Offensive des ONG contre l’épandage aérien

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Vous avez dû le remarquer dans la presse, les articles relayant les contestations de l’épandage aérien des cultures se multiplient (la Dépêche du Midi, La République du Centre, ici la Gazette des Communes). Bizarrement, ce ne sont les pas riverains qui mènent la contestation mais bien des associations dites locales, en réalité le paravent d’associations nationales bien connues. C’est bien une offensive programmée contre les épandages aériens à laquelle nous assistons. La Mission d’information sur les pesticides au Sénat veut les interdire. Les ONG font également un intense lobbying dans ce sens. On se doute également que Stéphane le Foll va aller dans le même sens demain lors de son audition au Sénat par la mission sur les pesticides.
Derrière la gesticulation médiatique, le dossier n’est pas si simple à l’image des châtaigneraies de Corrèze qui sont menacées de disparaitre faute de dérogation pour des épandages aériens.

17 commentaires sur “Offensive des ONG contre l’épandage aérien

  1. Comme pour les semences enrobées : en interdire l’usage c’est en interdire l’exportation. Les semences sont un poste très positif de notre balance commerciale, qui est par ailleurs catastrophique. D’après Gilles Rivière Wekstein Le Foll serait bien enverdé !

    Merdre ! comme dirait Ubu…

  2. S’attaquer aux traitements aériens, indépendamment des conséquences sur la santé des consommateurs, Humains qui consomment le maïs, animaux également, porcs et volailles, à cause des mycotoxines des fusarioses évidemment, en bien plus grande quantité une fois ces traitements interdits. c’est aussi et surtout s’attaquer à des productions de maïs à forte valeur ajoutée ( maïs pop corn, maïs doux, maïs semences) fortes employeuses de main d’œuvre, pour produire dans les champs puis transformer dans les usines à la campagne. S’attaquer à la banane dans les DOM et au riz en Camargue, aussi.

    Donc c’est s’attaquer avec vigueur à l’emploi en milieu rural. Visiblement la France regorge d’emplois et le chômage n’y est pas un problème et ne le sera pas dans les années à venir pour cette Mission d’information sur les pesticides au Sénat, en sus de l’impact santé lié aux mycotoxines qui seront en plus grande quantité dans l’aliment.

    Pour les DOM c’est condamner la production de bananes qui là aussi est un des rares secteurs à employer beaucoup de monde dans le milieu agricole, pas la canne à sucre avec la mécanisation. Donc aussi vrai pour les DOM, nous y avons encore trop d’emploi proposés par l’agriculture et l’aval puisque la banane demande pas mal de manutention.

    Bien plus problématique d’ailleurs pour la banane que pour le maïs, ces traitements, du point de vue environnemental et santé, avec des traitements à répétition et avec des produits moins « clean » que sur maïs, du moins surtout les derniers sortis qui sont très clean, environnement et santé.

    Ce qui pose réellement problème, c’est la cohérence sur le discours vis à vis de PSA, gros employeur en France fustigé de vouloir fermer une usine déficitaire et la position sur les traitements aériens qui permet d’avoir en aval des usines à la campagne , elles bénéficiaires.

    Avant d’arrêter les traitements aériens, il faut donc logiquement fermer toutes les usines de construction automobile en France et transférer l’emploi vers les pays à bas salaire comme c’est suggéré pour le maïs doux, car non seulement l’activité industrielle de fabrication pollue mais le produit de cette industrie polluera encore plus.

    On remplace seulement par la construction de bicyclette, éventuellement électriques, du bio amélioré.

    On fait la même chose pour les avions, je pense que les allemands sont prêts à reprendre toutes les usines airbus de Toulouse et d’ailleurs et on ne garde que le tertiaire puisque c’est la seule chose qui ne gène pas nos sénateurs de ce groupe que l’on Baptisera « Soylent Green ».

    Donc effectivement, à terme, on ne produira plus une voiture en France, on n’y construira plus un avion, également très polluant lorsqu’il sera utilisé, on fermera tous les aéroports également trés trés polluants et on arrêtera de cultiver du maïs, du riz…..Du cinéma sur les anciens aéroports, également, dés projets en cours du coté de Toulouse, beaucoup de cinéma.

    Que des profs et du tertiaire, le monde parfait, avec un foncier qui appartiendra à des fonds de pension qui possèderont , aussi, les industries alimentaires qui nourriront tout le monde: Soylent green.

    1. SALUT ALZINE,
      Aurais tu oublié de lire le dernier compte rendu de la cour des comptes qui montre du doigt les producteurs de bananes qui ont licencié plus de 40% d’employés puisque n’ayant plus recours à l’effeuillage manuel sévère hebdomadaire des bananiers ? De plus, seules les bananes destinées à l’export sont traitées…ca n’est même pas pour nourrir les guadeloupéens. En Guadeloupe la banane emploie 1350 personnes + 220 planteurs . alors arrêtons svp de parler de catastrophe economique ! et regardons plutot les iles qui développent l’écotourisme vert et la biodiversité. Tu auras du mal à trouver un guadeloupéen qui achète un produit du costa rica mais aussi de la basse terre, terre gavée de chlordécone, eau gavée de chlordécone et autres pesticides jusqu’en 2600 ?Guadeloupe, Pays avec interdiction de chasse et de pêche autour des cotes, se préoccupe t’on du devenir des pêcheurs, des éleveurs de ouassous ? On commence à retrouver du propiconazole (LE PRODUIT UTILISe EN EPANDAGE AeRIEN SUR LES BANANES EXPORT) dans nos sources d’eau ici, carcinogène potentiel comme le chlordécone et tu trouves ça drole ? Le taux de femmes de moins de 50 ans ayant un cancer du sein est de 35% alors qu’il est de 22% en métropole et tu trouves ça drole ? les pubertés précoces de l’enfant sont en augmentation majeure avec des filles réglées à 9 ans dans les zones les plus polluées et tu trouves ça drole ? Fais des études avant de parler et d’écrire. merci.

  3. Le secteur tertiaire n’est pas un « mauvais » secteur d’activité.
    Il représente 75 % des emplois en France. Ce qui n’est pas rien.

    L’informatique, les services à la personne, la restauration, le petit commerce de détail, les artisans… sont dans le secteur tertiaire.
    C’est en outre le secteur qui a la plus forte valeur ajouté par bien ou service produit. Donc le plus rentable.
    Ce n’est pas un choix pertinent que de taper sur le secteur tertiaire…

    Par contre un pays dynamique économiquement se doit d’avoir un secteur agricole fort, un secteur industriel efficace et un sectaire tertiaire bien développé.

    Il y a un point ou nous sommes d’accord : la France a décidé de sacrifier son secteur primaire après la chute vertigineuse de son secteur secondaire.
    La raison en est la main mise sur les médias (faiseurs d’opinion) d’une minorité agissante financée majoritairement par des industriels étrangers.
    C’est une guerre économique et nous avons décidé de la perdre, sans même livrer bataille !!!

    http://www.debateco.fr/interviews/120703-industrie-services-emploi

  4. Il semblerait d’après la presse que des opposants aux traitements aériens soient impliqués dans cette affaire, parait-il bien plus grave que l’affaire du médiator avec des ramifications en Europe, l’attaque en règle pour ceux là contre les pesticides serait une manoeuvre de  » diversion « .

    Etats-Unis : GSK condamné à une amende de 3 milliards de dollars « pour fraude »

    http://news.doctissimo.fr/Medicaments/Etats-Unis-GSK-condamne-a-une-amende-de-3-milliards-de-dollars-pour-fraude-27952

    Avez vous des infos sur le sujet?

  5. Comme pour le tabac, on ne parle plus actuellement des 74 000 morts du tabac par an en France, plus les 4 morts dans les incendies du Perthus à cause de mégots mal éteints , On parle seulement des épandages aériens dans la presse: diversion ?

  6. des chiffres pour le tabac : http://www.umr8080.u-psud.fr/PDF/PDF_CANCER_METHODO/PDF_021.PDF

    D’où viennent les 73 à 74 000 décés est expliqué ici.

    Ensuite on verra ce que les pétitionnaires contre les traitements aériens qui n’ont affecté personne sauf les conducteurs d’hélico qui se scratchent de temps à autre ont fait dans le domaine de la lutte contre le tabac.
    1er problème de santé publique.

    Ce que les journaux ont publié mis à part qu’arréter de fumer fait grossir, histoire d’accompagner la politique de santé publique efficacement: continuez à cloper sinon prise de poids.

    De qui se moque t-on dans ce foutu pays?

    1. faux, les épandeurs meurent plus de cancer rares liés aux pesticides et ça a été vérifié aux usa.

      Une enquête de mortalité a été entreprise auprès d’applicateurs de pesticides par avion et
      d’instructeurs de vol à partir des dossiers médicaux informatisés aux USA pour la période
      1965-1979 (2). Le statut vital de 9677 applicateurs et de 9727 instructeurs a été déterminé et les SMR² ont été calculés (population de référence = population américaine des hommes blancs). Le SMR global est de 127 pour les applicateurs et de 93 pour les instructeurs.
      Chez les applicateurs, les SMR de plusieurs sites de cancer sont légèrement élevés mais non significatifs (SMR=134 pour le pancréas, SMR=176 pour le larynx, SMR= 132 pour la peau, SMR=136 pour la prostate, SMR=126 pour le foie et SMR=171 pour la leucémie). Chez les instructeurs, 2 sites de cancers ont des SMR plus élevés : le cancer de la peau (SMR=148) et les lymphosarcomes et réticulosarcomes (SMR=131).

      L’étude a été poursuivie sur la période 1965-1988 (3), avec une extension des recherches de
      statuts vitaux de 9 ans, donnant plus de chance de détecter un risque de cancer. L’étude porte sur 9961 applicateurs et 9969 instructeurs. Les applicateurs montrent des taux de mortalité supérieurs à ceux des instructeurs pour toutes les causes principales de décès, excepté pour le suicide. Certains sites de cancers sont cependant plus fréquents chez les applicateurs que chez les instructeurs : il s’agit du cancer de l’estomac (RR³=2,31), du cancer du pancréas (RR=2,71), du cancer du larynx (RR=4,79) et de la leucémie (RR=3,35). Pourtant, la population des applicateurs est différente de la population générale : il s’agit d’une population en meilleure santé qui consomme moins d’alcool et de tabac. Le vol à faible altitude, le stress de la chaleur, le bruit, les forces G, les vibrations et les fortes contraintes de travail sont identifiées comme les causes des décès par accident. S’ajoute l’exposition aux organophosphates, aux carbamates et autres pesticides qui compromettent la performance neurologique et l’aptitude à voler. Les décès par leucémie sont élevés chez les applicateurs et les expositions aux produits chimiques sont suspectés.

      2. Cantor K, Booze C. Mortality among aerial pesticide applicators and flight instructors.
      Archives of Environmental Health 1990;45(5):295-302.
      3. Cantor KP, Silberman W. Mortality among aerial pesticide applicators and flight
      instructors: follow-up from 1965-1988. Am J Ind Med 1999;36(2):239-47.

  7. Etant tombé sur le site http://www.actu-environnement.com/ae/news/pesticides-epandage-aerien-derogations-presfectorales-16248.php4
    et lisant «  » présente des risques sanitaires réels pour les riverains… comportent des …cancérigènes, des perturbateurs endocriniens ou des substances entraînant un risque d’effets néfastes pour le développement prénatal de l’enfant. Et …n’est pas de nature à rendre ces risques acceptables » .
    J’avais cru que les les ONG et les écolos bobos avaient enfin compris qu’ils mettaient gravement en danger la santé de nos concitoyens et des consommateurs en laissant proliférer les mycotoxines dans le maïs et qu’ils avaient compris.
    Que l’affaire des graines bio contaminées, des 52 morts en Allemagne et les 882 dialysés à vie avaient servi de leçon ( on n’en parle plus dans la presse, bizarre, comme c’est bizarre ). Que les 250 morts du chikungunya , les milliers d’hospitalisés, les 300 000 réunionnais atteints dont de nombreux garderont des séquelles à vie en 2005 avait aussi servi de leçon, avec une réaction trop tardive dans l’utilisation des insecticides.
    Vu il y a deux ans du maïs bio ravagé par la pyrale, pas beau le maïs, franchement laid, le pauvre gamin qui mangera de la polenta avec ce maïs risque un max.

    En effet les mycotoxines sont particulièrement dangereuses pour ceux qui consomment les produits végétaux même transformés mais aussi et c’est moins connus ceux qui vivent ou travaillent à proximité de lieux de stockage du maïs, voir ci après, d’où la disparition des cribs qui permettaient de sécher le maïs avec le vent, très économique et bien pour le bilan CO2 mais trop risqué coté sanitaire. Personne n’avait protesté à l’époque de l’abandon des cribs malgré l’effet CO2 négatif lié au retour du séchage en station souvent avec du gaz naturel.
    http://www.inrs.fr/accueil/produits/mediatheque/doc/publications.html?refINRS=TC%20131.

    Las c’était raté, il s’agissait bien d’épandages aériens dont il était question qui justement visent à limiter ces risques.

    Si des solutions peuvent être envisageable à moyen terme, sans certitude sur leurs performances appliquées sur de grandes surfaces, refuser tout de suite la protection exposerait la population à ces contaminants naturels effectivement cancérigènes(fumonisines /aflatoxines), des perturbateurs endocriniens ( Zearalenone) ou des substances entraînant un risque d’effets néfastes pour le développement prénatal de l’enfant (fumonisines), largement documenté par les milieux médicaux et mieux souligné en amérique qui est plus exposée du fait du climat.
    Ils n’ont donc rien compris !

    Vu cependant sur Infoguerre – site d’intelligence économique des liens intéressants pour expliquer le comportement de ces « zozos » et trouvé pourquoi les effets secondaires de l’antidiabétique Avandia étaient passés inaperçus en France. Intéressant. même croustillant.

    Les agriculteurs sont donc assis sur un tas d’or, d’or vert ! ceci explique cela.

    1. ET SI ON ARRETAIT DE PRODUIRE DU MAIS ?
      REVENONS AUX VRAIES PRODUCTIONS, A UNE AGRICULTURE DIFFERENTE ET TAXONS LES PAYS EMERGENTS QUI POLLUENT LA PLANETE.

  8. Sur le site actu environnement, certes mais pas suffisamment de temps pour tout suivre, d’autres s’en chargeront parfaitement.

    Toujours sur les traitements aériens qui ont généré de multiples protestations: on nous a rabattu les oreilles avec les abeilles, la santé, la biodiversité, l’environnement.

    Pour le feu du Perthus qui s’est développé en Espagne avec 14 000 ha détruits et 4 morts, plus toutes ces vies brisées par la perte d’une maison: Aucune protestation des écolo bobos contre les incendiaires, tout juste un raisonnement pour signaler que le feu est bon pour la biodiversité, comme le loup pour l’élevage ovin.

    Pour avoir une bonne analyse, lire http://sustainabledevelopment.unblog.fr/contributions-des-membres/reflexions-sur-feu-forets-et-biodiversite-par-pierre-monge/

    La prochaine fois qu’un journaliste bobo nous propose un intervenant vantant les mérites du feu, le renvoyer sur ce site.

    Nos journalistes, du moins ceux qui occupent le premier plan actuellement sont vraiment de vrais bobo « jean foutres ».

  9. Toujours dans le cadre des termes de comparaison sur les préoccupations majeures des bobos qui militent contre les traitements aériens , je laisse savourer la conclusion de Pierre Monge sur un risque majeur sur la biodiversité, l’environnement, la fixation du CO2, la santé publique , risque majeur, d’une telle évidence mais nié par les écolobobos comme d’hab.

    Cette conclusion les décrit aussi indirectement. Quel risque represente une légère dérive de traitement aérien en bordure de parcelle par rapport à la proximité d’un incendie de forêt, même si ce dernier épargne les zones habitées.

    « Mettre le feu à l’Artémision d’Ephèse pour accéder à l’immortalité, ne serait-ce pas une manifestation de simplicité mentale, pour ne pas dire de folie ? Il ne faut sûrement pas cultiver la peur du feu. Mais il faut sûrement beaucoup plus sensibiliser l’opinion aux risques trop souvent incontrôlables qu’il comporte. Aux conséquences très lourdes qu’il peut avoir pour l’environnement, pour la biodiversité et la vie. Oui, le feu est sans aucun doute le risque majeur pour la biodiversité. Parce que trop de personnes pensent pouvoir jouer impunément avec le feu. »

    De ce point de vue, le feu est un risque majeur, est le risque majeur, pour l’intégrité de la « maison », mais l’écologisme nie ce risque , le minore, voire inverse ses conséquences en relevant le caractère régénérateur exagérément mis en avant, qui relève du coté contemplation de la nature.

    De ce point de vue l’agriculture et l’agriculture avec des champs indemnes de mauvaises herbes , idéalement l’agriculture irriguée, constitue le meilleur moyen de lutte contre l’incendie.

    Dans les landes, les incendies ne traversent pas les champs de maïs irrigués, les espaces dédiés à la biodiversité le sont.

    Il faut donc des canadairs, certes, mais aussi des lacs artificiels dans lesquels les canadairs peuvent puiser de l’eau sans difficulté, une des clefs du succès pour arréter l’incendie du Perthus, avec un lac situé juste de l’autre coté des Pyrénées, à moins de 10 km des foyers.
    Lacs qui permettent en l’absence de feu d’irriguer des cultures maintenues vertes en été et meilleur moyen de protection contre les incendies,préventif. Lacs artificiels contre lesquels militent les écolobobos toujours selon eux pour préserver la biodiversité.

    Que n’a t-on entendu des propos de cette nature lors de l’incendie du Perthus!

  10. Pour continuer sur les traitements par voie aérienne, pas de questions métaphysiques aux USA, déjà 41 morts de West nile Virus transmis par des culex bien présents chez nous, pourtant maxiscience est plutot écolobobo et déforme l’information pour la rendre plus bobobio compatible, mais autant de morts, si ça dégénère…

    « http://www.maxisciences.com/virus-du-nil-occidental/virus-du-nil-occidental-des-pesticides-lances-sur-dallas_art26231.html

    Pour tenter d’éradiquer le virus du Nil occidental qui a tué 26 Américains dont 17 Texans, les autorités de la ville texane de Dallas ont décidé de projeter des pesticides sur la ville. Cette mesure est très controversée mais pourrait sauver des dizaines de vie et éviter d’autres handicaps sévères dus au virus.

    Après l’instauration de l’état d’urgence du mercredi 15 août, des avions ont commencé à pulvériser des pesticides sur Dallas. Le but est de tuer les moustiques porteurs du virus du Nil occidental qui a provoqué des problèmes de santé graves chez 693 Américains. Parmi eux, 26 en sont décédés depuis le début de l’année. Les habitants du Texas s’inquiètent particulièrement puisque leur État du sud des États-Unis arrive largement en tête du nombre de cas (381) et de décès (17). Les autorités sanitaires locales assurent que « le Texas est en route pour compter un nombre de cas record depuis que la maladie y est apparue en 2002 ».

    C’est pourquoi, deux avions ont répandu des pesticides sur environ 210 kilomètres carrés au-dessus de Dallas et ses environs jeudi dernier. Quatre avions supplémentaires ont repris le traitement vendredi soir. Le directeur du ministère de la Santé texan, David Lakey, a indiqué que « la pulvérisation par voie aérienne est sans danger et très efficace, mais cela ne remplace par les précautions de base ». Ainsi, il recommande aux Texans de s’asperger de répulsif anti-moustique lorsqu’ils sont à l’extérieur.

    Le virus du Nil occidental a été identifié pour la première fois en Ouganda en 1937. Il peut causer trois sortes de réactions chez les humains : soit aucune, soit des symptômes légers ressemblant à ceux de la grippe, soit des complications importantes telles méningites et encéphalites. Dans ce dernier cas, la maladie peut s’avérer fatale. Mais d’autres complications peuvent se révéler particulièrement handicapante. Un Texan ayant perdu la vue après avoir été piqué par un moustique témoigne : « Je suis allé me coucher cette nuit-là et le lendemain quand je me suis réveillé, j’étais aveugle… les gens doivent être prévenus, c’est très sérieux ».

    Mais la projection de pesticides sur la ville entière ne fait pas l’unanimité car ces produits peuvent être toxiques s’ils sont avalés. Une mère de famille de Dallas explique les précautions qu’elle a prises afin que son enfant et ses animaux domestiques n’ingurgitent pas de pesticides accidentellement : « Nous avons deux chiens et un chat alors nous avons couvert leur partie du jardin, ainsi que là où joue ma fille, juste pour être vraiment en sécurité ». Par ailleurs, un groupe de pression anti-insecticide a créé une pétition pour appeler les autorités à arrêter la pulvérisation de pesticides et à distribuer des répulsifs. 1.800 signatures ont déjà été recueillies. »

    On notera aussi que le produit est le même que celui des plaquettes antimoustiques ou des produits qui imprègnent moustiquaires et vétement en afrique.

    Noter aussi que le DEET répulsif est plus dangereux pour l’homme que les pyrethrinoides, déconseillé sur les jeunes enfants et remplacé par …les pyrethrinoides sur les vetements.

  11. Moi, je suis riverain et je peux vous dire que je suis CARREMENT CONTRE les épandages aériens. Ras le bol de me prendre des produits toxiques sans même ma permission. RAS LE BOL ON VOUS DIT.

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