Tout n’est pas si vert les agro écolos

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Le mas de Beaulieu, ferme expérimentale de l’association « Terre et Humanisme », situé en Ardèche, serait la preuve que l’agro-écologie, tant vantée par  Marie-Monique Robin et ses acolytes, serait LA solution pour nourrir 13 milliards de personnes. Des visiteurs de l’AFIS ont voulu vérifier par eux-mêmes ! Résultats : faible rendement, aucune culture agronomique, travail gratuit, amateurisme, une pointe d’ésotérisme, beaucoup d’idéologie…et une com bien ficelée! Tout cela ne serait qu’un délire amusant de quelques dizaines de personnes si ce n’est que ces mêmes jardiniers écolos interviennent dans les lycées agricoles comme « experts » et font croire aux milliers de visiteurs de leurs ferme que « l’agro-écologie » est une solution d’avenir.

74 commentaires sur “Tout n’est pas si vert les agro écolos

  1. Comment tout n’est pas si vert ? Les mauvaises herbes, elles sont comment ?

    Oups ! En agroécologie il n’y a pas de mauvaises herbes…

    1. J’ai fais mon potager sous paillis et ça ne ressemble pas du tout à ce bordel. Mes tomates produisent encore. Pourtant j’ai peu traité, mais j’ai planté des hybrides un minimum résistant, pas des vieilles variétés qui valent plus un clous.

      1. Salut Karg !
        J’ai pas résisté à venir t’embêter un peu ici. Mais longtemps hein, c’est un peu comme parler du darwinisme à une messe de créationistes.

        Donc, si je comprend bien, les écolos occulteraient les vrais causes (que vous connaissez mais vous gardez d’en faire profiter le monde entier) du cancer, dont l’obésité. C’est pas faux, l’obésité est un réel problème, à force de gaver les gens (comme les rats de GES…) afin d’écouler tous ces fantastique rendements de l’agriculture productiviste beaucoup de gens le deviennent, obèse. Encore plus sont en surpoids. Avec un apport moyen de 3450 cal/personne/jour en France c’est pas étonnant, l’AJR étant de 2200.
        Donc on a besoin de moins manger, donc moins produire, donc pas besoin d’OGM, donc l’agro-écologie peut avoir sa place,

        1. Tu crois que produire moins réduira la consommation alimentaire? Tu crois qu’une alimentation plus saine (i.e avec plus de fruit et légume) demande moins de surfaces cultivées? Tu crois qu’on pourrai pas faire d’autres activités sur les terres agricoles ainsi libéré, que ce soit pour l’énergie biomasse ou le retour à la nature? Tu es sacrément naïf. L’obésité n’est pas rare dans des pays importateur net…

          L’agroécologie cette merde? si tu veux de l’AIE va sur http://www.agriculture-de-conservation.com/
          L’agrobobologie ça nourris même pas la main d’oeuvre… c’est impossible de s’en sortir avec ça, même un producteur AB ferait une syncope devant ce carnage.

          1. C’était une boutade l’agro-écologie, prend pas tous à la lettre. Seule l’approche d’un questionnement social m’intéresse la dedans, pour le reste j’ai jamais été branché new-age.
            Et puis comme d’habitude tu dérapes : « L’obésité n’est pas rare dans des pays importateur net…  » – ou dévies : j’ai jamais parlé de surface cultivable.
            Et la meilleure : « Tu crois que produire moins réduira la consommation alimentaire? »
            C’est l’inverse que j’ai dis car effectivement nous consommons trop.
            Un peu de cohérence et de mesure, essaies des fois.

            Je crois que Gwen Le Gac à encore pas mal de média-training à faire avec vous.

            Bye bye.

          2. C’est pas ma faute si les littéraires comprennent pas les raisonnements systémiques des agro… vous êtes si limité d’esprit pour nous.

          3. Ne soyez pas grincheux, M. Karg.

            Voilà un contestataire qui admet que l’agro-écologie c’est (3450-2200)/3450*100 = 36% de production en moins.

          4. @ swergen:

            L’INRA a une conclusion bien plus mesurée que l’article de Libé qui fait croire aux lecteurs que le désherbage mécanique est suffisant pour se passer de désherbants…

            «Our results were obtained in cereal cropping systems on clayey soils in the North-Eastern France. They should probably not be extended to IWM-based cropping systems in other regions without caution. The weed flora varies from one region to one another, the soil type and the climate might affect both cultural practices and the environmental risks. For example, repeated shallow cultivations were a major management measure in our IWM-based cropping systems, but are difficult to implement in loamy soil because of seal- ing risks. Furthermore, our cropping system prototypes represent the current state-of-the-art of IWM, but IWM available measures could evolve in future decades thanks to expected upgrading of management techniques. For instance, breeding cultivars with improved competitive ability and increased pest resistances, or technology for increasing the precision of in-crop mechanical weeding or for patch spraying of herbicide could help in further reducing the environmental impacts of weed management.»

            Source: https://dl.dropbox.com/u/72234047/Is%20Integrated%20Weed%20Management%20ef%EF%AC%81cient%20for%20reducing%20environmental%20impacts%20of%20cropping%20systems.pdf

        2. Ouah !!!!

          Super raisonnement …. Par l’absurde !!!!
          Vous avez pris deux problèmes différents, les avez bien mélangés et au final en avez tiré une conclusion très inadaptée !!!

          L’obésité (n’est pas une maladie, ni une épidémie) est un problème de sur-alimentation qui touche 10 % de la population modiale.
          Mais a coté de cela on a quand même 15 % de la population mondiale qui est atteint de sous-alimentation.

          Donc votre idée de réduire la sur-alimentation pour réduire la productivité agricole est tout simplement idiote. Car cela ne changera rien à l’obésité des pays riches, mais mettra encore plus de problèmes pour les pays pauvres qui n’arrivent pas à subvenir aux besoins de leurs populations. Et qui cherchent justement à améliorer la productivité de leur agriculture…

          1. Laisse tomber ce genre d’individu ne comprend pas le concept d’allocation des ressources. Ils leur paraient naturelle que les pays productifs nourrissent les pauvres sans contrepartie (à part des terroristes, des pirates, la Somalie ne produit rien d’échangeable).

          2. 2 problèmes différents ??
            La production agricole ne fait-elle donc pas partie de notre société de consommation ??
            Allons, allons…

            Entre les USA, number one en OGM et en obésité (30% de la pop) et la malnutrition en Afrique il existe un juste milieu. C’est tout ce que je dis.
            Mais j’avais bien compris que vous aviez du mal par ici à avoir une vision globale des choses ainsi que de la mesure et du recul.

            @karg
            La dernière famine, au Darfour, est essentiellement dû à de la spéculation. Ça doit venir de mon côté humaniste et progressiste, mais oui ça me choque.
            Et ça démonte en même temps ces gentils et hypocrites arguments des OGM sauvant le monde.

          3. « La production agricole ne fait-elle donc pas partie de notre société de consommation ??
            Allons, allons… »

            Allons allons… un peu de sérieux … La production agricole liée à notre société de consommation… Quel délire !!!
            Allons donc demandez aux africains si le besoin d’augmenter leur rendement est lié à la société de consommation… Allez donc demandez aux agriculteurs vivriers si la maigre production agricole de leur parcelle est lié à la société de consommation… Voyez un peu l’histoire de l’agriculture et regardez le lien étroit entre la production agricole (des agriculteurs égyptiens, des chinois, des hindous, des serfs du moyen-age, des aztèques ou des Iroquois…) aux travers des ages et la société de consommation !!!!

            Vous êtes tellement ignare que vous ne vous rendez même pas compte des erreurs que vous professez et des amalgames que vous faites: la sur-production pour vous devient la simple PRODUCTION AGRICOLE….

            « Entre les USA, number one en OGM et en obésité (30% de la pop) et la malnutrition en Afrique il existe un juste milieu. C’est tout ce que je dis. »

            Mais oui bien sur. Il y a une belle corrélation entre l’obésité et la consommation d’OGM, et donc entre la malnutrition en afrique et l’absence de consommation d’OGM… Dans votre délire !!!

            http://cheezburger.com/6275143424?siteId=75

            Il existait aussi une forte corrélation après la guerre en Allemagne entre le baby-boom et l’accroissement de la population de cigognes !!!! Mais de là à dire ce que certains en pensent…
            Mais j’avais bien compris que vous aviez du mal par ici à avoir une vision globale des choses ainsi que de la mesure et du recul.

          4. La seule corrélation que les nutritionnistes aient réussi à établir entre le taux d’obésité aux États-Unis et un autre paramètre social, c’est avec le nombre de bagnoles par habitant ! NB Corrélation, n’est pas cause.

  2. Selon les délire de Rahbi : 200 m² de jardin « agroécologique » suffirait pour nourrir une famille de 4 personne.

    Un adulte a besoin grosso – modo de 2450 Kcal / jour
    L’apport en nourriture (environ 2000 Kcal / kg) est donc d’environ 1.2 Kg / jour pour couvrir les besoins en énergie.
    Donc cela fait 4.8 kg par jour pour 4 personnes.
    Donc sur 1 an cela fait 1752 kg.
    La production primaire (puisqu’il s’agit de végétaux) est donc de 8.76 kg/m²/an
    Soit un PETIT 87.6 TONNES A L’HECTARE…..

    Pour comparer :
    Production moyenne d’une forêt équatoriale : 30 Tonne/ha/an
    Production moyenne d’une mangrove : 9 T/ha/an
    Production moyenne d’une culture intensive : 54 T/ha/an.
    Hors ces chiffres présentent la totalité de la matière organique produite par les végétaux. Mais ce qui ce mange réellement ne représente qu’une toute petite fraction….

    http://www.ecosociosystemes.fr/productivite_primaire.html
    http://horizon.documentation.ird.fr/exl-doc/pleins_textes/divers07/16585.pdf

    On voit bien le délire de ces gens quand on fait un simple petit calcul… Ils sont carrément dans des sphères extraterrestres, puisque leur « système » arrive à produire plus que les écosystèmes terrestres les plus performants !!!

    1. Calendrier lunaire, bouse de corne 500 et mésentère de cerf permettent assurément de booster la production végétale 🙂

  3. Même si l’association T&H se targue d’intervenir dans les lycées agricoles, l’AFIS n’a pas trouvé trace de leur intervention: c’est donc sujet à caution. Ils ont pu par contre intervenir dans des forums au sein de ces lycées. A l’époque (dans les années 80), en école d’Ingé, nous avions bien invité André Pochon à présenter ses pratiques: il ne nous avait d’ailleurs pas tellement emballé, Il faut dire que dans le public, la moitié était des enfants d’agriculteurs, donc, on nous la refaisait pas. Aujourd’hui, le public a énormément changé: les élèves ingé enfants d’agriculteurs sont largement minoritaires. La majorité est plus sensible aux effets de mode (environnement, durable, bio et tutti quanti).

  4. Ce qui est surprenant venant de l’idéologie d’un décroissantiste comme Rabhi c’est l’organisation en oeuvre pour les financements privés et pire encore publics! Pour les leçons d’éthique faudra repasser!

    1. Vous avez déjà vu le moindre brin d’éthique chez les escrolos environnementeurs. ? Avec eux tout n’est que propagande, manipulation, trucage, mensonge, escroquerie intellectuelle, bouffonnerie.

      1. Est-on en face d’escrocs, comme vous semblez le dire, ou en face de ce que ma grand-mère appelait des « conozaux-la-lune » ?
        (c’est la première fois que je m’interroge sur l’orthographe de conozaux,…, conozo, …., conozeaux, un conozal des conozeaux, ou peut-être « un con au zoo », ou alors il y a des co-nozaux comme il y a des co-locataires… ah! la richesse de la langue française !)
        Dans tous les cas, la lecture du compte-rendu de l’AFIS 07 est un pur régal.

        Je m’en vais sitôt pendre une panse de zébu au porche le plus proche…

        1. A mon avis les conozaux-la-lune, comme vous dites, ne se recrutent que chez les croyants non militants. Les militants quant à eux sont des militants, donc des propagandistes. Et je ne parle même pas des dirigeants qui sont en conflit d’intérêt permanent, corrompus et corrupteurs, qui passent de postes dirigeants grassement rémunérés dans les ONG a celui d’élus grassement indemnisés et réciproquement.

  5. MM Robin découvre l’allélopathie et le push-pull qui selon elle multiplient les rendements par 10:

    http://robin.blog.arte.tv/2012/10/07/seralini-la-pyrale-du-mais-et-la-greenpride/

    Attention ça vaut le détour, d’autant plus que le fameux push-pull est co-développé chez Rothamsed: http://www.rothamsted.ac.uk/Content.php?Section=SuccessStories&Page=PushPull

    Station de recherche connue pour avoir lutté avec courage contre les faucheurs anglais voulant détruire son blé repoussant les pucerons: http://www.rothamsted.ac.uk/Content.php?Section=AphidWheat

      1. Cet été, j’ai lu dans un magasine agricole qu’un agri Ontarien faisait presque 19 t/ha de maïs. Ses champs (semi direct) étaient en culture en bandes : maïs rangs jumelés / soya rangs jumelés. L’agriculteur, qui était aussi ingénieur génie civil, avait marqué au GPS ses chemins d’accès pour ne rouler nulle part ailleurs dans le champ. Résultat les chemins d’accès étaient aussi portants que l’asphalte. Plus besoin de tracteurs 4 roues motrices ni de roues ballon. Le sol quant à lui n’était jamais perturbé et regorgeait de vers de terre…

          1. PS: Le GPS de base pour un tracteur à une précision de 8 à 12 pouces. C’est plus étroit qu’un pneu de tracteur…

        1. Sd, contrôle du trafic (je crois que ça vient d’Australie le principe des bandes de passage permanente), association 😀
          190qtx 😀
          merci pour l’info Bob ^^ si tu pouvais retrouver une source je le mettrai bien sur wiki.

          1. Second article: http://www.lebulletin.com/actualites/revolution-sous-terre-42836

            Apparemment il y a des études en cours dans ses champ.

            Un chercheur avance une hypothèse:

            « Mon hypothèse est qu’en ne perturbant pas le sol et en se limitant à deux cultures, Dean Glenney a changé la composition bactérienne de son sol. La quantité élevée de bactéries crée probablement une banque d’éléments nutritifs », avance George Lazarovits. Actives, ces bactéries aident à la croissance des plantes. Lorsqu’elles meurent, elles se transforment en engrais.»

          2. Karg, j’ai fouillé un peu les internets. Voici d’autres sources sur le même bonhomme:

            Article de Ontario Farmer: http://www.ifao.com/PDFs/OntarioFarmerFencerowArticle.pdf

            «Yield is only part of the story. Input cost is the other. While his yields are getting higher, Glenney says his fertilizer costs have stayed down. “I’m essentially fertilizing for a 150-bushel crop,” he says.His inputs work out to .7 lbs of N per bushel of yield, .16 lbs of P and .2 lbs of K.While his soil test calls for an application of 220 lbs of K, “I put on 45.” The rest is supplied by the biological activity in the soil. Is that sustainable in the long run? Glenney admits he’s not sure.»

            Même article chez le Conseil canadien de conservation des sols, page 5:
            http://www.soilcc.ca/newsletters/Protector_Spring2012_en.pdf

            On y apprend que son soya a un rendement de plus de 60 boisseaux/acre soit 4 t/ha ce qui est clairement bon.

            Power Point sur le sujet. http://www.uoguelph.ca/farmsmart/conference/presentations/2012/FS12_Can_You_Do_It_All_With_One_Planter_Panel_Stewart.pdf

            Dean parle de sa ferme vers la fin, à la diapo Fence Raw Farming. Les photos aériennes montrent bien que le GPS+ RTK + auto steer (volant guidé par le gps) font du sacré bon travail. Sans oublier qu’il utilise son ULM pour surveiller ses champs (ou comment joindre l’utile à l’agréable).

            Rapport de l’Ontario Biological Aeration Tillage Association:
            http://agrienvarchive.ca/download/sweep_50.pdf

            Page 125 et 126 on a le profil de sol de 2 champs de Dean.

          3. merci
            C’est ajoutez à wiki, dommage que je n’ai pas de confirmation pour le caractère GM du maïs et du soja, mais vu la géométrie de la parcelle, ce serait étonnant qu’il ne plante pas du RR…

  6. Vraisemblable:

    19 tonnes par ha, pas uniquement avec les Rhyzobium du soja, apport d’azote sur le maïs au moins sur les 4 rangs du milieu, même si l’alternance et le voisinage du soja aide.

    C’est sur une parcelle seulement. Certainement irriguée.

    Il n’est pas dit si l’agriculteur alterne soja /maïs mais très probable.

    Ces maïs sont des OGM tolérants glyphosate, résistant à la pyrale et à la chrysomèle.

    On doit pouvoir approcher ce rendement à la parcelle en Alsace ou dans des parcelles irriguées du sud ouest.

    Cela dit, très intéressant ce type d’expérience alors que le rendements moyens aux US plafonnent à 100 qx/ha, idem en France. Il y a de la marge.

    Comment faire sauter des facteurs limitants avec moins de fertilisants ( les phosphates étant plus « finis » en terme de ressource que l’N , moins d’énergie, moins de passages et un peu moins de chimie ou une chimie plus fine, donc plus de génétique et d’optimisation.

    C’est l’antynomie de la ferme de Beaulieu, sur le plan intelligence et réponse aux besoins des Hommes.

    Cela dit la ferme de Beaulieu au fin fond de l’Ardèche, sur des sols pauvres et limités peut avoir du sens, pour prendre des vacances.

    1. « 19 tonnes par ha, pas uniquement avec les Rhyzobium du soja, apport d’azote sur le maïs au moins sur les 4 rangs du milieu, même si l’alternance et le voisinage du soja aide»

      Effectivement. Pour le soya on estime que ses résidus apportent 25 kg N/ha, bien trop peu pour un maïs. La fertilisation est détaillée dans un des mes post plus haut.

      «C’est sur une parcelle seulement. Certainement irriguée.»

      Son rendement moyen est de 14 t/ha.

      Il ne semble pas irriguer. Je ne connais pas bien la situation en Ontario mais à l’est au Québec personne (ou presque) n’irrigue le maïs.

      «It showed up clearly in one test plot this year when he tried irrigating half the plot during the hot, dry period in July. “There was virtually no difference in yields between he irrigated and non-irrigated plots.”» (Ontario Farmer)

      «Il n’est pas dit si l’agriculteur alterne soja /maïs mais très probable.»

      D’après ce que j’ai compris c’est une rotation maïs/soya donc alternance des rangs (d’où l’intérêt de les avoir de la même largeur).

      «Ces maïs sont des OGM tolérants glyphosate, résistant à la pyrale et à la chrysomèle.»

      Oui c’était dans le cadre d’un concours de rendement DuPont Pioneer. Je n’ai pas réussi à trouver le type de maïs utilisé donc ses traits. J’imagine qu’il devait être ne plus tolérant au Liberty.

      «Cela dit la ferme de Beaulieu au fin fond de l’Ardèche, sur des sols pauvres et limités peut avoir du sens, pour prendre des vacances.»

      Excuse facile ;). Heureusement que les premiers Canadiens français n’avaient pas de pédologues avec eux. Sinon ils auraient fui ces podzol / gleysol / brunisol acides avec un hiver à -30 C et une saison de croissance très courte (les semis = début mai).

    2. Le sol chez Dean n’ont pas l’air fantastique non plus, le problème en Ardèche c’est plus l’eau et l’épaisseur de sol. Beaulieu est dans la zone de sol volcanique et bien arrosé d’après un doc de la CA locale… En stockant l’eau et en s’affranchissant du relief …

      1. Je le mets dans mes bookmarks. Je vais essayer de trouver des sources car il semble que c’est ce que Wiki demande le plus.

        1. Bonjour à tous

          MMR fait dans son article référence à un article de Science 260 :
          John P. Reganold, Alan S. Palmer, James C. Lockhart, A. Neil Macgregor
          Soil Quality and Financial Performance of Biodynamic and Conventional Farms in New Zealand

          qui tendrait à démontrer une meilleure qualité des sols et de bons résultats économiques pourdes exploitations en biodynamie.

          Cet article a été cité 3 fois dans la littérature (preuve de son impact !), dont une fois pour le démonter :
          Soil and Winegrape Quality in Biodynamically and Organically Managed Vineyards Am. J. Enol. Vitic. 1 December 2005: 367-376.

          Il y a eu également une réponse parue dans Science 282 283 du 8 avril 1994. Je pense qu’il s’agit d’une réfutation, mais on ne ^peut même pas accéder à l’abstact si on n’est pas abonné à Science.

          Si quelqu’un était abonné et pouvait voir ce dont il s’agit

          1. Y a même pas besoin d’aller s’emmerder à chercher plus d’infos dessus. La biodynamie c’est une gigantesque connerie ésotérique, new-age et tout le bordel spirituel des intégristes écolos qui va avec. C’est infiniment plus débile que l’agriculture bio, c’est dire à quel point c’est tellement con. C’est un gigantesque attrape-nigaud dont raffolent les bobos-écolos-intégristes qui n’ont jamais mis les pieds à la campagne, qui ne connaissent rien aux métiers de la terre, qui ne savent toujours pas faire la différence entre la nature et la campagne mais qui se permettent de donner des leçons aux campagnards et aux agriculteurs.

          2. Il faut un abonnement supplémentaire pour accéder à Science dit Classic datant d’avant 1996 🙁

          3. Quand MNR en introduction à son docu sur la ferme biologique de Friedrich Wenz écrit :
            « Ses sols ne sont pas labourés, ne reçoivent aucun engrais chimique… et pourtant, ils donnent ! « ,
            elle oublie de préciser le combien, de donner des chiffres, de redescendre sur terre.
            Quels sont les résultats tangibles obtenus par cet agriculteur ?
            Je n’ai pas trouvé cette réponse dans le film sinon de fumeuses élucubrations ésotériques hors sol.

          4. @ clairdelune : je sais bien que la biodynamie n’est rien d’autre que de la bouse (même pas en corne)…

            Mais il y a eu, en 1994, un article de Science disant que la biodynamie donnait de bons résultats.

            Nul doute que la MMR va nous ressortir cet article jusqu’à plus soif. Je cherche donc juste des articles qui auraient réfuté la publication originale

        2. C’est affligeant. C’est de l’homéopathie appliquée à la fertilisation. Et Arte va laisser ça passer. Le public va être convaincu que 100g de merde dans une cuve d’eau suffisent à fertiliser le sol. Sans oublier la complotite aiguë de MMR qui fait croire que les fabricants d’intrants craignent la biodynamie. On est pas sorti de l’auberge.

          1. Au contraire, ça nous aidera peut-être à en sortir, car à part quelques cinglés sectaires, qui pourra encore la croire après qu’elle ait seriné de telles sornettes ?

    1. Merci Bob, pour le lien.

      Je viens de le voir sur RTS 2… en fait, pas vraiment… j’ai bien dormi.

      Mais j’ai vu Marc Dufumier pontifier depuis Paris… Paris… Tout est dit !

  7. http://www.lafranceagricole.fr/actualite-agricole/bio-sarrasin-18-intoxications-suite-a-la-consommation-de-pain-bio-63320.html?utm_source=FAA&utm_medium=infoquotidienne&utm_campaign=mailnumero918&actu8

    Bonsoir Laurent, vous m’avez devancé!!!

    Le plus risible dans ce communiqué est cette phrase :

    «  »Le datura est une plante sauvage connue pour sa forte teneur en alcaloïdes toxiques pour l’homme (atropine et scopolamine). Il se développe parfois aux abords des champs et peut contaminer les cultures lors des moissons » »

    Non ,il ne développe pas seulement aux abords des champs bio mais  » en plein champ « , d’ailleurs , ce n’est pas les herbicides qui l’en empèche….

    1. Bon, ben alors, si c’est pas les herbicides qui l’en empêchent, c’est quoi qui l’en empêche ?

      (Excusez-moi pour le style Coluche, mais j’aime bien !)

  8. Ce qui, pour une fois, serait intéressant, ce serait de cesser d’osciller entre passéisme et modernisme. Tout ce qui est neuf n’est pas utile, tout ce qui est ancien n’est pas obsolète. L’industrialisation de l’agriculture a fait disparaître les famines en Occident mais aussi appauvrit la biodiversité en se concentrant sur quelques types de semences et à grands renforts de pesticides/herbicides/manipulations génétiques sans trop se soucier de contamination à moyen ou à long terme. C’est une erreur majeure dont les abeilles paient actuellement le prix et à laquelle on doit remédier de manière urgente. La nourriture, c’est de loin notre capital le plus précieux, élaboré au long de millions d’années.
    Mais croire qu’en cultivant avec les étoiles, ou en labourant à l’ancienne, on peut nourrir une planète en surplus d’humanité et en pleine fluctuation climatique, c’est tout aussi ridicule. Préserver la diversité pour offrir des alternatives de cultures moins gourmandes en eau et plus résistantes (plus de 3000 variétés de patates, par exemple, pas besoin d’en rajouter d’autres), cultiver en parallèle des espèces différentes qui se bénéficient mutuellement, OUI. Verser dans le sectarisme limite ésotérique, NON.
    Alors bordel de merde, mettez-vous autour d’une table, mettez vos croyances au porte-manteau en entrant et discutez TECHNIQUES parce que c’est en ça que nous sommes doués, nous, les hommes. Développez de nouvelles machines, OGMisez pour produire des espèces de blé ou de riz résistantes à la sécheresse ou au froid intense, cultivez en symbiose et ÉDUQUEZ.

  9. «  »L’industrialisation de l’agriculture a fait disparaître les famines en Occident mais aussi appauvrit la biodiversité en se concentrant sur quelques types de semences et à grands renforts de pesticides/herbicides/manipulations génétiques sans trop se soucier de contamination à moyen ou à long terme. C’est une erreur majeure dont les abeilles paient actuellement le prix et à laquelle on doit remédier de manière urgente. La nourriture, c’est de loin notre capital le plus précieux, élaboré au long de millions d’années. »

    Bla,bla,bla visiblement encore un qui connait pas grand chose à l’agriculture et à son histoire.
    Faut pas trop lire le monde et encore moins le nouvel obs, que des conneries !
    Au passage notons qu’Olivier de shutter a été placé là par des financiers pour détruire l’agriculture européenne.

    Son appel à arrêter la production de bioéthanol en Europe est totalement ridicule sachant que c’est en Amérique, particulièrement au Brésil et aux US que l’on produit ce carburant, ce biocarburant, on notera aussi que le mot agrocarburant n’est plus de rigueur. Il y aurait donc les bons biocarburants, ceux qu’Airbus va produire pour les avions chinois, que les brésiliens produisent… et les mauvais, ceux que nous produirions en Europe.

    Lorsque l’on produit des biocarburants en Europe, certains instituts de recherche suisses idiots vont calculer les conséquences sur la destruction d’une part de forêt tropicale. Ces spécialistes ont trop abusé de cannabis, ils anticipent sur un réchauffement climatique futur, encore incertain. Mis à part dans le jardin botanique de Zurich pas encore vu de forêt tropicale en Suisse, pas plus en Allemagne, ni en France, quelques bambouseraies, rien de plus.

    Le jeu de domino qui consiste à calculer qu’une moindre production alimentaire ici conduira à augmenter ailleurs devrait conduire à se poser la question d’un peu d’intensification en Afrique, sur le riz, le maïs, voire le manioc. Un peu d’azote, un peu de glyphosate ( sans OGM) et l’agriculture vivrière africaine permettra de nourrir quatre fois plus d’africains.

    Pour de shutter, j’hésite entre les qualificatifs d’âne ou de pourri. Certainement un peu des deux.
    L’agriculture française actuelle est un modèle de performance et de gestion de l’environnement par rapport à ce qui se pratique outre atlantique, au Brésil, en Australie ou en Chine.
    Elle le sera davantage si on ne cherche pas à tout règlementer par des normes contradictoires qui conduisent les producteurs à la schizophrénie.

    Certes il faut aménager ou réaménager des couloirs et des trames vertes entre les parcelles, réintroduire des bosquets dans le paysages, mieux filtrer l’eau qui sort des champs en bloquant les particules de sols, par des mares en bas de parcelle, ou conduire l’eau des fossés dans des zones humides pour laisser sédimenter les particules de sol.

    Mais la représentation que les médias font de l’espace rural est grotesque: qu’ils se penchent sur la ville, qu’ils se penchent sur Paris en enlevant leurs lunettes vertes, hors des beaux quartiers, et ils verront l’horreur actuelle et surtout l’horreur, l’abomination à venir. Un univers ingérable et terriblement couteux qui va absorber de plus en plus de richesse nationale.
    12 millions d’habitants dans si peu d’espace à Paris, c’est de la folie.

    Voyons l’effet de l’aggravation de la crise économique et la libre circulation des kalachnikovs sur tout cela.
    Cela dit les bobos en seront parmi les principales victimes, il y aura alors une justice !

  10. « plus de 3000 variétés de patates, par exemple, pas besoin d’en rajouter d’autres »

    Doridar n’a rien compris aux objectifs et à l’intérêt de la sélection. Le but de la sélection c’est de chercher dans ces trois mille variétés existantes les caractères d’intérêt que l’on recherche , résistance à telle ou telle maladie, adaptation à tel ou tel sol, à tel ou tel climat, à tel ou tel goût des consommateurs d’une région du monde, à tel ou tel usage (consommation ou féculeri), à telle ou telle technique culturale disponible pour les agriculteurs locaux, et de les réunir dans une nouvelle variété la mieux adaptée possible à un biotope, à des conditions techniques de culture et à un usage déterminés. C’est un peu le même boulot que fait la sélection naturelle pour adapter les espèces à une niche écologique, sauf que là la sélection est dirigée et qu’il s’agit d’une niche à la fois écologique et adaptée par l’homme, et ce dans l’intérêt de l’homme.

    NB Je constate par ailleurs dans le discours de Doridar une contradiction dans les termes. D’un côté il reproche à la sélection l’appauvrissement en variétés, d’autre part il dit qu’il n’y a pas besoin d’une variété de pomme de terre de plus. Il faut savoir ! La sélection, ça diminue ou ça augment le nombre de variétés ? C’est le type même d’erreurs de raisonnement auxquelles les environnementeurs nous ont habitués, qui sont relayées par la vulgate écolo-politicarde et journalistique, et qui intoxiquent l’opinion. Je ne sais si Doridar est un environnementeur militant ou s’il s’est fait piéger par leur discours. A ce stade il a encore droit au bénéfice du doute.

  11. bonjour,
    en juillet 2012, j’étais au mas de beaulieu en tant que bénévole, entre ceux qui pense que c’est un bordel, et ben non chaque jardin a été pensé pour être défini par thématique comme jardin familial, jardin de la biodiversité, ah oui par contre les amateurs de phytosanitaires , aux amateurs d’hybrides, n’y trouveront pas leur place car le mas de beaulieu répond à des interrogations constantes, se remettant en question sur leurs essais, et c’est un enrichissement personnel d’échange avec les animateurs de TH. Coté bénévolat, il n’existe pas d’aussi agréable bénévolat, l’idée n’étant pas de venir en touriste!! bien sûr! mais l’attention donné par les animateurs aux bénévoles est remarquable.
    Alors quand vous aurez été bénévole au Mas, que vous aurez compris les problématiques du Mas lors de leur création, et de leur démarche dans les autres pays, vous pourrez parler…
    Bien à vous

    1. coline dit : 6 juin 2013 à 10:51

      Alors quand vous aurez été bénévole au Mas, que vous aurez compris les problématiques du Mas lors de leur création, et de leur démarche dans les autres pays, vous pourrez parler…

      => justement, ( lu sur AFIS07)
      Pour un stage d’initiation à l’agroécologie d’une durée de 5 jours, le prix minimum est de 350 euros, mais si on le souhaite, on peut payer davantage, bien sûr. Prenons le tarif du stage le moins onéreux et multiplions-le par le nombre de stagiaires reçus par an : 200 X 350 = 70 000 + 3 200 d’adhésion obligatoire + le temps de travail, car comme nous le verrons un stagiaire à TetH a un travail réellement productif, c’est pas mal, non ?

      vous avez payé combien?

      1. réponse à aatéa,
        J’ai payé seulement les 3 € par jour car bénévole et stagiaire ne sont pas la même chose.
        Les bénévoles travaillent en échange du gite et du couvert, et doivent être adhérent à l’association (cotisation de 15 € annuel), ils travaillent dans les jardins, font de la transformation des produits, récolte de graines et de légumes et fruits avec un planning des opérations à effectuer aux jardins. on est toute la journée au jardin, avec repos en début d’après midi lors de fortes chaleurs .

        Les stagiaires quant à eux payent en effet, comme dans toute formation, un certain coût, mais ont des cours en salle, et quelques applications terrain , ils profitent plus de toutes les connaissances des animateurs, ceux ci prennent plus de temps à leur répondre. En même temps, pour connaitre et apprendre l’agroécologie, il faut mettre les mains dedans!! et pas les laisser au fond des poches!!!
        La relation a la terre, au vivant doit être transmise aux stagiaires qui viennent chercher des réponses et cherchent à pouvoir les appliquer chez eux donc rien de plus normal à faire les activités.
        Si vous ne souhaitez pas payer, soyez bénévole, mais n’attendez pas toutes les réponses à vos questions.

    2. tout ceci me rappelle un proche, intermittent du spectacle qui a travaillé pour une « figure » de la musique, tendance alter contestataire. Bref, le genre de gars super cool. Sauf que ce dernier a « omis » de payer les heures de travail, arguant le fait que c’était déjà une chance d’être en contact avec lui. Le pire, au final c’est que ma connaissance n’a rien trouvé à redire, tellement il avait été heureux.
      L’idéologie lui a brouillé les sens.

  12. Merci zigomar, mais je l’avais déjà lu avant d’écrire ce premier commentaire

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