FNE dérape

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L’association France Nature Environnement vient de réclamer la création de « conseillers indépendants en produits phytosanitaires pour les agriculteurs ». Cette demande montre surtout l’ignorance crasse de FNE concernant le monde agricole. Les agriculteurs n’ont aucun mal à se passer des pesticides. Ils ne demandent que ça.
Pas de maladie, pas de ravageur ? C’est une baisse considérable du recours aux produits phytos.
Des méthodes alternatives qui fonctionnent ? Les agriculteurs les mettent volontiers en place. Mais ils veulent des solutions efficaces et qui respectent l’environnement. Et non une bouillie issue de la dialectique FNE.
Par ailleurs, FNE affirme que ‘l’évaluation des risques sanitaires, confiée actuellement à l’Anses, « est insuffisante », selon Claudine Joly car « les études pour conclure à l’absence de risques sont encore trop souvent fournies par les firmes productrices de pesticides « .
STOP Claudine. L’homologation des produits phytos est archi contrôlée. Le 1er risque aujourd’hui, ce n’est pas le risque chimique. C’est le risque bactérien. En clair, les microbes comme l’a malheureusement montré la crise E. Coli et ses 53 morts et ses milliers de personnes hospitalisés en Allemagne. FNE se trompe de combat et fait dans le populisme. Un risque sanitaire bien plus important en bio… Mais chut il faut pas le dire. Ça va pas dans le sens de ce que veut le peuple.

Au fait, Claudine Joly – Eva Joly, vous ne seriez pas sœur dans l’idéologie

7 commentaires sur “FNE dérape

  1. Quand ils auront fait un dossier à 4 million d’euro (mutualiser entre différent producteur et distributeur) pour autoriser une herbe médicinale ils comprendront que les procédures d’homologation n’ont rien d’une chambre d’enregistrement. Evidemment FNE ne parle pas des produits AB dangereux et rémanent (c’est quoi la demi vie du cuivre?) que les agriculteurs « bio » balancent dans l’environnement.

  2. « FNE se trompe de combat et fait dans le populisme » ?

    Non, FNE ne se trompe pas de combat. Le seul qui vaille la peine pour elle – comme pour d’autres entités qui se prétendent ONG – est celui qui fait vivre… FNE (ou les autres entités). Les pesticides sont un extraordinaire fonds de commerce.

  3. « « conseillers indépendants en produits phytosanitaires pour les agriculteurs » »
    Et qui formera et paiera ces « conseillers indépendants »??? FNE bien sur.
    Le but est juste d’avoir un organisme aux mains des écolos qui aura deux buts:
    1) remplir les caisses des écolos
    2) réduire drastiquement l’agriculture conventionnelle :en interdisant systématiquement l’utilisation des produits « non agréés » par les « conseillers indépendants »…

    On se trouvera très vite dans le même système qu’Ecocert avec toutes les dérives et manipulations de cet organisme!!!

  4. FNE s’en fiche pas mal des risques sanitaires. Ce qu’elle veut, en bon bandit de grand chemin, c’est que l’Etat soutienne son racket organisé (ou du moins le projet), faute de pouvoir faire du racket à grande échelle façon WWF ou Greenpisse.

  5. Les conseillers indépendants existent, ce sont les conseillers payés par les chambres d’agriculture et tous les groupements type GDA et Geeta, et ceux des instituts. Ces conseillers indépendants conseillent l’utilisation des phytos parce qu’ils travaillent dans le monde réel et doivent répondre aux besoins concrets des agris.

  6. Bonjour,
    Les conseillers indépendants existent en effet, mais ce ne sont pas ceux des chambres (GEDA…), qui sont dépendant d’une tutelle administrative ou politique. Ces conseillers ont constitué le Pôle du Conseil Indépendant en Agriculture (PCIA), qui est reconnu par le ministère.

    Le modèle économique est bien rodé : ils sont rémunérés exclusivement par les honoraires versés par les clients (donc les entrepreneurs agricoles). De manière assez étrange, ils arrivent à diminuer considérablement les intrants tout en augmentant les revenus des agriculteurs (ce qui explique d’ailleurs comment ils trouvent des clients). Il y a sans doute de la magie la dessous, ou bien peut être aussi de la compétence ?
    En tout état de cause, il ne s’agit pas de dire que ce modèle est meilleur qu’un autre, mais FNE a sans doute raison de demander le développement de cette branche, qui aura au moins le mérite de proposer de vrais choix à l’entrepreneur agricole.

    Vive la Vie.

    Bien cordialement

Les commentaires sont fermés.