Abeilles et pesticides : les grandes manœuvres du journal Le Monde

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Stéphane Foucart dans le Monde daté d’aujourd’hui  nous assomme d’une page entière pour dénoncer les processus d’homologation des pesticides. Derrière une démonstration fouillée en apparence, c’est toujours le même refrain : dénoncer la collusion des agences d’évaluation et des pouvoirs publics avec LE lobby des pesticides.
Mais pourquoi ce papier maintenant ? (Il aurait pu sortir quasiment le même il y a un an). La réponse est donnée par deux dossiers en cours.
Tout d’abord le Cruiser : la scientifique citée en toute fin d’article par Stéphane Foucart n’est autre que celle qui a travaillé sur l’homologation du Cruiser à la DGAL. Horreur, nous apprend le journaliste, avant d’être à la DGAL, elle a travaillé pour des industriels des produits phytos (ou plutôt nous réapprend, l’info ayant déjà été donnée par Paul Benkimoun dans un article du Monde daté du 30 juin). Elle est de nouveau maintenant employée par « l’agrochimiste Agrosciences ». Bref, son travail est forcément influencé par le lobby des firmes ! A la poubelle !

Même chose pour le Fripronil (régent) dont la cour de cassation vient de reconnaitre au cours de plusieurs années de procédure que l’insecticide est innocent dans la surmortalité des abeilles et que l’homologation avait été correctement effectuée par la DGAL (Direction Général de l’Alimentation). Là encore, ce serait des scientifiques à la solde des firmes qui l’ont effectuée. A la poubelle aussi !
Et si la DGAL n’est plus capable d’effectuer des évaluations en dehors de toute « influence », qui peut le faire si ce n’est le Ministère de l’environnement ? L’article de Stéphane Foucard correspond à un stratégie réfléchie : décrédibiliser totalement le processus d’homologation des phytos par la DGAL en s’appuyant sur les dossiers en cours pour que le Ministère de l’environnement récupère ce dossier homologation ou ait encore plus d’influence sur ce sujet.

40 commentaires sur “Abeilles et pesticides : les grandes manœuvres du journal Le Monde

  1. Vous auriez au moins pu trouver une autre photo d’abeille que celle de l’article que vous critiquez.

    1. Marc dit :

      « Vous auriez au moins pu trouver une autre photo d’abeille que celle de l’article que vous critiquez »

      —> Et pour quelle(s) raison (s), s’il vous plaît ?

  2. Alerte environnement nous rappelait :

    « Parmi les présidents successifs du WWF-International, John H. Loudon, ancien président de la Royal Dutch Shell et de la Fondation Ford. Aux Etats-Unis, Kathryn Fuller, directrice d’Alcoa, deuxième plus grand producteur mondial d’aluminium, a présidé le WWF pendant quinze ans. En Belgique, l’actuel président du WWF est Ronald Biegs, ancien directeur général de Coca-Cola en France et en Allemagne. Le président du WWF-France est Daniel Richard, ancien PDG des Trois Suisses et de Sephora (groupe LVMH), lequel a succédé à Luc Hoffmann, ancien vice-président du groupe pharmaceutique Hoffmann-Laroche. »

    Un collaborateur de cette ONG et un rapport qui en est issu peut il être indépendant?

    Il serait en outre intéressant de connaitre la ligne éditoriale du journal le monde, qui emploie ce médiocre gratte papier pour en expliquer cet article d’une rare médiocrité, l’époque d’Hubert Beuve Mery est bien révolue.
    Grandeur et décadence du Monde qui précède la fin d’un monde, ainsi va aussi la Vie.

    Que reste-il qui tient la route dans la presse française , le journal Marianne?

    1. « Que reste-il qui tient la route dans la presse française , le journal Marianne? »

      « Journal »? Marianne un journal?? Et puis quoi encore?

  3. Voila bien longtemps que Stéphane Foucart n’est plus crédible, Lui et Sylvestre Huet du journal Libération ont toujours utilisé la même méthode; attaque « ad hominem » quand un article ou une décision scientifique ne leur plait pas.
    Rien de nouveau!

  4. Dans la même veine que l’article de Stéphane Foucard, le dernier avatar de Jean Marie Pelt « Pesticides : cessons de tuer la terre pour nourrir l’homme « , affligeant de voir un enseignant assez ésotérique dans sa vision de la relation entre l’Homme et la terre, qui avait cependant pu décrire l’histoire des plantes avec une certaine poésie à défaut de rigueur scientifique, produire un recueil de lieux communs éculés, truffé d’erreurs grossières, dès les premières pages.

    On peut espérer que l’auteur officiel, JM Pelt, n’a fait qu’apposer sa signature sur une compilation d’articles de presse poubelle, qu’un médiocre « nègre » blanc lui aura proposé.

    Il semblerait que tout ce mouvement, certes né dans les années 60, mais réellement porté par les médias à partir du milieu des années 90, en sympathie avec l’accession de Jacques Chirac à la présidence de la république et plus ou moins protégé par ce dernier, doive rencontrer quelques difficultés jusqu’à disparaître avec la « révélation » de la pitoyable gestion des affaires publiques qui a caractérisé cette époque.
    Par révélation, il faut comprendre, non pas des post sur le site « alerte environnement » ou quelques bon ouvrages sur les fondements et le fonctionnement de l’écologisme en tant que religion, post et ouvrages qui ne sont que libre expression mais conséquences dans la vie de tous les jours du français moyen via un régression drastique du pouvoir d’achat et PIB par habitant, à l’heure des choix douloureux. Il paraît peu probable que les illusions écolobobo trouvent encore leur place dans ce nouveau contexte.
    Entre la monture de lunette non remboursée qu’il faut changer, le séjour au bord de mer ou à la campagne en France, l’étranger étant devenu hors d’atteinte et les illusions vertes, il n’y aura rapidement plus photo.

    L’écoloboboisme est une valeur en chute libre en Grèce et en Espagne, la France suivra !

  5. 1) La surmortalité des abeilles est en grande partie due à la propagation d’un Acarien du nom de Varroa destructor qui est porteur d’un certain de virus à ARN infectant les Apis mellifera dont le mieux connu est le DWV. La diminution du nombre d’abeilles a été déjà associée à ces virus « portés » par Varroa.
    Si vous vous intéressez au problème, vous trouverez facilement sur PubMed des tas d’articles de recherche, le plus récent est dans le numéro du 8 juin 2012 de Science : S. J. Martin « Global Honey Bee Viral Landscape Altered by a Parasitic Mite » p 1304 sq. Il vous donne en plus de bonnes références bibliographiques que vous pouvez lire aussi. Un bon moyen de passer intelligemment sa soirée tout en apprenant beaucoup.

    Que les pesticides soient impliqués dans la mortalité des abeilles, possible et il ne faut pas abandonner l’hypothèse, que les virus émergents le soient, absolument sûr, mais cela n’exclut pas l’implication de plusieurs facteurs. Il serait idiot de refuser d’examiner le rôle des pesticides dans la mortalité des abeilles comme il est idiot de refuser de tenir compte de la propagation de Varroa et des virus qu’il apporte avec lui, virus que les abeilles se transmettent ensuite entre elles.

    2) Cessez de salir JM Pelt. Certes il débloque franchement depuis quelques temps avec ces pilules-bidon et sa musique mais il n’en reste pas moins un excellent botaniste. C’est triste de le voir virer au charlatanisme mais quand on fréquente Séralini, on ne peut que finir dans la déchéance. Tous ceux qui l’approchent finissent mal…
    3) Pouvez-vous citer les erreurs grossières auxquelles vous faites allusion dans dernier ouvrage de Pelt que je n’ai pas lu ? Il faut une vérification scientifique. Pas de panique, je suis biologiste. Si on essaie de m’entuber, je sais le voir et massacrer celui qui s’y risque.
    4) Qu’est-ce que c’est qu’un « écolobobo » ? Définition précise, argumentation à l’appui… Est-ce la même chose que la gauche-caviar ? Quel est le rapport avec la droite-saumon ? Ce n’est pas précis, votre truc.
    5) « Marianne un journal ? et puis quoi encore ?  » Oui, Marianne est un excellent journal qui a démonté plus d’un véreux et d’un corrompu. Cela dérange quelqu’un dans l’assistance ? Et puis ils font de bonnes analyses de la politique, même si parfois ils s’emballent un peu vite. Heureusement qu’il en existe des comme ça pour foutre un peu la trouille aux mafieux de tout poil. Je l’achète toutes les semaines et j’en suis fier et j’achète aussi le Canard enchaîné parce que j’adore leur humour et qu’ils ne sont pas sots… La censure ne passera pas.

      1. Certes Karg, mais:

        Le Journal des Finances était un hebdomadaire français spécialisé dans la finance, pourtant s’appelait bien journal , de même le Canard enchaîné est un hebdomadaire satirique français mais qui se défini lui-même comme un « journal satirique paraissant le mercredi ».

        Utilisant le mot journal en relation avec le mot journaliste: celui qui écrit les articles qui composent le « journal » , puisqu’il n’y a pas de quotidieniste, d’hebdomadairiste, de mensueliste.

        Je me suis renseigné sur le terme, journal serait de nom d’un quotidien particulier, effectivement la racine jour renvoie à une parution quotidienne mais avec extension à des parutions hebdomadaires, mensuelles…. On parle de papier journal mais aussi de journal télévisé….

        Indépendamment de cela le mot exact pour Marianne reste hebdomadaire mais c’est aussi par extension un journal au même titre que des quotidiens comme le monde ou des mensuels.

    1. Des fèves associés au maïs c’est pas possible, les fèves viennent d’Asie et du Moyen Orient, par contre avec le haricot j’en ai entendu parler quand j’étais étudiant. L’association maïs légumineuse ça marche, en France ça fait plutôt un couvert (voir le dernier France agricole) mais en climat tropical on peut enchaîner les deux récoltes. Par contre la triple association avec les courges je vois pas trop comment s’y prendre, faire les trois cultures dans la saison ça me parait tendu.

      Les plantes cléistogames peuvent être marginalement être fécondé par du pollen extérieur, suffit qu’un mutant mâle stérile apparaissent… Le flux de gène n’est pas inexistant.

      1. Cléistogamie : « Les plantes cléistogames peuvent être marginalement être fécondé par du pollen extérieur, suffit qu’un mutant mâle stérile apparaissent… »
        Pas uniquement ! Le blé, une plante que vous connaissez bien je crois, peut être considéré pratiquement comme cléistogame. L’ouverture des glumelles peut être déclanchée par des conditions de stress hydrique importantes au cours de la méiose dans le sud de la France. On utilise d’ailleurs cette facilité pour la production de semences hybrides, dont le parent mâle a en plus reçu un ACH stérilisant son propre pollen. De la même façon dans le nord de la France des conditions climatiques défavorables autour de la méiose (froid, manque d’ensoleillement) peuvent provoquer la stérilité du pollen, l’entrebaillement des glumelles, permettant ainsi à la plante de recevoir du pollen extérieur (pour survivre).

        1. Logique, en condition difficile la reproduction sexué est supérieur, même du point de vue des gènes de la plante qui accepte d’avoir des descendant avec seulement 50% de ses gènes.

    1. Les mauvaises langues se retrouvent sans arguments face à la justesse de la communication de pollinis.

      Il parait que vous appréciez beaucoup Stéphane Foucart, alors pour votre plus grand plaisir :

      http://www.lemonde.fr/planete/article/2012/07/09/des-chercheurs-des-organismes-publics-sous-pression_1731093_3244.html

      « Chercheur d’un établissement pourtant public, Marc-Edouard Colin n’a pas le droit de s’exprimer sur son domaine de compétence. »
      « Ce cas de censure illustre la force des pressions qui s’exercent sur les scientifiques des organismes publics de recherche travaillant sur le rôle des pesticides dans le déclin des abeilles »

      1. C’est un menteur, la direction de Sup Agro cherche un moyen de le gérer sans le virer, c’est pas évident. Des pressions? le cruiser est utilisé en Allemagne sur le colza depuis 2004, les scientifiques allemands ont ils des pressions? La victimisation est décidément à la mode.

      2. Au lieu de faire le beau à la télé, il ferait mieux de fournir des résultats crédibles aux organisations apicoles, ce qu’il c’est bien gardé de faire. BASF et BAYER ont gagnés tout les procès, preuve qu’il n’a pas fournit des données fiables pour étayer ces dires.

      3. Ce que l’on peut reprocher a Marc-Edouard Colin c’est sa piètre connaissance de la Nosémose des abeilles et par différents articles avoir embrouillé les apiculteurs au sujet de la colonisation récente d’Apis mellifera par Nosema ceranae parasite exotique a l’espèce en minimisant , voir en niant le caractère délétère sur les colonies de ce nouveau parasite
        Dans cet article http://www.cari.be/medias/abcie_articles/122_lopportunismecheznosema.pdf le vétérinaire soutient « qu’aujourd’hui , aucun argument ne permet donc de penser que Nosema ceranae serait une cause majeure de surmortalité des colonies  »
        Or un suivit attentif des ruchers infestés lui aurait montré que si en début d’infestation tout semble normal , les colonies se développent et devraient essaimer mais on note un essaimage faible et si la récolte printanière est au rendez vous c’est par la suite que l’infestation par écrémage successif des butineuses provoque une dépopulation sévère visible en été
        Les abeilles ne montent plus dans les hausses , la colonie fond , est encore capable de prendre le sirop de nourissement avant l’hivers mais au printemps suivant on retrouve un taux anormalement élevé de pertes , de ruches faibles incapables de remonter la pente et un taux très élevé de ruches orphelines sans reines dans le rucher contaminé…

        Le vétérinaire Colin dans son article fait une grave erreur au sujet de la nosémose due a Nosema apis
        D’après lui Nosema apis parasite saisonnier est un opportuniste or il a été montré qu’il est un parasite vrai vivant plus ou moins en équilibre avec les abeilles pouvant certaines années provoquer la dépopulation de ruchers entiers entre avril et mai sans symptômes apparents si ce n’est la disproportion entre abeilles adultes et couvain accompagné ou non de traces de dysenterie

        Ce parasite par son cycle court régule une autre maladie bien plus dévastatrice pour les abeilles l’amibiase due a l’amibe Malpighiella mellificae a cycle plus long
        C’est cette redoutable amibe qui provoque des dysenteries graves ( intérieur et extérieur de la ruche souillée ,) colonie réduite a quelques centaines d’abeilles tremblantes sur les cadres , abeilles trainantes devant la ruche et non une nourriture inappropriée ou un dérangement trop fréquent de la grappe hivernale

        L’amibiase décime les colonies en mars : c’est lors de la première visite du rucher en fin d’hivers que l’on constate les dégâts pouvant aller jusqu’a la perte de la totalité de tout le rucher
        C’est en avril mai que l’on pouvait constater les dégats par la nosémose (dépopulations touchant les butineuses) alors que tout semblait normal en fin d’hivers

        Des auteurs ont constaté qu’il y avait des années a Nosémose et d’autres a amibiase

        Colin dans son article omet de dire que Nosema ceranae se développe toute l’année contrairement a Nosema apis qui est saisonnier ( l’éclosion des spores s’arrête des les premières chaleurs de mai )
        Autre constat la ou Nosema ceranae a colonisé les ruchers on ne trouve plus de spores de Nosema apis ,ni d’amibes provoquant les graves dysenteries
        On peut dire que Nosema ceranae a pris la niche écologique de N. apis et par son développement permanent a fait disparaitre la redoutable amibe…
        Avant de minimiser les effets pervers d’une nouvelle affection due a un parasite exotique le vétérinaire aurait du mieux observer et analyser les ruches la ou l’on signalait de graves dégâts comme dans le Jura en 2005 au lieu de citer une étude non pertinente menée en Espagne par un technicien apicole d’une association

      4. Ce que Colin ignore aussi au sujet de la nosémose due a N. apis c’est que ce sont les colonies fortes et populeuses en fin d’hivers qui sont touchées et non les ruches affaiblies
        En Suisse on avait tenté en vain pendant de nombreuses années de sélectionner une abeille résistante a cette affection …

        1. Merci pour ces précisions. On comprend maintenant pourquoi les 85% de mortalités dans les essais ne perturbe pas nos scientifiques français financés par le lobby apicole.

      5. Ce journaleux est particulièrement malhonnête. Mais c’est un fait connu car c’est un multirécidiviste.

        Qui peut croire qu’un chercheur, en l’occurrence de l’INRA, peut se voir « intimer » le silence par sa direction ? Quand on connaît la communication de l’INRA… Quand on sait les énormités qu’a pu proférer – et même publier – un Jean-Pierre Berlan…

        Et cet homme (Colin) a « la réputation de s’exprimer sans langue de bois », mais mettrait sa langue dans sa poche ? Et cet homme est un chercheur dit « engagé » (qui a du reste fait une fixation sur les néonics), autant dire un compagnon de route idéologique et comparse en manipulations médiatiques du journaleux ?

        Allons donc ! La mafia anti-pesticides nous déroule ici un de ses trucs préférés, la théorie du complot.

        Et, ça marche bien, puisque « Bayer, BASF et l’Union des industries de la protection des plantes (UIPP) financent la Fondation Supagro, émanation de son établissement de rattachement ».

        En fait, ça marche bien pour embobiner le gogo, euh, le boboécologogo. Car il faut qu’on nous explique dans quelles circonstances M. Colin se serait vu « intimer »… Et aussi par qui, car « direction », c’est vague.

        De trois choses l’une. Ou bien, il aurait fait l’objet d’une mesure personnelle, en quelque sorte préventive. C’est invraisemblable car il n’aurait pas manqué de s’en plaindre sans délai.

        Ou bien, il aurait benoîtement demandé l’autorisation de répondre à un journaliste pour provoquer une réponse négative sous la forme soit d’un ordre, soit d’un conseil, ce dernier étant alors interprété dans le sens d’un ordre. C’est tout aussi invraisemblable, vu son pedigree.

        Soit tout cela est inventé.

        Notre journaleux écrit le 9 juillet 2012, le ministre de l’agriculture ayant pris sa décision d’interdiction le 28 juin 2012. Notre journaleux se réfère aussi à un « courriel du 26 juin » dans lequel « Le Monde a demandé des détails sur la nature précise des propos reprochés au chercheur et le contexte de leur (sic) déclaration ». Étrange chronologie…

        Étrange aussi le fait que l’article principal ne cite aucun chercheur, de l’INRA ou d’une autre institution. Pas même les auteurs de cette fameuse étude dans laquelle les butineuses ont été saoulées au thiametoxam et qui a permis à notre bon ministre de l’interdire.

        Remarquez que pour démontrer la malhonnêteté de ce journaleux, il suffit de comparer le titre de son billet – « Des chercheurs des organismes publics sous pression » – avec son texte : au mieux, il en a trouvé un à qui on aurait dit de la fermer. Un avec un casier très chargé sur le

        1. « Notre journaleux écrit le 9 juillet 2012, le ministre de l’agriculture ayant pris sa décision d’interdiction le 28 juin 2012. Notre journaleux se réfère aussi à un « courriel du 26 juin » dans lequel « Le Monde a demandé des détails sur la nature précise des propos reprochés au chercheur et le contexte de leur (sic) déclaration ». Étrange chronologie… »

          Pourquoi ? L’affaire de la contestation des méthodes d’évaluation des pesticides est antérieure à la décision du 28 juin 2012, si je ne me trompe pas (si je me trompe on me démentira) et Foucart a pu entamer son « enquête », c’est-à-dire l’interview de gens qui pensent comme lui, avant le 28 juin, non ?

        2. E.Colin est un des signataires de la pétition des « climatologues » pour sanctionner , faire taire ,mettre a l’index Claude Alègre…

          1. Allègre ment énormément, c’est logique de lui faire fermez sa gueule, le problème c’est que les écogistes ne veulent pas admettre que les pseudo scientifiques de leur camps méritent le même traitement.

          2. Sur le climat, Allègre ment mille fois moins que les climastrologues qui ont signé la pétition contre lui. Pourtant il n’a pas cherché à leur faire fermer la gueule, comme dit Karg. Lui, il se contente d’avancer ses arguments.

            Et sur les gaz de schiste, sa prise de position dans le dernier N° du Point est très raisonnable et bien étayée.

          3. Bien sûr, trafiquer des courbes c’est pas grave, GES, Vélot and Co fond de même, c’est pas un soucis.

  6. complément à Wackes Seppi sur le livre de JMP.
    Le DDT aurait été issu de l’effort de guerre Allemand et de la chimie du chlore page 17. En fait la molécule a vu sa synthèse remonter à l’Allemagne de Bismarck soir 1874. Les propriétés insecticides ne seront mises en évidence qu’en 1939 mais par les Suisse de la firme Suisse Ciba, ce qui explique que les américains doivent davantage leur victoire sur l’Allemagne Nazi qu’à n’importe quelle de leurs arme prise individuellement, notamment durant la campagne du pacifique au cours de laquelle le paludisme a tué et rendu incapables de se battre autant de G.I’s que les balles japonaises: sans le DDT l’effort de guerre aurait été plus partagé entre les deux théâtres de conflit et la victoire alliée plus incertaine. Est-ce à cela que JMP s’attaque aussi? regrette –t-il la défaite du IIIème Reich?

    Pas de mention des insecticides que remplacera le DDT après la seconde guerre mondiale, certes roténone et pyréthres naturels mais aussi nocotine mais surtout principalement les arseniates, notamment l’arséniate de plomb. De fait le DDT a permis l’abandon rapide de l’arséniate de plomb.

    Et ainsi de suite, plusieurs énormités quasiment à chaque page. Ce qui me fait effectivement douter que JM Pelt ait pu écrire ce livrer, certainement aura-t-il pu donner quelques idées et indications pour le milieu de l’ouvrage, qui contient quelques informations intéressantes sur les associations végétales et la fin, qui n’est pas sans rappeler l’agriculture biodynamique, la musique remplaçant la description qui est faite de la conjonction des planètes.

    C’est de la poésie tout cela, ni de la science, ni des sciences agronomiques propres à nourrir, même imparfaitement, 7 milliards d’humains.

  7. l’article de T&V mentionne le fait (?) que si les doses de pesticides sont inférieures à 50% de la dose létale le produit est considéré comme sans danger pour les abeilles.
    J’aimerais savoir si il ne manque pas un paramètre dans cette information qui me paraît bien grosse.
    Remarquons:
    1 que la floraison du colza ne dure que 1 ou 2 semaines
    2 que les abeilles qui peuvent voyager sur 2 ou 3 km en une journée ne passeront pas leur journée sur des fleurs de colza même dans les zones de culture intensives
    si quelqu’un peut me renseigner ???

    1. Il doit y avoir confusion avec la DL50…

      « Les lettres DL désignent la « dose létale ». La DL50 est la quantité d’une matière, administrée en une seule fois, qui cause la mort de 50 % (la moitié) d’un groupe d’animaux d’essai. La DL50 est une façon de mesurer le potentiel toxique à court terme (toxicité aiguë) d’une matière ».
      http://www.cchst.ca/oshanswers/chemicals/ld50.html

      La floraison du colza dure de 3 a 4 semaines suivant les conditions météo
      Les butineuses vont en priorité sur les fleurs qui leur offrent le plus de nectar
      Si a un moment de la journée le colza délivre le précieux liquide un maximum des butineuses se dirigent vers les champs de cette plante
      Pour la récolte de pollen dans les trappes posée par l’apiculteur en général on trouve une dominante de pollen de colza si des champs de cette plante se trouvent a proximité

    2. L’évaluation du risque 3. Estimation du risque
      Base légale (Dir 91/414, Annexe VI, B, point 2.5.2.3)
      Il n’est pas accordé d’autorisation en cas d’exposition potentielle des abeilles communes si les Quotients de Danger d’exposition des abeilles par contact ou par voie orale (HQ) > 50,
      à moins qu’une évaluation appropriée du risque n’établisse concrètement que l’utilisation du produit phytopharmaceutique dans les conditions proposées n’a pas d’impact inacceptable :
      sur les larves,
      le comportement des abeilles et
      la survie et le développement de la colonie.

      L’évaluation du risque 3. Estimation du risque
      Pour les abeilles et arthropodes non cibles = QR (HQ) Quotient de Risque = dose max.en g/ha ÷ DL 50 en µg/ab.
      Si QR ≤ 50 => pas de risques pour les abeilles
      Si QR > 50 et essais complémentaires
      Facteur mis en place sur base de produits pulvérisés
      Ce facteur prend en compte un facteur de sécurité
      Si ≥ 2500 => risque potentiel élevé pour les abeilles

      1. Ce QR signifie n’importe quoi, j’en vois pas l’intérêt, j’espère qu’ils s’appuient sur du solide. Ce qui serait intéressant c’est l’exposition réelle avec la concentration d’insecticide dans le miel et le pollen. On peut remarquer qu’aucun essai au champ n’a montré la moindre mortalité..

        1. non car ce rapport n’est pas aisé à appréhender sauf si on sait quelle surface de champ une abeille isolée peut butiner en quelle durée ???

          en tous cas ou bien SF fait de la désinformation ou bien il ne comprend rien
          Dans les deux cas poubelle

          1. Sauf qu’il est trop simple pour être vrai, passer de g/ha à des ug/abeilles, je vois pas trop le rapport.

          2. La surface de butinage d’une abeille sur crufifère n’exède pas 10 m2
            Le nombre et la longueur des voyages des butineuses varient considérablement en fonction des facteurs métérologiques
            Par temps favorable les butineuses de nectar effectuent des voyages plus court et nombreux soit dans ce cas plus de 10 voyages dans 63% des cas
            Par temps défavorable moins de 10 voyages dans 92% des observations
            D’après J. Lecomte dans le Traité de Biologie de l’Abeille ( régulation sociales vol 2 ) sous la direction de Rémy Chauvin Ed Masson et Cie de 1968

          3. De toute facon l’assertion de T&V qui mentionnerait le fait que  » si les doses de pesticides sont inférieures à 50% de la dose létale le produit est considéré comme sans danger pour les abeilles ».est une grossière erreur stuféfiante …

          4. Autant ce rapport peu avoir du sens pour des insecticides appliqués en cours de végétation principalement à l’approche ou en cours de floraison ou en période d’exsudation des pucerons autant pour des traitements des semences seule la quantité susceptible d’être retrouvée dans le pollen ou le nectar a du sens soit plusieurs mois après le semis avec des phénomènes de dilution au niveau de la plante.

            Dans ces conditions le QR n’a pas de sens, trop dépendant du délai semis – exposition.

            Question subsidiaire que donnent les insecticide vétérinaires antivarroa appliqués directement sur les abeilles ou dans le rucher si l’on fait jouer ce quotient de danger??? notamment le coumaphos, l’acide oxalique voire le fluvalinate ??? seule l’amitraze doit passer sans difficulté.

            Certes il est nécessaire de trouver une équation pour transformer l’apport dans la ruche en équivalent apport par ha.

            Ici comme sur de nombreux sujet, on focalise sur le détail pour éviter de voir l’essentiel.
            Les abeilles souffrent principalement de leurs pathologies ou de leurs parasites et si ce n’est le cas des moyens employés pour les combattre comme le rappelait fort justement le cercle de sénateurs et députés CERES.

  8. @ Karg

    « Allègre ment énormément, c’est logique de lui faire fermez sa gueule….. »

    —> Allègre ne ment pas. Il donne, comme il en a le droit comme tout un chacun, son opinion avec laquelle on peut ne pas être d’accord. Mais il a le droit de dire ce qu’il pense. Ceux qui ne partagent pas son opinion ont le droit de le dire en apportant des arguments contradictoires. Se contenter de dire qu’il ment, n’est que se laisser aller à l’injure. Ce qui n’est guère valorisant pour ceux qui se laissent ainsi aller.

    @ Laurent Berthod

    Sur le climat, Allègre ment mille fois moins que les climastrologues qui ont signé la pétition contre lui. Pourtant il n’a pas cherché à leur faire fermer la gueule, comme dit Karg. Lui, il se contente d’avancer ses arguments.

    —> Cf supra mon commentaire quant à la réaction un brin « étroite » de Karg. Allègre se contente, pour paraphraser un dicton populaire , de « bien dire et laisser braire ». Certains se laissent aller à braire…..

    Et sur les gaz de schiste, sa prise de position dans le dernier N° du Point est très raisonnable et bien étayée.

    —> D’accord avec vous!

  9. @Alzine
    16 juillet 2012 à 18:12

    « …..soit plusieurs mois après le semis avec des phénomènes de dilution au niveau de la plante »
    + dégradation chimique et biologique dans le sol..

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