Le vélo-charrue : la solution écologique !

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Dans le fameux Catalogue des objets introuvables de Carelman, il y a le vélo-charrue (voir photo). On s’étonne juste que les écologistes n’aient pas encore pensé à mettre cette ingénieuse trouvaille dans leur programme agricole…

Source  : http://impossibleobjects.com/catalogue/bicyclette-charrue.html?___store=francoise&___from_store=english

19 commentaires sur “Le vélo-charrue : la solution écologique !

  1. juste pour rigoler, ce serait possible, mais :
    – il faudrait des crampons, ou plutot des clous de 20 cm pour ancrer la roue motrice.
    – il faudrait ajouter du poids, de préférence moteur, donc un tandem, ou bi-tandem…
    – il faudrait des développement de folie, genre 10-20cm de développement pour pouvoir faire une poussée de l’ordre de la tonne.

    même quand on déconne en ingénierie il faut être sérieux…

    les écolo ne sont pas assez futés pour déconner sérieusement.
    ils n’imaginent déjà pas combien nous pouvons être intelligents et débrouillard.
    le genre qui croie que si la mer monte de 30cm en 50ans, on va pas s’adapter…
    que si le pétrole double, on pas pas en trouver plus (c’est fait)
    que nous ne pouvons pas trouver de nucléaire propre (c’est fait=LENR)…

    a part paniquer et inventer des théorie circulaires pour paniquer et imposer leur agenda totalitaire de bonne foi, ils n’invente rien de productif…
    le genre de crétin qui comprend pas que l’eau est recyclée a chaque usage, dans le sol, les rivières, l’air, et que sa consommation n’est qu’un problème d’énergie.

    donnez leur un cerveau, et de l’éthique (de la vrai, pas la leur qui accepte de s’assoir sur des millénaires de tabous et morales humanistes).

    –Alain
    Un hérétique qu’il faudra bruler.

    1. Rien à redire. Absolument d’accord avec vous, Alain.

  2. Oui la charrue, l’outil qui détruit lentement et inexorablement les sols, quel bel emblème pour les écogistes.

  3. Il y a dans lowtechmagazine (un des meilleurs blogs sur les délires escrologistes) un post sur des dizaines d’appareils vélomotorisés, ça va des mixers aux moulins à café en passant par des machines à laver : http://www.lowtechmagazine.com/2011/05/pedal-powered-farms-and-factories.html
    Comme on le voit très bien dans le lien, Gwen n’a pas été tout à fait juste en insinuant que ce n’est pas dans le programme des bionimenteurs : ce genre de « technologie » avait été déjà promue abondamment par des ONGs dans pleins de pays du tiers-monde : le Mayapedal ou le Fender Blender ont été fabriqués à des milliers d’exemplaires.
    Bien sûr, les conseilleurs ne sont jamais les pédaleurs.

    1. D’un autre côté dans les pays qui culminent à 1200 dollars de PIB par an et par tête le petit équipement ça rend service. Vous n’imaginez pas ce qu’une lampe à LED change dans la vie d’un pêcheur du Burundi.

      1. tout a fait vrais, des machines simples, ou de la technologie concentrée et peu couteuse, peuvent révolutionner le tiers monde…

        mais la vision romantique, la vision puriste, est rarement adaptée aux problématiques du tiers-monde.
        L’exemple de la lampe a LED est très bon, car c’est bien une technologie très récente, mais abordable, utilisée pour transformer ponctuellement une activité ancienne. selon le pays ou le métier, on préfèrera des piles, un accu, ou une super-capacité rechargeable a la manivelle… ou sinon une lampe a acétylène…

        ce qui me choque le plus dans le délire actuelle c’est l’inefficacité, et l’inadaptation des solutions. En fait c’est de la pure communication romantique.
        Ainsi plus que des EnR, il suffirait de balancer les milliards du PV et de l’éolien dans la simple isolation, pour gagner des térawatts.
        mais ce qui est rationnel, ce qui est gagnant-gagnant, ce qui est accepté par les non-écolo, ce qui est ancien, n’a pas la même charge romantique, le même pouvoir de communication. Il faut cliver, se différencier. C’est de l’identité, de la différence, du visible, du communautarisme… De la com’ !

        la réalité est secondaire.

        1. L’important c’est de proposer aux locaux des solutions à leurs vrais problèmes, ils doivent être libre et responsable. En économie du développement les biais idéologiques sont ravageurs.

          1. Karg : « L’important c’est de proposer aux locaux des solutions à leurs vrais problèmes,  »
            ————————————————
            C’est ce que se disent tous les bien-pensants dans votre genre, le cul vissé sur leurs chaises et persuadés qu’ils connaissent mieux les « solutions » que les locaux eux-mêmes.
            Vous connaissez l’expression « l’enfer est pavé de bonnes intentions » ?

            Soit dit en passant, la lampe à led, ça n’a rien à voir avec de la low tech genre mixer à pédales encensé par les escrologistes. Au contraire c’est le fruit des derniers progrès de la haute technologie et si ça change la vie d’un pêcheur burundais, c’est parce que c’est disponible à vil prix grâce à la production chinoise, production que les Occidentaux mâtinés de bonnes intentions conchient à la moindre occasion qui se présente. Bref, même votre exemple n’est pas le bon, preuve à quel point vous êtes à côté de la réalité.

  4. Et pour l’hélico de l’hélicologiste Hulot, cela marche aussi en pédalant ???

    1. coté avion un avion a pédalage a traversé la manche avant un avion solaire.
      un cycliste a une puissance massique moins ridicule que le photovoltaique.

      sinon j’ai vu passer des outils ménagers à manivelle…
      comme si l’énergie consommée par ces machines était importante.
      a noter qu’une étude faite au népal il y a 10-20 ans avait montré que la consommation énergétique d’un vélo-taxi était supérieure (en energie riz à produire) a celle d’un moto-taxi (en fuel).

      ca doit être le même genre de calcul pour montrer que les fluocompactes ont un bilan négatif,que les toilette seches gaspillent de l’énergie…
      romantisme et rationalité ne vont pas bien ensemble.

      1. Des outils ménagers ou artisanaux à manivelle ou à pédale il y en a eu plein dans l’histoire humaine :

        Les barattes à manivelles (qui sont venues après celles à truc qu’on faisait aller et venir, beaucoup moins efficaces).

        Les machines à coudre à pédale.

        Les tours à pédale.

        Etc.

        Pour mémoire :

        Les poumons pour souffler le verre, c’était pas mal aussi.

        Et les instruments à l’huile de coude : la houe, la bêche, la pioche, la faux, la faucille, la hache, la scie à main, etc.

        1. @Laurent Berthod

          Et les instruments à l’huile de coude : la houe, la bêche, la pioche, la faux, la faucille…..

          °°° Vous avez oublié le marteau qui allait avec…….

        2. effectivement, ca marche, et parfois même c’est pratique.

          J’avais juste tilté sur le coté camelote ce certaine des ces machines qui semblaient être des appareils électroménagers bidouillés pour y mettre une manivelle en plastique (un appareil a main doit être très robuste car la force humaine peut ou pas être énorme). on est loin du presse purée de papa .

          globalement ce que j’ai observé sur certains appareils écolo c’est un bidouillage pour enlever le coté satanique, sans reconcevoir l’ergonomie a zéro… un sorte de cargo-cult, similaire au vélo charrue.

          par exemple pour éviter l’usage du tracteur, une solution est la culture sans labour, ou des outils manuels (ou a pied) qui sans être des charrue, aboutissent au résultat souhaité…
          mais c’est vrai qu’en regardant ce que font les agriculteurs du tiers monde, intelligents mais sans industrie, on a de bonnes pistes (quoi que la tradition aboutit a des solutions souvent pas optimales).

  5. En effet, une façon plus écologique, sans toutefois ranger les tracteurs au placard, peut-être la technique du sans labour : le sol ne perd pas en qualité, moins d’essence utilisée et une économie de temps de travail. Malheureusement elle n’est pas applicable à tous les terrains.
    Mais c’est un bon compromis entre écologie pure et la façon actuelle de produire. Il faut y aller pas à pas.

    1. « Malheureusement elle n’est pas applicable à tous les terrains. » Idée reçu totalement fausse, tout les terrains peuvent être mené en non labour, mais il faut les redresser via une phase de transition souvent difficile et décourageante.

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