Huile de palme : Et s’il y avait débat ?

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Plus connue sous l’appellation « taxe nutella », la taxe sur l’huile de palme est devenue ces dernières semaines la nouvelle marotte des écolos. Et si, sur un sujet aussi chaud, nous pouvions raisonnablement sortir de la bien pensance verte. Que dit EELV à ce sujet ?
-Derrière l’huile de palme , il y a des multinationales « exploitant » (forcément) les pays du tiers monde tout en étant responsable de la déforestation.
-Consommée en quantités importantes, l’huile de palme pourrait favoriser l’obésité et les maladies cardio-vasculaires, deux fléaux des pays industrialisés.

Sauf que…
-de très nombreux pays (et donc familles) d’Afrique et d’Asie du Sud-est dépendent de cette industrie.
-L’ emploi de huile de palme se fait en quantités infinitésimales dans les produits alimentaires, bref pas beaucoup de dangers dans le cadre d’un régime alimentaire équilibré.
C’est ce que rappelle une page de publicité dans la presse quotidienne de ce matin .

17 commentaires sur “Huile de palme : Et s’il y avait débat ?

  1. Placé sponsorise des pauvres en Afrique, si tous le monde faisaient pareil ils n’auraient pas besoin de planter des palmiers à huile.

  2. Ils sont quand même schizophrènes les écolos :
    Ils appellent sans arrêt à des débats « citoyens » sur le Nucléaire, sur les OGM…
    Mais refusent tout débat sur le RCA, l’huile de Palme, le Bisphenol…

    Drôle de mentalité…

  3. Excusez moi! rien a voir avec l’huile de palme mais il y a un article de l’iMMonde intitule nous ne sommes pas egaux devant le rechauffement climatique et qui vaut son pesant d’or pourquoi n’est il pas mis à la discussion car n’est à se vautrer

  4. Et à chaque fois, la dénicher se révèle une tâche malaisée tant elle est présentée sous un vocable hermétique et varié. Si, sous sa forme pure, les fabricants parlent de « graisse végétale » ou d' »huile végétale », on retrouve aussi ses dérivés dans les additifs alimentaires (E 304, E 305, E 471) et dans les agents actifs (laurylsulfate sodium, acide palmitique, laureth sulfate, glycéryl stéarate). Pour s’y retrouver, l’étudiant en thèse de géochimie a dressé une liste de produits contenant de la palme et une liste des noms employés pour la désigner à partir d’informations glanées auprès des industriels et de ses connaissances.

  5. « Alors qu’il y a des plantations de palmiers à huile dans les villages aux alentours de la Socapalm, on se rend compte que chaque régime de noix de palme trouvé dans la région est réputé avoir été volé dans les plantations. Les détenteurs de ces régimes sont arrêtés et bastonnés. Parfois, il y a des incursions dans les domiciles privés pour saisir les régimes de noix de palme appartenant à des individus qui sont considérés comme les ayant volés dans la plantation de la Socapalm », poursuit Samuel Nguiffo. Les victimes de ces exactions seraient très nombreuses.

  6. L’huile de palme, c’est bien souvent ce qui se cache derrière l’appellation « huile végétale » dans les produits alimentaires. Les industriels ne sont pas très loquaces sur ce sujet, tant la réputation de cette huile, et notamment son impact sur les dernières populations d’Orang-Outang d’Indonésie. The Independant a contacté les géants de l’agro-alimentaire qui opèrent sur le marché britannique. La plupart ne communiquent pas sur les tonnages consommés, tout en expliquant qu’ils se tournent de plus en plus vert l’huile «durable» selon les critères du RSPO.

  7. Une des caractéristiques de l’huile de palme est son aspect semi-solide à température ambiante qui participe à la texturation du produit dans lequel elle est ajoutée. Son procédé d’extraction (pour ce qui est des huiles de palme biologiques que nous utilisons) est uniquement physique sans utilisation de produits chimiques de synthèse. L’huile ainsi obtenue est garantie « non hydrogénée » et conserve un pouvoir anti-oxydant très élevé.

  8. Pas d’accord pour dire que l’huile de palme est utilisée de façon infinitésimale dans l’alimentation.

    C’est vrai quand elle se présente sous forme d’additif (les E 304, E 305, E 471 dont parle offshore corporation) : là il n(y a pas de quoi en faire une barrique…

    Mais le Nutella, par exemple, contient quand même 20 à 30 % d’huile de palme.

    Si vraiment les doses employées étaient infinitésimales, les fabricants d’agro-alimentaires de gueuleraient pas contre une augmentation des taxes sur le produit

      1. L’article est en effet excellent par son raisonnement. Mais il n’est malheureusement pas sans défaut :

        Petit problème de géographie :

        « Mais par quoi la remplaceront-ils? Un substitut potentiel des huiles de palme est l’huile de colza, ce qui risque d’avoir un impact environnemental identique : on remplacerait alors la déforestation en Indonésie par la déforestation en Amazonie. L’environnement n’a rien à y gagner. »

        1. Un petit exemple : depuis peu, le groupe Casino a lancé une pâte à tartiner, concurrente du Nutella, sans huile de palme. Si on regarde la composition, on trouve à la place de l’huile de coco. Pas sûr que ce soit mieux que l’huile de palme

  9. J’ai toujours compris le boycott de l’huile de palme comme un moyen de protéger les forets primaires d’indonésie et les populations de gorilles/orang-outan, vu que les risques sur la santé sont très hypothétiques.
    J’attends de voir ce qui va se passer quand les indonésiens arrêteront de produire de l’huile de palme et déboiseront pour faire du , voire meme du bio et equitable.

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