Le CRIIGEN admet avoir perdu « le lien de confiance »

Partager sur : TwitterFacebook

« Le criigen travaille à restaurer son image et celle du Pr Séralini après les attaques diffamantes des lobbies et la censure de l’éditeur », peut-on lire dans un message qui circule dans les réseaux anti-OGM.

En clair : le CRIIGEN admet que son fameux coup de Com’ de septembre 2012, censé faire de Séralini le superhéros qui a sauvé l’humanité de la menace OGM, a totalement… foiré ! Lucide, l’association de Corinne Lepage ne peut que constater que « lien de confiance et l’image de sérieux du Criigen » en a pris un sacré coup. Et pour cause, la réfutation de l’étude du Professeur de Caen a été générale. Désormais qui peut croire aux études d’un « expert » mondialement disqualifié, sinon quelques adeptes amis ?

Parmi ceux-ci, certains ont déjà tenté de restaurer l’image du professeur caennais avec l’illustration ci-dessus, mais cela n’a pas convaincu grand monde jusqu’à présent…

30 commentaires sur “Le CRIIGEN admet avoir perdu « le lien de confiance »

  1. « « lien de confiance et l’image de sérieux du Criigen » en a pris un sacré coup. »

    Même si nous, en tant que modestes blogueurs, nous ne sommes pas pour quelque grand chose dans ce constat de dépit, cela ne peut que nous réjouir ! 😛

    1. 😳
      Correction de ma phrase « fal moutue » 😉 : nous ne sommes pas pour grand chose.
      Mes excuses… (mal relu).

  2. Sa dernière « étude » n’a pas fait autant de vagues que celle sur les rats, mais elle n’est pas de nature à améliorer l’image de marque du grand professeur :

    http://www.imposteurs.org/article-pesticides-et-vieilles-ficelles-le-seralinisme-sans-limite-par-wackes-seppi-122426720.html

    La vraie question est : que font les instances dirigeantes de la recherche française, notamment du CNRS, auquel il est sauf erreur affilié, et de l’Université de Caen ?

    Faut-il rappeler que ce Monsieur a aussi produit une « expertise » contraire à la vérité pour la requérante greenpeacienne devant la Cour suprême de l’Inde :

    http://www.imposteurs.org/article-bt-brinjal-aubergine-bt-en-inde-r-i-p-par-wackes-seppi-103803659.html

    Le CRIIGEN et son membre éminent restaureront peut-être leur image chez les benêts, les naïfs, les militants, la presse à sensation, mais pas chez ceux qui sont doués de raison.

    D’autant qu’il y a d’autres soucis avec d’autres membres :

    https://www.dropbox.com/s/1a6g8t7d9lilkfg/Biodiversit%C3%A9%20vue%20par%20Gouyon.pdf

    1. Le problème c’est que si on tape sur GES parce qu’il exploite médiatiquement ce genre de travaux médiocre, il faudra aussi mettre un coup de pied dans la fourmilière: 30 à 50% des publications sont toute aussi fiable que celle de GES. Regardez la dernière de l’INV/Inserm sur la fertilité masculine… quand on connait l’espace agricole français les aberrations sautent aux yeux.

    2. Ce mec est fou, il ne devrait pas avoir le droit d’enseigner à des étudiants, surtout en balançant des dessins de propagande. C’est lamentable.

    3. Le « cours » de Gouyon est un acte de propagande:
      – il est confus, ce qui occupe l’esprit et embrouille le spectateur
      – les éléments religieux et mystiques sont totalement hors de propos, mais ils visent à activer des éléments culturelles subconscients du spectateur
      – une fois le spectateur bien conditionné par l’enfumage, il balance sa propagande par la peur: les enfants déformés et les mensonges sur l’absence de données scientifiques.
      C’est parfait, on dirait un discours d’Hitler.

    4. Le CNRS et l’Université de Caen ne peuvent pas faire grand chose :
      1) il est fonctionnaire, donc indéboulonnable. Même s’il tue un étudiant… il est intouchable.
      2) Personne n’a envie d’en faire un « martyr » de la cause OGM. Cela reviendrait à dire qu’il a raison et qu’il existe des complots contre lui…

      Donc la solution est simple : laissons le faire le pitre et démontons les farces.. pardon .. les « études » du clown après coup !!!

      1. On peut difficilement lui reprocher de faire des recherches minables.

        Mais certainement pas d’avoir fait des recherches clandestines, sur des animaux et sans s’être assuré de leur régularité éthique ; d’avoir laissé vivre des rats au-delà du raisonnable juste pour la photo de tumeurs énormes ; d’avoir associé les institutions de recherche à ce qui relève du faux témoignage devant un tribour suprême ; d’avoir menti ou triché sur des déclarations de conflits d’intérêts, etc.

        1. On peut difficilement lui reprocher de faire des recherches minables.

          Mais certainement pas d’avoir fait des recherches clandestines, sur des animaux et sans s’être assuré de leur régularité éthique ; d’avoir laissé vivre des rats au-delà du raisonnable juste pour la photo de tumeurs énormes ; d’avoir associé les institutions de recherche à ce qui relève du faux témoignage devant un tribunal, qui plus est, une Cour suprême ; d’avoir menti ou triché sur des déclarations de conflits d’intérêts, etc.

      2. Sur votre argument 2) je suis d’accord. Sur le 1)non. Les libertés universitaires n’excluent pas les sanctions universitaires, prononcées par des pairs. En France elles ne sont jamais prononcées. Cf. Faurisson autorisé à continuer d’enseigner des mensonges à des étudiants mais trainé devant la justice au nom d’une loi scélérate pour délit d’opinion. Corporatisme universitaire ! En France on est parmi les champions du monde démocratique pour le corporatisme et pour les lois réprimant les délits d’opinion.

    5. Dès fois je me demande si Gouyon met ses pieds d’agronome dans les champs…
      Par ailleurs je me demande quels contacts il a avec les cadres de Monsanto responsables des traits et des de la génétique. À mon avis il n’a strictement aucune idée de comment les hybrides de maïs sont développés ni de comment les traits sont inventés et insérés…

      1. Ho ! Faut pas pousser ! Il le sait très bien… Ce qui rend son comportement encore plus critiquable.

        1. @ Wackes,

          Oui j’ai forcé le trait mais je maintiens que PHG ne doit avoir qu’une connaissance très partielle de ce qui se fait actuellement en R&D chez Monsanto.
          Contrairement à Mme Catherine Feuillet, il n’est pas «Head of trait research» chez un semencier…

    6. Le problème c’est que le monde moderne, et notre pauvre pays tout particulièrement, ne semblent plus être gouvernés, s’ils l’ont jamais été, par des êtres doués de raison. 🙁

  3. le proffesseuer affirmai que le soja ogm foutait des grosses tumeurs au ratas c est faux on dirai NON?

    1.  » Ceci implique de restaurer la liberté de mener des recherches et essais, y compris l’expérimentation en plein champ et sur le long terme, en application des réglementations existantes » C’est surtout ça le problème, tant que les faucheurs et leurs organisations ne seront pas condamné à la hauteur des préjudices, la farce continuera.

        1. [sarcasm ON]

          En somme, vous prescririez la « Grande Faucheuse » pour punir les « faucheurs volontaires » ? 😆

          [sarcasm OFF]

    1. J’aime bien la légende de la photo!! En plus d’être un grand chercheur (et trouveur également) de réputation internationale (si, si il a une réputation internationale. Peut-être pas celle qu’il aurait souhaité mais internationale quand même…..), il est également doté d’une modestie remarquable, parce que je ne pense pas qu’il ait été représenté de cette façon sans son accord…..

      1. « …il a une réputation internationale…. »

        ===> D’ailleurs, le CRIIGEN lui avait acheté un diplôme lui octroyant l’indignité de « International Scientist of the Year » à 350 euros…..

        1. Une page mémorable du CRIIGEN :

          http://pesticidetruths.com/wp-content/uploads/2012/03/1-03-2012-10-36-42-PM-CRIIGEN-SCREENGRAB.png

          L’illustre professeur avait du reste fait mention de son parchemin à 350€ dans son CV. Puis…

          « Certains « bons esprits » ont critiqué l’International Biographical Centre IBC, et du coup le diplôme reçu par le Pr. Gilles-Eric Séralini.
          Pour éviter les polémiques inutiles, le Pr. Séralini a décidé de retirer cette mention de son CV »

          http://www.criigen.org/SiteFr//index.php?option=com_content&task=blogcategory&id=56&Itemid=75

          Ne pas oublier :

          http://www.agriculture-environnement.fr/a-la-une,6/seralini%E2%80%89-le-prix-de-l-ego,771.html

          Et l’inénarrable droit de réponse :

          http://www.agriculture-environnement.fr/actualites,12/droit-de-reponse-du-professeur-seralini,774.html

  4. Ex d’un universitaire qui a bien été sanctionné par son université, B.Gollnisch accusé se déviationnisme (suite à une interview) par la section disciplinaire du conseil d’administration de Jean Moulin Lyon3 puis réintégré (cassation).
    Ce n’est pas tout à fait pareil pour GES… mais une sanction est possible.

    1. Ecire,

      Merci de cette précision.

      Serait-ce l’exception qui confirme la règle ?

      Par ailleurs, les universitaires ne feraient-ils pas mieux de sanctionner leurs collègues pour leurs enseignements lorsqu’ils sont erronés voire mensongers, ou pour leurs travaux de recherche lorsqu’ils ne respectent pas les règles de la recherche, plutôt que pour une interview. Je ne sais quelle est le motif de la cassation, mais ne serait-il pas à chercher de ce côté là ?

      Si je ne me trompe pas Gollnisch enseignait la civilisation japonaise, pas l’histoire de la deuxième guerre mondiale.

      1. Je vous copie WKPD sur le sujet :
        Au cours d’une conférence de presse en octobre 2004, Bruno Gollnisch, répondant à des journalistes sur les résultats d’une enquête diligentée par Jack Lang sur les liens entre l’université Lyon III, le révisionnisme et l’extrême droite, tient des propos qui provoquent une controverse médiatique, puis judiciaire. Plusieurs associations l’accusent d’avoir tenu des propos négationnistes, ce qu’il conteste. À la suite de ces événements, la section disciplinaire du conseil d’administration de l’université Jean Moulin Lyon 3 suspend Bruno Gollnisch pour une durée de 5 ans. Le 19 mars 2008, le Conseil d’État a confirmé cette décision. Bruno Gollnisch a déposé un recours devant la Cour européenne des droits de l’homme.

        Le 23 juin 2009, la chambre criminelle de la Cour de cassation casse sans renvoi l’arrêt de la cour d’appel. Dans son arrêt, la Cour a considéré que « les propos retenus dans la citation, qui renferment des énonciations contradictoires, ne permettent pas de caractériser à la charge du prévenu le délit de contestation d’un ou plusieurs crimes contre l’humanité ». Bruno Gollnisch est donc blanchi et la condamnation à payer des dommages et intérêts aux associations qui se sont portées parties civiles tombe également, mais cet arrêt est sans incidence sur la sanction administrative prononcée par les instances disciplinaires des universités22,23. Il annonce alors son intention d’entamer les démarches nécessaires afin de réintégrer son poste d’universitaire24 et d’être rétabli intégralement dans ses droits. L’État et l’université se renvoient la responsabilité de son indemnisation25. Le 14 septembre 2011, Bruno Gollnisch reprend ses cours à l’université Jean Moulin Lyon 3 en tant que professeur de langue et civilisation japonaises26. Le 1er septembre 2012, il obtient son départ à la retraite anticipé et cesse donc d’enseigner à l’université Jean Moulin27.
        Je n’en sais pas plus.

  5. Journal of the National Cancer Institute : « Aucun lien entre le cancer du poumon et le tabagisme passif »
    (« A large prospective cohort study of more than 76,000 women confirmed a strong association between cigarette smoking and lung cancer but found no link between the disease and secondhand smoke. « )
    http://jnci.oxfordjournals.org/content/early/2013/12/05/jnci.djt365.extract

    Oh shit, ces 76.000 (!) femmes qui ne veulent pas chopper le cancer du tabagisme passif, elles doivent être libérales…

Les commentaires sont fermés.