Interdiction des néonicotinoides = retour en arrière

Partager sur : TwitterFacebook

Comment produire sans néonicotinoides ? La solution est évidemment apportée par l’INRA ! Christian Huygue, directeur scientifique adjoint à l’INRA, missionné par le ministère de l’agriculture vous dit tout…sauf que ce n’est pas si simple, de son propre aveu :
Christian Huyghe, directeur scientifique adjoint Agriculture à l’INRA est formel : il n’existe pas de substitut unique à l’utilisation des produits phytosanitaires et notamment aux trois néonicotinoides qui seront interdits par la Commission européenne en décembre prochain.
[…]
Comment vont faire les agriculteurs sans les traitements de semences interdits par la Commission européenne ?
Sans ces semences traitées, les agriculteurs disposent alors de deux options. Ils peuvent choisir d’instaurer un barrage contre la pression des bioagresseurs en utilisant un insecticide de contact sur les plantes en croissance. Et cela ne tue pas les abeilles si celui-ci est utilisé à une période où les abeilles ne visitent pas les parcelles concernées. Mais « des doses plus élevées de produits phytosanitaires seront nécessaires notamment pour les cultures à fort interrangs comme le mais », explique le chercheur.

Une seconde option, plus respectueuse de l’environnement mais plus coûteuse en termes d’efforts, peut être adoptée par les agriculteurs. Ces derniers peuvent en effet faire évoluer les pratiques culturales pour faire baisser la pression liée aux bioagresseurs. Ils disposent alors d’un panel de techniques comme la succession culturale, le biocontrôle ou encore le développement des auxiliaires de culture, aucune ne pouvant remplacer à elle seule les bénéfices des semences traitées.“Aucune de ces techniques n’a une efficacité aussi certaine que les produits phytosanitaires” rappelle le chercheur et pourtant la voie de la protection integrée est celle qu’il faut privilégier pour limiter l’impact négatif sur le milieu..

Ben voyons, et notre ministre appelle ça une agriculture écologique et compétitive !

11 commentaires sur “Interdiction des néonicotinoides = retour en arrière

  1. « Mon truc en plumes
    Plumes de zoiseaux
    De z’animaux
    Mon truc en plumes
    C’est très malin
    Rien dans les mains
    Tout dans l’coup d’reins.

    Mon truc en plumes
    Rien qu’en passant
    Ça fouette le sang
    Mon truc en plumes
    Ça vous caresse
    Avec ivresse
    Tout en finesse. »

    Pas d’autre commentaire!

  2. il y a aussi :

    « Attention les p’tits loups
    Vous êtes prêts pour le tirelipimpon ?
    Ouais !

    L’été dernier, fatigué,
    J’suis parti sur une chaloupe
    Bronzer ma carte de crédit
    A la Guadeloupe
    Dans un palace en bambou
    J’ai rencontré Banana
    La fille du roi du vaudou
    Qui m’a fait un truc extra

    Mais qu’est-ce qu’elle t’a fait Banana ?

    [Refrain] :
    Tirelipimpon sur le Chihuahua
    Tirelipimpon avec la tête avec les bras
    Tirelipimpon un coup en l’air un coup en bas
    Touche mes castagnettes moi je touche à tes ananas !  »

    Commentaires : Pas mieux !

  3. Mais non, mais non Ernst, c’est de plumes d’autruches dont il s’agit, pas de tirelipimpon.
    De plumes d’autruche, dans le chignon et accessoirement dans l’oignon, voir post sur les normes.

    Christian Huygue aurait dû aller faire un tour dans les champs avant de prétendre très benoitement :
    « Ils disposent alors d’un panel de techniques comme la succession culturale, le biocontrôle ou encore le développement des auxiliaires de culture, aucune ne pouvant remplacer à elle seule les bénéfices des semences traitées. aucune de ces techniques n’a une efficacité aussi certaine que les produits phytosanitaires” .

    Mais de préciser qu’une année comme 2013, le monde agricole aurait été assez démuni.

    Manque de bol, pour les taupins la succession culturale ne marche pas, le biocontrôle n’est pas au point et les auxiliaires font appel au biocontrôle et vice versa. Le coup de la succession culturale, et du biocontrôle c’est une réponse Batho et Batho, elle est partie naviguer sur une mer plus calme.

    Donc :
     » Mon truc en plumes
    Plumes de zoiseaux
    De z’animaux
    Mon truc en plumes
    C’est très malin
    Rien dans les mains
    Tout dans l’coup d’reins. »

    Peut-être que les plumes d’autruche ou d’oie, restons local, chassent aussi les taupins en sus des lapins ?

    Faut vraiment tout dire!

  4. L’alternance des cultures ….. Bah ! Toujours la même ritournelle !
    Donc si tu est viticulteur dans une zone cicadelle : Tu arraches ta vigne, fissa ! Et tu attends que ça passe, une dizaine d’années suffiront pour que le climat change suffisamment le passage des vols.
    Si tu fais du maïs dans une terre humifère de taupin : tu produit autre chose ! du colza ou du blé, par exemple ! Comment ces cultures ont besoin de fongicides que tu n’avais pas dans le maïs ? Bah ! C’est rien tu changera pour autre chose !

    Au passage un cycle complet de développement d’un taupin c’est 5 années ….

    Chez moi, le sud-ouest, 98% du maïs produit part en Espagne, nous avons juste 3 millions d’emplois qui dépendent de cette filière ….
    Des camions
    Des cochons
    Des abattoirs
    Des producteurs d’aliment
    Du matériel spécifique
    Des séchoirs
    Des silos
    Des entrepreneurs
    Des usines d’engrais

    Modifier la destination de 10 Millions d’ha est-il anodin ?
    Cette toute petite décision, d’interdire les traitements de semences va forcement modifier profondément le paysage social et environnemental.
    Le gibier ne sera pas le même dans des céréales à pailles.

    Les incidences macro-économiques en cascade seront nombreuses !

    1. Les filles !
      Faut vous suivre , je ne comprenais pas la présence du « Taupin » dans les plaines des contrées verdoyantes de la fille ainée de l’église.
      Pour moi un taupin est un élève des classes prépa. scientifiques ……..et donc mon incompréhension à cette apologie du génocide scolaire .

        1. Non pas de confusion :
          Mes taupins à moi une espèce connue : Homo Sapiens Sapiens
          J’en ai deux à la maison , enfin un aujourd’hui (BCPST ) , l’autre est presque Ingé en chimie (du coté obscur de la force selon certain « écolos » ).

          1. Dommage pour vous, mais il semble bien qu’ils soient amenés à s’exiler ….

  5. Certes, certes, il a les taupins de taupe qui ne sortaient pas le nez des livres mais ceux là sont plutôt avides de maïs que d’équations bien torchées. Ces seconds puisque les taupins de taupe sont toujours premiers, donc les seconds, ceux du maïs, craignent les néonicotinoides comme les premiers les colles surprise.

    Il est probable que d’anciens taupins de taupe promus par le grenelle ayant eu une pensée émue au sujet des autres taupins, ceux du maïs, aient décidé de faire disparaitre le produit tueur en série.
    Certes les abeilles y sont aussi sensibles mais l’Europe reste le seul continent à jouer à l’interdiction, ailleurs on en parle mais sans aller au-delà. Les américains ont livré une belle analyse sur le sujet du déclin des abeilles, les suisses aussi, qui repousse la décision, voire l’annule.

    J’espère avoir été plus clair, sinon je retourne à mes ritournelles et mes trucs en plumes , Plumes de zoiseaux.

Les commentaires sont fermés.