« L’écologie abusive ne va pas nourrir la planète »

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Il semble que les agriculteurs prennent de moins en moins de pincettes pour dénoncer les projets absurdes des pouvoir publics. Cette fois-ci, il s’agit du schéma régional de cohérence écologique du Conseil régional du Nord-Pas-de-Calais, qui veut favoriser la biodiversité en créant notamment des zones humides et en reboisant des espaces. Tout cela au détriment d’une bonne partie des territoires agricoles de la région mais aussi de villages et de terres assainies au cours des siècles.
Nous constatons que cette révolte des agriculteurs est malheureusement de plus en plus partagée par de nombreux secteurs d’activités qui constatent l’absurdité et l’incompétence des pouvoirs publics. Ceux-ci « pondent » des projets sans en voir aucune des conséquences néfastes!

5 commentaires sur “« L’écologie abusive ne va pas nourrir la planète »

  1. « malhureusement » partagée ???
    J’aurais dit heureusement partagée : ça fera peut-ête un peu bouger les lignes…

  2. En ce qui concerne les Zones Humides, je pense Malheureusement que c’est une nécessité. L’urbanisation et l’endiguement des rivières a rendu celles-ci incontrôlables en cas de crues.
    Le meilleur moyen pour limiter les crues, et aussi le moins cher et le plus rapide à mettre en œuvre, c’est de restaurer des zones humides dans les bassins versants.
    Bien placées (il vaut mieux restaurer des zones humides anciennement existantes, plutôt que d’en créer des nouvelles), un réseau de zones humides peut facilement écrêter une crue mais aussi être facilement entretenue tout en limitant l’impact ou le développement des moustiques par exemple.
    Une zone humide peut retenir 25 fois son volume en eau… Ce qui n’est pas négligeable.

    1. Sauf qu’en France ce type de zone est fait en dépit du bon sens. Je ne crois pas que les villas de sud de la France, pourtant souvent affecté par des inondations meurtrières, fassent l’objet d’un plan de retour à l’état initial des cours d’eaux. 3500ha de terre agricoles inondées, ça fait beaucoup.

  3. Pas besoins de « créer » des zones humides , une zone d’expansion des eaux en supprimant ou abaissant des digues , comme aux Pays-bas suffit .
    Dans ce pays , il a été prévu des zones « sacrifiées » en cas de marées de tempête et crues des fleuves .Ces zones ayant un impact économique peu important.
    Ceci en concertation avec tous les acteurs économiques et les populations concernées.
    Le processus de décision est démocratique et accepté par TOUS , une fois les décisions prises.
    Il y a 25 Watterschappen aux Pays-Bas qui gèrent l’eau .
    En fait ce pays à réussi à concilier respect de l’environnement et des contraintes économiques .
    Les écolos néerlandais sont moins dogmatiques que leurs confrères français : ce sont de vrai écolos et non pas des crypto- anti-capitalistes recyclés

    1. « une fois les décisions prises. »

      Nous sommes en France, n’est-ce-pas ?
      C’est justement là que le bât blesse !

      Et maintenant, l’écologisme omniprésent de ces dernières années (Grenelle & C°), lorsqu’il s’agit d’aménagement du territoire qui, évidemment, n’arrange rien. Il n’a d’ailleurs fait que « rajouter des pattes au serpent » ! 😥
      C’est le cas sur une question que je connais particulièrement bien en tant que riverain d’un fleuve, depuis des décennies, et malgré les enseignements de la « foultitude » d’études hydrologiques réalisées !

Les commentaires sont fermés.