Semaine sans pesticides… mais pas sans business

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Comme nous vous l’avions expliqué dans un billet précédent, l’implication du lobby de l’industrie bio est importante dans la Semaine sans pesticides. On en a confirmation dans le bilan de cet événement, puisque Distriborg, Léa Nature, Biocoop et Botanic en assurent plus de la moitié du budget (27.000 euros pour un budget total de 50.000 euros). Et on les comprend ! Car pour un investissement financier assez faible, ils bénéficient d’une campagne marketing de grande ampleur, puisque le but du jeu est quand même de dénigrer les produits de l’agriculture conventionnelle afin de favoriser les produits bio. Le plus touchant, finalement, ce sont tous ces généreux militants de base qui, bénévolement, jouent les VRP pour ces quatre entreprises du bio qui totalisent un chiffre d’affaires de 1,7 milliard d’euros. Et pour les naïfs qui croient encore que les producteurs et transformateurs bio relèvent de l’entreprise artisanale et locale, ils n’ont qu’à regarder ce graphique ci-dessous (cliquer pour l’agrandir), représentant les fusions et acquisitions au sein de l’industrie du bio en Amérique du Nord. Éloquent !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sources
http://www.semaine-sans-pesticides.fr/wp-content/uploads/2013/04/Semaine-pour-les-alternatives-aux-pesticides-2013_bilan1.pdf
https://www.msu.edu/~howardp/OrganicMay2013zoom.png

35 commentaires sur “Semaine sans pesticides… mais pas sans business

  1. Il serait intéressant d’avoir une idée du CA du Bio en Amérique du Nord, voir dans le monde entier et ainsi comparer le « petit poucet bio » au « méchant Monsato » !!!
    Je suis sur que certains n’aimeraient pas du tout cette comparaison !!!

      1. Merci pour ce lien.

        Je trouve épouvantable, d’une part, qu’un procureur puisse tenir une conférence de presse sur ce qui n’est encore qu’une mise en cause et que, d’autre part, la presse s’en empare comme si le scandale était avéré. Regardez la fin de l’article : tel et tel « sont à l’origine de la mise au jour de cette fraude. »

        Et comme l’entreprise en cause n’est pas citée, c’est toute la filière, au moins locale, qui est sur la sellette.

        Il serait grand temps que l’on resserre les boulons (enfin, si c’est encore possible).

        Oui, « des chomeurs en plus grâce à de sinistres personnages ».

  2. Une question naïve… le bio n’est pas censé aussi utiliser des pesticides ?

  3. De plus le blé préféré des agri-bio est un blé transgénique : le Renan !

      1. mutagénèe et transgénèse

        http://www.agriculture-environnement.fr/a-la-une,6/un-ble-bio-genetiquement-modifie-ca-existe-deja-%EF%BF%BC%EF%BF%BC,869.html

        Un blé bio génétiquement modifié, ça existe déjà

        En réalité, l’essentiel des variétés de blés dits rustiques sont issues de techniques qu’on peut sans complexe qualifier de « transgénèse primitive », et qui relèvent déjà de la manipulation génétique

        « Les gènes de résistance à la rouille jaune, à la rouille noire, à la rouille brune, aux nématodes et au piétin verse ont été identifiés dans un premier temps sur l’égilope ventru (Aegilops ventricosa). Or, cette graminée étant une espèce éloignée du blé, elle ne se croise pas avec un blé tendre »,

        Ainsi, l’homme a créé artificiellement une toute nouvelle plante, qui n’a jamais existé dans la nature
        ! …
        Au contraire, ce géniteur instable a été croisé avec le blé tendre le plus performant du moment, la variété Moisson. Ce qui a permis la création de la variété Roazon, inscrite au catalogue et commercialisée en 1976. En raison d’une valeur boulangère insuffisante, d’une productivité jugée trop faible et d’une sensibilité à la septoriose, Roazon n’a toutefois pas connu de grand succès commercial. Mais les sélectionneurs l’ont largement utilisé pour intégrer des gènes de résis- tance dans de nombreuses variétés commercialisées entre 1995 et 2001 en tant que blés « rustiques ».

        1. Transgénèse primitive est un terme inventé pour l’article « d’agriculture-environnement »
          Il me semble que l’utilisation de terme technique mis à toutes les sauces aide les escrologistes environnementeurs à créer le climat anxiogène si propice au développement de leurs contre vérité facilement racoleuse.
          Tellement de personnes donnent leur avis sur tout sans maîtriser un minimum le sujet concerné que si l’on continu de transformer le sens des mots au bon vouloir de chacun, comment arriver un jour à ce comprendre ou faire comprendre toutes les aberration que l’on entend sur les PGM par exemple.
          Oui le blé Renan est une plante artificielle (que la nature aurait eu très très peu de chance de créer)
          Comme le triticale bien connu de nos éleveurs.
          Le triticale et le blé Renan ne sont pas pour autant des PGM (beaucoup disent OGM) au sens ou 99% des anti PGM l’utilisent. (Gène de l’espèce animal importer dans espèce végétale ou vis versa).

          1. Légalement parlant ils devraient être classé OGM: ils contiennent des gènes d’espèces avec lesquels ils ne peuvent être croisés.

          2. Vous avez (presque) raison. En fait, ce sont cependant les escrologistes environnementeurs qui mettent les termes techniques à toutes les sauces – dans le cas d’espèce avec le concours involontaire et imbécile des instances européennes qui ont inscrit dans la législation sur l’autorisation des OGM une définition ridicule.

            Ils ont ainsi été en mesure de prétendre que les mutations provoquées sont des « OGM cachés ».

            Ce que M. Gil Rivière-Wekstein a fait, c’est de montrer grâce au même genre d’acrobatie sémantique que l’agriculture dite biologique se fonde – essentiellement dans le cas du blé – sur un matériel génétique dont ils ( les escrologistes environnementeurs) réclament l’interdiction à cor et a cri.

            Mais on peut poursuivre le raisonnement et examiner de plus près la base génétique d’autres espèces et d’autres variétés. Il ne restera plus grand-chose à cultiver… L’ortie pour faire du purin…

            « Légalement parlant ils devraient être classé OGM » ?

            Oui, mais la directive, après avoir posé sa définition exclut ce type de manipulation du système d’autorisation. Exclut pour le moment…

          3. Et encore ! On se demande si l’ortie n’a pas subi une sélection naturelle lui permettant d’être résistante à l’ammoniaque présent dans le purin circulant dans les cours de ferme depuis des millénaires jusqu’à il y a quelques décennies seulement. :-))

          4. Surtout qu’à l’origine… C’est une transformation tout ce qu’il y a de + naturelle! 😉

            « Cette observation constitue le fondement d’une des techniques les plus utilisées en ingénierie génétique des végétaux pour produire des organismes génétiquement modifiés. »

            http://fr.wikipedia.org/wiki/Agrobacterium_tumefaciens

          5. Rappel : TOUS les êtres vivants sont des O G M !
            C’est une invention juridique faite pour séparer ce qui est fabriqué par l’être humain de ce qui ne l’est pas.
            Après des sectes comme EELV et ses filiales (FNE , Crigen ……) s’en est emparée comme argument de la mainmise du capitalisme sur le vivant !

      2. Renan porte deux fragments chromosomiques provenant d’une graminée sauvage (Aegilops ventricosa), qui n’est pas un blé (Triticum sp.) et qui est incapable de se croiser naturellement avec du blé tendre. Enfin, quand on dit « se croiser » on parle en l’occurrence, d’une part, d’un événement rare, en fait réalisé par l’homme, et, d’autre part, d’une transgression des barrières spécifiques.

        Comme les croisements – forcés et constituant des transgressions des lois de Mère nature – n’étaient pas possibles directement, on a utilisé une espèce intermédiaire (Triticum carthlicum selon la nomenclature traditionnelle), capable de se croiser avec l’un et avec l’autre. Moyennant quoi on a réalisé une double transgression.

        Une transgression qui, justement, est reprochée à la transgénèse.

        Et une transgression qui, d’une part, porte sur des fragments chromosomiques dont le contenu exact n’a pas été déterminé (tout au moins à ma connaissance) et, d’autre part, n’a pas fait l’objet d’études aussi poussées que celles qui sont faits sur les plantes GM (pour lesquelles la séquence génétique introduite est connue à la base près).

        1. De toute manière l’être humain n’étant pas « dehors » de la nature , ce qu’il fait doit être considéré comme « naturel » .
          L’appréciation « naturel » ou « artificiel » n’est qu’une affaire de convention philosophico-religieuse.

          Dans ce cas la fabrication d’outil par des singes ou par des oiseaux , ce n’est pas naturel ?

        2. Pensez vous que le crétin anti-OGM moyen sait ce que sont les bases de l’ADN et ce qu’elles représentent en terme de code génétique ?

          A fortiori sait-il ce qu’est un gène, concept infiniment plus complexe que celui des bases de l’ADN qui en fin de compte se résument à ACGT (ACGU pour l’ARN) et à un triplet codant un acide aminé.

          Les gènes c’est pas de la tarte, dominant récessif, intron,exon, etc…

  4. @Laurent Berthod

    ces choses là sont rudes il faut pour les comprendre avoir fait ses études…

    1. Ceux qui aboient parmi les faucheurs n’y comprennent rien mais une fraction des scientifiques du CNRS et de l’INRA qui les soutiennent savent exactement ce qu’ils font et le niveau du mensonge qu’ils défendent. Rien à envier à Lyssenko.
      On pensait que Trofim Denissovitch Lyssenko servirait de contre modèle pour les scientifiques, c’était sans compter avec la religion verte qui n’a rien à envier à celle rouge des années Staline.

  5. alzine! du calme! Ne convoquez pas tout ces morts pour étayer vos conneries! laissez les dormir en paix! leur temps de nuisance terrestre est clos; pensez à réduire le votre! prouut (pet non muté)

  6. @ Laurent Berthod

    Ce qui est plaisant chez Marie, c’est l’alliance de l’ignorance de la sottise et de la vulgarité…

    = Elle a manifestement une poignée de gènes en commun avec Lyssenko & Co!

    1. Lyssenko était ignorant et sot, c’est une certitude, mais était-il vulgaire ? Faisait-il prout-prout en public à l’appui de ses thèses ?

  7. Marie fait partie de la diversité biologique
    Il faut de tout pour faire un monde (mais pour certain il n’en faut pas trop quand même)
    L’avantage c’est que l’on ne perd pas de temps à lui répondre et elle provoque un peu d’humour

  8. J’ai reçu ça aujourd’hui dans ma boîte mail:
    http://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/CS436.pdf

    Extrait:
    « La présence de pesticides dans les cours d’eau en France en 2011 est généralisée, avec plus de 90 % des points de mesure touchés. Cette contamination est principalement due à des herbicides en France métropolitaine et à des insecticides en outre-mer. Les substances les plus quantifiées en France sont bien souvent les mêmes d’une année sur l’autre. Si les pesticides ne sont pas source de dépassements importants des normes fixées par la Directive cadre sur l’eau (DCE) dans les cours d’eau, les concentrations de certains d’entre eux sont toutefois préoccupantes car en hausse. Certains pesticides, utilisés de longue date et interdits aujourd’hui persistent dans l’environnement et sont à l’origine d’une partie de la contamination actuelle.
    (…)
    Les 15 substances pesticides les plus quantifiées dans les cours d’eau de France métropolitaine en 2011 sont en majorité des herbicides ou leurs dérivés. Parmi les 10 pesticides autorisés de ce classement, on trouve des herbicides dont l’usage agricole est proche : le chlortoluron et l’isoproturon sont en effet principalement associés aux grandes cultures (blé tendre, orge d’hiver).
    (…)
    Le glyphosate et l’AMPA sont en hausse en France métropolitaine sur 2010-2011. »

    L’occasion de créer un nouveau billet?!

    1. Ces extraits du rapport sont plutôt rassurants. Pas de quoi en faire un fromage inquiétant. Vous qui avez lu, vous avez trouvé plus « gore » ?

      1. On trouve un peu plus inquiétant dans l’article de presse:
        http://www.sudouest.fr/2013/07/24/la-contamination-de-l-eau-par-les-pesticides-quasi-generalisee-en-france-1123553-706.php

        « Dans les zones de grandes cultures comme le Bassin parisien, le Sud-Ouest et le Nord de la France, certains secteurs dépassent les 5 microgrammes par litre, seuil au-delà duquel l’eau est « impropre à la fabrication d’eau potable ».
        Plus de 20 pesticides différents ont été décelés sur 18% des points de mesure, précise le Commissariat. »

        Moi qui ne suis pas spécialiste, cette brochure me laisse + avec des questions que des réponses…
        Je note qu’ils ont cherchés 550 pesticides. Je trouve ce chiffre important, mais que représente-t-il par rapport au nombre total de pesticides utilisés depuis le « début »?
        D’autant que plus loin on lit qu’il n’existe des normes que pour 18 substances phytosanitaires ou pesticides… Alors comment sont comptabilisés (ou pas) les centaines d’autres?

        On note que la contamination s’étend sensiblement dans l’espace, s’accroît en concentration et se diversifie. On peut pas dire que la tendance soit bonne.
        De la phrase « En métropole, seulement 4 % des points suivis dans les cours d’eau en 2011 font état d’un dépassement avéré de norme. La majorité de ces points n’excède les normes que pour un seul pesticide à la fois », on est tenté de conclure que chaque pesticide est contrôlé vis-à-vis du seuil. Donc si on a 10 pesticides à la limite des 0,5ug, ça nous fait du 5ug/l mais aucun indicateur ne se lèverait car aucun ne dépasse 0,5 à lui tout seul. J’ai bon ou pas?
        De là, on pourrait comprendre pourquoi il y a diversification des produits. Dès qu’un produit commence à taquiner les seuils, on change pour « repartir à 0 » (et pour d’autres bonnes raisons comme éviter les résistances?). Et si au bout du compte on se retrouve avec 100 pesticides à 0,5ug/L, ça fait quoi?
        Selon vous, à partir de quel seuil on devrait commencer à s’inquiéter?
        Et ne devrait-on pas considérer que le mélange de plusieurs produits peut être plus dangereux que la simple somme des dangers de chaque produit?!
        Au bout de combien de temps ce qu’on met dans les champs arrive dans les mesures? Quel est l’effet tampon de l’environnement?

        On note une nette corrélation entre agriculture céréalière + viticulture et pollution des eaux.

        On note sur le glyphosate que bcp de points sont augmentation et bcp sont aussi en diminution. Cette dispersion me parait étrange et cacher, effectivement, des effets conjoncturels et/ou locaux. Du coup, ça donne envie d’avoir des moyennes sur de plus longues périodes. Mais on trouve aucun graphe qui donne une idée de la tendance sur 1 ou plusieurs décades. Pas d’observation? Ou pas envie de les publier?

        On a quelques infos sur la méthodologie:
        « Le respect des normes établies pour la DCE a été calculé selon les règles révisées fin 2012, soit sur les points présentant plus de quatre analyses dans l’année, y compris dans les DOM. Dès lors qu’un dépassement était relevé sur un pesticide, le point est considéré comme ne respectant pas les normes pesticides.
        En ce qui concerne les autres exploitations, seuls les points présentant plus de quatre analyses par an ont été exploités en France métropolitaine. »

        « Puis: «17 points présentent une moyenne annuelle supérieure à 5 µg/l.» Lisez bien: SEULEMENT 17 points présentent une charge supérieure à 5 µg/l. Quels sont-ils? Que représentent-ils en termes hydrologiques (un ruisselet ou un fleuve) et sociétales (rien de particulier ou une source d’approvisionnement en eau potable)? Silence. »
        Ca fait très peu, mais si je me fie aux commentaires, au-delà de ce seuil, on ne « peut » plus rendre l’eau potable, or si on regarde la carte de France, on voit que la zone la plus touchée et également la zone la plus peuplée… Ce serait peut-être bien de s’en soucier avant ça devienne un vrai problème? Si cette organisme pouvait au moins servir à ça, ce serait déjà bien.

        « Le plus comique est que ce seuil fut établi dans les années 90, sur la base de la nocivité du Parathion méthyl (la molécule la plus létale jamais fabriquée) qui était alors encore autorisée en maraîchage sous serres. »
        Effectivement, vu comme ça, ça donne envie de faire confiance aux professionnels… La molécule la plus létale jamais fabriquée, c’est un peu exagéré, non? Parce qu’aller mettre la molécule la plus létale jamais fabriquée sur des légumes, c’est un peu bizarre, non?

    2. Quel est l’objectif de ces statistiques? Informer les autorités et les citoyens ou justifier l’existence continue d’une importante bureaucratie en entretenant une certaine hystérie autour de la question?

      Première phrase du résumé: «La présence de pesticides dans les cours d’eau en France en 2011 est généralisée, avec plus de 90 % des points de mesure touchés.» Que c’est angoissant! Ça permet aussi des titres de billets anxiogènes et des commentaires à la limite de l’hystérie.

      Il faut lire le document – peu lisible – pour trouver: «En 2011, près de 70 % des points présentent une concentration totale moyenne en pesticides inférieure à 0,5 µg/l.» Cette valeur, c’est la charge maximale admise pour… l’eau potable.

      Puis: «17 points présentent une moyenne annuelle supérieure à 5 µg/l.» Lisez bien: SEULEMENT 17 points présentent une charge supérieure à 5 µg/l. Quels sont-ils? Que représentent-ils en termes hydrologiques (un ruisselet ou un fleuve) et sociétales (rien de particulier ou une source d’approvisionnement en eau potable)? Silence.

      Il y a des chiffres dont on se demande ce qu’ils signifient vraiment. Un point avec une mesure mensuelle défaillante compte-t-il autant qu’un point avec cinq? Il y a plein de pourcentages, mais quasiment rien sur la base, le nombre de points de mesure. Etc.

      C’est caché dans un paragraphe qu’on découvre que certaines augmentations peuvent «résulter d’une recherche plus ciblée, combinée à de meilleures performances analytiques mises en œuvre par les laboratoires». A-t-on tenté de faire la part des choses? Non. A-t-on bien averti les lecteurs des dangers de comparaisons annuelles sur des bases différentes? Non. A-t-on tenu compte des doses? Non. A-t-on essayé d’expliquer les évolutions, notamment en fonction de la pression des bioagresseurs et de la météo? Non.

      Conclusion: quel est l’objectif de ces statistiques et de la communication?

      1. « concentration totale moyenne en pesticides inférieure à 0,5 µg/l.» Cette valeur, c’est la charge maximale admise pour… l’eau potable. »

        => Le plus comique est que ce seuil fut établi dans les années 90, sur la base de la nocivité du Parathion méthyl (la molécule la plus létale jamais fabriquée) qui était alors encore autorisée en maraîchage sous serres.
        Le Parathion s’en est allé, mais la norme demeure. Peu importe si les molécules actuellement employées sont 1000 fois moins dangereuses ….

    3. Très bon document Mr SonicBug, on nous dit que 0,17 % des points de contrôles présentent une concentration supérieure à 5µ.g par litre …..
      Mazette ! ça montre combien il fallait encore renforcer les mesures EcoPhyto par les arrêtés préfectoraux de protection des fossés qui commencent à se généraliser !

      Bin oui ! Un fossé qui est en eau 3 mois de l’année, devient une priorité à protéger par une bande non-cultivée de 1 m.

      Après quoi, ce cher gouvernement s’étonne de la montée des cours des denrées agricoles …. Heureusement qu’ils sont sélectionnés pour leurs capacités cognitives à l’entrée de leurs grandes écoles !

      Bienvenu en France LE pays de la gesticulation politique permanente !

      Mais restez calme ! Si vous en venez à qualifier cette faune parasitaire de ce qu’elle est vraiment on vous prend pour un sectaire !

      1. Et pourquoi se cacher derrière ce taux règlementaire ? Est-il légitime ? une règlementation sur le sujet l’est-elle ?

        1. M. La Coupe est pleine ne s’est certainement pas « cach[é] derrière ce taux règlementaire ». C’est un des taux cités par les bureaucrates du ministère.

          Mais j’admire la capacité de créer des hommes de paille.

  9. « Bienvenu en France LE pays de la gesticulation politique permanente  »

    Gesticulation mais uniquement pour les faux problèmes de santé.

    La consommation de tabac est en hausse depuis 5 ans et la France est championne d’Europe pour les ados fumeurs, surtout les filles.

    Championne du monde pour la consommation de contraceptif oraux et sur le podium pour les médicaments dont on a appris récemment que les interactions entre substances étaient responsables de quelques dizaines de milliers de morts par ans.

    Parmi les médicaments, un article intéressant sur slate, pas courant mais ici oui.

    http://www.slate.fr/story/75964/parlodel-medicament-anti-allaitement

    Qu’en pensent les spécialistes du site?

    1. Autant MMR a la névrose des OGM, autant Alzine a celle de la pilule et de la cigarette. 1 Message sur 2 ? sur 3 ?

      Vive l’homéopathie pour 0 effets secondaires (et primaires) et vivement l’interdiction de la clope (à nous la belle vie sur les terrasses) et fuck les buralistes. Pour la contraception c’est pour beaucoup inutile.

      sinon ce lien devrait vous plaire : http://tobacco.stanford.edu/tobacco_main/index.php la partie pseudo science est très instructive.

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