L’affaire est close…presque

Partager sur : TwitterFacebook

Selon l’AFP, « Le professeur Gilles-Eric Séralini a accusé jeudi l’Agence européenne de sécurité des aliments (Efsa) de « faute professionnelle grave » après le rejet définitif de son étude controversée sur un maïs transgénique et le refus de l’agence de réévaluer ce produit. « Ne pas avoir au moins un soupçon après l’étude que nous avons faite, de toute façon la plus détaillée au monde, relève de la malhonnêteté intellectuelle. C’est une faute professionnelle grave », a déclaré le professeur à l’université de Caen dont l’étude a été publiée le 19 septembre dans Food and Chemical Toxicology. »

Sans commentaire, GE Seralini continue à décrédibiliser !

71 commentaires sur “L’affaire est close…presque

  1. L’EFSA doit porter plainte, cette farce a assez durée. En plus de faire des travaux à la limite de la falsification (où sont les témoins à 11 et 22% de maïs?), de refuser de livrer ses données sources (ce qui le disqualifie d’office), GES insulte et diffame.

  2. Et son université – qu’il a commencé par ridiculiser avec sa publication, que maintenant il déshonore en calomniant des scientifiques – engager une procédure disciplinaire.

    1. Fonctionnaire !! qu’est ce que ça vient foutre là dedans.
      Encore un « argument » à la con.
      Vu la masse de subvention versée au secteur agricole pour les mettre à l’abri de la concurrence .
      Qui est « fonctionnaire » ?

      A part ça GES est une honte pour ses collègues …..

      1. Chaque euro versé en « subvention » à l’agriculture est récupéré dix fois avec les IIA… disons que ça compense le carcan législatif.

      2. Ben oui, la différence entre un agriculteur et un fonctionnaire, la voici :

        – Un agriculteur, qui produit, donc travaille, sans les subventions Pac son revenu, en première approximation, est quasiment nul (enfin bon, ça dépend du secteur d’activité). Avec les subventions Pac, s’il travaille comme un cochon, revenu : nul ou négatif. S’il ne travaille pas, revenu : nul.

        – Un fonctionnaire, s’il ne travaille pas, s’il travaille comme mille cochons comme Séléralini et al. Capone : revenu = son traitement !

        1. @ laurent Berthod :

          Vous dîtes
          « Un agriculteur, qui produit, donc travaille, sans les subventions Pac son revenu, en première approximation, est quasiment nul (enfin bon, ça dépend du secteur d’activité). Avec les subventions Pac, s’il travaille comme un cochon, revenu : nul ou négatif. S’il ne travaille pas, revenu : nul. »

          Ce n’est pas tout à fait vrai…Avec les aides « découplées », c’est à dire non liées à la production mais proportionnelle à la surface, un agriculteur qui ne travaillerait pas, ou qui travaillerait comme un cochon, recevrait quand même des aides…éventuellement minorées pour non respect de la conditionnalité, mais il aurait quand même quelque chose

          1. S’il travaille vraiment comme un cochon le produit de ses ventes et ses primes PAC peuvent s’avérer inférieurs aux dépenses qu’il aura engagées pour faire ce travail, sans compter les pertes en capital dues par exemple à une surmortalité du cheptel ou à de la casse de matériel.

            S’il laisse ses terres en friche, je ne suis pas certain qu’il ait droit aux primes PAC. Sans compter qu’elles ne sont pas toutes découplées, si je ne me trompe pas.

      3. charles

        « A part ça GES est une honte pour ses collègues ….. »

        …. que l’on n’a pas entendus protester (pas plus d’ailleurs que sa hiérarchie) contre l’atteinte grave à leur honneur et à leur réputation que leur a fait subir leur collègue truqueur mégalo….

  3. J’ai répondu sur le site de Sciences et Avenir / Nouveau Désinformateur.

    Une morceau devait leur déplaire. Ce morceau, c’était : « Et cet homme se permet d’accuser – avec le concours complaisant de médias qui relaie son propos – l’EFSA de faute professionnelle?

    J’ai donc reposté le commentaire par petits bouts, sans l’incise ici en italiques. Et les petits bouts sont passés sans problème.

    Puis le modérateur a dû avoir des remords… et il a passé le commentaire complet…

    Z’ont la peau sensible…

    1. De la part de Sciences et Avenir, ce n’est pas très étonnant. Voilà ce que je leur disais lorsqu’il y a 3 ans j’ai rendu mon abonnement : « …En ce sens que vous avez toujours préféré donner, non pas la parole, mais votre aval à des pseudo scientifiques idéologiquement engagés comme Séralini… plutôt qu’aux avis de l’AFSSA qui regroupe les véritables compétences intègres et indépendantes.. » Inutile de vous dire que je ne suis jamais passé sur le courrier des lecteurs !
      Je vous signale par la même occasion que ça chauffe du côté d’Elsevier… voir ici en milieu d’article :
      http://bebop762653.wordpress.com/2012/12/02/s-le-foll-a-tous-les-elements-pour-discrediter-publiquement-g-e-seralini-on-peut-rever/

  4. Non mais attendez les gars…vous étiez abonnés à Telerama et Science et Avenir et n’avez pas réclamé de vaseline… votre résistance est héro

  5. Non mais attendez les gars…vous étiez abonnés à Telerama et Science et Avenir et n’avez pas réclamé de vaseline… votre résistance est héroïque mais votre engagement surprenant
    Plus sérieusement je partage un peu l’avis de Laurent sur les fonctionnaires ( même si je suis fonctionnaire à la retraite depuis quelques mois donc inutile mais plus nuisible). Il est grave que des canailles comme Serralini puissent faire impunément ce qu’ils ont fait: n’importe quel maire peut être mis en examen parce qu’un portique est tombé sur un gamin ou qu’une petite vieille a été dévorée par un chien errant ( pas un ours, dans ce cas c’est, selon

    Répondre

    1. Je n’ai jamais été abonné à Télérama mais je l’ai été brièvement à Science et Avenir il y a pas mal de temps. J’ ai supprimé cete abonnement après avoir fait des commentaires sur un de leur papiers pour le moins « tendancieux » et truffé d’inexactitudes sur la toxico de l’aspartame. J’attends toujours que l’on me confirme la réception de mon courrier (je ne parle pas bien évidemment de la publication de « mon courrier des lecteurs »………

  6. Non mais attendez les gars…vous étiez abonnés à Telerama et Science et Avenir et n’avez pas réclamé de vaseline… votre résistance est héroïque mais votre engagement surprenant
    Plus sérieusement je partage un peu l’avis de Laurent sur les fonctionnaires ( même si je suis fonctionnaire à la retraite depuis quelques mois donc inutile mais plus nuisible). Il est grave que des canailles comme Serralini puissent faire impunément ce qu’ils ont fait: n’importe quel maire peut être mis en examen parce qu’un portique est tombé sur un gamin ou qu’une petite vieille a été dévorée par un chien errant ( pas un ours, dans ce cas c’est, selon VOYNET le signe que la bio diversité fonctionne) . ouimais voila, la canaille verte à l’instar de Bové est au dessus d’une justice qui doit préférer poursuivre les automobilistes sans permis
    MK

    Répondre

  7. Le principal reproche fait à l’étude Séralini et al est le manque de puissance statistique
    résultant du faible nombre de rats par lot. Selon l’ANSES, « le nombre de rats par lot est un
    facteur déterminant dès lors que l’on veut prouver l’innocuité d’un produit (études
    réglementaires), car il conditionne la puissance des tests et donc la probabilité de détecter un
    effet ». En effet, comme le proclame Gilles-Eric Séralini lui-même depuis 15 ans, il faut plus
    de dix rats pour prouver qu’un produit n’est pas toxique. Les protocoles préconisés par l’AESA
    depuis 2009 confirment cette évidence.
    Mais l’étude Séralini et al n’a jamais eu pour objectif de prouver l’innocuité de produits
    candidats à une AMM6. Comme le rapporte l’ANSES, elle « correspond à un protocole de
    recherche expérimentale7 et n’a rien à voir avec un protocole de test réglementaire. Les
    résultats portent de façon factuelle, à la fois sur les tumeurs et sur la mortalité. L’équipe de
    Mr Séralini n’a pas souhaité faire d’analyses statistiques sur ce point, car elle sait très bien
    qu’avec 10 rats par groupe, les puissances de tests ne sont pas suffisantes ». Son étude a
    coûté un peu plus de 3 millions d’€. Selon Gérard Lasfargue, directeur scientifique adjoint de
    l’ANSES, pour parvenir à une meilleure « puissance statistique » avec non pas dix rats par
    groupe testés, mais au moins 80, elle aurait coûté « 10 millions, voire plus »8.
    Les calculs statistiques servent à chiffrer la fréquence d’apparition des pathologies constatées
    dans chaque lot de rats traités (consommant dans cette expérimentation des doses différentes
    de maïs OGM NK 603 seul ou du maïs OGM NK603 traité avec du Roundup, et/ou des doses
    de dilution différentes de son herbicide associé, le Roundup), puis à la comparer à la
    fréquence d’apparition des mêmes pathologies qui peuvent se développer spontanément
    lorsque les rats ne sont soumis à aucun traitement (les lots « témoins » de l’expérimentation).
    Ils ne constituent en aucun cas une preuve d’innocuité ou de toxicité d’un produit, ce sont
    uniquement des outils d’aide à la décision. Leur fiabilité dépend de leur « puissance » : ils ne
    peuvent pas donner une information pertinente, ni avoir de valeur conclusive dans un sens ou
    dans l’autre lorsque le nombre de données est trop faible.
    C’est la raison pour laquelle l’équipe Séralini et Al n’a réalisé aucune statistique à partir
    des tableaux qu’elle a présentés pour rendre compte des résultats observés en terme de
    dates de mortalité ou d’apparition des tumeurs. Ce sont les agences d’évaluation qui ont
    réalisé elles mêmes ces calculs statistiques totalement déplacés dans le cadre de ce
    protocole de recherche expérimentale, pour ensuite laisser entendre que les calculs que
    n’a jamais effectués l’équipe Séralini et Al seraient erronés par manque de puissance statistique !
    Le deuxième reproche concerne la variété de rats choisie. Elle est naturellement très sensible
    aux tumeurs au point d’en développer spontanément en fin de vie, c’est pourquoi elle est
    recommandée pour les études chroniques de toxicologie, notamment par le « NTP » National Toxicologic Program américain9. Il est évident que les symptômes apparus sur ces rats sont
    beaucoup plus violents et visibles que ceux qui peuvent apparaître dans la population animale
    ou humaine moyenne. Mais il est tout aussi évident que le choix d’une variété de rats
    résistante n’aurait rien décelé. Ce n’est pas avec une carafe d’eau qu’on mesure avec précision
    la température extérieure qui ne modifie que très faiblement la hauteur d’eau : la fine colonne
    de mercure ou d’alcool coloré d’un thermomètre est bien plus adaptée !
    L’ANSES explique elle-même pourquoi ces deux reproches ne sont pas valides : « les auteurs
    de cette étude ont rappelé qu’un des objectifs initial de l’étude était d’évaluer le caractère
    prédictif des études de toxicité subchronique pendant 90 jours sur l’apparition d’effets plus
    tardifs.
    Dans ce cadre, il apparaît pertinent de choisir des rats Sprague Dawley qui sont ceux les
    plus
    fréquemment utilisés dans le cadre de ce protocole et le choix de dix rats par groupe est
    légitimé
    puisqu’il est couramment utilisé dans le cadre des études de toxicité subchronique ».
    Ces critiques ne remettent donc pas en cause le caractère factuel des résultats de l’étude
    Séralini et al, mais uniquement leur capacité à fonder à eux seuls, sur la base de résultats
    statistiques, la validité scientifique des conclusions avancées. Ces résultats mettent en lumière
    l’apparition, différenciée suivant les sexes, de tumeurs mammaires et de troubles hépatiques et
    rénaux dans tous les lots de rats traités (consommant de l’OGM et/ou de l’herbicide), peu
    après les 90 premiers jours d’expérimentation et de manière beaucoup plus précoce que dans
    les lots témoins. Issus d’une seule comparaison avec deux lots témoins de dix rats de chaque
    sexe, ils seraient certainement modulés par d’autres expérimentations. Mais cela ne veut en
    aucun cas dire qu’ils n’ont aucune valeur comme leur prétendue « réfutation » le laisse
    entendre.
    G-E Séralini et son équipe répètent à qui veut bien les écouter que la constance des
    pathologies observées dans tous les lots de rats traités est suffisamment alarmante pour qu’ils
    en rendent compte et que leurs conclusions ne s’appuient pas sur cette seule étude, mais aussi
    sur la concordance de ses résultats avec ceux d’autres études précédentes (Putzaï, Bellé,
    Séralini…) qui ont toutes révélées le même type de symptômes. Tous les experts qui réfutent
    leur étude leur reprochent sa médiatisation, mais restent totalement sourds à ces déclarations.
    Il est vrai que pour ces experts, les études précédentes sont elles aussi invalides parce que les
    effets qu’elles montrent ne sont pas identiques chez les mâles et les femelles, ni
    proportionnels à la dose de produit toxique.
    Cette critique repose sur les normes réglementaires ou « communément admises »
    actuellement appliquées aux études d’évaluation. Ces normes reposent encore sur les
    concepts surannés d’une part d’effet reproductible quelque soit le sexe et, d’autre part, de la
    DJA10 qui exige que tout effet soit proportionnel à la dose de toxique. Si l’effet n’est pas identique pour tous les animaux quelque soit leur sexe et/ou s’il n’est pas proportionnel à la
    dose, la seule conclusion valide serait qu’il n’y a pas d’effet.
    Scientifiquement, la même critique est totalement dépassée. D’une part il y longtemps qu’on
    sait que les effets hormonaux varient d’un sexe à l’autre car ces derniers ont des systèmes
    hormonaux par nature différents. D’autre part, les travaux sur les perturbateurs endocriniens
    comme le bisphénol A ont montré que ces produits sont plus toxiques à faible dose. D’autres
    travaux ont montré la même chose avec le Roundup. On sait aussi désormais que l’effet d’un
    mélange (ici glyphosate + adjuvants et Roundup + maïs OGM) est souvent différent de l’effet
    de chacun de ses composants qui sont les seuls à être légalement évalués. Certes, les experts
    se réfèrent aux prescriptions légales ou communément appliquées par leur pairs. Mais quand
    la loi ou la coutume ne sont plus conformes aux faits constatés, c’est la loi et la coutume
    qu’il faut changer, pas les faits !
    Pour tenter de noyer ces constats, les mêmes détracteurs reprochent à l’étude Séralini et al sa
    trop grande ambition : vu le nombre limité de rats, le nombre trop élevé de lots
    d’expérimentation empêche chacun d’eux de compter un nombre suffisant de rats pour obtenir
    un résultat statistiquement suffisant. Comment aurait-elle pu mettre en évidence les
    perturbations hormonales sans multiplier le nombre de lots par deux afin de séparer les sexes,
    ou la toxicité supérieure des faibles doses sans expérimenter au moins trois doses différentes
    pour chaque régime ? Le reproche doit être adressé d’abord à l’INRA qui a refusé de financer
    cette l’étude, ce qui a contraint ses auteurs à se contenter de financements privés ne leur
    permettant pas de disposer d’un nombre de rats suffisant pour confirmer leurs résultats par des
    tests de puissance statistique suffisante.

  8. DES CRITIQUES QUI REMETTENT EN CAUSE TOUTES LES AUTORISATIONS
    DE COMMERCIALISATION D’OGM
    Le troisième reproche est la non publication des données brutes de l’expérimentation. Sans ces
    données brutes, il est en effet impossible de vérifier comment ont été calculés les résultats
    présentés : lorsque les résultats dépendent de tels calculs, on est obligé de croire sur parole ce
    que disent les auteurs de la publication. Certains experts en profitent pour insinuer sans
    aucune preuve que « Séralini et al » auraient délibérément choisi les seules données allant
    dans le sens des résultats qu’ils recherchaient et écarté toute donnée montrant le contraire.
    C’est le voleur qui crie « au voleur » : les mêmes donneurs de leçon ont eux-mêmes validé une
    étude faite par Monsanto sur vingt rats dont seulement 10 ont été analysés11 !
    La réponse de G-E Séralini et de son équipe est limpide : égalité de traitement pour tous. Il
    mettra ses données brutes à disposition de tout le monde sur internet dès que les agences
    d’évaluation publieront l’ensemble des études sanitaires et environnementales ainsi que les
    données brutes qui ont permis les autorisations de mise sur le marché contestées (du NK603,
    du Glyphosate et des diverses formulations du Roundup). Cette publicité exigée par la loi est
    aujourd’hui refusée par les firmes industrielles qui revendiquent au nom du secret industriel la propriété exclusive des études qu’elles ont réalisées. Cette transparence est pourtant la
    condition incontournable du rétablissement de la confiance du public dans l’expertise
    scientifique ébranlée par de multiples scandales de conflits d’intérêts et de négation de risques
    sanitaires graves.
    G-E Séralini déclare dans Le Monde du 26 octobre : « En 2003, ces mêmes comités ont
    accepté la mise sur le marché par Monsanto dudit maïs NK603 à partir de tests réalisés sur
    une durée huit fois inférieure à celle de notre étude, sur la même souche de rats (le Sprague
    Dawley, qui est le mammifère utilisé dans les expériences de ce type) et des groupes
    d’animaux analysés n’excédant pas dix individus (comme dans notre étude). Que le nombre de
    paramètres biologiques et d’organes analysés ait été très largement inférieur aux nôtres ne
    les a nullement empêchés de donner leur feu vert (je siégeais à l’époque à la commission du
    génie biomoléculaire). »
    Ceux qui ont décidé de limiter les expérimentations à 3 mois ignoraient peut-être que les
    premiers symptômes devenaient visibles seulement au quatrième mois. L’apparition au
    quatrième mois des premiers décès et des premières tumeurs dans les seuls lots traités de
    l’expérimentation de Séralini et al interroge cependant sur la pertinence de cette limite à 90
    jours et sur les motivations réelles de l’acharnement avec lequel l’industrie et certains experts
    combattent toute éventualité de prolonger cette durée. De même, la confirmation par l’étude
    Séralini et al d’effets différents suivant les sexes interroge sur le refus des agences
    d’évaluation de prendre en compte certains effets délétères observés dans les expérimentations
    qu’elles ont validées au prétexte que les tests statistiques ne prenant pas en compte les
    différences entre sexe annulaient leur signification.
    Le Comité Scientifique du HCB a souligné lui aussi l’absence de puissance statistique des
    tests à 90 jours sur 10 rats (et parfois moins) qui ont permis les autorisations sur lesquelles il a
    eu à se prononcer. Il rajoute dans son avis sur l’étude « Séralini et al » que « concernant les
    PGM tolérantes à un herbicide (PGM TH), les études de toxicité portent souvent sur des
    PGM qui n’ont pas été traitées lors de leur culture avec l’herbicide correspondant ». C’est
    une des raisons pour lesquelles le CEES du HCB a souligné la nécessité de ne pas se
    contenter d’évaluer séparément la plante génétiquement modifiée (PGM) d’un côté et
    l’herbicide associé de l’autre, mais d’évaluer aussi le couple PGM + herbicide, évaluation
    qui n’a jamais été faite à ce jour alors que la PGM n’est commercialisée que pour être utilisée
    avec l’herbicide et non séparément.
    L’ANSES indique de son côté que les formulations commerciales complètes des herbicides
    n’ont jamais été évaluées. Les autorisation ont en effet été accordées sur la base d’une
    évaluation de la seule molécule active, le Glyphosate.
    L’ANSES souligne ensuite que l’étude Séralini et al « présente la particularité de tester
    parallèlement sur cette longue période et à plusieurs doses une PGM traitée et non traitée
    par un produit phytopharmaceutique ainsi que la formulation phytopharmaceutique complète
    seule. A ce titre, il n’a pas été trouvé d’équivalent dans la littérature. Elle se caractérise
    également par le suivi d’un nombre important de paramètres sanguins et urinaires et le fait que les auteurs indiquent qu’elle a été conduite dans un environnement BPL12 ». C’est une
    manière très élégante de reconnaître sans le dire explicitement que toutes les PGM ont été
    autorisées jusqu’à aujourd’hui en l’absence de toute étude de longue durée sur leurs effets à
    long terme.
    LES COMITES D’EXPERTISE SCIENTIFIQUE NE FONT PAS DE LA SCIENCE,
    MAIS DONNENT DES REPONSES POLITIQUEMENT UTILISABLES DANS UN
    CADRE JURIDIQUE DÉTERMINÉ
    Gérard Pascal fut un des fondateurs de l’actuelle politique d’évaluation « scientifique ». Il est
    aussi un des critiques les plus virulents de l’étude Séralini et al qu’il réfute « au nom de la
    science ». Dans un exposé présenté à l’INRA en 1999, il reconnaissait pourtant que les
    comités d’expertise ne sont pas là pour faire de la science : « l’objectif de ces comités
    scientifiques est de fournir aux décideurs administratifs et politiques des réponses utilisables,
    qui ne peuvent donc pas être : « c’est tout gris » ; il faut que ce soit plutôt blanc ou plutôt noir.
    Il faut donc accepter de se mouiller, ce qui n’est quand même pas une des qualités premières
    du chercheur, qui a toujours tendance à dire : « C’est compliqué, je ne peux pas vous donner
    la réponse tout de suite ! Donnez-moi des crédits pour continuer mes travaux et dans 4 ou 5
    ans vous en saurez un peu plus ». En situation d’expertise, ce n’est pas pertinent. Les données
    sont souvent incomplètes, insuffisantes, mais malgré tout il faut décider si ça penche plutôt
    vers le blanc ou plutôt vers le noir. »
    Le remède à une insuffisance trop importante de données est la puissance des tests statistiques
    appuyant les conclusions qu’on peut en tirer, définie depuis 2009 par de nouvelles règles
    d’analyse statistique proposées par l’AESA. Les comités d’expertise ne disent jamais qu’un
    produit ne présente aucun risque pour la santé. Seuls les experts médiatiques le disent dans la
    presse. Les comité d’expertise se contentent de dire que les études considérées n’ont pas révélé
    de risque. Mais pour consolider cet avis, ils doivent cependant s’appuyer sur un nombre
    suffisant de données permettant de réaliser les fameux tests statistiques. Les critiques qu’ils
    ont adressés à l’étude Séralini et al ont révélé qu’ils n’ont eux mêmes jamais respecté cette
    exigence de puissance statistique pour fonder leurs avis sur les autorisations des OGM
    actuellement consommés en Europe qui sont toutes antérieures à 2009. Le CS du HCB le
    confirme dans son avis du 12 octobre 2009 sur le renouvellement de l’autorisation du NK 603.
    De son côté, l’étude Séralini et al montre de manière éclatante que l’absence d’effets
    statistiquement solides lors des expérimentations limitées à 90 jours sur des lots de dix rats
    des deux sexes mélangés qui ont permis de valider les autorisations des produits concernés
    n’est pas une garantie de l’absence de risque suffisante. Elle révèle plus généralement que la
    pertinence des résultats des tests statistiques dépend tout autant de la qualité des données que
    de leur quantité :
    – durée de l’expérimentation : 90 jours ou vie entière ?
    – prise en compte ou non des différences entre sexe
    – prise en compte ou non des effets des faibles doses
    – prise en compte ou non de l’intégralité du produit commercialisé et non de ses seuls
    composants
    – prise en compte ou non de l’intégralité du produit utilisé (couple OGM + herbicide
    associé)
    L’étude Séralini et al n’a certes pas de valeur conclusive, mais elle montre que l’absence de
    prise en compte de l’ensemble de ces paramètres par les avis des comités d’expertise qui ont
    validé les autorisations contestées leur enlève à elles aussi toute valeur conclusive.
    Curieusement, les avis des comité d’expertise sur cette étude ne relèvent pas cette seconde
    conclusion. Pourquoi ?

  9. LA QUESTION POSEE NE LAISSE DE PLACE QU’A LA REPONSE SOUHAITEE
    Les comités d’expertise ne répondent qu’aux questions qu’on leur pose. On leur a
    demandé « si cette publication est de nature à remettre en cause ou non les conclusions des
    évaluations précédentes sur cet OGM ou sur l’herbicide Roundup et notamment si elle peut
    être considérée comme conclusive quant au risque sanitaire que pourraient présenter les
    aliments issus de plantes OGM comportant l’événement NK603 ».
    Toutes les agences ont répondu non, mais les questions posées ont été formulées pour
    suggérer cette réponse.
    Personne ne conteste les effets négatifs observés sur la santé des rats de l’expérience Séralini
    et al, mais ce n’est pas la question posée. Les seules questions auxquelles doivent répondre les
    comités d’expertises sont :
    – les effets négatifs mis en lumière par cette étude sont-ils conclusifs ? A eux seuls, ils
    ne le sont pas, car en science, tout résultat doit être reproductible. Pour cela, il est
    nécessaire de comparer ses résultats à ceux d’autres expérimentations (qui, comme
    l’indique l’ANSES, n’ont jamais été faites ni sur le NK 603 ni sur les formulations
    commerciales du Roundup), et si cela est insuffisant de refaire la même expérience
    avec plus de rats, comme le réclame l’équipe de G-E Séralini.
    – sont-ils suffisants pour remettre en cause les autorisations ? L’annulation d’une
    autorisation de commercialisation accordée à une multinationale comme Monsanto
    nécessite une preuve suffisamment solide pour être opposable devant un tribunal. Pour
    prouver de manière suffisante que des effets négatifs constatés ne sont pas dus au
    hasard, il faut le même nombre de rats permettant la même puissance statistique que
    pour prouver qu’il n’y a pas d’effet négatif. Les agences ont toutes répondu à la
    question explicitement posée : ce nombre de rats est insuffisant dans l’étude « Séralini
    et al ». Aucune agence n’a répondu à la question implicite qui découle de ce constat :
    le nombre de rats est tout aussi insuffisant dans les évaluations précédentes qui ont
    permis les autorisations, et les protocoles suivis par ces évaluations (90 jours, pas
    d’évaluation des produits commercialisés, des faibles doses…) sont encore plus
    insuffisants.

  10. LES QUESTIONS DERANGEANTES NE SONT PAS POSEES
    Car rien ne montre pour autant que les résultats de l’étude « Séralini et al » ne découlent que
    du hasard, ni qu’il ne faut pas prendre en considération leur caractère alarmant. Si la loi dit
    que les résultats de l’étude Séralini et al sont insuffisants pour permettre à eux seuls une
    décision juridique de retrait des autorisations, elle permet cependant, au nom du
    principe de précaution, une décision politique de suspension de ces autorisations, dans
    l’attente de résultats ultérieurs permettant de vérifier la validité ou l’invalidité des
    précédentes évaluations et des constats alarmants de cette étude .
    Cette deuxième éventualité n’est pas abordée par les agences d’évaluation. Elles sont en droit
    de répondre qu’on ne les a pas interrogées sur ce point et que leur rôle de protection des
    consommateurs et des utilisateurs s’arrête aux questions qu’on leur pose. La formulation
    alambiquée, mais juridiquement très précise, de la question posée aurait-elle été choisie pour
    ne rien provoquer d’autre que la réponse attendue ? L’acharnement des experts qui ont validé
    les autorisations à dé-crédibiliser l’étude Séralini et al en exploitant cette ambiguïté peut en
    tout cas laisser penser qu’ils ne souhaitent pas que cette question soit abordée. En effet elle
    condamnerait « ipso facto » tous les avis qu’ils ont donnés dans le passé pour faciliter la
    commercialisation de nouveaux produits n’offrant pas les garanties sanitaires exigées.

  11. Le consommateur ne sait toujours pas à quels risques il est exposé. En cas de crise
    sanitaire, l’organisation délibérée de l’irresponsabilité généralisée nous ramènera à
    l’épisode de la vache folle : seuls les paysans paieront les pots cassés. Qu’ils produisent des
    OGM, utilisent du Roundup ou nourrissent leurs animaux avec des OGM , ils se trouveront
    brutalement dans l’impossibilité de continuer à produire et à vendre leur production. Dans les
    pays comme les États-Unis qui ont autorisé les cultures OGM, il n’y a plus aucune semence
    disponible sur le marché autre qu’OGM. La mise au point puis la multiplication de semences
    non-OGM et les bouleversements des systèmes de production agricole qui devront s’adapter à
    ces nouvelles semences nécessiteront de nombreuses années. En Europe, les éleveurs sont
    totalement dépendants des OGM importés car notre agriculture est devenue incapable de
    produire les protéines indispensables à l’alimentation des animaux d’élevage. Le rattrapage
    d’un tel retard prendra lui aussi de nombreuses années. La « liberté de choix » n’est qu’un
    slogan publicitaire destiné à faire accepter les OGM : même dans les pays européens où les
    cultures OGM sont toujours interdites, elle n’existe déjà plus. Il n’y a pas de liberté possible
    face à l’agriculture ou à l’alimentation OGM et il est grandement temps de l’arrêter totalement
    si on ne veut pas être demain dans l’impossibilité de faire marche arrière.

  12. QUELLES SOLUTIONS ?
    La suspension des autorisations d’OGM et du Roundup s’impose avec la publication des
    données brutes des études sanitaires et environnementales. Les nouvelles lignes directrices
    d’évaluation actuellement proposées par la commission européenne pour exonérer de toute
    étude sanitaire les nouveaux OGM décrétés équivalents en substances doivent laisser la place
    à la prise en compte dans cette évaluation des cinq critères qualitatifs mis en lumière par
    l’étude Séralini et al. Les études à long terme sous responsabilité publique et pilotées avec la
    participation des parties prenantes de la société civile ne se financeront pas seules. Exiger leur
    financement par le contribuable n’est pas admissible. Dans le cadre de la crise actuelle des
    finances publiques, c’est en plus une garantie de pénurie. Un financement direct par l’industrie
    est la garantie d’un retour aux conflits d’intérêts. La création d’un fonds financé autant que de
    besoin par les fabricants d’OGM et de pesticides et géré par la puissance publique en
    impliquant largement la société civile et l’ensemble des sensibilités scientifiques, est la seule
    garantie d’études réellement indépendantes. La transparence sur les études confidentielles et
    les données brutes sur lesquelles s’appuient les évaluation publiques reste de son côté la seule
    garantie de la possibilité d’une expertise contradictoire.

    1. « Les OGM pour les nuls »
      Voir le dossier OGM dans la magazine « La Recherche »….

    1. Le conflit d’intérêt c’est l’adhésion militante aux idées sottes de la Confédération paysanne, qui n’a de paysanne que le nom. Elle devrait plutôt s’appeler la « Confédération de l’idéologie anti-progrès des paysans incompétents qui n’arrivent pas à le maitriser (le progrès) et qui l’accusent de leurs malheurs » (et je sais de quoi je parle).

      1. C’est surtout un mouvement d’extrème-gauche qui s’abrite derrière une représentation corporatiste.
        Sa leur donne une crédibilité surtout en usant du mot « Paysan  » au lieu d’agriculteur.
        C’est comme dire « Artisan » au lieu de « Patron »…….
        La FNSEA se contorsionne dans une idéologie fumeuse ,écartelée entre le statut de Paysan , de Jardinier de la nature ,de nourisseur du peuple (ça sent le Petain !!) et de chef d’entreprise,d’opprimés (par l’Europe ) ou d’industriels conquérants.

  13. Mme Claude Gallo, messieurs !!!
    C’est marrant comme vous ne pouvez répondre sur le fond de ces idées et ne savez faire que des amalgames, des raccourcis et tenir des propos réacs et diffamatoires.
    Inquiétant de voir des pseudos scientifiques aussi obtus. Probablement très « proches » de l’agro industrie…
    Heureusement une minorité.

    1. En quoi dire que vous récitez le bréviaire de la Confédération paysanne serait-il diffamatoire? Surtout quand c’est exact ?

      NB Vous avez comparé la longueur illisible de vos vaticinations et la brièveté des autres intervenants ? Il faut apprendre à vous exprimer su un forum, Meudame Massieur !

    2. Parce que la Conf’ ne fait pas d’amalgames, de raccourcis ni ne tiens de propos réacs et diffamatoires lorsqu’elle appelle à saccager les champs de tournesols!?!
      La Conf’ > une culture scientifique, ça se saurait!

    3. Les vrais réacs ne sont pas du côté que vous croyez. Les vrais réacs ce sont les anti-progrès. Vous devriez écouter un peu plus Monsieur Louis Gallois ! Un pauv’type, sûrement, à vos yeux !

    4. « C’est marrant comme vous ne pouvez répondre sur le fond de ces idée »

      C’est marrant cette phrase. Elle démontre que vous venez pérorez sur ce blog sans même avoir pris connaissances des écrits des posteurs actifs. Sinon vous sauriez que cela fait déjà longtemps que nous avons montrés l’incongruité de toutes les demandes des écologistes et anti-tout.

      « Inquiétant de voir des pseudos scientifiques aussi obtus. Probablement très « proches » de l’agro industrie…Heureusement une minorité. »
      Les « Pseudo-Scientifiques », comme vous dites, sont pour la plupart des ingénieurs, des spécialistes des domaines ou ils interviennent, voir des chercheurs (dans mon cas). Nous avons aussi de vrais agriculteurs, pas de bobo parisiens reconvertis dans le bio par opportunisme…

      Si je vous parle de D’Opéron, d’Intron, d’enzyme de restriction de classe IV, de tata box, de promoteur et régulateur, de méthylation des sucres… Vous savez de quoi je parle?
      Je parie que non…

      C’est donc vous qui venez faire de la provocation en aillant aucune véritable idée de ce dont vous parlez.

    5. Il faut pas leur en vouloir à ces pôv gens. Y sont tous à tourner en rond entre eux en s’imaginant qu’ils sont intelligents et détiennent la Vérité pasque personne vient jamais les contredire. De toute façon y en a pas un d’entre eux qu’est scientifique. Si Môssieur Daniel parle d’intron, d’opéron, de tata box d’enzyme de restriction, etc.. je sais de quoi il parle, mais ça ne veut pas dire que lui-même sait vraiment de quoi l parle (ça n’est pas très difficile d’ouvrir un bouquin de biologie moléculaire et de recopier ce qu’il y a dedans). Savez-vous ce qu’est une mitochondrie, le reticulum endoplasmique, l’appareil de Golgi, les microtubules,…
      « en aillant aucune véritable idée » vous devriez aussi apprendre à écrire le Français, peut-être que ça pourrait vous servir un jour.
      Quant à Môssieur Charles, vous êtes carrément obscène
      Môssieur Berthod, avant d’approuver vos commentaires sur la tête de Seralini, j’aimerais bien voir la vôtre.

      1. Quand des trolls dans votre genre ne viennent pas perturber le forum, nous échangeons des informations intéressantes, en provenance de nos milieux professionnels respectifs, très sérieuses et fondées. Pas des trucs infondés, des préjugés, des idées reçues, sans cesse repris en boucle, colportés le plus souvent par des fidèles naïfs, en provenance des idéologues escrologistes, environnementeurs et bionimenteurs !

        1. Messieurs Berthod, Daniel et consorts, de quel droit venez vous faire vos commentaires directement sur ma boîte aux lettres personnelles. Ces attaques sont inadmissibles et indignes de « scientifiques » Le modérateur peut faire ce qu’il veut sur son site, mais il ne peut, faute de risquer des poursuites judiciaires, communiquer les adresses personnelles à qui il veut. A bon entendeur Môssieur Zygomar!

          1. Vous n’avez cas vous désinscrire de votre demande de recevoir automatiquement les commentaires sur cet article. C’est le robot qui vous transmet nos commentaires. Nous n’avons absolument pas connaissance de votre adresse E-mail.

            NB On voit le niveau du gusse !

      2. Bravo… Vous avez ouvert un livre de science….
        Mais je suis mort de rire. En effet, c’est très rigolo de voir une personne ignare vouloir jouer dans la cour des grands avec des mots qu’elle ne maitrise même pas. Car ce que vous présentez (mitochondrie, le reticulum endoplasmique, l’appareil de Golgi, les microtubules) c’est du niveau … Troisième et Seconde !!!

        On est très loin d’un niveau recherche doctorale…

        Mais calculer une Energie Libre d’activation pour une endonucléase…
        Lire un Western Bloc… Ou CCM…
        Et sur les stat… Vous avez dépassez le niveau Médiane / Ecart type j’espère ???…
        Allez on va grimper un peu dans le domaine : Genre ACP / AFC. Analyse des Variances / Variances multiples; Analyses synchrones / asynchrones, Test de Montecarlo…

        « vous devriez aussi apprendre à écrire le Français, peut-être que ça pourrait vous servir un jour. »
        L’orthographe n’est pas une obligation sur ce blog.
        Ici, ce qui compte se sont les arguments scientifiques. Ce dont vous êtes totalement dénué…
        Car si vous aviez ne serait-ce qu’un niveau Bac + 2, vous auriez bondit en lisant les « statistiques » de « l’étude » de Séralini…

        1. Problème d’écriture …
          Il faut lire Western Blot (et pas Bloc…); le problème de répondre rapidement à des incompétents !!!

        2. Et sur les stat… Vous avez dépassez le niveau Médiane / Ecart type j’espère ???…

          Certainement pas, sinon il ne défendrait pas Séléralini et al. Capone.

          D’ailleurs il n’y a pas besoin d ‘être au niveau de « ACP / AFC. Analyse des Variances / Variances multiples; Analyses synchrones / asynchrones, Test de Montecarlo… » pour comprendre que l’étude Séléralini et al. Capone c’est de la daube. Différence significative, intervalle de confiance, risque du 1er ordre et risque du 2èmeordre ça devrait à peu près suffire, non ? Je me trompe ?

        3. @ Daniel

          L’orthographe n’est pas une obligation sur ce blog.
          Ici, ce qui compte se sont les arguments scientifiques

          ===> L’un n’empêche pas l’autre…..

    6. Claud-gallo

      .
      « Inquiétant de voir des pseudos scientifiques aussi obtus.  »

      ==> Par contre on sent bien à la (fastidieuse) lecture de vos interminables diatribes que vous, vous n’êtes pas une « pseudoscientifique » mais une véritable toxicologue munie d’une très solide expérience dans ce domaine aussi bien sur le plan expérimental que réglementaire.

  14. Au milieu de la litanie d’âneries postées par Claud-gallo, je me contenterai d’en relever deux qui montrent son ignorance totale du sujet et/ou les manipulations auxquelles elle se livre :

    elle a écrit :

    « La réponse de G-E Séralini et de son équipe est limpide : égalité de traitement pour tous. Il
    mettra ses données brutes à disposition de tout le monde sur internet dès que les agences
    d’évaluation publieront l’ensemble des études sanitaires et environnementales ainsi que les
    données brutes qui ont permis les autorisations de mise sur le marché contestées (du NK603…) »

    ===> FAUX : extraits de http://www.efsa.europa.eu/fr/press/news/121022.htm

    « L’EFSA fournit à Séralini et al. des données sur le maïs GM NK603
    Nouvelle
    22 octobre 2012

    À la suite d’une demande écrite envoyée par le professeur Gilles-Eric Séralini, aujourd’hui l’EFSA a donné au chercheur l’accès à toutes les données disponibles en relation avec l’évaluation réalisée par l’Autorité sur le maïs génétiquement modifié (GM) NK603 en 2003 et 2009.

    L’EFSA a fourni ces données dans le cadre d’une procédure courante de communication des informations connue sous le nom de demande d’accès public aux documents. Afin de fournir la plus grande quantité de matière possible, l’accès a été accordé aux données évaluées par l’EFSA dans son avis 2009, qui comprend également des ensembles de données utilisées pour l’avis de 2003. En ce qui concerne le dossier relatif au maïs NK603, l’accès public a déjà été accordé à six reprises à diverses parties. »

    celles de Séralini, on les attend toujours…

    elle a aussi écrit :

    « Aucune agence n’a répondu à la question implicite qui découle de ce constat :
    le nombre de rats est tout aussi insuffisant dans les évaluations précédentes qui ont
    permis les autorisations »

    ===> encore FAUX en ce qui concerne le NK603, Hammond et al. 2004 a travaillé sur des groupes de 20 rats par sexe, dont 8 groupes témoins (donc 160 témoins…). Contre 1 seul de 10 rats pour Seralini.

    http://cera-gmc.org/docs/articles/09-215-016.pdf

    Madame Claud-gallo, malheureusement pour vous, ce n’est pas parce qu’à la suite de vos gourous vous radoterez mille fois un mensonge qu’il deviendra une vérité…

    1. En tout état de cause répéter ce que dit Séléralini et al. Capone c’est propager les mensonges du truqueur-menteur qu’il est. Vous avez remarqué la tête de mafieux sicilien qu’il a ?

      1. « Vous avez remarqué la tête de mafieux sicilien qu’il a ? »

        Il a la tronche d’ul mec à qui on n’achèterait pas une bagnole d’occasion…

        1. Cessez ces commentaires désobligeants. Un peu de respect pour le «Scientifique international de l’année 2011» !!!

    2. « Madame Claud-gallo, malheureusement pour vous, ce n’est pas parce qu’à la suite de vos gourous vous radoterez mille fois un mensonge qu’il deviendra une vérité… »

      Pas plus qu’en devenant une multitude à y croire, cela suffirait à prouver que celui-ci deviendrait, comme par enchantement, une vérité ! 😉

  15. les attaques ad personam sont de trop ! Que fait le modérateur ??
    les argumentations Ad hominem suffisent amplement.

  16. Pour reprendre le pavé de Claud-Gallo, donc, l’étude de GES n’a pas vocation de faire des statistiques, son but était juste de montrer qu’un rat Sprague Dewey nourri normalement peut présenter les mêmes tumeurs que s’il avait mangé autre chose.

    J’ai bon ?

    1. Yeti
      Pour reprendre le pavé de Claud-Gallo, donc, l’étude de GES n’a pas vocation de faire des statistiques, son but était juste de montrer qu’un rat Sprague Dewey nourri normalement peut présenter les mêmes tumeurs que s’il avait mangé autre chose.

      J’ai bon ?

      ===> C’est un peu çà, oui!

  17. Messieurs Berthod, Daniel et consorts, de quel droit venez vous faire vos commentaires directement sur ma boîte aux lettres personnelles. Ces attaques sont inadmissibles et indignes de « scientifiques » Le modérateur peut faire ce qu’il veut sur son site, mais il ne peut, faute de risquer des poursuites judiciaires, communiquer les adresses personnelles à qui il veut. A bon entendeur Môssieur Zygomar!

    1. Ignare
      Inculte
      ignorant
      analphabète
      incompétent
      incapable
      illettré
      barbare
      nul
      fruste
      rustique
      rude
      sauvage
      stérile
      ignorant
      simplet
      primitif
      indéfriché
      béotien
      aride et infertile du cerveau
      agreste
      abrupt
      vil

      Vous auriez du lire aussi ceci avant de cocher la case correspondante : Notify me of followup comments via e-mail

  18. gépé dit : 5 décembre 2012 à 10:28

    Gépé se plaint de recevoir les commentaires de Daniel de moi-même et d’autres dans sa boîte mail et il trouve inadmissible que le site ait communiqué son adresse mail aux autres intervenants.

    Il ne s’est même pas rendu compte qu’il s’est inscrit pour recevoir les commentaires à cet article, que pour ce faire il a donné son adresse mail, que c’est le robot qui lui envoie automatiquement tout nouveau commentaire et que, bien entendu, aucun intervenant n’a été informé de son adresse mail.

    NB On voit le niveau du gusse !

    1. Excellent… même pas eu le temps de répondre à cet hurluberlu qui a bêtement coché la case
      « Notify me of followup comments via e-mail »…

      Vraiment des ignares ces écolo… Ils veulent nous donner des leçons de science et ne sont même pas foutu de faire attention aux cases à cochées sur une page web…

      Bon d’accord, Vous allez me dire que c’est en anglais… Mais cela révèle aussi au passage qu’il n’a surement pas lu la « blague » de Séralini !!!!

  19. Il seble que les messages postes le 4/12 entre 15.30et 21.30 aient disparus dont…les miens!
    Comme Alerte environnement n’a pas l’habitude de manier les ciseaux de la censure contrairement à Mr Mettout de l’Express, merci de dire s’il y a un bug

    1. Censure non, mais faire respecter les règles élémentaires de courtoisie oui. Un nombre (trop important) de commentaires ont été en effet supprimés dernièrement. Les insultes ad hominem (ad mulierem en l’occurrence) ne sont pas des arguments.

      1. Billet fort intéressant, en effet.

        Les lecteurs voudront bien prendre la peine de lire aussi les commentaires et tout particulièrement, la réponse du Pr A. De Weck au commentaire de Wackes Seppi, le 5 décembre 2012 :

        « […] L’accumulation de critiques mineures a pour effet de noyer le poisson et de donner un impression de harcèlement, détournant des points majeurs que j’ai également souligné dans mon article : l’intention délibérée [de GE Séralini] de tromper son monde et de proclamer des conclusions qui ne reposent pas sur des bases solides.
        La prochaine étape, en ce qui me concerne, devrait être l’introduction de procédures académiques sur la violation de la convention de Bologne et les conventions universitaires qui en découlent concernant l’intégrité scientifique. La science a en fait les moyens juridiques de se défendre ; il y est trop peu souvent fait appel. Cela est quelque chose de sérieux et de justifié, qui sera à mon avis plus efficace pour la cause de la vérité que la poursuite d’invectives sur blogs ou par presse interposée, où tout a déjà été dit et redit. »

        Pour le Pr De Weck, Séralini la faute réelle de Séralini :
        LA PROPAGATION DE CONCLUSIONS DRAMATIQUES SUR DES BASES INEXISTANTES.

        1. De Weck a raison d’être intraitable avec ce type, ça n’a que trop duré cet enfumage!
          Il n’est qu’à voir le débat à l’OPSECT, révélateur, avec les atermoiements de certains intervenants donnant une part de crédit à cette étude ou encore avec sa méthode de communication infecte d’amener le débat sur les lanceurs d’alerte jusqu’à vouloir y instaurer un statut! C’est accorder à n’importe qui et n’importe quoi le droit de remettre en cause les avancées, les méthodologies scientifiques, la porte d’entrée au charlatanisme et ses charlots, surtout que dans ce domaine, ils savent faire, voir leurs méthodes de sapes à chaque comparution devant les tribunaux!

  20. JG2433 citant A. De Weck a écrit :

    « La prochaine étape, en ce qui me concerne, devrait être l’introduction de procédures académiques sur la violation de la convention de Bologne et les conventions universitaires qui en découlent concernant l’intégrité scientifique. »

    ===> ben ça serait pas trop tôt…

  21. Séralini a mérité maintes fois des sanctions auprès du tribunal administratif d’abord pour avoir rempli de fausses déclarations d’heures de service public qu’il n’accomplit pas puisqu’il est présent à peine une journée/semaine, pour avoir signé des promesses d’encadrement d’étudiants (comme tuteur scientifique) sur des conventions de stage auxquelles il refuse de se conformer. La situation est bien connue à Caen mais quand les étudiants se plaignent, on leur conseille tout simplement de changer de labo, ce qu’ils font. Aucune procédure n’a jamais été entamée, excepté que sa hiérarchie lui a fait des remontrances à ce sujet. Quand il a prétendu à plusieurs reprises que ses supérieurs lui faisaient des ennuis à cause de ses travaux, c’est faux, c’est en raison de ses mauvais comportements.
    Il est donc payé pour du travail d’enseignant-chercheur qu’il ne fait pas, ce qui ne l’empêche de donner des leçons d’éthique à tout le monde.
    Il y a ensuite les problèmes des contrats douteux qu’il fait passer à ses étudiants : alors qu’ils sont stagiaires ou doctorants dans un labo public d’une université publique, il les oblige à signer un contrat d’allégeance au Criigen, selon lequel seuls le docteur Spiroux et le Criigen ‘(dont le siège social est sis à Paris au cabinet de Lepage) ont un droit de regard sur le travail de l’étudiant et ont le bénéfice des brevets. Etant donné que M. Spiroux n’est pas prof à Caen et qu’il n’existe aucun contrat de partenariat entre la fac de Caen et le Criigen, il s’agit d’une pratique illégale et d’un détournement de travail public pour le compte d’un groupe privé…
    Aucune sanction n’a jamais été prise. Pourquoi ? Parce que ce parangon de vertu qu’est Séralini n’hésite pas à menacer avec ses avocats dès qu’il est contesté.
    Au final, au point d’infractions légales et de magouilles où il en est, on ne va pas se formaliser parce qu’il a manipulé les journalistes et usé de désinformation. Il fait ce qu’il a toujours fait : l’escroquerie et la filouterie, en toute impunité.

Les commentaires sont fermés.