Etude Séralini : l’écran de fumée du Pr. Belpomme

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C’est ici. On s’attendrait à un avis d’une dizaine de pages au minimum de la part de ce scientifique déjà réputé pour son militantisme écologiste. Il tient en fait sur 2 pages…et encore, la deuxième est simplement une dénonciation  des  « lobbies économiques et financiers ».  Pour un « avis scientifique », on repassera !

12 commentaires sur “Etude Séralini : l’écran de fumée du Pr. Belpomme

  1. C’est vrai qu’on reste sur sa fin, on pouvait s’attendre à des déclarations du type « un effet endocrinien, ça peut être aléatoire, un traitement statistique ne peut le mettre en évidence ni le nier », ce qui aurai permis de tenter de faire passer la thèse du « faite des variations on peut toujours inventer le sens qui nous arrange ». Trop paresseux sans doute.

  2. J’ai lu la prose débile de Belpomme! Celle-ci est parue sur papier à en-tête d’une officine dont le nom m’était inconnu! Voilà de quoi il s’agit:

    http://www.artac.info/fic_bdd/pdf_fr_fichier/nap42_13510811380.pdf

    EUROPEAN CANCER AND ENVIRONMENT RESEARCH INSTITUTE

    Newsletter de l’Appel de Paris n° 42

    A propos des recherches de
    Gilles-Eric SERALINI

    par le Professeur Dominique BELPOMME

    Il m’est demandé un avis scientifique concernant le récent article de Gilles-Eric Seralini…….

    Présentation de l’ECERI

    L’ECERI (European Cancer and Environment Research Institute) est un Institut de recherche scientifique indépendant à dimension européenne qui a vocation à étudier sur un plan médical et scientifique les liens entre cancers et environnement.

    Cet Institut a aussi pour vocation d’étudier les autres maladies liées à l’environnement, en prenant le cancer pour modèle.

    Il est organisé sous la forme d’un réseau de chercheurs, fédérant des unités de recherche de pointe, issues des différents pays membres de l’Europe. Son statut juridique est une association internationale sans but lucratif de droit belge, créée le 18 mai 2011 par arrêté royal. Il a son siège social à Bruxelles.
    A l’initiative du projet, le Professeur Dominique Belpomme, cancérologue français, ARTAC (Association pour la Recherche Thérapeutique anti-cancéreuse), Jean Huss, député luxembourgeois et président de la Commission santé environnement du Conseil de l’Europe, Corinne Lepage, député européen, Président du parti Cap 21, Paul Lannoye député européen honoraire, fondateur du GRAPPE (Groupe de Réflexion et d’Action……………..

    === Belpomme commence son « avis » sur l’étude de Séralini par: »Il m’est demandé un avis scientifique concernant le récent article de Gilles-Eric Seralini ». On ne sait pas qui est ce « il » qui lui a demandé…. Il y a fort à parier que le « il » en question est Belpomme soit lui-même soit Lepage, soit les deux à la fois!! Ensuite, il convient de remarquer que l’officine en question est la création de, entre autres, Belpomme soi-même et Lepage, ce qui garantit bien évidemment l’indépendance, l’objectivité, l’intégrité de l’avis en question…….On ne sait pas comment et par qui cette organisation est financée!

    Il faut également noter l’objet de cet institut « indépendant » : »L’ECERI est un Institut de recherche scientifique indépendant à dimension européenne qui a vocation à étudier sur un plan médical et scientifique les liens entre cancers et environnement. et que sa date de création (en tout cas sa date de déclaration au Moniteur belge) est septembre 2011….C’est dire la quantité de « recherches scientifiques  » qu’il peut revendiquer…… Sinistres Guignols!!

    1. Allez donc sur le site de cette mystérieuse ARTAC, déplacez votre curseur sur « ARTAC », vous verrez un menu déroulant et, tout en bas : « Consultations du Pr. D. Belpomme.

      Mais, vous aurez sans nul doute accroché visuellement, au préalable, le rectangle rouge « Faire un Don ».

      Bien évidemment, l’association est domiciliée chez le professeur.

  3. Phyto-Victimes » Un site au service des victimes des produits …
    http://www.phyto-victimes.fr/
    L’association Phyto-Victimes est très heureuse de constater par le biais de cette reconnaissance que les démarches pour les malades sont simplifiés.L’association regroupe actuellement 100 agriculteurs et 10 directeurs de coopératives.

    1. @ Aubarecy
      14 novembre 2012 à 22:52

      « L’association Phyto-Victimes est très heureuse de constater par le biais de cette reconnaissance que les démarches pour les malades sont simplifiés.L’association regroupe actuellement 100 agriculteurs et 10 directeurs de coopératives. »

      === On peut prévoir sans grand risque de se tromper que ces chiffres vont croître et embellir dans l’avenir parce que maintenant ‘il va y avoir du fric à se faire en se faisant rembourser les conséquences de ses conneries, de ses négligences et de ses maladresses coupables dans les manipulations des produits phyto, Les premiers exemples sont démonstratifs à cet égard.

  4. Si Belpomme est un clown, Berthod est un bouffon car son article sur Belpomme a depuis été complètement contredit par plusieurs publications qui montrent qu’il existe effectivement un lien entre le chlordecone et le cancer de la prostate…
    Qu’il se rende dans Web of Knowledge et tape « Chlordecone AND cancer » et il verra combien les travaux ne manquent pas pour appuyer l’alerte qu’avait lancé P. Belpomme.

    1. @ Bertin

      « Si Belpomme est un clown…. »

      ===Si, si! C’en est un , je vous assure!! Un sinitre et pitoyable clown toujours à la recherche désespérée d’une notoriété médiatique, notoriété qu’il n’a pas réussi à avoir professionnellement!

  5. Et Bertin a lu tout de travers mon article. Un idéologue abruti de plus.

    Belpomme avait confondu le surnombre de cancers de la prostates dû à l’origine ethnique des populations avec l’effet du chlordécone. Il avait prédit une catastrophe sanitaire de grande ampleur. L’effet du chlordécone sur l’incidence des cancers est mal établi et en tout état de cause fort ténu.

    Belpomme avait affolé les populations pour un produit de toute façon interdit depuis longtemps, alors que les autorités sanitaires surveillaient l’évolution de la situation de près. Je maintiens que Belpomme est un clown, et qui plus est un clown sinistre et un sinistre personnage.

    1. Bien lu votre « article » et bien vu dans la bibliographie qu’il est désormais prouvé que le chlordecone est directement impliqué dans un risque accru de cancer de la prostate (voir par exemple : Chlordecone Exposure and Risk of Prostate Cancer. Author(s): Multigner, Luc; Ndong, Jean Rodrigue; Giusti, Arnaud; et al. JOURNAL OF CLINICAL ONCOLOGY Volume: 28 Issue: 21 Pages: 3457-3462 DOI: 10.1200/JCO.2009.27.2153 Published: JUL 20 2010). Par ailleurs, même si le produit est interdit, il est encore présent dans tous les sols et les milieux aquatiques comme le montrent également de nombreux travaux récents.
      Enfin, vos insultes sont une source infinie de bonheur pour moi car elles sont très révélatrices de l’étendue de votre ignorance…

      1. Abruti n’est pas une insulte. C’est une vérité. Mon ignorance n’a d’égal que votre inculture de lobotomisé par l’idéologie des militants.

        Un risque accru, peut-être, mais minime au regard des vociférations de Belpomme et de ses mensonges scientifiques. L’incidence élevée du cancer de la prostate aux Antilles est d’origine génétique. Faire passer la cause de la totalité de l’incidence élevée de ce risque pour liée au chlordécone est un mensonge impardonnable pour qui se prétend scientifique.

        Je sais bien que le chlordécone est encore présent dans les sols. Il faudrait arrêter de prendre vos interlocuteurs pour des cons. Simplement, une fois ce produit interdit, que faire d’autre que de surveiller de près la situation sanitaire. Ce que font les services sanitaires. Belpomme est un narcissique, qui cherche la notoriété par un alarmisme sensationnaliste infondé. Un sinistre personnage.

  6. @ Laurent Berthod

    « Je maintiens que Belpomme est un clown, et qui plus est un clown sinistre et un sinistre personnage. »

    === Je partage totalement votre avis!

    J’ai lu le texte dont
    Bertin à fourni le lien ( « Chlordecone AND cancer »). Les auteurs sont très prudents et ne concluent pas à l’exoistence sans discussion d’une relation de cause à effet entre néo de la prostate et exposition au chlordécone. Ils insitent par contre sur l’existence de plusieurs autres facteurs entrant en ligne de compte parmi lesquels le contexte génétique tient, selon eux, une place importante.

    C’est toujours le me^me problème avec des gens comme Bertin qui lisent des a

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