Transition énergétique : exemple à suivre

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La grande conférence environnementale annoncée par Jean-Marc Ayrault et qui devrait se tenir le 14 septembre au Conseil Economique, Social et Environnemental sera en grande partie consacrée à la transition énergétique.

Pour relever ce défi, voici un exemple à suivre… ou pas.

 

17 commentaires sur “Transition énergétique : exemple à suivre

    1. Comme une bande d’activiste crypto-marxistes ont réussi (aidé par un « docu » sur france 5) a angoissé une partie des médias télévisuels et de la population du pays , il y a peu de chance que le redressement productif fasse effet.
      Mais nous sommes sauvés le gouvernement algérien envisage l’eploitation du gaz de schistes : les clients sont déjà trouvés avant même le premier coup de pelle.

      http://www.elwatan.com/economie/l-algerie-veut-developper-ses-reserves-de-gaz-de-schiste-26-08-2012-183185_111.php

      1. sans les fautes :
        Comme une bande d’activistes crypto-marxistes a réussi (aidé par un « docu » sur france 5) a angoisseR une partie des médias télévisuels et de la population du pays , il y a peu de chance que le redressement productif fasse effet.
        Mais nous sommes sauvés le gouvernement algérien envisage l’eXploitation du gaz de schistes : les clients sont déjà trouvés avant même le premier coup de pelle.

        http://www.elwatan.com/economie/l-algerie-veut-developper-ses-reserves-de-gaz-de-schiste-26-08-2012-183185_111.php

  1. C’est drôle mais faut pas exagérer quand même! C’est du bois créosoté son truc! 😆

      1. Sans compter le faible pouvoir calorifique! (entre 10 et 15 MJ/Kg à comparer à ~45 MJ/Kg pour l’essence)

        1. Bof c’est pas un souci, le pétrole fait des milliers de km, on suffisamment de forêt en France pour fournir le chauffage d’une bonne partie des ruraux qui tournent au pétrole sans déplacer le bois sur des grandes distances. Et en plus c’est beaucoup moins cher en équivalent PCI (2.5t de bois sec donne 1t de pétrole, le pétrole coûte 400 euro la t sortis du puis, le bois sec à peine 100 euro la tonne livré).

          1. C’est vrai dans le cas du chêne, je ne suis pas sur que dans le cas du pin…

          2. Le pin c’est encore moins cher. Sauf que le pin est moins dense, 1t de chêne sec ça fait 1.2m3, 1t de pin sec plutôt 2. Mais rendu à la tonne les PCI des bois sont relativement homogène, à humidité égale bien entendu.

  2. Je m’incline, mais je reste convaincu de la supériorité de l’essence dans mon réservoir de voiture.

    1. Procédé BTL… on peut produire n’importe quoi à partir du bois…

  3. « Procédé BTL… on peut produire n’importe quoi à partir du bois », certes, idem avec n’importe quel résidu de récolte, pailles de céréales, cannes de maïs, résidus de colza ou de tournesol…
    J’en suis à 7.5+1.5+1.6+0.6= 12.2 millions d’ha dont les résidus de récolte peuvent fournir du BtL ou être débobinés en sucre puis éthanol, avec un rendement de l’ordre de 50 à 90 % du poids du grain récolté, bien davantage si l’on sélectionne des végétaux à fort développement végétatif.

    Facteur limitant pour que tout cela fonctionne: une alimentation en eau constante.

    La priorité des priorité : construire des barrages comme en Espagne ou au Portugal, pays qui ne se posent pas les questions métaphysiques des français quant au stockage de l’eau qui tombe en excès en hiver et au printemps.

    Barrage qui permettent aux canadairs d’intervenir efficacement en cas d’incendies.

    Combien de tonnes de CO2 dans l’atmosphère et de particules polluantes après l’incendie du Perthus de cet été qui a ravagé 14 000 ha de forêt, combien pour celui des landes avec « seulement  » 600ha.

    Incendies sur lesquels les écolobobos ne font pas de commentaires. Ils devraient se couvrir la tête de cendres à cette occasion et faire une manif monstre face à un tel cataclysme, cataclysme pour la faune, pour la flore, pour le climat, pour la santé des populations exposées aux particules… une imprudence comme celle du Perthus vaut au moins la consommation énergétique normale et la pollution d’une ville de 10 000 habitants pendant un an.

    Transition énergétique : Economiser l’énergie , certes mais aussi valorisons la biomasse ( augmentons les surfaces irrigables ) et luttons avec vigueur contre les incendies de forêt ( disposons des plans d’eau sur le territoire pour faire intervenir les canadairs + intercalons des cultures dont celles de maïs irrigué dans les forêts) -> construisons des barrages pour stocker l’eau, plein de barrages.

    1. Tout à fait d’accord. Il faut renforcer nos infrastructure d’irrigation.

  4. L’ère des grands barrage est terminée en France, il n’y a presque plus rien à barrer sauf à engloutir des habitations sans nombre. Donc, pour les canadairs, ceinture !

    On est en plein dans l’ère des retenues collinaires. Le précédent gouvernement avait facilité la procédure pour pouvoir en construire, l’actuel est revenu sur ces facilités pour satisfaire ses c…..ards d’alliés écolos.

  5. http://geocarrefour.revues.org/1730

    vol. 81/1 La pénurie d’eau : donnée naturelle ou question sociale ?

    La pénurie d’eau en Espagne : un déficit physique ou socio-économique ?
    Marie François
    p. 25-35

    Résumés

    En Espagne, l’eau est considérée comme un facteur primordial de développement. Sa rareté a suscité depuis plusieurs siècles un discours, relayé par les medias, qui a accompagné la réalisation de grandes infrastructures hydrauliques. Cette politique de l’eau, axée sur l’accroissement de l’offre, a été considérée comme une réponse aux demandes en eau, sans jamais les analyser ni les gérer [..]

  6. mais de conclure « Un autre modèle de développement, qui recevrait l’appui
    des medias, ne serait-il pas à envisager ? Un modèle qui diffuserait un
    discours mettant en évidence que l’Espagne doit utiliser le caractère
    semi-aride de son climat comme une richesse et non comme un handicap à
    son développement et qu’elle doit adopter des pratiques et des
    utilisations qui s’adaptent aux ressources naturelles. Un modèle plus
    juste socialement, économiquement et au plan environnemental »

    Nous étions en 2006, en plein boom du ladrillo, pas besoin d’agriculture juste de banques qui prétaient aux espagnols qui jouaient au casino de l’immobilier, plus tu mises, plus tu gagnes.

    Faisons lire ce documents aux ingénieurs espagnols, des baffes garanties pour l’étudiante qui proposait une telle conclusion : le caractère semi-aride de son climat comme une richesse , seulement si le sous sol regorge de pétrole.

    Discours d’enfant trop gaté comme nos jeunes bobos.

    Mais la fin approche enfin le début de la faim : http://www.europe1.fr/Economie/Pour-Unilever-l-Europe-redevient-pauvre-1215789/

    Enfin le dernier acte va commencer.

  7. tendance confirmé par le groupe Leclerc http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/agroalimentaire-biens-de-consommation-luxe/20120827trib000716357/pauvrete-en-europe-leclerc-confirme-la-tendance.html

    Il suffit également de voir comment Auchan repense ses hypermarchés, moins de fioriture et baisse des coût de gestion et d’approvisionnement, fini la grand messe de la consommation et les cathédrales pour dévots des soldes.

    L’Europe se paupérise faute de produire des richesses et de trop consommer, surtout l’Europe du sud dont la France.

    Donc transition énergétique mais pas avec 500 milliards de déficit en plus pour y arriver.

    Voyons comment les idées vertes résisteront à l’ouragan qui se lève!

Les commentaires sont fermés.