Etude de l’INRA sur l’agriculture biologique : tempête dans un verre d’eau

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Ils sont officiellement 116 chercheurs à avoir signé cette lettre contestant cette étude de l’INRA sur l’agriculture biologique publiée en novembre dernier. Les chercheurs n’ont pas révélé leur nom.  Le site militant écologiste Reporterre orchestre la médiatisation  : « Tempête à l’INRA autour d’un rapport sur l’agriculture biologique »
Nul besoin donc de donner plus d’importance à cette lettre qui reflète uniquement le mécontentement de quelques scientifiques militants à l’égard d’une étude qui a le tort de ne pas aller dans leur sens.

62 commentaires sur “Etude de l’INRA sur l’agriculture biologique : tempête dans un verre d’eau

  1. Ils ne signent pas? C’est quoi ce délire? Ils ont peur de dénoncer publiquement le travail de leur collègue? Bonjour l’ambiance.

  2. C’est dingue le nombre de tête de linotte parmi les dénonciateurs , à chaque fois ils oublient de signer !

  3. Je pense que vous faites une grossière erreur de jugement.

    Non, ce n’est pas : « Circulez ! Y a rien à voir ! » Cette lettre montre, une fois de plus, la gangrène d’une institution de recherche qui fonctionne maintenant selon les principes de la pseudoscience. Fonctionne ? Quand on voit la pauvreté de l’analyse et de l’argumentation on doit se demander si ce mot est encore approprié.

    Ce n’est pas le lieu, ici, de faire une analyse critique de la lettre. En plus, Reporterre a pris la précaution de publier la lettre sous une forme qui interdit les copier-coller. Mais exprimons-le de manière ironique, sur la base du deuxième paragraphe des doléances :

    1.  Il faut retirer le rapport parce que, « dès l’introduction, le rapport cite à plusieurs reprises des ouvrages et pamphlets connus pour leur hostilité à l’agriculture biologique ».

    2.  Les performances de l’AB française seraient limitées par « la faiblesse récurrente de l’investissement de la recherche française (lire, pour certains signataires : dans mon programme), ce qui ne serait pas le cas dans d’autres pays. Donc, l’AB française serait incapable de valoriser la recherche étrangère !

    Rien que le fait, pour des scientifiques ou prétendus tels, de réclamer le retrait d’une étude scientifique parce qu’elle ne correspond pas à leur point de vue (situation différente de celle du séralinisme) est insupportable.

    En fait, j’aimerais bien connaître la liste des signataires. Je la comparerai volontiers avec les pétitions qui protestent contre la dépublication de Séralini.

    Il faut aussi lire : http://www.npa32.fr/spip/spip.php?article571

    Et quand on voit les réactions politiques (les inévitables Brigitte Allain et Joël Labbé sont déjà en ordre de bataille) et l’incurie du sinistre de l’agriculture, il y a de quoi s’inquiéter.

    1. Les commentaires sur le site du NPA sont très drôle, d’abord parce que le rapport de l’INRA est beaucoup plus mesuré que ce qu’ils croient (il rappel seulement les limites et les manques de preuves des « bienfaits » du bio), ensuite parce qu’ils partent dans des délires écolo-bobo-millénariste-gauchiste qui n’auraient pas eu droit de citer quand ce parti s’appelait encore la LCR et qu’il était troskiste.

    2. « la gangrène d’une institution de recherche »

      Toutefois ce ne sont pas forcément des chercheurs de l’Inra, ou même seulement liés au domaine :

      « Ils sont agronomes, géographes, économistes, sociologues, généticiens ou encore chercheurs en cancérologie. Ils travaillent dans des écoles d’agronomie, des universités ou des instituts reconnus de la recherche française, tels que le CNRS (Centre national de la recherche scientifique), l’INRA (Institut national de la recherche agronomique) et l’INSERM (Institut national de la santé et de la recherche médicale). »

      d’après Reporterre.

      Que des sociologues (ou des économistes) débloquent, ce n’est pas d’hier, même si c’est regrettable.

      1. « Révélée par le site Internet Reporterre, la missive de 11 pages, très argumentée, serait aujourd’hui paraphée par 119 chercheurs désireux toutefois de rester anonymes. « Figurent 39 directeurs et chargés de recherche à l’Inra, 13 chercheurs du CNRS, 11 du Cirad », un institut de recherche répondant aux enjeux internationaux de l’agriculture, souligne l’un d’eux, contacté par « La Croix ». Une copie a également été adressée au ministre de l’agriculture, Stéphane Le Foll. »

        http://www.la-croix.com/Ethique/Environnement/Controverse-autour-d-un-rapport-de-l-Inra-sur-l-agriculture-biologique-2014-02-17-1107889

        1. Oups! J’ai oublié d’ajouter quelque chose de très méchant sur le « très argumentée » !

    3. entendu ce matin dans le revue de presse Europe 1 que M Dufumier a signé une interview dans laquelle il explique que si les rendements en bio sont si faibles « c’est à cause des champs environnants en conventionnel dont les pesticides tuent les insectes bénéfiques au bio « !!!!!!!!!!!!

      1. @yvesdemars,
        En complément à votre post…

        Marc Dufumier : Entretien dans L’Express N° 3268 du 19 au 25 février 2014, p. 14. (version papier)

        « […] je situe à 2030 – 2050 au plus tard – l’émergence d’une production entièrement bio. Cela suppose un virage à 180 degrés de nos modes de production, et ce, à l’échelle nationale. Car faire du bio « dans son coin », au sein d’un écosystème déjà détruit par par l’agriculture industrielle, c’est courir au désastre. Imaginez : vous produisez du colza bio alors que vos voisins, eux, utilisent des pesticides. Ils éliminent donc les insectes « ravageurs » de cette plante mais aussi… les coccinelles qui, elles, auraient neutralisées ces insectes dans votre champ ! C’est une des raisons qui expliquent pourquoi, dans un premier temps, la baisse du rendement en culture bio atteint 40 %. »

        1. Le colza est un exemple particulièrement bien choisi… production quasi impossible en « bio ».

          Ce monsieur oublie qu’un champ « bio » au milieu de « convetionnels » bénéficie de la protection phytosanitaire de ces derniers par réduction de la pression des ravageurs.

          C’est comme pour les producteurs de maïs non-OGM aux États-Unis d’Amérique…

          « Ils éliminent donc les insectes « ravageurs » de cette plante mais aussi… les coccinelles qui, elles, auraient neutralisées ces insectes dans votre champ ! » ?

          Parce que ces coccinelles, voyez-vous, si elles avaient vécu, elles auraient eu pour plan de carrière de se déplacer massivement dans le champ « bio »…

          Mais reconnaissons lui enfin un aveu : « C’est une des raisons qui expliquent pourquoi, dans un premier temps, la baisse du rendement en culture bio atteint 40 %. » C’est certes « dans un premier temps », mais c’est, il me semble, bien plus que ce qu’il arrivait à admettre précédemment.

          1. « Parce que ces coccinelles, voyez-vous, si elles avaient vécu, elles auraient eu pour plan de carrière de se déplacer massivement dans le champ « bio »… »

            Moi je pense qu’il aurait du prendre un autre exemple que la coccinelle et le colza …. Parce que la « bête à bon dieu » pour chasser les ravageurs du colza ….. J’ai jamais vu de charançons, de méligèthes ou de sitones menacés par les coccinelles !

          2. Il a pris l’exemple de la coccinelle et du colza parce que c’est une nullité. Qui enseignait, titulaire d’une chaire, à l’Institut National Agronomique Paris Grignon*. Pauvre France ! Pleure, ô mon pays bien aimé !

            *Aujourd’hui Agroparistech pour des raisons de classement Shanghai. Le nombre de publis sous le label Paristech est censé faire gagner des places. Juste un suffixe sans aucun rapport avec la « gouvernance » réelle. Ils prennent les gens pour des billes.

      2. Lu sur :

        http://www.leparisien.fr/magazine/grand-angle/alimentation-halte-aux-idees-recues-06-02-2014-3566051.php

        « Depuis quarante ans, l’ingénieur agronome Marc Dufumier, expert auprès des Nations unies et de la Banque mondiale, travaille sur les questions de l’alimentation et les excès de l’agriculture industrielle. »

        Que ce monsieur nous dise en quoi il a été expert auprès des Nations Unies – et même de la FAO – et de la Banque mondiale. La dernière fois que j’ai fait une recherche sur le site de ces organisations, je n’ai trouvé aucune référence qui justifie cette allégation.

        Sur le fond, l’article mérite d’être lu, en attendant de lire son ouvrage : pitoyable. Les « 50 idées reçues sur l’agriculture et l’alimentations », ce doit être les siennes…

        1. @Wackes Seppi,
          À l’occasion de la parution dudit livre, constatons qu’il y a déjà un « beau » bouquet de médias qui en font la promo.
          Et peu importe pour eux qu’ils ne soient pas en mesure de juger scientifiquement de son contenu… 🙁

          1. Le Salon de l’Agriculture va s’ouvrir…

            Marianne fait très fort aussi avec son gros titre sur la « malbouffe » et la promotion de « Mangez, on s’occupe du reste » de Pierre Weill. Périco Légasse me semble faire un concours de nullité avec le Guillaume Malaurie du « Oui, les OGM sont des poisons » du Nouvel Obs.

  4. Wackes Seppi > Ce n’est pas le lieu, ici, de faire une analyse critique de la lettre. En plus, Reporterre a pris la précaution de publier la lettre sous une forme qui interdit les copier-coller.

    Passage par la moulinette d’un OCR:

    http://pastelink.me/dl/4dd797

  5. Liste des signataires, telle qu’elle apparaît dans le lien précédent :

    Monsieur Louis ALBERTINI ENSAT
    Monsieur Pierre ALPHANDERY INRA
    Madame Emilie ANDRIEU INRA
    Monsieur Jean-Marc BARBIER INRA
    Monsieur Philippe BARET Université catholique de Louvain
    Monsieur Didier BAZILE CIRAD
    Monsieur Laurent BEDOUSSAC ENFA
    Monsieur Jean-Paul BILLAUD Université Paris Ouest – Nanterre La Défense
    Monsieur Pascal BOIVIN HEPIA
    Monsieur Pierre BOISTARD INRA
    Madame Alberte BONDEAU Potsdam Institute for Climate Impact Research
    Monsieur Christophe BONNEUIL Centre Alexandre Koyré
    Madame Emmanuelle CHEYNS CIRAD
    Madame Catherine DARROT AGROCAMPUS OUEST
    Monsieur Benoît DAVIRON CIRAD
    Monsieur Marc DECONCHAT INRA
    Madame Marion DESQUILBET INRA
    Monsieur Christian DEVERRE INRA
    Madame Sophie DEVIENNE AGROPARISTECH
    Monsieur Marc DUFUMIER AGROPARISTECH
    Monsieur Christian DUPRAZ INRA
    Monsieur Guy DURAND AGROCAMPUS OUEST
    Monsieur Jérôme ENJALBERT INRA
    Madame Eve FOUILLEUX CIRAD
    Madame Nathalie FRASCARIA-LACOSTE AGROPARISTECH
    Monsieur Mohamed GAFSI ENFA
    Madame Sophie GERBER INRA
    Madame Isabelle GOLDRINGER INRA
    Monsieur Frédéric GOULET CIRAD
    Monsieur Pierre-Henri GOUYON MNHN
    Monsieur Jean-Louis HEMPTINNE ENFA
    Monsieur Jean-François HUMBERT IEES Paris Institut d’Ecologie et des Sciences de l’Environnement de Paris
    Monsieur Etienne-Pascal JOURNET CNRS-INRA Laboratoire de Biologie Moleculaire des
    Relations Plantes-Microorganismes,
    Monsieur Rémi KAHANE CIRAD -TA B-DIR / 09
    Monsieur Denis LAIRON Faculté de Médecine de la Timone
    Madame Claire LAMINE INRA Domaine Saint-Paul – Site Agroparc
    Madame Jane LECOMTE Université Paris-Sud-
    Madame Sylvaine LEMEILLEUR CIRAD -TA C-99 / 15
    Monsieur Benoit LEROUX Université de Poitiers
    Madame Maya LEROY Agroparistech
    Monsieur Ronan LE VELLY Montpellier Supagro
    Monsieur Emmanuel LIERDEMAN HEPIA
    Monsieur Pascal MIRLEAU Université Aix-Marseille
    Monsieur Jean-Louis MARTIN CNRS – Délégation Languedoc-Roussillon
    Monsieur Raphael MANLAY Agroparistech
    Monsieur Philippe MEROT INRA
    Monsieur Bernard MONDY Université de Toulouse
    Monsieur Christian MOUCHET AGROCAMPUS OUEST
    Monsieur Jean-Claude MOURET INRA
    Monsieur Patrick MUNDLER Université LAVAL
    Monsieur François-Xavier OURY INRA
    Monsieur Patrick PERETTI-WATEL INSERM DR Paca et Corse
    Madame Florence PINTON Agroparistech
    Monsieur Philippe POINTEREAU SOLAGRO
    Monsieur Christian REMESY INRA
    Monsieur Bernard ROLLAND Agrocampus Ouest Rennes
    Monsieur Arne SAATKAMP Université Aix-Marseille
    Monsieur Otto SCHMID FiBL
    Madame Agnès TERRIEUX ENFA
    Madame Sophie THOYER Montpellier Supagro
    Monsieur Emmanuel TORQUEBIAU CIRAD – TA B-115 / 02
    Madame Aurélie TROUVE AgroSup Dijon
    Madame Valérie VIAUD INRA AGROCAMPUS-RENNES

        1. Promis, je recommencerais plus! ^^
          Faut reconnaître que PHG est aussi « très bon » pour s’attirer de fameux commentaires!

      1. Le Pierre-Henri Couyon n’est rien d’autre qu’un militant borné, aveugle et sourd à tout argument (scientifique ou autre) qui n’aille pas dans le sens de ses idées et outre, sa manière de s’exprimer est celle d’un sectaire, bête et méchant (pléonasme?)!

        http://toutsepassecommesi.cafe-sciences.org/2012/11/19/m-pierre-henri-gouyon-minsulte-et-insulte-mes-collegues-ogm-seralini/

        M. Pierre-Henri Gouyon m’insulte et insulte mes collègues (#OGM #Seralini)

        Le 19 novembre 2012 par MRR

        Je viens de découvrir un texte écrit par Pierre-Henri Gouyon sur le site Mediapart :

        http://blogs.mediapart.fr/blog/pierre-henri-gouyon/191112/qui-seme-le-doute-recolte

        Comme je ne vois pas le moyen de mettre de commentaire sur ce site sans payer d’abonnement, je vais répondre rapidement ici.

        M. Gouyon, vous m’insultez.

        Vous dites dans votre lettre que la communauté scientifique n’a réagi que parce que des scientifiques à la solde des entreprises ont fait de la propagande :
        ………….
        La suite dans le lien ci-dessus.

  6. les escrocolos vont trop loin ! halte! je suis contre la flavecence dorée et pour metre en prison ceux qui sont pour la flaénecence dorée
    autre chose la biodinamie ca consiste en koi? peut on prouver l incidence de la planete pluton sur les cultures les labos confirment ou infirment? grrr grgrgr hihi

  7. « Madame Sophie THOYER Montpellier Supagro » Une économiste pure, qui ne doit plus faire de technique depuis le milieu de sa seconde année. Elle intervient sur les spé agro-shark (pardon, agro-manager) et Terppa (paperasserie et politique agricole), bref le business économique et politique du bio, elle est en plein dedans . Encore un exemple de confusion entre critique technique et critique idéologique/économique.

  8. J’ai la flemme de faire toute la liste, mais je rigole:
    Monsieur Ronan LE VELLY Montpellier Supagro: maitre de conf en sociologie
    Madame Catherine DARROT AGROCAMPUS OUEST idem sociologue
    Monsieur Bernard ROLLAND Agrocampus Ouest Rennes: il travaille sur le blé tendre à faible intrant, donc pour le bio, ban conflit d’intérêt
    Monsieur Guy DURAND AGROCAMPUS OUEST: économie du développement, vendre du bio au bobos c’est à la mode, attention on ne touche pas le bout de gras.

    1. Karg, je suis intrigué, pourquoi avoir ciblé les enseignants de supagro Montpellier et Agrocampus Ouest?
      J’ai fait la même chose parcque je suis passé dans les deux écoles ^^
      En tous cas oui, ça me fai bien marrer, que des economistes ou des sociologues :/

  9. « Enfin, nous tenons à assurer à nos concitoyens qu’il existe également, dans la communauté scientifique, un nombre important de chercheurs qui sont convaincus qu’il faut prendre au sérieux les risques associés aux technologies et qui estiment que, si les chercheurs d’une part, et les applications sociales de la science d’autre part, sont par construction liés à des idéologies, des croyances et/ou des intérêts, la démarche scientifique doit, elle, s’efforcer de rester aussi indépendante que possible pour jouer pleinement son rôle dans la société. »

    http://www.lemonde.fr/idees/article/2012/11/14/science-et-conscience_1790174_3232.html

    C’est du Pierre-Henri Gouyon et ça date de novembre 2012.

    La démarche scientifique doit rester indépendante ? Lire : M. Séralini ne doit pas être éreinté…

    Mais la démarche scientifique sur l’agribio doit être censurée dès lors qu’elle produit des résultats qui déplaisent à des « chercheurs [qui] sont par construction liés à des idéologies, des croyances et/ou des intérêts ».

    Onze signataires de la demande de retrait se trouvent sur le torchon de M. Gouyon.

    On peut relire :

    http://www.imposteurs.org/article-gilles-eric-seralini-un-manifeste-de-soutien-assassin-par-wackes-seppi-112720115.html

  10. Périco Légasse me semble faire un concours de nullité

    === Décidémment, le monsieur Polony ne s’

  11. Périco Légasse me semble faire un concours de nullité

    === Décidémment, le monsieur Polony ne s’arrange pas! Il descend d’un cran dans la nullité à chacune de ses manifestations… Il va finir par trouver du gaz de schiste!

  12. On peut comprendre l’embarras de l’INRA. En 2007 l’INRA a publié une note de synthèse ( rapport complet que j’avais lu à l’époque de plusieurs centaines de pages)qui promettait monts et merveilles avec les méthodes dites  » alternatives  » ( c’est à dire sans produits phytosanitaires de synthèse donc bio).Ceci a été repris dans le grenelle de l’environnement et son objectif de réduire de 50 % l’usage des produits phytos ( ecophyto 2018).Rien n’a changé depuis 6 ans et les méthodes dites alternatives sont en fait les méthodes utilisées il y a 40 ans… qui sont plus chères et moins efficaces .Il fallait donc bien sortir de cette impasse , d’où l’invention du terme  » agro écologie  » qui ne veut rien dire. En douceur, l’INRA est un peu obligée d’évoluer si elle ne veut pas passer comme totalement incompétente.Ceux qui réagissent sont ceux qui ont cru sincèrement ( et bêtement ? )à la « story « de 2007.

  13. donc on peut résumer la fin du bio?
    les aides au maintien bio vont etre supprimées en 2015
    bon job de l actuel gouvernement et nos amis d EELV ils disent quoi rien car il suffit qu ils se la rammenent et ils ont aucune chance d etre réélu sans l aide socialiste on en a révé ils l on FAIT!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

    1. non les aides ne se pas supprimés , elles seront distribués au bon vouloir des Régions.

  14. @ roger
    les aides bio pac 2015 seront distribuees au bon vouloir des régions ok mais il est précisé que l etat n obligera pas les régions (avec les sous du faeder)de continuer a financer l aides au maintien en agriculture
    biologique

  15. donc si les régions ne sont pas obligees de financer le maintien en AB (en plus elles aurront pas le financement)croyez vous quelles vont s obliger a financer ces primes bio?? donner des primes qui servvent juste pour certains a produire des mauvaises herbes paxs evident que cela dure!!

    1. 21 régions sur 22 sont soces, et la plupart sont piégées par les alliance avec EELV. Mais pour les prochaines régionales, l’an prochain, les cartes seront redistribuées. Tant mieux. C’est un des avantages de la démocratie : rien n’est assuré d’être pérenne.

      1. « rien n’est assuré d’être pérenne. »

        Oui, en effet !
        J’avoue que la formulation ci-dessous me plait beaucoup :

        « Le monde est une branloire pérenne » (Michel Eyquem de Montaigne) 😉

      2. En Bretagne , les vert de terre sont marginalisés par la majorité socialistes car les électeurs du monde agricole sont assez puissants. (Certain utiliserai le mot LOBBY , ouh , pas beau les lobby !)

        1. En Bretagne, c’est surtout le poids de l’agro alimentaire qui fait réfléchir les socialistes.
          Il y a 20 ans, la région rêvait de devenir un eldorado de l’électronique, avec l’implantation de sociétés de pointe (Canon, Kenwood, Mitsubishi…). Le problème, c’est que la région n’offrait aucun avantage comparatif par rapport à une autre région, alors par rapport à des pays à bas coûts, n’en parlons pas. Doc, ces entreprises ont fermé les unes après les autres.
          Autre lubie, c’était le tourisme. Pourquoi pas, mais à plus de 10 kms des côtes, faut oublier. Même en occultant une météo qui peut être capricieuse, pour le même prix, on peut se payer des vacances sous les tropiques. Alors, les vacances au vert, ça peut être sympa mais ça reste marginal.
          Donc finalement, il ne reste que l’agro alimentaire qui bénéficie d’un véritable savoir faire local.
          Les élus bretons l’ont compris (JY Le Drian en tête). Il n’y a guère que quelques élus EELV qui prônent un « autre monde » qui ne veulent rien entendre.

  16. Mais si on regarde les pourcentages régions par régions : le PS n’a pas besoin des EELV .

    1. Ben allez voir la composition des conseils régionaux Rhône-Alpes et PACA Le PS, même avec le Front de Gauche, n’a pas la majorité sans les écolos.

  17. ce n’est pas la majorité des régions ,donc?
    21 -2 = 19 il en reste encore un petit peu !

    Et puis si le PS a besoin des EELV , le contraire aussi et tout ça ne négocie .Les EELV sont obligés de lâcher des choses , aussi ! non ?

    Oui les EELV sont casses-couilles parce qu’on les entend beaucoup et comme le FN ils occupent le terrain médiatique .

    1. Si je vous comprends , vous avez user de la fameuse procédure Séralini ?

      * (ici il y a un smiley qui rigole avec un clin d’oeil , mais je ne sais pas les faire !)

      1. Celui-là ? 😉

        « je ne sais pas les faire ! », dîtes-vous.

        Suggestion :
        Référez-vous à une collection de smileys / émoticônes (gratuits) sur un site internet.
        Copier-coller celui de votre choix dans votre message – ou son équivalent si une saisie au clavier de caractères est proposée.
        Celui que je vous ai présenté ci-dessus correspond aux touches « point-virgule » [ ; ] et « parenthèse fermée » [ ) ] sans espace entre les deux.

    1. À l’époque où le billet a été écrit, la liste des signataires n’était pas publique.

      Je vous renvoie par exemple au journal La Croix (lien ci-dessus) :

      « Révélée par le site Internet Reporterre, la missive de 11 pages, très argumentée, serait aujourd’hui paraphée par 119 chercheurs désireux toutefois de rester anonymes… »

      Quant au fond… On lit que les signataires sont mécontents du rapport parce qu’il cite « des ouvrages et pamphlets connus pour leur hostilité à l’agriculture biologique »… et il y a des signataires qui ont également signé des pétitions pour dire que le retrait de l’infâme « étude » de M. Séralini est de la censure…

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