Le Monde va-t-il cesser sa propagande écologiste ?

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Grand désarroi parmi les associations écologistes dont cette lettre ouverte relayée sur le site de Générations Futures fait part. Le Monde s’apprêterait à supprimer  la page « Planète » de son édition papier. Monsieur Veillerette et ses acolytes risquent ainsi de perdre leur caisse de résonance médiatique…ce qui n’est évidemment pas pour nous déplaire. Mais attendons la suite : nous ne sommes pas naïfs, peut-être que la propagande environnementaliste sera moins importante dans les colonnes du Monde mais elle sera toujours présente !

33 commentaires sur “Le Monde va-t-il cesser sa propagande écologiste ?

  1. Madame la Directrice,
    J’ai écrit une lettre de soutien à la nouvelle directrice du Monde.

    Agir pour l’environnement ( http://1b.r.mailjet.com/1MNs.html?a=3cTlE2&b=92fce659&email=skerckhove%40agirpourlenvironnement.org )mène une campagne contre votre décision de supprimer la rubrique « Planète » du journal Le Monde.

    Lecteur du journal Le Monde de nombreuses années, je l’avais abandonné, notamment parce que sa rubrique « Planète » me faisait l’effet d’être une officine de propagande idéologique éloignée de toute réalité scientifique.

    Je vous manifeste donc mon soutien dans cette courageuse décision.

    Veuillez agréer, Madame la Directrice, l’assurance de mes sentiments les meilleurs

  2. J’ai quelques doute de voir le monde changer sa communication, ou alors la fin enfin le début de la faim est proche et la direction a peur de voir le journal mis à sac ou délaissé pour nous avoir bien entubé.

    Un bobo qui a faim est un peu moins bobo et beaucoup plus dangereux.

    Or la faim commencera dans les villes incapables de pourvoir à leurs besoins ..;et ce n’est pas les conseils de Pierre Rabhi qui y changeront quelque chose. Un carré de salades bio par ici, quelques plants de pomme de terre par là, pas grand chose pour des populations entassées dans des tours.

    L’étude de l’InVS et certaines de ses conclusions ont quelque chose de …pitoyable.
    Comment des chercheurs peuvent tomber aussi bas et trouver un lien avec l’influence de traitements des vignes proches? Seules les utilisations des biocides ou des traitements vétérinaires des animaux de compagnies sont visiblement en cause. C’est une évidence pour étudiant pas bien malin. Ils ont oubliés en plus de questionner sur l’utilisation de champoings antipoux, même si cette utilisation est mentionnée comme « possible » comme origine. LAMENTABLE!

    Et la presse n’a retenu que la supercherie.

    1. Incidemment, on attend toujours les chiffres sur l’exploitation de Rabhi afin de comparer ses performances par rapport à d’autres techniques agricoles.

      La presse complaisante n’ose bien sûr par appuyer là où ça fait mal.

      Les conceptions agronomiques de Pierre Rabhi:
      http://www.youtube.com/watch?v=_DanaK6xlPE

        1. Lindzen , il parle de rétroaction négative du au renvoi des IR dans l’espace , donc atténuation de l’effet de serre qui n’existe pas selon Mr Berthod.

          1. L’effet de serre tel qu’on nous l’enseigne n’existe pas.
            Claude Allègre n’est pas climatologue; Jean Jouzel, le prétendu vice-président du GIEC n’est pas climatologue, c’est un glaciologue, un très bon glaciologue que ses travaux ont conduit à s’intéresser aux questions de climat. Il y a trouvé les revenus et la renommée que ses excellents travaux ne lui apportaient pas. Vincent Courtillot est un très bon géologue que ses travaux ont conduit à s’intéresser aux questions de climat. Malheureusement pour lui, il est passé « du côté obscur de la force », ce qui a conduit notre ministre Delphine Batho, du haut de son incompétence scientifique, à adresser un carton rouge à l’Académie des sciences pour avoir donné la parole à ce sinistre personnage.

          2. « ce sinistre personnage »? qui, la Delphine avec son bac +10 en SOS racisme ou Vincent Courtillot?

      1. C’est marrant parce que quand on parle avec un agri-BIO qu’on lui demande ce qu’il fait comment, il le fait. Il vous fera rarement l’éloge de la Biodynamie ….. hors quand on lui demande qui sont ses références ?
        Il vous cite 9 fois sur 10, Bouguignon et l’ami Rabhi ….

        Hors la vidéo youtube en atteste, laissez parler ces types plus de 10 min et le discours dérive invariablement vers la manifestation des « énergies » du sol, de la terre, du cosmos ….. Du R. Steiner quoi !

        Finalement qu’elle le veuille ou non l’agri-bio n’a pas progressé d’un iota depuis plus d’un siècle !
        La Biodynamie reste la souche incontournable et le restera.
        Ta

      2. C’est marrant parce que quand on parle avec un agri-BIO qu’on lui demande ce qu’il fait comment, il le fait. Il vous fera rarement l’éloge de la Biodynamie ….. hors quand on lui demande qui sont ses références ?
        Il vous cite 9 fois sur 10, Bouguignon et l’ami Rabhi ….

        Hors la vidéo youtube en atteste, laissez parler ces types plus de 10 min et le discours dérive invariablement vers la manifestation des « énergies » du sol, de la terre, du cosmos ….. Du R. Steiner quoi !

        Finalement qu’elle le veuille ou non l’agri-bio n’a pas progressé d’un iota depuis plus d’un siècle !
        La Biodynamie reste la souche incontournable et le restera.
        Tant que les positions du dogme Steiner ne seront pas remis en cause, tant que son culte perdurera, la BIO ne pourra jamais progresser !

        Et c’est bien dommage parce que en général les gens qui font sérieusement du BIO ont un gros bagage agronomique à valoriser, mais un peu de pragmatisme suffirait à faire exploser leur potentiel, plutôt que de s’enfermer dans le culte du « zéro chimie » / « humain méchant » ….

  3. Pierre Rabhi est un gentil charlatan, quelques recettes simplistes, basées sur le compost dont les recettes datent de l’aube de l’agriculture, les recettes car il y en a plusieurs , plus ou moins risquées sur le plan sécurité bactériologique, plus ou moins efficaces pour la conservation des éléments minéraux … et des bobos qui n’y comprennent rien mais qui adorent, des médias qui valorisent et quelques scientifiques français de l’INRA déconnectées de la réalité du monde économique et agricole qui jouent la médiatisation à défaut d’avoir réussi l’excellence même la simple pertinence.

    Pierre Rabhi illustre un exemple de retour à la terre des années 70, un parmi d’autres, ni meilleur, ni pire. Sa philosophie est respectable mais son mode de vie sans la manne de ceux qui veulent instrumentaliser le bonhomme, est celui de l’agriculture et du monde du début du XXème siècle : 10 qx de blé /ha pour 1 semé, de la viande seulement le dimanche et 80% du revenu qui sert à se nourrir.

    Rapporté à la vie ultrasophistiquée et totalement dépendante d’une grande ville, surtout Paris, le modèle est surréaliste. Les politiques aiment mais rien n’est réel dans cette construction purement intellectuelle et médiatique.
    Chiffrer quoi ? évaluer quoi ? c’est de la com comme Nicolas Hulot, pas des sciences agronomiques, ni de l’économie. Du pur spectacle bobo. Rien qui nourrisse le reste de la population sauf son imagination voire ses fantasmes.

    1. « Du pur spectacle bobo »

      => Le plus grave c’est que la grosse majorité des élites média et politiques le savent ! Mais que voulez-vous il est plus facile de naviguer dans le sens du vent !
      Pour les politique c’est une manne électorale gagnée pour peu de peine.
      Pour les médias c’est une obligation de la profession, je ne sais pas qui disait que lorsqu’on entre dans un journal ce n’est pas toi qui le change, mais lui qui te change ….
      ça en dit long sur les capacités d’évolution politique des médias !

    2. Pierre Rabhi n’est pas un gentil charlatan, c’est un charlatan qui fournit à la gente journalistique inculte matière à désinformation. C’est donc un dangereux charlatan. Les charlatans, plus ils ont d’audience, plus ils sont dangereux.

  4. L’objectif de ces pratiques (pas de viande, retour à la main d’oeuvre sous-payée,…) c’est d’obliger les gens à s’habituer à vivre dans la pauvreté et l’austérité. Ce qu’on aurait dû montrer en parallèle, c’est comment vivent les riches avec leur yacht à Saint-Trop et leurs grosses voitures, …Vous croyez vraiment que les grandes familles ou les traders vont renoncer à leur mode de vie ? Non, donc à qui s’adresse la démagogie « Aimez la pauvreté et vivez simplement » ? Aux classes moyennes qu’on va encore pressurer un peu plus car le but caché aussi c’est de niveler les salaires au plus bas sur ceux des pays du Tiers-Monde, pour vous faire vivre comme au Tiers-Monde. Mais comment éviter la révolte des classes, comment empêcher ces gens de se rebeller ? Eh bien en leur faisant aimer leurs conditions de vie futures …
    L’hypothèse n’est pas de nous, elle est des époux Pinçon (bons sociologues) dans un excellent livre : « L’argent sans foi ni loi » qui explique bien comment on manipule les pauvres pour les amener à accepter non seulement les injustices sociales qui sont en recrudescence (la privatisation du système de soins, la hausse des loyers,…) mais aussi à participer à leur appauvrissement.
    Il faut qu’on se serre la ceinture, et avec joie en plus, pour permettre aux riches d’être plus riches…
    Il s’agit d’une stratégie de manipulation dangereuse et d’une volonté d’asservissement. Et malgré nos connaissances en sociologie, nous avons beaucoup de mal à le faire comprendre aux gens, tant l’endoctrinement est féroce.
    Si vous aviez fait votre boulot correctement, vous auriez pu au moins évoquer cette hypothèse mais le réveil des consciences, ce n’est pas votre objectif…

    1. oh mon dieu encore un complot !!
      on ne nous dit pas tout !!

      Vous êtes vraiment pathétiques .
      Le comble de la connerie c’est de prendre les « gens » (les autres! pas moi parce que je suis au dessus de la plèbe ) pour des cons !

      1. « Le comble de la connerie c’est de prendre les « gens » (les autres! pas moi parce que je suis au dessus de la plèbe ) pour des cons ! »
        Un défaut bien connu des polytechniciens, par exemple Alain Lipietz ou Nathalie Kosciusko-Morizet.

  5. @douar le 13 mai à 7:07
    Oups ! j’ai oublié les apostrophes de rigueur. Courtillot n’est un sinistre personnage que pour les amis escrologistes de Delphine Batho.

  6. Le Monde vient de publier un article de son médiateur sur ce sujet, intitulé « Planète pour tous ».

    Deux informations interessantes (au moins).

    L’une sur les courriers de soutient au supplément « Planète » :
    « Sur les quelque 2 000 courriels reçus des quatre coins de France depuis un mois, pas moins de 1 600 reprenaient tel quel le modèle de lettre-type proposé par l’association Agir pour l’environnement (APE) sur son site Internet. Elle y invite ses internautes, dans le cadre d’une « cyberaction », à « écrire massivement à la directrice et au médiateur du Monde pour manifester [leur] incompréhension ». De l’agit-prop en bonne et due forme ! »

    L’autre sur le côté « engagé » (pour rester courtois) parfaitement assumé par Marie-Béatrice Baudet, la responsable du pôle Planète. :
    « L’essaimage de nos sujets au sein du journal est un pari qu’il nous faut relever, et ce alors que la crise économique éclipse la crise écologique. Or, il y a urgence à agir contre le réchauffement, l’épuisement des ressources. Il est aussi primordial de décrypter les effets de la détérioration de l’environnement sur la santé. »

    http://www.lemonde.fr/idees/article/2013/05/31/planete-pour-tous_3421682_3232.html

    1. 1° « Planète » n’était pas un supplément du journal « Le Monde », mais une de ses rubriques.

      2° Le médiateur n’a aucune culture scientifique. L’épuisement des ressources est un fantasme, le réchauffement climatique un mythe et les effets de la détérioration de l’environnement sur la santé un des plus gros mensonges du XXIème siècle.

      1. Soit, « Planète » n’était pas un supplément.

        Par contre ce n’est pas le médiateur qui tient les propos sur le réchauffement, l’épuisement des ressources et le « décryptage des effets de la détérioration de l’environnement sur la santé » mais la responsable du pôle « Planète » (ce qui ne suffit pas à lui donner une quelconque culture scientifique mais autant s’en prendre à la bonne personne).

  7. Le réchauffement n’est pas un mythe à moins que des milliers de scientifiques se soient misent d’accord .
    L’épuisement des ressources n’est pas un fantasme à moins que des milliers de personnes se soient misent d’accord.
    Les états-uniens sur la lune en 1969 n’est pas un mythe à moins que 300 000 personnes se soient misent d’accord.
    Les attentats du 11/09 sont un mythe à moins que des milliers de personnes se soient misent d’accord.

    Vous allez un peu nous lâcher avec votre rengaine complotiste. !

    1. Argument ridicule: mettre au même niveau les théorie complotistes du 09/11, et le pseudo fake des hommes sur la lune, avec les théories alternatives du RCA est malhonnête. La théorie du RCA est devenue de plus fragile car infirmée par les faits, qui ne collent pas avec la théorie (ex: sensibilité climatique / CO2). C’est un débat scientifique. Le malheur dans cette affaire est l’intrusion des politiques: certains y ont vu l’occasion d’imposer un modèle sociétal.

  8. « L’épuisement des ressources est un fantasme »: l’épuisement est peut-être un fantasme au sens où il restera toujours, un peu, rare et très difficilement exploitable.

    Le déséquilibre ressource facilement exploitable/ besoins en revanche n’est pas un fantasme, car lié à l’exploitation des ressources les plus faciles déjà réalisé et à des besoins toujours plus importants.

    Le prix du pétrole à 100$ n’est pas un fantasme et son ascension seulement freinée par les sables bitumineux et les gaz de schistes…. jusqu’à quand?

    La réponse est dans tous les cas optimisation de l’usage et technologies pour limiter les besoins en matières premières.

    Pour le réchauffement climatique effectivment actuellement le discours le plus sérieux qui est servi est plus proche des 2°, entre +1.5° en plus à 100 ans et +2.5 ° au pire que des 6 °, sa réalité n’est pas remise en cause mais c’est la conséquence de l’effet de serre.

    Il n’est donc pas forcement nécessaire de se rationner car les modèles précédents ont été visibilement plantés par la dernière séquence , mais de ne pas trop en rajouter.

    Exit la bourse carbone et bienvenue la voiture à 3l /100 km où l’avion qui réduit de moitié la consommation de kérosène ….ou de diester.

    1. Alzine dit : « Le déséquilibre ressource facilement exploitable/ besoins en revanche n’est pas un fantasme, car lié à l’exploitation des ressources les plus faciles déjà réalisé »
      ————————————–
      Ca ne veut rien dire les ressources plus « faciles ». Quand on chassait les baleines avec des bateaux à voiles ou on transportait des barils à dos de mulets, la production d’huile n’avait rien de facile comparé de nos jours à des gars assis dans des salles climatisées à surveiller des écrans et à appuyer sur des boutons. Rien que la complexité des montagnes de lois et réglementations pondues par nos bureaucrates avec la complicité des pastèques ferait exploser la tête des pionniers d’il y a 100 ans, même avant qu’ils aient commencé le moindre coup de pioche, alors question « facilité », pardon ! Bref, un argument fallacieux de plus sorti du chapeau des pic huileux => poubelle.

      Alzine dit : « Le prix du pétrole à 100$ n’est pas un fantasme et son ascension seulement freinée par les sables bitumineux et les gaz de schistes…. jusqu’à quand? »
      ————————————–
      Et le fait que les réserves prouvées de pétrole ait doublé depuis 30 ans (oui doublé, ça, vous allez le nier peut-être ???), ce n’est pas non plus un fantasme. Seulement, en bon croyant malthusien, vous ne retenez que le factoïde qui vous arrange et vous balayez sous le tapis tous les faits massifs qui fichent en l’air votre belle propagande. Quand vous racontez une histoire, il faut raconter TOUTE l’histoire, pas juste la bribe qui vous arrange.

      Et depuis quand le prix du pétrole à 100$ serait la preuve de quoi que ce soit ? Le prix en $ courant (càd non corrigé de l’inflation) ne dit rien sur l’état de l’offre et de la demande, et encore moins sur l’état des réserves. Ce qui pourrait donner des pistes (et encore très incomplètes vu que le prix du pétrole dépend d’une multitude inimaginable de facteurs), c’est le prix du baril ramené à un tangible et non à de la monnaie de singe.
      Or pas de pot pour les déplétionnistes, le prix du baril ramené au salaire horaire ou à l’once d’or est à la cave par rapport à il y a 40 ans (évidemment, ici aussi, cette vérité qui dérange, ils ne risquent pas de la crier sur les toits). Mais bon, ce ne serait pas la première fois que nos prophètes de malheurs se plantent lamentablement.

    2. Ce n’est pas vraiment mon truc, mais je vais venir – à moitié – au secours de notre ami(e) Alzine.

      Il n’y a pas de « déséquilibre ressource facilement exploitable/ besoins », mais un équilibre.

      Au fur et à mesure que des ressources sont utilisées ou gaspillées, cet équilibre se déplace. Bien sûr, les ressources les plus faciles à exploiter soit auront disparu (par exemple le carbone fossile transformé en CO2), soit se retrouveront sous une autre forme, inexploitable (le fer rouillé dispersé dans la nature, par exemple) ou exploitable demain, voire déjà aujourd’hui (les métaux précieux dans les décharges par exemple).

      Cet équilibre se déplace aussi au fur et à mesure des avancées technologiques.

      Mais il arrivera forcément un jour où la disponibilité de l’une ou l’autre de ces ressources posera problème, particulièrement dans le cas des ressources qui sont dilapidées. Cela pose un double problème : Quand ? Ce qui suppose que nous et les générations qui nous suivent sont disposées à compromettre l’existence des générations qui viennent après (c’est une vision un peu romancée, sur le mode tragique). Et quelles sont les solutions ? Ce qui pose la question du développement technique, donc économique et social.

      Et on en vient à la politique actuelle. Vaut-il mieux adopter la politique des décroissantistes, voire des passéistes, et gérer les ressources afin de retarder au maximum la survenue de problèmes de disponibilité ? Ou adopter une politique optimiste et volontariste, celle qui postule que l’Humanité trouvera des solutions ?

      Moi, j’opte pour la deuxième. Il y va de l’avenir de mes petits enfants.

      1. Wackes Seppi dit : « Mais il arrivera forcément un jour où la disponibilité de l’une ou l’autre de ces ressources posera problème, particulièrement dans le cas des ressources qui sont dilapidées. »
        ——————————-
        L’idée qu’il y aurait « un jour » où une ressource poserait problème, une sorte de seuil fatidique et inévitable surgi d’on ne sait où et qui bouleverserait tout, est un fantasme qui repose sur du vent. Autrement, pourriez-vous citer un exemple, un seul de la sorte ?
        Le fait est que ce jour n’existe PAS et n’existera jamais parce que les milliers voire millions de gens qui travaillent sur cette ressource s’adaptent et évoluent en permanence, tous les jours, et éventuellement passeront à une autre ressource de remplacement, le plus souvent bien avant l’épuisement même (comme le charbon ou de multiples autres ressources minérales en France, arrêtés par pure décision politique), sans que l’utilisateur final ne s’en rende compte.

        Quant à la notion de « ressource facile », vous n’avez toujours pas expliqué précisément ce que ça veut dire. Avec des vagues notions non définie, on peut dire tout et n’importe quoi, n’importe quoi surtout. La notion de ressource même est une notion économique et technique voire politique, et non physique : ce qui est ressource pour une société avancée pourrait n’être qu’un tas de cailloux pour une société arriérée, une montagne de ressource peut être instantanément rayée de la carte par la simple signature d’une loi écologiste basée sur de la pseudo-science. Les charlatans malthusiens n’ont jamais compris une réalité aussi élémentaire et incontestable, pas étonnant que leur pitoyables élucubrations ont toujours été fausse et le resteront.

  9. Celui qui croit qu’une croissance exponentielle peut continuer indéfiniment dans un monde fini est soit un fou, soit un économiste. » — Kenneth E. Boulding

    Qu’en pensez vous ?

  10. Jamy Jam dit :

    3 juin 2013 à 12:25

    Celui qui croit qu’une croissance exponentielle peut continuer indéfiniment dans un monde fini est soit un fou, soit un économiste. » — Kenneth E. Boulding
    Qu’en pensez vous ?

    =>une exponentielle n’est pas crédible, mais il reste d’autres « courbes » de croissance (et encore pourquoi il n’y aurait pas une exponentielle? Exponentielle qui »utiliseaitr » moins de ressources? Et permettrait à plus de personne d’avoir un niveau de vie meilleur?)
    Je suis d’accord avec Alzine sur l’epuisement des ressources, les ressources les plus facile sont consommées, mais il reste toutes les autres qui sont plus cher à exploiter.

    pour le réchauffement, je n’ai pas d’avis

    1. Il y le progrès technologique quantitatif que vous signalez. Il y a aussi le progrès qualitatif qui peut se traduire par un changement de ressources – exemples : silex-cuivre-fer ou encore bois-charbon-pétrole-gaz de schistes – ou même l’accès un jour futur à des énergies inépuisables comme la fusion nucléaire ou renouvelables comme l’énergie solaire.

  11. Je ne suis pas un complotistes. Je dénonce seulement les idées reçues. Il y en a une partagée par presque 100 % de l’opinion en France et par l’immense majorité de ses prétendues élites, qu’il y aurait un consensus des « climatologues » à propos du RCA. Cette idée reçue est propagée par nos journalistes prétendument scientifiques qui verrouillent cette question. Hors si vous allez fouiller dans la littérature scientifique internationale vous verrez que la controverses scientifique n’est pas close et que des scientifiques parmi les plus grands contestent les thèses du Giec que celui-ci prétend consensuelles. Sur ce point là au moins le Giec n’est qu’un ramassis de menteurs.

  12. Le consensus n’existe pas en science !
    Les théories scientifiques ne se décident pas à la majorité ! rien de bizzarre à ce que des scientifiques contestent un théorie dominante.
    C’est la qualité des travaux qui fait la différence .
    C’est vrai que prendre Allègre comme modèle n’est pas du plus heureux , d’éminents scientifiques contestent les travaux du GIEC mais avec intelligence et de manière constructive .
    Le reste est de l’agitation partisane et pathétique.

    1. Non, l’agitation n’est ni partisane, ni pathétique.

      Le climat, en ses trois branches (l’évolution future, le rôle de l’Homme, et les mesures à prendre) est un de ces sujets pour lesquels toutes les théories portant sur l’avenir sont par nature indémontrables.

      Si l’on se déplace un instant sur le plan juridique et la notion de charge de la preuve (selon le formalisme des USA), où en est-on réellement :

      1 Reasonable suspicion
      2 Reasonable to believe
      3 Probable cause for arrest
      4 Some credible evidence
      5 Substantial evidence
      6 Preponderance of the evidence
      7 Clear and convincing evidence
      8 Beyond reasonable doubt ?

      Le problème est, d’une part, que la question n’est pas simplement scientifique, mais aussi politique, et, d’autre part, qu’une partie de la communauté scientifique, instrumentalisée par certains politiques, a voulu asseoir la preuve de la validité de ses théories – incidemment affligées par force d’un conflit d’intérêt puisqu’il s’agissait et s’agit toujours de renvoyer l’ascenseur à ceux qui les ont mis en place – sur un « consensus ». Un « consensus » en partie contraint.

      Dans un tel contexte, l’« agitation » d’un Claude Allègre, qui n’est pas le premier venu et a une audience médiatique certaine, et qui a par conséquent la capacité d’ouvrir une fenêtre médiatique à la contestation du consensus, est salutaire. Je ne vois pas en quoi elle serait partisane ou, pire, pathétique si l’on fait abstraction des dérapages éminemment regrettables et condamnables.

      1. Dans sa grande intelligence je crois que c’est moi qu’Hector accuse de prendre Allègre pour modèle et c’est moi qui suis accusé d’agitation partisane et pathétique. Il est vrai que si je prends Allègre pour modèle (j(aimerais bien avoir son niveau, moi qui n’arrive pas à sa cheville) alors le modèle est indirectement accusé d’agitation pathétique et partisane !

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