle personne ne vient faucher une parcelle en bio, c’est parce que le fait de cultiver en bio ne vient aucunement restreindre les choix d’itinéraires culturaux des parcelles adjacentes. Par contre, cultiver des OGM empêche de cultiver bio sur les parcelles adjacentes, de par le fait qu’il est impossible d’empêcher leur dispersion et donc que ces variétés non désirées en bio se retrouvent dans les champs bio. Voilà ce qui empêche de cultiver bio. Si on autorise les OGM, on les impose à terme.

            -Le recours à la force a lieu parce que le rapport de force est inégal. Un producteur de semences OGM dispose de moyens (financiers, logistiques, humains et politiques) auxquels les opposants n’ont pas accès.

            -Du battage médiatique mensonger ? Ce n’est pas parce que vous n’êtes pas d’accord avec un point de vue que tout ce qui sort de la bouche de ses défenseurs est forcément un mensonge. Bien sûr que des conneries sont racontées, bien sûr que des faits sont exagérés ou ne disposent pas de preuves suffisantes (c’est le cas partout), mais trier les infos en fonctions de qui les a dites, c’est idiot.

            Par exemple : actuellement, aucune publication scientifique ne vient confirmer de manière absolue la dangerosité des résidus de pesticides ou des OGM sur la santé humaine (aucune ne vient confirmer l’inverse non plus, donc sur ce point, c’est à chacun de faire son point de vue). Mais du coup, est ce que ça veut dire que tous les arguments des faucheurs sont faux ? Que, par exemple, les OGM ne représentent pas un asservissement économique encore plus poussé que ce qu’il était possible de faire avec les hybrides ? Ou que la culture OGM ne vient absolument pas poursuivre la fuite en avant que constitue l’utilisation de pesticides en augmentant les cas de résistances ?

            -Parler d’« écologie scientifique », c’est un pléonasme. L’écologie est par définition scientifique puisque c’est une science. Arrêtez de confondre écologie et écologisme. Et en l’occurrence, la dispersion des semences est un fait scientifique démontré, pas une allégation de militant. Ensuite, c’est l’économie qui prend le relais, en démontrant que les agriculteurs qui cultivent des OGM se retrouvent dans une relation de dépendance vis-à-vis des producteurs de semences OGM. Percy Schmeiser n’est pas la preuve des capacités invasives du colza RR, je n’ai jamais dit ça. Il est simplement la preuve que les entreprises productrices de semences OGM n‘ont aucun scrupule à intenter des procès après des cas de dispersion.

            On a donc une donnée scientifique prouvée (les semences des plantes se disséminent) et un fait (des entreprises productrices de semences OGM condamnent des producteurs n’ayant commis aucune fraude puisque les semences sont arrivées par dissémination naturelle)
            On en tire alors une conclusion : si on autorise les OGM en Europe, ce cas de figure va se reproduire.

            -« Aucun scientifique au monde n’a tenté d’imposer ses conclusions par le fauchage de parcelles, ou la mise à sac du labo de ses concurrents ! »
            C’est donc par la simple évidence de leurs allégations scientifiques les producteurs d’OGM se sont imposés ?

          2. Réponse au 2ème commentaire:

            Vous noterez dans votre définition la connotation religieuse. L’écologisme n’est pas une religion mais un opinion politique. Si eux sont des croyants qui s’ignorent alors toute personne militant pour une ONG, un parti ou un organisme quelconque en est un.

            En quoi la non transparence de ONG vertes vient faire de moi un adepte d’une secte ? Je ne leur donne aucun argent, ils se décrédibilisent comme ils le veulent de leur côté mais la gestion de leurs comptes n’a strictement aucun rapport avec mon opinion sur les OGM.

            Et la doctrine n’est pas maison, elle repose sur des faits :

            – les OGM créent une dépendance économique (je ne vais pas refaire la démonstration, regardez plus haut)

            – les OGM ne font que renforcer la fuite en avant que constitue l’utilisation massive des pesticides : 1) emploi préventif de pesticides -> 2) sélection des résistances des ravageurs (simple application des principes de l’évolution naturelle, l’apparition d’une contrainte va sélectionner les individus les plus à même d’y résister) -> 3) emploi de dose plus élevées de pesticides -> 1).

            – les OGM ne peuvent par nature exister que comme unique paradigme cultural et restreignent donc la liberté de culture des autres agriculteurs.

          3. Réponse au 3ème commentaire:

            « => 1/ Des cas de contamination croisée vous en connaissez beaucoup ? »

            Qui a parlé de contamination croisée sinon vous ? Je parle de dispersion de semences, pas de dispersion de gènes. La dispersion de semence c’est quand la semence ne va pas germer à l’endroit où elle a été produite mais plus loin (portée par l’eau, le vent, les animaux…).

            « 2/ Lorsque c’était encore possible de faire pousser des PGM dans ce pays, il y a eu bon nombre d’essais et d’expérimentation pour en mesurer l’impact. Finalement les moyens de limiter à 1% la dissémination croisée sont largement possibles à mettre en œuvre ! »

            Encore une fois, je ne parle pas de contamination croisée. Et limiter la dissémination des semences, c’est un sacré défi !

            « 3/ Quand je cultive du maïs conventionnel sur ma parcelle je sème une seul variété pour avoir un seuil de maturité relativement homogène sur toute la parcelle. Si mon voisin cultive du maïs « population » donc BIO, (grosse variabilité en perspective) La contamination croisée des premiers rangs de mon champ, va occasionner des pertes de rendement, des différences de maturité et donc des difficultés lors de la récolte mécanisée ….
            Suis-je en droit d’aller couper ses fleurs mâles sur 20 m de large en guise de protection ? »

            Premièrement, la phrase « maïs « population » donc BIO » est une fausse. La définition des variété-populations a été faite en 1944 par Bustarret : une variété-population est une variété obtenue par reproduction massale. Cela concerne donc le mode d’obtention de la variété et pas le mode de culture auquel elle est destinée. Donc toutes les variétés BIO ne sont pas des variété-population et toutes les variétés-population ne sont pas BIO.

            Deuxièmement, si je comprends bien ce que vous dites, il y aurait donc un risque de pollinisation croisée assez important au point de provoquer des pertes de rendements et de compliquer la récolte ? Je croyais pourtant qu’éviter les pollinisations croisé était si simple…

            Troisièmement, si effectivement il y aura perturbation des rendements, ce serait plutôt au désavantage du bio. Votre maïs conventionnel sera semé sur plusieurs dizaines d’hectares, une bordure de 20m sur laquelle le rendement sera légèrement inférieur (et encore, j’aimerais voir d’où sort ce chiffre) sera largement compensée par l’étendue de l’exploitation et le haut rendement de la production. En parallèle de ça, les pesticides que vous allez répandre vont aussi déborder sur le champ bio du voisin et occasionner des pertes de rendements également (parce que son maïs n’aura pas été sélectionné pour être cultivé en sa présence). Seulement, son rendement étant déjà inférieur et l’étendue de sa parcelle étant beaucoup plus faible, l’amortissement de la perte sera bien plus difficile.

            « Mieux ! devrai-je aplatir tout ce champs de maïs « population » donc de variétés non-inscrites et donc potentiellement dangereuses puisque JAMAIS étudiées préalablement ? »

            Premièrement, les variétés-population sont cultivées dans le monde entier depuis l’invention de l’agriculture par l’homme. Les variétés-lignée pure ont été inventées au XIXème siècle et ne se sont généralisées qu’à partir des années 1950. On dispose donc de 10 000 ans d’expérience d’utilisation des variétés-populations contre 50 pour les variétés-lignée pure.

            Deuxièmement, les études et publications scientifiques sur les variétés-population existent bel et bien. Je serais ravis de vous conseillez des auteurs si ça vous intéresse.

            Troisièmement, en quoi le fait que ces variétés soient non-inscrites les rend potentiellement dangereuses ? Bien que cette justification soit en permanence mise en avant, si vous vous plongez dans la législation sur le commerce des semences il est très clair que le Catalogue n’est absolument pas un outil de sécurité sanitaire mais de modernisation forcée de l’agriculture.

            « Pire, dois-je désherber sa parcelle BIO dont les mauvaises herbes déploient leurs belles graines sur ma parcelle du fait que mon voisin n’a pas beaucoup de moyens pour les contrôler ? »

            Si vous êtes en conventionnel, vous pratiquez l’usage préventif de pesticides. Vous avez donc répandu vos pesticides justement pour empêcher que des adventices ne poussent dans votre champ. Une fois que votre maïs a commencé à se développer, aucun risque que la mauvaise herbe d’à côté se téléporte dans votre champ durant cette récolte. Bien sûr il existe un risque que cette mauvaise herbe répande ses semences sur votre parcelle, mais vous vous en fichez puisque vous pratiquez l’usage préventif de pesticides, donc ces pesticides en empêcheront la levée. Le fait que votre voisin en bio ne traite pas ses champs ne vous encombre donc absolument pas.
            Par contre, vous l’encombrez en répandant vos pesticides qui vont déborder sur sa parcelle.

            « Si vous vouliez donner une leçon de tolérance … Je crois que votre défense des « délinquants Volontaires » n’était pas des plus opportune ! »

            Je n’ai jamais voulu donner une leçon de tolérance, seulement vous expliquer les raisons qui me poussent à m’opposer aux OGM e les raisons qui poussent les faucheurs à faucher.

            Vous avez parfaitement le droit d’être favorable aux OGM, seulement il serait agréable que vous basiez ce soutien sur autre chose que des accusations d’eugénisme, de sectarisme ou de terrorisme!

          4. @Agamemnon
            (Je ne vais répondre qu’à ce message, puisque c’est un condensé des autres)

            Agamemnon a dit :
            Réponse au 3ème commentaire:

            « => 1/ Des cas de contamination croisée vous en connaissez beaucoup ? »

            Agamemnon :
            Qui a parlé de contamination croisée sinon vous ? Je parle de dispersion de semences, pas de dispersion de gènes. La dispersion de semence c’est quand la semence ne va pas germer à l’endroit où elle a été produite mais plus loin (portée par l’eau, le vent, les animaux…).

            ==> Non franchement, vous êtes sérieux ?
            Dispersion de semences portées par le vent, l’eau, les animaux ?
            Et ça va représenter quoi comme surface ?
            Et cette fraction infinie de semences devrait représenter quel genre de « menace » ?
            Pour du colza on peut éventuellement craindre que le vent fasse voyager la graine sur 10m …. Mais ensuite ?
            Merci de ne pas en faire trop à l’avenir, vous êtes RIDICULE !

            « 2/ Lorsque c’était encore possible de faire pousser des PGM dans ce pays, il y a eu bon nombre d’essais et d’expérimentation pour en mesurer l’impact. Finalement les moyens de limiter à 1% la dissémination croisée sont largement possibles à mettre en œuvre ! »

            Agamemnon :
            Encore une fois, je ne parle pas de contamination croisée. Et limiter la dissémination des semences, c’est un sacré défi !

            ==> J’ai participé aux comptages de ces disséminations de pollens. Et franchement, encore une fois : les publications AGPM ne manquent pas pour PROUVER que 20 m d’isolement c’est largement suffisent !
            Comment font les producteurs de semences et portes-graines pour garantir 99% de pureté d’après vous ?

            « 3/ Quand je cultive du maïs conventionnel sur ma parcelle je sème une seul variété pour avoir un seuil de maturité relativement homogène sur toute la parcelle. Si mon voisin cultive du maïs « population » donc BIO, (grosse variabilité en perspective) La contamination croisée des premiers rangs de mon champ, va occasionner des pertes de rendement, des différences de maturité et donc des difficultés lors de la récolte mécanisée ….
            Suis-je en droit d’aller couper ses fleurs mâles sur 20 m de large en guise de protection ? »

            Agamemnon :
            Premièrement, la phrase « maïs « population » donc BIO » est une fausse. La définition des variété-populations a été faite en 1944 par Bustarret : une variété-population est une variété obtenue par reproduction massale. Cela concerne donc le mode d’obtention de la variété et pas le mode de culture auquel elle est destinée. Donc toutes les variétés BIO ne sont pas des variété-population et toutes les variétés-population ne sont pas BIO.

            ==> Renseignez-vous sur la culture du maïs BIO, ça vous évitera d’écrire pour rien !

            Agamemnon :
            Deuxièmement, si je comprends bien ce que vous dites, il y aurait donc un risque de pollinisation croisée assez important au point de provoquer des pertes de rendements et de compliquer la récolte ? Je croyais pourtant qu’éviter les pollinisations croisé était si simple…

            ==> Vous n’avez pas bien lu, je vous parle des premiers rangs de ma parcelle. Soit 95% de la « Menace » que l’on fait planer sur vos pôôôvres agri-BIOs lorsque l’on cultive autre chose que ce que permet leur bréviaire !
            Pourquoi vous avez du mal à conceptualiser, que ce que vous reprochez au conventionnel (faire courir un risque de contamination au voisin), est parfaitement applicable dans le sens inverse ?
            Lorsque l’on pratique la « Sainte agriculture BIO » on est au dessus de tout soupçons ?

            Agamemnon :
            Troisièmement, si effectivement il y aura perturbation des rendements, ce serait plutôt au désavantage du bio. Votre maïs conventionnel sera semé sur plusieurs dizaines d’hectares, une bordure de 20m sur laquelle le rendement sera légèrement inférieur (et encore, j’aimerais voir d’où sort ce chiffre)

            ==> C’est très facile à vérifier lorsque l’on fait des notations de composante de rendement …

            Agamemnon :
            sera largement compensée par l’étendue de l’exploitation et le haut rendement de la production. En parallèle de ça, les pesticides que vous allez répandre vont aussi déborder sur le champ bio du voisin et occasionner des pertes de rendements également (parce que son maïs n’aura pas été sélectionné pour être cultivé en sa présence).

            ==> o_0! (WTF!!!) You mean sir ?
            1/ Il existe un truc incroyablement précis aujourd’hui : Le traitement en bas volume et les buses anti-dérive !
            2/ « (parce que son maïs n’aura pas été sélectionné pour être cultivé en sa présence) »
            Là il me faut des exemples ! Parce que, non je vois pas !

            Agamemnon :
            Seulement, son rendement étant déjà inférieur et l’étendue de sa parcelle étant beaucoup plus faible, l’amortissement de la perte sera bien plus difficile.

            ==> Éventuellement, oui !
            Mais Agriculture Conventionnelle n’est forcement égal à Grosses parcelles et gros tracteurs !
            L’argument s’applique aussi pour les conventionnels qui subissent la dispersion des mauvaises herbes entretenues sur les champs BIO …

            « Mieux ! devrai-je aplatir tout ce champs de maïs « population » donc de variétés non-inscrites et donc potentiellement dangereuses puisque JAMAIS étudiées préalablement ? »

            Agamemnon :
            Premièrement, les variétés-population sont cultivées dans le monde entier depuis l’invention de l’agriculture par l’homme. Les variétés-lignée pure ont été inventées au XIXème siècle et ne se sont généralisées qu’à partir des années 1950. On dispose donc de 10 000 ans d’expérience d’utilisation des variétés-populations contre 50 pour les variétés-lignée pure.

            ==> Tout comme vous demandez que l’on vous « démontre » l’innocuité des OGM …. Démontrez donc l’innocuité de toutes les productions et variétés BIO …

            Agamemnon :
            Deuxièmement, les études et publications scientifiques sur les variétés-population existent bel et bien. Je serais ravis de vous conseillez des auteurs si ça vous intéresse.
            ==> Ha oui ! Ce serait rigolo de voir une étude toxicologique long terme, sur une variété « population » de maïs.
            (Plus de trois ans hein ? Tout comme Séralini le braille)
            D’ailleurs pour ce faire, vous me démontrerez la stabilité génétique obtenue. Condition inévitable pour garantir le résultat attendu par l’utilisateur …. 😉

            Agamemnon :
            Troisièmement, en quoi le fait que ces variétés soient non-inscrites les rend potentiellement dangereuses ?
            ==> Vous le reconnaissez vous-même RIEN ne démontre la nocivité que vous supposez aux PGM.
            Pourquoi ne pas appliquer votre logique aux productions BIO ?
            Rien n’est inoffensif par défaut !

            Agamemnon :
            Bien que cette justification soit en permanence mise en avant, si vous vous plongez dans la législation sur le commerce des semences il est très clair que le Catalogue n’est absolument pas un outil de sécurité sanitaire mais de modernisation forcée de l’agriculture.
            ==> Ha bon ?
            Et garantir au client que les graines que je lui vend vont bien produire les plantes qu’il attend … c’est pas de la « sécurité » ?

            « Pire, dois-je désherber sa parcelle BIO dont les mauvaises herbes déploient leurs belles graines sur ma parcelle du fait que mon voisin n’a pas beaucoup de moyens pour les contrôler ? »
            Agamemnon :
            Si vous êtes en conventionnel, vous pratiquez l’usage préventif de pesticides. Vous avez donc répandu vos pesticides justement pour empêcher que des adventices ne poussent dans votre champ. Une fois que votre maïs a commencé à se développer, aucun risque que la mauvaise herbe d’à côté se téléporte dans votre champ durant cette récolte. Bien sûr il existe un risque que cette mauvaise herbe répande ses semences sur votre parcelle, mais vous vous en fichez puisque vous pratiquez l’usage préventif de pesticides, donc ces pesticides en empêcheront la levée. Le fait que votre voisin en bio ne traite pas ses champs ne vous encombre donc absolument pas.

            ==> Bin voyons ! Le Désherbant c’est pas cher, en plus ils sont tous aussi efficaces les uns que les autres, tout est parfait, le désherbage c’est simple comme un bonjour !
            Vu les contraintes en croissance permanente que le LOBBY VERT nous inflige ! Il faut être de plus en plus rigoureux pour appliquer quoi que ce soit aujourd’hui. De plus ça coûte toujours plus cher, au point de rendre le binage compétitif !
            Franchement la pression de salissement est assez difficile à raisonner en conditions « normales ». Sans qu’un facteur supplémentaire vienne agraver la chose !

            Agamemnon :
            Par contre, vous l’encombrez en répandant vos pesticides qui vont déborder sur sa parcelle.

            ==> Cf plus haut, déjà répondu !
            (C’est agaçant de prendre les agris pour des cons ! Ce serait bien que vous ayez un minimum de connaissance sur les sujet que vous abordez, on gagnerait du temps)

            « Si vous vouliez donner une leçon de tolérance … Je crois que votre défense des « délinquants Volontaires » n’était pas des plus opportune ! »
            Agamemnon :
            Je n’ai jamais voulu donner une leçon de tolérance, seulement vous expliquer les raisons qui me poussent à m’opposer aux OGM e les raisons qui poussent les faucheurs à faucher.

            Agamemnon :
            Vous avez parfaitement le droit d’être favorable aux OGM, seulement il serait agréable que vous basiez ce soutien sur autre chose que des accusations d’eugénisme, de sectarisme ou de terrorisme!

            ==> »d’eugénisme »
            Férocement quand on n’a qu’un argument à la bouche qui est la « peur de la contamination génétique », quand on réclame une contamination inférieure à 0,1% ….
            « sectarisme »
            A force de porter des accusations sans preuves …. Je fini par croire que le débat a migré dans le domaine spirituel.

            « terrorisme »
            Reconnaissez que les « actions » des FV et autres …. Personnages agités … (pour rester poli) relèvent bien du terrorisme !
            Vous réclamez toujours plus de garanties pour vos parcelles, toujours plus de législation, mais vous piétinez le droit de propriété sans aucun remord lorsque ça vous arrange !

            Agamemnon :
            « Mais du coup, est ce que ça veut dire que tous les arguments des faucheurs sont faux ? »

            ==> Pourquoi pas, mais encore faut-il qu’ils démontrent quelque chose !

            « Que, par exemple, les OGM ne représentent pas un asservissement économique encore plus poussé que ce qu’il était possible de faire avec les hybrides ? »

            ==>Pourquoi « asservissement » ? Qui vous oblige à cultiver des PGM ?
            Qui vous oblige à en ressemer ? PERSONNE !
            Si vous voulez arrêter vous pouvez le faire !
            Moi je n’ai même pas la possibilité de commencer !

            « Ou que la culture OGM ne vient absolument pas poursuivre la fuite en avant que constitue l’utilisation de pesticides en augmentant les cas de résistances ? »

            ==>C’est votre point de vue ! Mais qui vous interdit de cultiver et de manger BIO ?
            PERSONNE !
            Pourquoi IMPOSER votre point de vue aux autres ?

            Agamemnon :
            « Percy Schmeiser n’est pas la preuve des capacités invasives du colza RR, je n’ai jamais dit ça. Il est simplement la preuve que les entreprises productrices de semences OGM n‘ont aucun scrupule à intenter des procès après des cas de dispersion. »

            ==> Je crois qu’il vous faut relire les faits de ce monsieur, et non pas uniquement regarder le « Monde selon MTO » de Marie-Mytos Robin.
            Ce Monsieur sème du Colza RR puis stocke sa récolte. L’année suivante il sème les graines stockées et un peu de semence qu’il a acheté à un voisin … Puis il se plaint d’avoir été « contaminé » …. Une dissémination à 90% sur plusieurs centaines d’hectares …. c’est loin d’être fortuit !

            Quand à la « dissémination » naturelle des PGM j’attends de lire vos « publis qui le démontrent » !!!

    2. Ce serait que cet aspect du site qui vous énerve? Mais c’est une pauvre réaction de gamin ça! Ça ne vous arrive jamais de vouloir rectifier quelques vérités quand vous lisez des gros mensonges?
      J’en profite pour répondre à Agamemnon sur ces histoires de disséminations ogm/bio avec ce dernier jugement en Australie qui serait risible si derrière ce n’était pas une histoire aussi triste de bêtise entre 2 amis.
      http://www.abc.net.au/news/2014-05-28/landmark-gm-decision-wa-supreme-court/5482864

      Sinon les cas de dissémination de mauvaises graines venant de cultures bio mal gérées sont légion dans les campagnes, genre chardons et personne pour le leur reprocher!

      1. @ rageous

        Ce serait que cet aspect du site qui vous énerve? Mais c’est une pauvre réaction de gamin ça! Ça ne vous arrive jamais de vouloir rectifier quelques vérités quand vous lisez des gros mensonges?

        >>> A qui est adressé votre message et en réaction à quel post? Merci de préciser parce ce n’est pas clair mais l’ergonomie souvent critiquée de ce site y est pour quelque chose!

        1. Il y toute une série d’étrons qui ont été nettoyés du site, mais il y a visiblement encore des réponses qui restent maintenant « en l’air ». Je suggère que la modération élimine tout ce qui s’écarte de la logique de ce fil.

        2. @ Zygomar
          « A qui est adressé votre message et en réaction à quel post? »
          Le post parti aux oubliettes et l’auteur explosé en plein vol ! 😆

          1. rageaous dit
            Le post parti aux oubliettes et l’auteur explosé en plein vol ! 😆

            =>mais le troll rode toujours …
            Ses « messages » apparaissent régulièrement et sont effacés aussi rapidement.
            et il aimerait bien « foutre » le bordel sur ce blog.

      2. Et donc le fait que personne ne le reproche voudrait dire que eux ne devraient pas reprocher les disséminations de semences OGM?
        Reprochez, ça forcera l’agriculture biologique à travailler sur ce sujet, ce ne sera que positif.
        En attendant, la présence de chardons dans un champ va certes impacter la culture mais ne va pas l’empêcher de se faire. La culture d’OGM va elle empêcher la culture bio purement et simplement.

  2. La définition dépend des pays, les canadiens appellent génétiquement modifié la sélection classique, la mutagenèse et le génie génétique.

    Par contre les bobo-délinquants font l’amalgame avec le terme transgénique, et là ils dérapent, transgénique c’est issus du génie génétique et donc rien à voir avec la mutagenèse.

    Pour résumer une définition légale mauvaise, facile à attaquer dans la communication, et qui occupe la bobo-racaille en mal de saccage.

  3. « Nous lui suggérons aussi de s’instruire sur les techniques agricoles car son interview est un vrai tissu d’âneries.  »
    Ce serait sympa de donnez des détails , svp .

  4. Pour être logiques ils devraient interdire le blé tendre ( par exemple)qui est le résultat d’une transgénèse interspécifique ( le blé tendre est hexaploide:son génôme intègre le génôme tétraploide du blé dur et celui d’une autre espèce diploide).Là c’est plus interessant il y a 5 millions d’hectares à faucher.

    1. Il n’ont plus que le napalm pour détruire 5 000 000 ha !
      Le napalm c’est autorisé comme désherbant en agri biau ??

      1. Oui, ça se fait le désherbage au fioul.. enfin rumeur entendu dans le milieu. Par contre au gaz de schiste ou russe c’est autorisé, ça s’appel le désherbage thermique.

  5. @ Agamemnon

     » ils sont contre des plantes avec un « ajout » de gènes? »

    >>> J’avais entrepris de réfuter et/ou de répondre à chacune de vos affirmations mais j’ai vite abandonné parce que c’est pratiquement une connerie par ligne tout au long de votre diatribe logorrhéique qui in fine ne fait que démontrer à chaque ligne que vous maîtrisez très mal le sujet et que vous ne fait que pérorer sentencieusement pour vous à vous-même donner l’impression de savoir….

    1. toujours des attaques sur ce blog….
      il semble qu’il énerve un certain nombre de personnes …

      bonne continuation alerteenvironnement

      1. @ rageous

        >>> Voilà ce qu’est en réalité l’imbécile prétentieux et malhonnête (« un troll apparaissant sous de nombreux pseudos ») qui pourrit le site depuis un moment! Et ce cloporte se permet d’éructer des insanités sur des participants qui argumentent leur commentaires à partir de leurs connaissances et de leur expérience des sujets discutés ici….

        adminalerte a dit :

        Je m’aperçois surtout que Rnst est un troll apparaissant sous de nombreux pseudos,et qui par définition, n’est pas là pour discuter. Ce n’est pas d’ailleurs sa première apparition. Il y a quelques mois déjà, ces messages polluaient les commentaires. – See more at: http://www.alerte-environnement.fr/2014/07/21/ogm-le-gloubi-boulga-des-faucheurs/#comment-126898

    2. Et à part des insultes, vous avez des argument à proposer pour prouver que je ne raconte que des conneries et que je maîtrise très mal le sujet?

  6. @ Agamemnon

    « …les problèmes de dissémination font qu’on peut se retrouver avec ce gène dans sa récolte sans avoir acheté la semence (ne riez pas, des condamnations de ce type ont déjà eu lieu aux Canada). »

    >>> Renseignez-vous un peu parce que manifestement vous ,n’avez strictement compris au film canadien ou bien alors vous falsifiez la réalité!

    1. Affirmer des trucs c’est bien, le prouver c’est mieux.
      Qui a parlé de film canadien?
      Et en quoi ce que je dis est faux?

      1. Agamemnon a dit :

        Affirmer des trucs c’est bien, le prouver c’est mieux.
        Qui a parlé de film canadien?
        Et en quoi ce que je dis est faux?

        28 juillet 2014 à 10:36

        «  »Qui a parlé de film canadien? »

        >>> Vous êtes encore plus borné (volontairement ou non?) qu’on aurait pu le penser à la lecture de vos interventions mon vieux!

        J’ai utilisé la formule familière/ façon de parler « rien compris au film » pour mettre en évidence votre méconnaissance ou votre « interprétation/déformation personnelle » de l’affaire Percy Schmeiser, agriculteur CANADIEN et spécialiste de l’agit-prop.

        « Et en quoi ce que je dis est faux? »

        >>>> Ce que vous insinuez sur l’affaire Schmeiser est effectivement erroné!

        Par ailleurs, votre diarrhée plumitive ci-dessus i.e. commentaires répétitifs interminables et alimentés par des copiés/collés « Internetesques », ne fait que démontrer votre militantisme sectaire et votre ignorance des sujets traités! Vous devriez sortir des beaux quartiers et passer le périph’ parisien de temps en temps, ça vous instruirait un peu.

  7. @ adminalerte

    Merci ! Et maintenant? Le cloporte ne semble pas avoir compris (ce qui n’est pas surprenant étant donné le niveau du bonhomme) le sens de votre message….

  8. @ Agamemnon:
    «La culture d’OGM va elle empêcher la culture bio purement et simplement»

    Non, je regarde autour de moi et je vois des champs bio au milieu de champs OGM. Je vois du soya RR2 qui cohabite avec du soya non OGM destiné aux marchés asiatique. Informez vous!

    1. Le problème de M. Agamemnon est qu’il s’informe… mais en biberonnant aux seuls sites qui confortent ses préjugés.

      Son problème est que si un oiseau qui a mal digéré une graine de colza HR la dépose, bien entourée d’un excellent engrais organique sur un champ « bio » de 10 hectares… enfer et damnation !… ce n’est plus du « bio ».

      C’est ce genre de sornettes qui a été propagé pendant des mois sur la toile sur la base de l’affaire Steve Marsh c. Michael Baxter, le premier ayant accusé le second d’avoir perdu s certification « bio » parce qu’il avait trouvé des plantes de colza HR sur son exploitation, celles-ci ayant été emportées par le vent à la suite d’un andainage. Mais voilà : Marsh a perdu ce procès qui devait être emblématique et signer l’arrêt de mort des PGM pour le monde de l’anti-ogmisme talibanesque, non seulement en Australie, mais aussi sur la planète entière. Et M. Marsh est sorti passablement étrillé du procès : car il n’était pas le doux et innocent producteur « bio » qu’on s’est complu à décrire. Et surtout, ce sont les ayatollahs de la certification « bio » qui en ont pris plein les gencives.

      M. Marsh – ou plutôt le puissant lobby derrière lui – a fait appel.

      Pendant que j’y suis, faisons aussi un sort à la fable de ce bon Percy Schmeiser, victime d’un vol en escadrille de graines de colza HR « de Monsanto ». Il s’est fait de c… en or depuis…

      Or donc, il a fallu qu’il s’explique devant les tribunaux. Sa version des fait (jugement de la Cour suprême) est reproduite ci-dessous.

      Monsanto n’a pas contesté. Après tout, c’était un aveu de la part de M. Schmeiser car celui-ci a admis, au final, avoir sciemment cultivé du colza HT.

      Mais nous, nous ne sommes pas obligés de croire cette histoire, qui pue la fable.

      Question simple : M. Schmeiser produisait ses propres semences ? Et il va les récolter en bordure de route (et donc de champ) ? Il utilise des semences issues de plantes qui ont survécu à un passage de Roundup ? Tiens, pourquoi a-t-il (aurait-il) passé du Roundup sur un champ ou une partie de champ ?

      Autre question simple : comment Monsanto lui est-il tombé dessus ?

      __________________

      (Citation) 60 Monsieur Schmeiser pratique l’agriculture traditionnelle non biologique. Pendant de nombreuses années, il a pris l’habitude de conserver et de cultiver ses propres semences. On peut constater la présence des semences visées par la plainte de Monsanto dans un champ de 370 acres, appelé le champ no 1, où M. Schmeiser a cultivé du canola en 1996. En 1996, cinq autres producteurs de canola de la même région que M. Schmeiser ont planté du canola Roundup Ready.

      61 Au printemps 1997, M. Schmeiser a semé les graines du champ no 1, qu’il avait conservées. Des plantes ont poussé. Il a pulvérisé du Roundup sur une parcelle de trois acres située en bordure de la route et a constaté qu’environ 60 pour 100 des plantes avaient survécu, ce qui indique que ces plantes contenaient le gène et la cellule brevetés de Monsanto.

      62 À l’automne 1997, M. Schmeiser a récolté le canola Roundup Ready se trouvant sur la parcelle de trois acres qu’il avait pulvérisée de Roundup. Il ne l’a pas vendu. Il a préféré le conserver séparément et l’a entreposé pour l’hiver à l’arrière d’une camionnette recouverte d’une bâche.

      63 En 1997, un enquêteur de Monsanto a prélevé des échantillons de canola dans les réserves routières contiguës à deux champs de M. Schmeiser. Des tests ont révélé qu’ils contenaient tous du canola Roundup Ready. En mars 1998, Monsanto a rendu visite à M. Schmeiser et l’a avisé qu’elle croyait qu’il avait cultivé sans licence du canola Roundup Ready. Monsieur Schmeiser a néanmoins apporté les graines entreposées dans sa camionnette à une usine de traitement des semences, où elles ont été traitées afin de servir à l’ensemencement, ce qui les rendait inaptes à tout autre usage. Monsieur Schmeiser a ensuite semé les graines traitées dans neuf champs d’une superficie totale d’environ 1 000 acres.

      64 De nombreux échantillons ont été prélevés, dont certains en vertu d’une ordonnance judiciaire, sur les plantes de canola provenant de ces graines de semence. De plus, l’usine de traitement des semences a, à l’insu de M. Schmeiser, conservé des échantillons des graines qu’il y avait apportées aux fins de traitement au printemps 1998, et les a remises à Monsanto. Une série de tests indépendants effectués par divers experts a démontré que 95 à 98 pour 100 du canola planté et cultivé par M. Schmeiser en 1998 était résistant au Roundup. Seuls les tests de croissance que M. Schmeiser a effectués dans son champ en 1999 et les tests de croissance effectués sur les échantillons que M. Schmeiser a fournis à M. Freisen n’étayaient pas ce résultat.

      65 Monsieur Downey a témoigné que le taux de survie élevé des plantes ayant germé après avoir été traitées au Roundup, qui avait été constaté lors des tests effectués sur les échantillons de 1997, « ne s’expliquait que par la présence, dans le champ no 2, de canola cultivé à partir de semences commerciales résistantes au Roundup » (jugement de première instance, par. 112). Madame Dixon, responsable des tests effectués à St. Louis par Monsanto US, s’est dite d’avis que « les échantillons des défendeurs contenaient les séquences d’ADN revendiquées dans les revendications 1, 2, 5 et 6 du brevet, ainsi que la cellule végétale visée par les revendications 22, 23, 27, 28 et 45 du brevet » (jugement de première instance, par. 113). Comme l’a fait remarquer le juge de première instance, cet avis n’était pas contesté.

      66 Restait à savoir ce qui expliquait la présence d’une concentration aussi élevée de canola Roundup Ready sur les terres des appelants en 1998. Le juge de première instance a écarté l’idée que cette concentration résultait de la dissémination, soit par le vent soit par inadvertance, de graines sur les terres en question (par. 118) :

      Il est possible que des graines Roundup Ready se soient retrouvées dans le champ de M. Schmeiser à son insu. Il est également possible qu’une partie de ces graines aient survécu à l’hiver et aient germé au printemps 1998. Le témoignage de M. Keith Downey [. . .] m’a toutefois persuadé qu’aucune des sources évoquées ne pouvait logiquement expliquer la concentration ou l’ampleur de canola Roundup Ready de qualité commerciale qui a été constatée à la suite des tests réalisés sur les récoltes de M. Schmeiser.

      67 Il a tiré la conclusion suivante (par. 120) :

      Je conclus que, en 1998, M. Schmeiser a planté des graines de canola qu’il avait gardées de sa récolte de 1997 dans son champ no 2 alors qu’il savait ou aurait dû savoir que ces graines étaient résistantes au Roundup. Je conclus également qu’il s’est principalement servi de ces graines pour ensemencer la totalité de ses neuf champs de canola en 1998.

      68 En résumé, il ressort des conclusions du juge de première instance que les appelants ont conservé, semé, récolté et vendu des graines provenant de plantes contenant le gène et la cellule brevetés de Monsanto. La question est de savoir si, en agissant ainsi, ils ont « exploité » l’invention de Monsanto, c’est‑à‑dire le gène et la cellule résistant au glyphosate. (Fin de citation)

Les commentaires sont fermés.