Avis des académies scientifiques sur l’étude Séralini : « graves lacunes»

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Extraits :

« L’orchestration de la notoriété d’un scientifique ou d’une équipe constitue une faute grave lorsqu’elle concourt à répandre auprès du grand public des peurs ne reposant sur aucune conclusion établie. Tout chercheur peut se considérer comme un lanceur d’alerte, encore faut-il que les hypothèses formulées ne soient pas, en l’absence de résultats validés et confirmés, présentées ou perçues comme des commencements de preuve suffisants pour faire appel au principe de précaution. Il est donc essentiel que tout chercheur soit attentif aux conséquences potentiellement graves de propos excessifs. »

« Si on prend pour hypothèse que G.E. Séralini était convaincu de la qualité de ses travaux et de la justesse de ses conclusions, son devoir était d’alerter dès 2011 les plus hautes autorités sanitaires du pays pour attirer leur attention sur les très graves dangers que faisaient courir aux populations l’usage du Roundup et de l’OGM NK603. Ces autorités auraient alors pu diligenter une expertise et gagner un temps précieux dans la mise en oeuvre éventuelle de mesures de protection des populations. Cette retenue d’information est une grave faute professionnelle, de sa part et de tous ceux qui étaient informés de ces résultats. »

Avis à lire en entier ici.

 

 

9 commentaires sur “Avis des académies scientifiques sur l’étude Séralini : « graves lacunes»

  1. Une petite remarque suite à la lecture du document établi par les Académies des Sciences. Ce document indique dans sa » Conclusion et Recommandations » au sujet des études mises en place:

     » Trois mois (durée le plus souvent utilisée) sont-ils suffisants ou non ? La question peut être en particulier posée pour les pesticides ou les herbicides. »

    === Les doctes Académiciens semblent ignorer que:

    1. Dans les dossiers de demandes d’homologation des produits phytosanitaires DEUX études de toxicité chronique et de cancérogénèse sont toujours OBLIGATOIRES, l’une de 104 semaines (2 ans ) sur le rat et l’autre de 72 semaines (18 mois chez la souris). Pratiquement toujours le protocole retenu est le protocole OCDE 453 (Combined chronic toxicity/Cancérogenicity). La question de la durée des études ne se pose donc pas en ce qui concernent les « pesticides »!

    2. Les herbicides sont des » pesticides » et réglementés en tant que tels.

    http://www.academie-sciences.fr/activite/rapport/avis1012.pdf

    Avis des Académies nationales
    d’Agriculture, de Médecine, de Pharmacie, des Sciences, des Technologies, et Vétérinaire
    sur la publication récente de G.E. Séralini et al. sur la toxicité d’un OGM

    Conclusions et Recommandations

    Il reste vrai, même après ces critiques, qu’il est sans doute opportun de se poser la question
    des protocoles expérimentaux qui devraient être utilisés pour détecter un pouvoir cancérogène
    éventuel des produits alimentaires. Trois mois (durée le plus souvent utilisée) sont-ils
    suffisants ou non ? La question peut être en particulier posée pour les pesticides ou les
    herbicides.

  2. plus je réfléchis à cette lamentable étude plus je me dis

    1 que le choix des rats ‘connu pour développer spontanément des cancers surtout quand on leur donne un libre accès à la nourriture

    2 que les faibles effectifs des échantillons par ailleurs nombreux

    ne sont sans doute pas innocents

    Si je voulais démontrer absolument qu’un produit est dangereux pour la santé je ne procéderais pas différemment

  3. evidemment ! Séralini n’est pas la moitié d’un imbécile. Il a construit son expérience pour créer la confusion et donner satisfaction à ses sponsors.
    Comme c’est indiqué ci-dessus, s’il croyait vraiment à son expérience, il aurait du alerter les pouvoirs publics dès les premiers résultats sans attendre leurs publications.

    1. Et Carrouf et Auchan, les z’heureux donateurs, virer de leurs gondoles tous les produits issus d’ogm! 😉

  4. « Cette retenue d’information est une grave faute professionnelle, de sa part et de tous ceux qui étaient informés de ces résultats » ?

    C’est évidemment à condition qu’il ait été « convaincu de la qualité de ses travaux et de la justesse de ses conclusions »…

    Or, il est vraiment convaincu… donc il a commis une grave faute professionnelle.

    Mais comme il est extrêmement sensible aux problèmes de sécurité sanitaire auxquels les Français sont exposés, on ne peut pas imaginer qu’il ait commis cette énorme faute professionnelle consistant à cacher une grave menace sanitaire.

    D’où il faut conclure qu’il n’est pas convaincu…

    Fait comme un rat…

  5. Ma petite souris m’a dit que dans le protocole initial il y avait plus de lots de rats témoins mais que les lots témoins plus atteint sentant le cancer poindre ont choisi de se précipiter dans le flacon de chloroforme pour échapper à la maladie. Donc exit de l’expérience, et par lots de 10, solidarité oblige.
    Les rats traités aux OGM n’ont pas eu cette présence d’esprit et ont développé la maladie.

    Les conclusions de Séralini sont donc imparfaites, les OGM ou le glyphosate annihilent le libre choix des rats, ce sont des perturbateurs mais pas endocriniens mais de décision libre. Sous leur emprise et dès les plus faibles doses, surtout à faible dose, les rats ne se suicident plus en se précipitant dans le chloroforme, ils développent des tumeurs, les malheureux.

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