Les contradictions de José Bové

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José Bové n’est pas content. Hier, sur BFM TV, il a poussé son coup de gueule contre le projet d’accord commercial entre le Canada et l’Union Européenne. Certes, on ne va pas lui donner totalement tort sur le fond. Mais Bové va t-il tenir sa position ? Lorsque ces amis de l’Aveyron vont lui glisser un petit mot sur le fait que cet accord va grandement faciliter les exportations outre atlantique du Roquefort, la position va sans doute s’assouplir…

Un autre exemple sur la question du loup :  José Bové a radicalement changé de position dés que le loup s’est approché de l’Aveyron. Dans un récent numéro de Marianne consacré au sujet, il explique quand et pourquoi il a changé de position : simplement  quand le  loup a commencé à menacer les brebis du Larzac. Adieu la positon des écolos !

Enfin, sur l’écotaxe, José Bové déclare que la FNSEA est passéiste en réclamant son report. « Les agriculteurs sont déjà considérés à tort ou à raison par l’opinion publique comme des pollueurs, avec les algues vertes et les nitrates. Que le premier syndicat agricole soit contre une taxe écologique, c’est un combat passéiste. »  L’écotaxe serait donc faite pour redorer le blason de l’agriculture ? Il devrait peut être interroger ces amis du Larzac qui achètent de la paille, de la luzerne déshydratée (on n’ose pas écrire tourteaux de soja en provenance d’Amérique du Sud)  pour produire du lait de brebis et les industriels qui le transforme en fromage et qui exportent à partir des caves de Roquefort-sur-Soulzon.

 

18 commentaires sur “Les contradictions de José Bové

  1. > Lorsque ces amis de l’Aveyron

    ses

    > Il devrait peut être interroger ces amis du Larzac

    ses

  2. C’est marrant parce qu’avec cet accord la France va pouvoir exporter sans taxes plus de fromage au Canada dont le marché est soumis à une gestion de l’offre.

  3. L’hypocrisie et l’idéologie s’arrêtent toujours face à la réalité économique !!!

    1. il n’y a pas de politique sans économie et pas d’économie sans politique.
      Opposer les deux est un non sens .

      Soit vous ne savez pas ce qu’est la politique .

      Soit vous ne savez pas ce qu’est l’économie .

      1. Daniel n’a pas mis en cause la politique mais l’hypocrisie et l’idéologie. Il y a des politiques fondées sur la réalité, d’autres sur des fantasmes idéologiques, qui s’accompagnent nécessairement d’une novlangue mensongère.

  4. On attend la réaction des faucheurs à cette décision de la majorité actuelle sur les OGM, la porte est grande ouverte avec une telle décision:

    http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2013/10/25/20002-20131025ARTFIG00525-touraine-va-faire-des-economies-sur-les-medicaments-biotechs.php

    La mesure est passée pour l’instant assez inaperçue. Elle ouvre pourtant la voie à des économies substantielles pour la Sécu à long terme. Et soulève, à court terme, bien des questions de sécurité sanitaire. Votée par les députés vendredi matin dans le cadre du budget 2014 de la Sécurité sociale, elle consiste à promouvoir les médicaments biologiques similaires, appelés «biosimilaires». En clair, il s’agit de développer la vente des faux jumeaux des biomédicaments issus du vivant (protéines, cellules), et donc non reproductibles à l’identique. EPO ou hormones de croissance, ces médicaments sont utilisés dans certains traitements lourds contre le cancer, le diabète, ou encore dans le cadre de thérapies géniques.

    Les biomédicaments sont des molécules issues d’OGM ingérée ou injectées comme médicaments très largement utilisées dans l’indifférence.

  5. José bové, l’homme de la bobotaxe contre laquelle les bretons se dressent.

    Une usine à gaz pour tondre les moutons et engraisser des truands privés.

    Et José Bové applaudit.

    Allez les bretons!

    1. Effectivement, je viens de l’entendre sur France Inter: à vomir.
      Pas un mot pour les salariés des entreprises qui vont fermer suite à l’avalanche de taxes. Ces salariés d’entreprise souvent à faible valeur ajoutée, loin des entreprises high tech de services, vivier des bobos, basées dans les grandes métropoles.
      Ce Bové, avec sa logorrhée habituelle sur le complot de la FNSEA, sur le produire « autrement » etc…
      Il est plus lucide quand il est directement impliqué par la prolifération des loups dans sa région.

      1. Quand je l’ai entendu sur France Culture je suis passé sur France Inter. Quand il est passé sur France Inter j’ai coupé « le poste ».

        Delendum est porticum!

        1. Même réaction, mais moi, je n’ai pas coupé 😉
          Et en plus, pour couronner le tout:
          http://www.huffingtonpost.fr/2013/10/24/24-intellectuels-changement-statut-juridique-animal_n_4149765.html

          Hubert Reeves, Pierre Rabhi, Edgard Morin, normal; par contre, Luc Ferry, Erik Orsena et même Finkielkraut, je me pince.
          Et de lire dans Ouest France que ce droit est en vigueur en Allemagne et Angleterre. Ben voyons, ce sont des pays producteurs de foie gras et amateurs de corridas comme chacun le sait..
          Je sens que ça va chauffer dans le sud, après les bretons.

          1. Que Finkielkraut et Ferry se donnent à une cause absurde est un signe de la décadence de la pensée.

            Reconnaitre les animaux comme êtres sensibles dans le code pénal peut se comprendre. Dans le code civil, c’est absurde.

            On imagine un procureur requérir contre une personne accusée de maltraitance envers un animal.

            Imagine-t-on un animal au tribunal d’instance demander réparation pour une maltraitance ?

          2. @L. Berthod,
            « On imagine un procureur requérir contre une personne accusée de maltraitance envers un
            animal. »

            Suite à la Loi du 2 juillet 1850 dite Grammont sur les mauvais traitements envers les animaux domestiques, la réflexion populaire fut celle-ci, si je ne la déforme pas :

            « Quand tu bats ton chien, fermes ta porte ! » 😈

          3. Oui, c’était bien l’objectif de la loi Grammont : éviter au public le spectacle de maltraitances aux animaux, qui étaient courantes à l’époque, notamment sur les chevaux de trait en ville.

            Depuis la loi a évolué et interdit les maltraitances aux animaux, même chez soi toutes portes et fenêtres fermées.

        2. « Delendum est porticum ! »

          D’autant plus que ce type de construction n’a, par ailleurs, rien d’une « œuvre d’art » qu’il s’agirait de conserver – à la grande différence, par exemple, de l’arc de Germanicus, datant de l’époque romaine, arc votif dédié à l’empereur Tibère (IIe siècle après JC).

          Arc de Germanicus – Wikipédia

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