Etude Séralini : Pour l’EFSA, copie à revoir

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Le communiqué de l’EFSA :

L’EFSA publie son examen initial de l’étude sur le maïs GM et les herbicides

Communiqué de presse
4 octobre 2012

L’Autorité européenne de sécurité des aliments a conclu que l’article récent soulevant des préoccupations au sujet de la toxicité potentielle du maïs NK603 génétiquement modifié (GM) et d’un herbicide contenant du glyphosate était d’une qualité scientifique insuffisante pour être considéré valide pour l’évaluation des risques.

L’examen initial réalisé par l’EFSA considère que la conception, le système de rapport des données et l’analyse de l’étude, tels que présentés dans le document, sont inadéquats. L’EFSA a invité les auteurs Séralini et al à partager certaines informations additionnelles essentielles afin de lui permettre d’acquérir la compréhension la plus complète possible de l’étude.

Les lacunes constatées ne permettent actuellement pas à l’EFSA de considérer les conclusions des auteurs comme étant scientifiquement valables. Les nombreuses questions relatives à la conception et à la méthodologie de l’étude telles que décrites dans l’article impliquent qu’aucune conclusion ne peut être tirée au sujet de l’occurrence des tumeurs chez les rats testés.

Par conséquent, en se fondant sur les informations publiées par les auteurs, l’EFSA considère qu’il n’est pas nécessaire qu’elle réexamine l’évaluation précédente réalisée sur la sécurité du maïs NK603, ni qu’elle tienne compte de ces résultats dans le cadre de l’évaluation actuelle qu’elle effectue sur le glyphosate.

L’EFSA estime que l’article n’a pas été élaboré conformément aux bonnes pratiques scientifiques en vigueur, telles que les lignes directrices reconnues sur le plan international en matière d’études scientifiques et de communication des résultats.

Per Bergman, qui a dirigé les travaux de l’EFSA, a déclaré:  » Certains pourraient être surpris par le fait que la déclaration de l’EFSA se concentre sur la méthodologie utilisée dans cette étude plutôt que sur ses résultats, mais cette question est justement au cœur du problème. Lorsqu’on réalise une étude, il est essentiel de s’assurer qu’un cadre approprié soit mis en place. Si on a clairement défini ses objectifs et qu’on a établi une conception et une méthodologie appropriées, on constitue une base solide à partir de laquelle des données précises et des conclusions valides peuvent être générées. Sans ces éléments, il est peu probable que l’étude se révèle fiable, valide et de bonne qualité. »

Le directeur de l’évaluation scientifique des produits réglementés ajoute que l’étude des effets possibles des OGM sur le long terme a toujours été et sera toujours un élément clé du travail de l’EFSA pour protéger les animaux, l’homme et l’environnement.

L’examen préliminaire publié aujourd’hui par l’EFSA constitue la première étape d’un processus qui se déroulera en deux phases. Une seconde analyse, plus complète, sera publiée d’ici la fin octobre 2012. Celle-ci tiendra compte de toute information complémentaire communiquée par les auteurs de l’étude, qui auront l’opportunité de fournir à l’Autorité la documentation sur laquelle ils se sont basés ainsi que les procédures relatives à leur étude afin que l’EFSA acquière la compréhension la plus complète possible de leurs travaux. Ce second examen inclura également un résumé des évaluations réalisées par les États membres sur l’article ainsi qu’une analyse menée par les autorités allemandes responsables de l’évaluation du glyphosate.

Principales conclusions de l’examen initial

Le groupe de travail, composé de scientifiques choisis parmi les unités « GMO », « Pesticides » et « Évaluation scientifique » de l’Autorité, a dressé une liste de questions concernant l’étude qui devraient être résolues avant que cette dernière puisse être considérée comme une étude correctement menée et adéquatement documentée.

  • La souche de rat utilisée dans cette étude sur deux ans est sujette à développer des tumeurs au cours de son espérance de vie d’environ deux ans. Cela signifie que la fréquence observée des tumeurs est influencée par la fréquence naturelle des tumeurs typiques à cette souche, indépendamment de tout traitement. Ce fait n’est ni pris en compte ni abordé par les auteurs.
  • Les auteurs ont divisé les rats en 10 groupes de traitement mais ils n’ont mis en place qu’un seul groupe de contrôle. Cela signifie qu’il n’y avait pas de contrôle approprié pour quatre groupes – environ 40% des animaux – ayant tous été nourris avec du maïs GM traité ou non traité au moyen d’un herbicide contenant du glyphosate.
  • L’article n’a pas respecté les méthodes normalisées reconnues sur le plan international –connues sous le nom de protocoles – en matière de mise en place et de réalisation d’expériences. La plupart de ces procédures sont élaborées par l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques).
  • Pour une étude de ce type, les lignes directrices de l’OCDE indiquent la nécessité d’utiliser un minimum de 50 rats par groupe de traitement. Séralini et al n’ont utilisé que 10 rongeurs par ensemble de traitement. Le nombre peu élevé d’animaux utilisés est insuffisant pour pouvoir faire une distinction entre l’incidence des tumeurs dues au hasard et celles dues à des effets spécifiques associés au traitement.
  • Les auteurs n’ont pas communiqué leurs objectifs de recherche. Les objectifs de recherche sont les questions auxquelles une étude vise à répondre. Ils définissent des facteurs essentiels tels que la conception de l’étude, la taille correcte de l’échantillonnage ou encore les méthodes statistiques utilisées pour analyser les données –  tous ces éléments ayant un impact direct sur la fiabilité des résultats.
  • Aucune information n’est donnée sur la composition de la nourriture administrée aux rats, sur ses modalités de stockage ou sur  les substances nocives éventuelles – comme les mycotoxines – qu’elle aurait pu contenir.
  •  Il n’est pas possible d’évaluer correctement l’exposition des rats à l’herbicide étant donné que l’apport n’est pas clairement indiqué. Les auteurs font seulement état du niveau d’application de l’herbicide utilisé pour vaporiser les plantes et de la concentration ajoutée à l’eau de boisson des rats, mais ils ne communiquent aucune information détaillée concernant le volume de l’eau ou des aliments consommés.
  • L’étude n’applique pas les méthodes d’analyse statistique couramment utilisées et elle ne précise pas si la méthode a été spécifiée avant le commencement de l’étude. La validité de la méthode utilisée est donc mise en question et il existe également des questions quant au rapport fait sur l’incidence des tumeurs. Des données importantes, telles qu’un résumé des pertes ou une estimation des effets du traitement sans biais ne sont pas communiquées dans l’article.
  • De nombreux facteurs résultants – ce qui est mesuré dans l’étude – n’ont pas été rapportés dans l’article. Cela inclut notamment des informations limitées sur les lésions autres que les tumeurs qui ont été observées. L’EFSA a demandé aux auteurs de communiquer tous les facteurs résultants dans l’intérêt de l’ouverture et de la transparence.

Notes aux éditeurs:

L’Autorité a mis sur pied un groupe de travail multidisciplinaire en réponse à une demande urgente de la Commission européenne l’invitant à évaluer l’article de Séralini et al afin de déterminer si ses résultats pourraient amener l’EFSA à réexaminer son avis précédent sur le maïs NK603. Cette étude sur deux ans, publiée dans la revue Food and Chemical Toxicology le 19 septembre 2012, suggérait que la consommation de ce maïs GM et d’un herbicide contenant du glyphosate à des niveaux inférieurs aux limites officiellement considérées sûres était liée à une augmentation de l’incidence des tumeurs chez les rats.

L’avis à lire en entier

La lettre de l’EFSA à Séralini

89 commentaires sur “Etude Séralini : Pour l’EFSA, copie à revoir

  1. L’avis est accablant, l’EFSA ne trouve rien de récupérable, tous est à jeter, demande de nombreuses précisions. Le comité de lecture de la revue a des soucis à se faire, leur IF va tomber en flèche, ils vont ressortir humilié de cette affaire. Ils doivent réagir vite et retirer l’étude.

    1. Oui mais l’éditeur-en-chef de cette revue n’a , suaf erreur de ma part, pas bougé!! Bizarre, parce habiteuellement ils réagissent plus vite que çà!! A mon avis çà doit s’agiter dans les couloirs et l’éditor-in-chief doit être sur un siège éjectable et pourtant c’est un toxicologue d’expérience bien connu aux USA.

    1. cette technique permet à ces adeptes d’acheter son livre, il a une revue qui va continuer de publier ses « études » pourrie( voir site imposteur)
      je ne crois pas qu’il soit « fait comme un rat »

      1. Il va perdre les modérés, les masses risques aussi de se lasser d’une bataille entre experts qui ne sont considérés, à tors ou à raison, que comme des agents de multinationales de la distribution ou des fournitures agricoles.

        1. Dans le cas présent l’analyse qui est fait de » l’étude » est celui d’un panal multidisciplinaire de spécialiste staff de l’EFSA et non pas des experts extérieurs tous pourris comme de bien entendu!! Ce sont les spécialistes de l’EFSA qui balance son étude à la poubelle et ceux-là je ne vois pas pourquoi ni comment il pourrait les récuser sur le plan de leur  » indépendance » vis a vis de Monsanto. Les deux experts exterieur du panel scientifique n’ont fait qu’avaliser l’opinion du staff de l’EFSA.

          «  »Following the publication of Séralini et al. (2012), EFSA set up an internal task force chaired by the Director of Regulated Products (REPRO) and composed of staff scientists with expertise in biostatistics, experimental design, mammalian toxicology, biotechnology, biochemistry, pesticide safety assessments and GMO safety assessments.
          The task force was mandated to draft this EFSA statement which has been peer reviewed by two experts from EFSA’s scientific panels ».

          1. Détrompez-vous ! Les fouilles-m… sont bien capables d’éplucher les CV et passés des membres du panel et trouver que Tartempion a fait un stage chez Semences de tapissier.

            Parce que, pour acquérir de l’expérience, il faut bien voir du pays. Et pour l’EFSA, recruter des pointures, c’est aussi les chercher là où ils se trouvent.

            Et l’obsession du conflit d’intérêts est devenue gigantesque.

            Aux États-Unis d’Amérique, la Cour suprême a eu à se prononcer en 2010 sur une affaire qui opposait Monsanto à Geertson Seed Farms, et une brochette d’organisations activistes, à propos de la dérégulation (autorisation de cultiver) de la luzerne OGM. Les activistes ont accusé un des juges, Clarence Thomas parce qu’il avait, prétendument, un conflit d’intérêt…

            Regardez bien :

            Il avait travaillé comme juriste pour Monsanto (un Monsanto qui n’est pas vraiment le même que celui d’aujourd’hui) en…

            Regardez bien :

            1976 – 1979.

          2. Il y a des conflits d’intérêt à géomérie variable!

            Souvenez-vous du reproche fait à Roselyne Bachelot ausujet des commandes de vaccins anti grippaux à l’industrie! Il lui avait été reproché d’avoir travaillé comme déléguée médicale au cours de ses études de pharmacie de nombreuses années auparavant.

            On ne fait pas autant de tapage au sujet de notre présent ministre de la santé:

            http://www.atlantico.fr/pepites/conflit-interets-en-vue-pour-ministre-sante-marisol-touraine-loi-depassements-honoraires-medecins-frere-philippe-touraine-endocr-401938.html

            […] Marisol Touraine a toutefois eu à cœur de faire preuve de transparence : la ministre précise dans sa « déclaration d’intérêts » que son frère, « est professeur de médecine » est membre d’un comité de l’Afssaps (Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé), agence dépendant du ministère. Il participe à une mission sensible qui fait aujourd’hui l’objet de multiples suspicions : l’étude des autorisations de mise sur le marché de médicaments.

            http://fr.wikipedia.org/wiki/Marisol_Touraine

            Marisol Touraine, née le 7 mars 1959 à Paris, […] depuis le 16 mai 2012, ministre des Affaires sociales et de la Santé dans le gouvernement Jean-Marc Ayraul […] .

            En 2009, elle appartenait au Club avenir de la santé, un groupe de pression financé par GlaxoSmithKline, le numéro 2 mondial du secteur3.

          3. Zygomar, avez-vous vérifié l’assertion de Wiki. Wiki a l’habitude des calomnies et assertions infamantes rédigées par des militants environnementeurs.

        2. Je n’en suis pas sûr. Une querelle de chiffonnier lui permet, ainsi qu’à Dame Lepage, de toucher avec un argument facile tous les adeptes du complot, du « tous pourris », ainsi que les sceptiques.

          Mes premières lectures de commentaires ne me rendent pas optimistes.

          C’est pourquoi il faut utiliser l’argument que j’ai posté plus bas.

          1. @Wackes Seppi

            «Mes premières lectures de commentaires ne me rendent pas optimistes.»

            Moi c’est le contraire. Alors que les résultats d’ENCODE faisaient la une et provoquaient un vif débat , Séralini débarque et fout la m**** en monopolisant les médias. Les scientifiques du monde entier l’on eu mauvaise et ont réagi massivement à la flawed science du CRIIGEN. Maintenant personne ne peut ignorer les pratiques du personnage qui collectionne les lettres de l’EFSA comme d’autres les publications dans Science. Je pense sincèrement qu’il ne s’attendait pas à un tel démontage de son papier en public. Il pensait sûrement que ça allait faire juste assez de bruit pour faire mousser son livre/film sans pour autant dévoiler sa méthodologie foireuse. De plus nombreux sont les professionnels du secteur à prendre la parole sur le web, que ce soit sur les sites de presse (Slate, HuffPost etc) ou dans les commentaires du blog de S. Huet (qui dans un billet récent a clairement dit qu’il était contre les «plantes à pesticides»). Ainsi les anti-OGM prônant la lutte contre les adventices grâce à un vibroculteur magique tiré par une licorne sont vite remis à leur place. La roue tourne: les lanceurs d’alertes et autres agroécologues d’asphalte ne vont pas tromper longtemps une population qui paye de plus en plus cher sa bouffe.

    2. Il sait parfaitement que s’il divulgue, comme le réglement de la Commission l’y oblige de la même façon que toutesles firmes qui déposent un dossier de demande d’homologation européenne (contrairement à ce que les khmers verts de tout poil essaient de faire accroire au public) , la totalité de ses données brutes, ses magouillesminables vont s’étaler sur la place publique!!

      1. Pourra-t-il les refuser aux deux agences françaises ?

        Après tout, il a signé en tant qu’Université de Caen et CNRS.

        Au fait, les grands pontes de ces institutions, que disent-ils ? Que font-ils ?

        1. Wackes Seppi d:

          Pourra-t-il les refuser aux deux agences françaises ?

          ===> Je pense qu’il peut persister dans son refus de fournir ses données complètes mais dans ce cas les instances elles aussi resteront sur leur position: « pas de données, pas de ré-analyse des décisions ». Ce qui irait à l’encontre des objectifs de la clique séralini – lepage et acolytes.

          Après tout, il a signé en tant qu’Université de Caen et CNRS.

          ===> Ce qui aurait pour résultat probable de considérer son papier comme purement académique (foireux de surcroît) sans impact réel sur les procédures réglementaires nationales et internationales.

          Au fait, les grands pontes de ces institutions, que disent-ils ? Que font-ils ?

          ===> Voilà une question qu’elle est bonne!! Pour l’instant leur silence est de plus en plus assourdissant. Lesnombreuses protestations entendues jusqu’à présent sont le fait d’individus appartenant à ces instances uniquement et non pas de la part des instances officielles elles-mêmes. De même, le silence de l’éditor-in-chief de Food Chem Toxicol……. qui doit être bien emmerdé à l’heure qu’il est!

    1. Cette attitude idiote est contre productive et va certainement lui péter dans les jambes d’une manière ou d’une autre! !De toute façon il n’aura pas gain de cause dans son bras de fer avec la Commission, l’EFSS et les autorités des Etats Membres!

    2. « il se réfugie dans le négativisme pseudo scientifique »

      Dans ce cas, il va avoir grand besoin de l’aide d’un avocat.
      Tiens, justement, ça tombe bien… Il y en a un,ou plutôt, une, en la personne de Mme Lepage, membre de la « secte ».
      Et question pseudo-science… elle s’y connaît ! =-)

  2. Comités régionaux d’éthique en matière expérimentation animale
    Répartition territoriale des comités

    http://www.cnrs.fr/infoslabos/reglementation/docs-PDF/Creea.pdf

    On n’a pas beaucoup entendu les comités de Normandie et de Bretagne

    J’ai envie de contacter le président pour lui demander son avis sur cette étude et sur les conditions dans lesquelles elle a éété réalisée ainsi que sur l’éthique vis a vis des animaux de laboratoire. Je vais contacter de même celui de Bretagne où a été faite l’étude…..

  3. Grande satisfaction teintée d’un bel éclat de rire à la lecture de cet avis assez retenu quand même.

    Grande tristesse pour l’université française qui va porter longtemps les stigmates de cette regrettable affaire, longtemps, longtemps, longtemps, les chercheurs français dans tous les champs scientifiques et pas seulement en biologie vont affronter les quolibets de leurs homologues étrangers.

    Dans un monde ouvert et avec une compétition féroce entre les pays, c’est irrécupérable, enfin presque, soyons un peu optimiste.

  4. La critique sur le caractère insuffisant d’un seul lot de contrôle ou témoin qui seul fait la différence puisqu’il n’y a pas d’effet proportionnel à la dose pour les modalités testées, d’où l’argument bien fallacieux d’un mode d’action qui relève de celle de perturbateurs endocriniens, moyen un peu facile de masquer une réponse erratique sans liaison entre l’effet et la dose.
    Pour la faiblesse des témoins, on ne peut exclure qu’ils étaient plus nombreux au départ mais que ceux qui étaient non conformes pour la démonstration aient fait l’objet d’un traitement spécial.

    Il est parfois de ces laborantins zélés comme le jardinier de Mendel, mais ces aides ne font que suivre l’idée de leur mentor, le génie modeste d’un Mendel et la maladie mentale d’un Séralini, maladie que partage nombre de ceux qui l’accompagnent dans cette aventure louche, qui désormais s’avère bien scabreuse, aventure scabreuse comme ce sénateur Lorrain qui a financé l’étude sur des fonds publics.

    Mais bon Dieu, que faisait l’entreprise Auchan dans cette galère ? Carrefour, normal, c’est le bordel chez eux, mais Auchan ?

  5. Lu pour vous:

    Du connard aux oranges…amères.

    Par la cannette de service Brigitte Rossigneux

    Sans préjuger des éventuelles bétises non relevées dans le torchon minable de la journaliste du connard

    http://www.altermonde-sans-frontiere.com/spip.php?article21153

    Le canard nous habituait à mieux d’habitude et pas à se mettre au service de la religion vert de gris.

    Sachant que l’étude de Séralini est largement financée par un sénateur très douteux transfuge du FN, la prochaine fois le canard pourra faire un édito commun avec minute, il est des sujets sur lesquels ces deux papiers font désormais Front commun. Dommage!

    Cela n’est pas sans rappeler l’avant seconde guerre mondiale, déjà la Syrie ressemble à l’Espagne et les termes du canard, ceux des journaux orduriers de l’époque.

    1. Ce site anti-tout est déprimant.
      Dire qu’ils ont réussi à écrire 158 billets sur les OGM…

  6. ça fait longtemps que je considère que « Le canard enchaîné » relève de la presse de caniveau. Il a le suicide d’un ex-premier ministre sur la conscience comme L’Action Française et Gringoire celui de Salengro. Mais ça remonte au début des années 90, ça ne préfigure donc, rien d’imminent. Je vous suis sur un point : « Minute » et « Le Canard » même combat.

    NB ça fait également longtemps que Le Canard a viré à la religion vert-de-gris, vous ne suivez pas la presse de très près, cher ami.

  7. Seralini se moque pas mal de l’avis de l’EFSA. Il continue de déclarer qu’il s’agit d’experts sous influence et tant qu’il a l’appui d’une partie des média qui filtre les bonnes informations, Il est tranquille.L’étude c’est déjà du passé, maintenant on va avoir droit au film tous cobayeset ensuite celui de MMR. Ca créé un bruit de fond qui empèche d’entendre les critiques de l’étude.

  8. À propos de la publication des données brutes, M. Séralini sait très bien trois choses :

    D’une part, que l’EFSA ne peut pas – décemment – céder à ce qui est un chantage.

    D’autre part, que l’EFSA est liée par ses règles de procédure et que la question n’est pas – sauf erreur de ma part – de son ressort.

    Enfin, qu’il peut obtenir les données brutes sans problème. Il s’est même vanté d’avoir fait plier Monsanto – par Greenpeace interposé – devant la Cour suprême allemande.

    Petite dose de rappel : «A Comparison of the Effects of Three GM Corn Varieties on Mammalian Health » en 2009 :

    «The raw biochemical data, necessary to allow a statistical re-evaluation, should be made publically available according to European Union Directive CE/2001/18 but unfortunately this is not always the case in practice. On this occasion, the data we required for this analysis were obtained either through court actions (lost by Monsanto) to obtain the MON 863 feeding study material (June 2005), or by courtesy of governments or Greenpeace lawyers. We thank the Swedish Board of Agriculture, May 30, 2006 for making public the NK 603 data upon request from Greenpeace Denmark and lawyers from Greenpeace Germany, November 8, 2006 for MON 810 material. »

    Sa posture d’aujourd’hui est tout simplement pathétique.

    C’est une grossière escroquerie à l’encontre du public.

    1. Séralini est assez stupide et pathologiquement prétentieux pour s’arc-bouter sur sa position idiote parce que d’une part il est bêtement convaincu de son bon droit et que d’autre part il sait très bien qu’une fois ses données brutes disponibles, ses magouilles et ses insuffisances vont être étalées publiquement..

      Là où il fait une erreur et qu’il montre qu’il ne connaît pas le mode de fonctionnement de l’EFSA et de la Commission, c’est que s’il fournit à l’EFSA ses données brutes, elles resteront confidentielles comme toutes celles quii sont confiées à cet organisme pour analyse. S’il les met comme il prétend avoir l’intention de le faire, sur le Net (normalement un dossier contenant les données brutes d’une cancéro rat, comprend à peu près un bon millier de pages essentiellement de tableaux sans fin…) alors elles seront à la disposition de tout le monde et on verra que son étude ne vaut pas un pet de rat Sprague Dawley……

      1. Si ça se trouve ces données brutes sont beaucoup moins lourde que ce qu’elles devraient.. On sait déjà qu’il n’a pas mesuré la prise alimentaire et la consommation d’eau.

        1. Ni les résidus de glyphosate et d’adjuvants (si tant est qu’il les ait identifié) dans le NK 603 désherbé au glypho.

          À mon avis, il ne connaît pas non plus les itinéraires techniques et, en particulier les dates de désherbage.

          Avouez qu’une étude qui prétend étudier les effets de la combinaison OGM – Roundup sans connaître la dose de résidus de Roundup, c’est époustouflant, non ?

          M’est avis qu’il aura aussi beaucoup de mal à expliquer l’intérêt de la dose maximale de Roundup dans l’eau de boisson. Des rats qui sirotent pendant deux ans la bouillie qui sort du pulvé ? Vous en avez vu qui tétaient à la buse ?

    1. Si il y a à redire: contrairement à ce que dit l’article, la science ne se fait pas par consensus. La thèse du RCA est avant tout, un « consensus » scientifique. Pour les OGM, il ne s’agit pas de consensus: on crée un produit, on l’évalue et on statue. C’est relativement facile. Pour le RCA, rien à voir, les systèmes étant tellement complexes et la science climatique n’en est qu’à ses balbutiements (voir théorie de Svensmark par exemple).

      1. La théorie de Svensmark ne tient plus dès qu’on prend une échelle de temps différente…

        1. Vous croyez qu’il n’y a que la théorie de Svensmark qui remette en cause les thèses du manipulateur d’opinion qu’est le Giec ? Vous êtes bien mal informé !

        2. Karg se : »La théorie de Svensmark ne tient plus dès qu’on prend une échelle de temps différente… »
          ————————-
          dixit le gars qui connaît que dalle du sujet…

  9. « Là où il fait une erreur et qu’il montre qu’il ne connaît pas le mode de fonctionnement de l’EFSA et de la Commission, c’est que s’il fournit à l’EFSA ses données brutes, elles resteront confidentielles… »

    === Je précise que ces données brutes sont considérées comme étant « confidentielles » et non « secrètes » comme l’affirment constamment les escrolos. « Confidentielles » parce qu’elles sont et restent, à juste titre, la propriété des organismes ou firmes qui les ont produites (à grand frais) d’une part et qu’elles representent des élements qui preuvent avoir un impact ou une signification déterminants pour la concurrence d’autre part. Elles ne sont pas » secrètes » puisqu’elles sont fournies dans leur totalitéaux autorités.

    Autre remarque, les autorités sont habilitées si elles le jugent utile d’effectuer des inspections (en général très détaillées) dans les locaux des laboratoires ayant effectuer les études.

    1. le coup des paysans qui se suicident en Inde ça la fout mal, il aurai dut se renseigner avant.

  10. dire que les antiogm sont les climatoseptiques des biotechs est assez bien vu.
    Lorsque les climatoseptiques ont commencé à se faire entendre dans les média, ce qui n’était pas évident vu le poids du loby écolo et L’implication de quelqu’un comme vincent courtillot y a été pour beaucoup, Les climatologues membres du GIEC ont réagi assez vigoureusement ( aussi avec l’aide des média) et ils ont été assez convaicants , ont montré que les rapports du Giec n’étaient pas que le fait d’un petit comité d’experts sans compétence climatique et qu’ils étaient assez largement soutenus par la communauté des climatologues et que l’hypothèse du RCA était la plus solide dans l’état actuel des connaissances.
    Actuellement, la situation est comparable avec le débat sur les ogm. Une très large majorité d’experts considèrent que les ogm( ceux qui sont cultivés) ne présentent pas de risque pour la santé et l’environnement . De très rares scientifiques,( ou qui se présentent comme tel) prétendent le contraire. On pourrait imaginer que dans une confrontation normale ces derniers vont se faire écrabouiller et que les antiogm et en tout cas Seralini vont disparaitre du paysage médiatique un peu comme Courtillot et Allègre dont on n’entend plus parler.
    Ce scénario est loin d’être évident vu que la coorporation journalistique est pour le RCA et contre les OGM.
    On peut néanmoins espérer que cette étude discrédite définitivement Séralini.

    1. « dire que les antiogm sont les climatoseptiques des biotechs est assez bien vu. »

      « Les climatologues membres du GIEC ont réagi assez vigoureusement ( aussi avec l’aide des média) et ils ont été assez convaicants »

      « et qu’ils étaient assez largement soutenus par la communauté des climatologues et que l’hypothèse du RCA était la plus solide dans l’état actuel des connaissances. »

      « disparaitre du paysage médiatique un peu comme Courtillot et Allègre dont on n’entend plus parler. »

      Vous devriez arrêter de fumer du cannabis, ça rend con. La preuve : votre commentaire ci-dessus ainsi que votre orthographe à la ramasse.

        1. Moi aussi, sauf le titre qui est complètement crétin, mais dont il n’est absolument plus question dans l’article (à moins que j’aie lu trop vite).

    2. Pas d’accord.

      Le RCA est une querelle d’experts, à laquelle le public peut évidemment participer. Mais après le débat, il pourra continuer à vaquer à ses occupations.

      Les OGM ont une très importante charge émotionnelle. Santé, environnement et les trucs qui font le fond de commerce des alters et antis (Monsanto, monopoles, brevets, etc.).

      Pour le climat, la majorité peut dire : c’est le meilleur modèle ; en plus, c’est la thèse qui plaît en France, où nous sommes devenus très largement dépressifs et négatifs. C’est la minorité qui a la charge de la preuve.

      Pour les OGM, la minorité peut asséner, insinuer, calomnier, etc. (avec le concours des médias…). C’est à la majorité de prouver… mais prouver l’impossible ; car on ne peut pas prouver l’innocuité, comme on ne peut pas prouver l’inexistence des fantômes. Et il suffit que les scientifiques l’expliquent honnêtement pour que les propagandistes de l’autre bord disent : « Vous voyez ! » Voyez le sort qu’a subi il y a quelques années M. Fellous dans je ne sais plus quel « documentaire ».

      Cette étude discréditera peut-être définitivement M. Séralini, et les ayatollahs de l’anti-ogmisme. Pour cela, il faudra une action vigoureuse du Gouvernement après les avis très négatifs que ne manqueront pas de rendre l’ANSES et le HCB.

      Mais je crains… Et une réaction gouvernementale molle, pour tout dire démagogique, peut tout aussi bien conforter les ayatollahs dans leur position de « lanceurs d’alertes ».

      La communauté scientifique (la vraie) ferait bien de définir rapidement une stratégie d’information, de vulgarisation et de communication ferme et de grande ampleur. Il me semble qu’il y a des journaux qui sont preneurs.

      J’ai beaucoup aimé :

      http://www.dna.fr/sciences/2012/09/26/des-resultats-incoherents

      1. Pas d’accord. Sur le climat, je ne comprends pas pourquoi ce serait à la minorité d’avoir la charge de la preuve. En science, ce n’est ni à la minorité ni à la majorité de prouver quoi que ce soit, c’est à ceux qui avancent une théorie de la prouver.

        En l’occurrence les sceptiques de la théorie du RCA, n’ont pas à prouver qu’il n’y a pas de RCA. C’est aux tenants du RCA de prouver leur théorie. A supposer qu’il y ait un réchauffement climatique, beaucoup d’autres causes que l’activité humaine peuvent en être la cause, y compris des causes inconnues.

        Pour le moment les tenants de la théorie du RCA ne s’appuient que sur des modèles. En science, les modèles, s’ils sont des moyens d’exploration, ne sont JAMAIS des preuves.

        1. Vous avez raison sur le plan scientifique.

          Je m’étais placé sur le plan médiatique où, manifestement, l’onus probandi appartient à la partie minoritaire dans l’opinion.

  11. Toutes les théories ne sont que des modèles destinés à décrire la réalité. La question est de savoir à un moment donné quel est le meilleur.Quelques soient la force des preuves , le modèle n’est jamais définitif et doit toujours évoluer.( théorie de la relativité- bigband)Aujourd’hui quel est le modèle alternatif au RCA ?
    Je n’ai pas les moyens personnellement de le savoir , je fais confiance au consensus scientifique su ce sujet. Un consensus ce n’est pas un vote ( + de 50 %) , c’est la très grande majorité des spécialistes du domaine qui sont d’accord entre eux.
    Et si je parle du RCA c’est bien parce que je suis cohérent et qu’en ce qui concerne les OGM, mon attitude intellectuelle est la même. La très grande majorité des spécialistes affirment que ceux qui sont autorisés ne posent pas de problème. Je n’ai pas la prétention contrairement à certaines personnes présentent sur ce site à tout savoir sur tout.
    C’est justement l’argumentation de ce journaliste américain dans l’article traduit par Slate .fr. L’article n’est pas crétin: il résume l’argumentation.

  12. CONSENSUS versus DISSENSUS qu’est ce qui fait avancer le plus vite la science?
    Pour les OGM végétaux , il y a un consensus de fait hors Europe et Japon, seule régions du monde à s’opposer à leur culture.

    Pour les OGM micro-organisme en fermenteur, il y a un consensus dans toutes régions du monde confondues, OGM dont on ingère les produits, tous et toutes et tous les jours, dont on s’injecte les produits pour les médicaments et vaccins divers qui en sont issus.
    Sans opposition aucune des anti OGM. Le débat n’est pas clos, il n’a jamais eu lieu et probablement n’aura jamais lieu, la question ne se pose même pas. Bon, c’est juste un constat.

    Pour le climat, il y a de toute évidence un consensus d’une grande partie des météorologistes -climatologues sous la houlette dorée de l’ONU, consensus qui ressemble étrangement au crédo chrétien dans l’Espagne de Philippe II. Ce consensus a un coté « barocco ».

    Ce qui ne veut pas dire que le crédo en question soit mauvais mais le contexte de la profession de foi a un …je ne sais quoi de ….contraint.

    Pour le climat, le problème est que contrairement aux OGM végétaux, largement cultivés dans le monde et de plus en plus, la profession de foi ne se traduit pas par une pratique ardente et cohérente.

    En effet les pays dont les scientifiques adhérent du consensus climatique, refusent aussi la taxe carbone des Européens sur le transport aérien, de façon ferme et sans appel.
    « sans appel » ….tient ici aussi.
    Réchauffement climatique d’origine anthropique sans appel mais refus de la taxe européenne sur le CO2 du transport aérien aussi sans appel de la part des US, Canada, Chine, Japon, ….. Il y a un « sans appel » de trop.

    Le cas le plus étonnant est le cas des américains avec la NOAA et la NASA qui fournissent plein de preuves du réchauffement sur crédits publics et des fondations très actives, preuves toutes meilleures les unes que les autres et convaincantes et les chambres législatives ( sénat et représentants) qui bloquent toute action dans le pays premier pollueur carbone par tête d’habitant. Les américains participent largement à fabriquer une théorie scientifique dont ils ne tiennent absolument pas compte pour eux-mêmes.

    En conclusion, j’ai l’impression que les européens sont une fois de plus cocus, doublement cocus, sur les OGM et sur le réchauffement climatique, cocus mais contents….tant que cela dure.

    Pour les OGM, il y aurait donc une cohérence entre la religion et le respect des règles de vie qui en découlent. Ceux qui adhèrent en cultivent, ne cultivent d’ailleurs presque rien d’autre pour les US, ce n’est plus de l’adhésion, même plus de la dévotion, c’est de l’idolâtrie.

    Pour le climat, le réchauffement climatique et le comportement des nations, sauf pour l’Europe très pieuse voire mystique; le reste du monde a une pratique au mieux sceptique, dans tous les cas impie, et souvent sacrilège.

    Je ne peux m’empêcher de trouver aux grand messes du GIEC, un je ne sais quoi des conclaves de la Rome des Borgia surtout que les conférences aux 4 coins de la terre, plus exotiques les uns que les autres sont privilégiées à la visioconférence qui devrait aller de soi.
    Bon, bientôt les déplacements en avions seront réalisés comme pour Rio 2012 avec des biocarburants donc plus neutres…

    Cela a le mérite d’entretenir l’ombre d’un doute sur la finalité, mais ici comme dans la promesse du paradis, c’est dans 100 ans que l’on saura si l’on a fait le bon choix.

    Cette observation de la pratique religieuse peut conduire à bien séparer le scepticisme vis-à-vis des OGM et celui qui entoure les théories bien construites sur le réchauffement climatique d’origine anthropique et l’effet des GES pour l’expliquer.
    Ces deux scepticismes ne relèvent pas de la même logique.

    1. GES… sigle qui n’a pas vraiment la cote !

      Sur la théorie des GES (gaz à effet de serre), d’aucuns trouvent à redire et vont même jusqu’à la rejeter.
      Idem pour GES (Gilles-Éric Séralini), dont les conclusions de son étude – sinon la dernière étude elle-même – sont pour le moins contestables et… contestées !

    2. Le réchauffement climatique ne figure pas parmi mes centres d’intérêt les plus actifs.

      En fait, je trouve toujours extraordinaire qu’il faille se placer sous l’ombrelle du RCA pour prendre des mesures qui sont de simple bon sens, lorsqu’elles sont judicieuses évidemment, au premier chef éviter le gaspillage.

      Mon commentaire se limitera donc ici à une remarque sur une fréquente erreur d’analyse sur les États-Unis d’Amérique.

      Les USA sont un État fédéral. Les États-uniens veulent un pouvoir fédéral limité et, dans certains domaines, faible.

      Lorsque les chambres législatives bloquent une action, cela ne signifie pas nécessairement que la nation américaine s’y oppose ; cela peut aussi être la conséquence de la volonté d’exclure l’État fédéral du champ d’action.

      Pour autant que je sache, le bilan des USA dans la lutte contre le réchauffement n’est pas si mauvais que ça.

      Les USA sont aussi vivement opposés à tous ces bidules mondiaux, issus de mégaconférences dans lesquelles l’Europe fait assaut de pénitence, d’autoflagellation et de bondieuseries, style Kyoto ou la Cenvention sur la diversité biologique.

      1. Je suis d’accord avec votre analyse institutionnelle des USA.

        L’amélioration spectaculaire du bilan carbone aux USA est le résultat du développement des gaz de schistes, fort peu émetteur à la calorie ou au watt produit.

        1. Amélioration survenue en dehors de toute contrainte instaurée par le Protocole de Kyoto, dans la perspective de la réduction des émissions de CO2, puisque ni Bill Clinton, Président (Al Gore, Vice-Président…) ni George Bush puis Barak Obama ne l’ont jamais ratifié…

      2. C’est effectivement la compétitivité du gaz de schiste qui explique les bonnes performances des USA: les centrales au charbon ne sont plus compétitive.

      3. Oui, les Européens oublient que les États Unis sont un état fédéral.
        L’état de Californie, le plus peuplé, a signé le « Assembly Bill 32: Global Warming Solutions Act »
        http://www.arb.ca.gov/cc/ab32/ab32.htm

        Les américains, dont je suis, sont en général méfiants des grands bidules internationaux et préfèrent prendre les chose en main. « By and large » ils ont toujours confiance dans les possibilités de la science et la technologie – plus leur optimisme et leur acceptation de l’économie de marché, il y a moins de « peur de tout » ici qu’en Europe, il me semble…

        Pas mon intention de faire Europe versus US, mais l’approche est différente, plus pragmatique disons.

  13. 1° Il n’y a qu’en France qu’il y a une apparence de consensus sur le RCA. Dans le monde il n’y en a pas, de nombreux climatologues, parmi les meilleurs, manifestent leur désaccord. Ils ont, pour la plupart, tiré leur révérence au Giec et ne collaborent plus avec lui, trouvant la façon dont on déforme ce qu’ils écrivent absolument indigne. Le consensus est un mythe soigneusement entretenu par les journalistes français et les environnementeurs.

    2° La science n’a jamais résulté de consensus. La science résulte d’observations bien conduites, de raisonnements justes et de prédictions vérifiées. Le consensus, lorsqu’on l’invoque, n’est qu’un cache-misère intellectuel de la fausse science.

  14. http://www.dna.fr/sante/2012/09/26/nous-n-avons-pas-parle-de-tumeurs-cancereuses

    publié le 26/09/2012 à 05:00

    « NOUS N’AVONS pas parlé DE TUMEURS canCéreuses »

    Face aux critiques d’une partie du monde scientifique sur son mode opératoire, comme sur son exploitation médiatique, l’un des auteurs de l’étude du Criigen sur le maïs NK 603 a expliqué récemment que « pour travailler sur plus de rats il aurait fallu plus d’argent » ; « les rats utilisés ont l’avantage d’être stables au niveau biologique et physique » ; « ce qu’il faut regarder est la rapidité des déclenchements » de pathologies ; la revue choisie « est loin d’être secondaire » ; l’auteur principal de l’étude ne milite contre les OGM qu’à usage « agricole » et non pharmaceutique ; enfin, il s’agit d’une « étude de toxicité et non de cancérogénèse ; nous n’avons dit nulle part que les tumeurs étaient cancéreuses (mais elles) peuvent se transformer en cancers quand les rats vieillissent ».

    === Pitoyable défense de » rats » pris dans la nasse….. Pauvre argumentation de « scientifiques » amateurs pris la main dans le sac et dépassés par leurs propres magouilles….

  15. @Wackes Seppi et autres

    Totalement d’accord pour souligner qu’économiser des énergies fossiles et les remplacer autant que possible rélève du simple bon sens considérant la finitude de la ressource, l’impact et le coût de plus en plus important de leur extraction.

    Lutte contre le rejet de CO2 et parcimonie dans l’emploi des carburants convergent: deux branches d’une même religion, les américains pronnent avec l’éolien fortement développé , dans une moindre mesure avec le solaire voire et paradoxalement principalement effectivement avec le développement des gaz de schistes à la seconde branche, les européens célèbrent bruyamment dans le cadre de la première.

    Réduire la consommation de carburant réduit en outre la pollution automobile dans tous les cas nocive pour les populations exposées et les façades des batiments historiques qu’il faudra ravaler moins souvent .

    Cela dit avec un seuil de 100 g par km parcouru, on relève de la première branche et en préférant comme objectif 2 litres au 100 km, on préfère la seconde. Donc la dernière conférence environnementale tranchait par rapport au Grenelle, prenant comme référence la finitude ( de le ressource) et non pas l’excès ( du rejet de GES).

    Reste l’incompréhension face à la presse française qui n’avait, jusqu’à très récemment, pas de mot assez dur pour les initiales GES au pluriel et d’yeux plus doux pour les mêmes lorsqu’il s’agissait du singulier. A ne rien y comprendre. Cela change desormais pour le singulier, certes.

  16. Cela nous éloigne des séralinades… À quand un billet sur les dérapages de Lepage ?

    Je me suis pas mal amusé sur le Nouvel Obs.

      1. Si vous voulez rire, allez voir la fiche de Gilles-Éric Séralini sur Wikipedia :

        « En France, ou le Professeur Séralini est considéré comme un des plus grands scientifiques du pays et un héros national, … « 

        1. Je n’ai pas trouvé cette grossière autoflatterie, mais des trucs bien plus pernicieux, des insinuations calomnieuses contre Gérard Pascal et d’autres scientifiques opposés à Séralini. Encore un article écrit en sous-main par des environnementeurs. Un grand classique chez Wikipedia,

          Ce qui me fait marrer c’est les avertissements donnés par Wikipedia himself :

          L’UTILISATION DE WIKIPÉDIA EST À VOS PROPRES RISQUES

          SOYEZ CONSCIENT QUE LES INFORMATIONS QUE VOUS POUVEZ TROUVER DANS WIKIPÉDIA SONT PEUT-ÊTRE INEXACTES, TROMPEUSES, DANGEREUSES OU ILLÉGALES.

          Des lecteurs qui choisissent d’appliquer ou d’utiliser sans discernement une information de Wikipédia dans leurs propres activités, ou de promouvoir une telle information à fin d’utilisation par des tiers, prendraient un risque déraisonnable.

          C’est ici : http://fr.wikipedia.org/wiki/Wikip%C3%A9dia:Mise_en_garde_sur_le_risque

          A retweeter sans limite !

          1. Je fais le chien de garde sur quelques articles (Fukushima, OGM, glyphosate, agriculture de conservation, bataille de la Faludja) mais je ne peux pas être partout et je suis un peu grillé touché à la page de GES.

  17. Il serait interessant de connaitre avec précision le laboratoire privé qui a réalisé l’étude du CRIIGEN pour savoir qui est derrière,

      1. Cet article ment par omission, la cours des comptes ayant constaté qu’après ses observations les quatre agences avaient modifié leurs règles.

    1. Cet article ment par omission, la cours des comptes ayant constaté qu’après ses observations les quatre agences avaient modifié leurs règles.

      1. Moi, mon impression est que cet article ment plus que simplement par omission.

        Mais il est vrai que le « conflit d’intérêts » est un excellent filon pour la littérature pour bobos.

        1. Oui, cet article de Rue 89 rapporte des réactions au rapport de la cours des comptes qui exagèrent semble-t-il la gravité des faits reprochés. Mais je ne retrouve pas l’article plus objectif auquel je me réfère pour avancer cela.

          Je suis d’accord avec vous, les écolos font du conflit d’intérêt le grand Satan du monde moderne, scientifique en particulier. Ils en parlent sans même savoir comment sont traités les conflits d’intérêt dans ces instances, en vue de les neutraliser, à savoir que les experts présentant ce type de conflit à propos d’un dossier sont entendus mais qu’ils ne prennent pas part au vote de l’avis. Non ? Je me trompe ?

          1. Vous êtes rigolos quand même… 
            Les agences ont modifiées leur règles seulement après l’éviction de Diana Banati, sans faire plus de ménage que ça… Faut lire coco.
            Ensuite il y a une différentiation entre conflit d’intérêts et collusion. Les 2 sont abordés. Peut-être faut-il être plus « littéraire » que « scientifique » pour comprendre la différentiation…
            Tous les liens vers la Cours des Comptes sont comprit dans l’article.

            Surtout continuez à ne pas lever le nez de vos paillasses, mais laissez les analyses globales aux autres.

          2. Dans l’article de Rue 89 la collusion n’est évoquée ue pour l’ECHA, pas pour l’EFSA.

            En outre dans le communiqué de presse de la cours des comptes européenne, en français, contrairement à son rapport en anglais, qu’aucun lecteur français ne lit, pas même swergen, il est écrit :

            « La Cour a estimé, en conclusion, qu’aucune des agences sélectionnées ne gérait les situations de conflit d’intérêts de manière appropriée. Toutefois, la gravité des lacunes relevées était variable. Parmi les agences sélectionnées, l’EMA et l’EFSA sont celles qui ont mis au point les politiques et les procédures de déclaration, d’évaluation et de gestion des conflits d’intérêts les plus élaborées. »

            http://eca.europa.eu/portal/pls/portal/docs/1/17210742.PDF

    2. En gros pour être un bon expert il faut n’avoir aucune connaissance réel du sujet? J’ai bon?

      1. karg se dit :
        14 octobre 2012 à 9:27
        En gros pour être un bon expert il faut n’avoir aucune connaissance réel du sujet? J’ai bon?

        === Oui!

        Ceux qui ne savent rien mais crient plus fort que les autres, sont ce que les escrolos appellent des « experts indépendants »! Indépendants de toute connaissance du sujet et de toute expérience…..

      2. Mon mécano est un expert du moteur à explosion, mais il n’a aucune idée de l’impact de l’automobile…

  18. Une synthèse intéressante qui met en évidence les différences de toxicité du glyphosate matière active et de ses formulations Roundup,différences dont les causes sont ignorées ou écartées par Séralini et al

    http://www.jle.com/e-docs/00/03/FE/3A/article.phtml

    Glyphosate : toxicologie et évaluation du risque pour l‘homme

    Environnement, Risques & Santé. Volume 2, Numéro 6, 323-34, Novembre-Décembre 2003, Synthèse

    1. Merci de cette référence. On a bien compris que le troll littéraire inculte swergen est incapable de comprendre le moindre mot de cet article.

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