Pesticides dans le Rhône : le rapport biaisé

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L’agence de l’eau Rhône Méditerranée et Corse vient de publier, son rapport 2010 sur l’état des eaux de nos rivières. “Les pesticides souillent les rivières du bassin du Rhône” titre le magazine Lyon capitale (lire ici).

Mais à y regarder de plus près, cet article révèle surtout l’incompétence ou l’ambition politique du directeur de cette agence de l’eau : Martin Guespereau (à moins que ce ne soit les deux).

Selon ce “spécialiste”, le glyphosate “est un perturbateur endocrinien, il a pour conséquence de détruire la microflore des rivières très affectée »

Mais petit detail : le glyphosate n’est pas un perturbateur endocrinien.

Par ailleurs, ce “spécialiste” semble ignorer complètement le processus d’homologation des pesticides. Leur toxicité sur les organismes aquatiques est en effet mesuré par le PNEC (la concentration environnementale sans effet). Si les microtraces sont inférieures a la PNEC alors il n’y a rien à signaler… ce qu’omet de dire Martin Gespéreau.

Un autre pesticide est pointé du doigt : l’atrazine qui a été trouvé dans les cours d’eau. Mais Guesperau semble ignorer le phénomène d’adsorption de l’atrazine sur la matière organique qui explique son relargage pendant plusieurs années.

Enfin, le rapport indique qu’on a trouvé seulement des vieilles matières actives utilisées dans la passé (« interdits à la vente depuis 2003 en France »). Cette information aurait pu permettre à Guespereau de féliciter le monde agricole pour ses actions en cours.

En fait, M. Guespereau dont la carrière est brillante et fulgurante (voir ci-dessous)  a sombré dans la démagogie et joue la surenchère médiatique pour s’attacher les bonnes grâces d’un futur gouvernement PS-Vert

Belle carrière d’un marchand de peur…

Martin Guespereau, 36 ans, est diplômé de l’Ecole polytechnique, ingénieur en chef des ponts, des eaux et des forêts et diplômé du Massachusetts Institute of Technology (MIT). Il est entré en 2000 au ministère de l’Environnement comme économiste dans la délégation française lors des négociations internationales sur la lutte contre le changement climatique. Il devient ensuite Chef du service régional

de l’environnement industriel à la DRIRE de Picardie jusqu’en 2003 puis, rejoint la direction du Trésor du ministère des Finances où il est responsable de la politique financière pour la zone Afrique du Nord /Moyen-Orient.

En décembre 2004, il devient conseiller technique « santé environnement » de Philippe Douste-Blazy, ministre de la Santé, puis conseiller technique « crises sanitaires » de Xavier Bertrand, son successeur, et enfin de Philippe Bas. En mai 2007, il est appelé comme conseiller technique « écologie et urbanisme » au cabinet du Premier ministre, François Fillon. A ce poste, Martin Guespereau a coordonné l’action gouvernementale lors du Grenelle de l’environnement.

Martin Guespéreau était depuis fin 2008 directeur général de l’Agence française de sécurité sanitaire de l’environnement et du travail.

Martin Guespéreau est directeur général de l’Agence de l’eau Rhône-Méditerranée et Corse depuis mars 2011.

26 commentaires sur “Pesticides dans le Rhône : le rapport biaisé

  1. Ah effectivement le GIEC, c’est une référence, d’ailleurs à Durban …

    Bon pour les pesticides le plus terrible et à forte concentration que l’on trouve dans les eaux, c’est bien du cuivre qu’il s’agit, algicide puissant et terrible pour les invertébrés et coquillages .
    Substance active majeur à interdire lors de diverses conférences notamment celle de la préservation de la mer du nord.

    Aussi les PCB et dioxines bien plus préoccupants que les triazines et comme elle vestiges, mais dans ce cas d’un passé industriel.

    Entre des PCB et des triazines, le choix est facile, l’un tue l’autre pas.

    Bon l’écologie militante, c’est une question de temps, grattera moins au fur et à mesure que l’hiver économique se précisera.

    Durban a fait plouf, schloff…..et personne ne manifeste dans la rue pour exprimer son désespoir, les craintes, bien fondées elles sont ailleurs. Les français serrent les fesses en attendant les annonces sur les augmentations des impots, des prix, des taxes ….et le blocage de leur salaire ( si tout va bien ).

    -25% en moyenne de baisse de pouvoir d’achat cela veut dire -35 % pour un couple de profs et -5% pour un couple de salaries intermediaires du privé, il me semble.

    Pour un directeur d’une agence de l’eau, la baisse sera de ???? cela devra le conduire à plus de réalisme et à mieux identifier les vrais et les faux problèmes.

  2. Ah effectivement le GIEC, c’est une référence, d’ailleurs à Durban …

    Bon pour les pesticides le plus terrible et à forte concentration que l’on trouve dans les eaux, c’est bien du cuivre qu’il s’agit, algicide puissant et terrible pour les invertébrés et coquillages .
    Substance active majeure à interdire lors de diverses conférences notamment celle de la préservation de la mer du nord.

    Aussi les PCB et dioxines bien plus préoccupants que les triazines et comme elles vestiges, mais dans ce cas d’un passé industriel.

    Entre des PCB et des triazines, le choix est facile, l’un tue l’autre pas.

    Bon l’écologie militante, c’est une question de temps, grattera moins au fur et à mesure que l’hiver économique se précisera.

    Durban a fait plouf, schloff…..et personne ne manifeste dans la rue pour exprimer son désespoir, les craintes, bien fondées ,elles sont ailleurs. Les français serrent les fesses en attendant les annonces sur les augmentations des impots, des prix, des taxes ….et le blocage de leur salaire ( si tout va bien ).

    -25% en moyenne de baisse de pouvoir d’achat cela veut dire -35 % pour un couple de profs et -5% pour un couple de salaries intermediaires du privé, il me semble.

    Pour un directeur d’une agence de l’eau, la baisse sera de ???? cela devra le conduire à plus de réalisme et à mieux identifier les vrais et les faux problèmes.

    1. Bon pour les pesticides le plus terrible et à forte concentration que l’on trouve dans les eaux, c’est bien du cuivre qu’il s’agit, algicide puissant et terrible pour les invertébrés et coquillages .

      le cuivre largement utilisé par les viticulteurs bio (et même plus que par les non-bios …

  3. Le « rapport » se trouve à :

    http://www.localtis.info/cs/BlobServer?blobcol=urldata&blobtable=MungoBlobs&blobkey=id&blobwhere=1250167282342&blobheader=application%2Fpdf&blobnocache=true

    Sur les pesticides, c’est une belle insulte à l’intelligence et à la bonne foi :

    « Des pesticides interdits, retrouvés dans les rivières et les nappes

    6 substances interdites d’utilisation en France figurent parmi les pesticides les plus fréquemment retrouvés dans les rivières du bassin Rhône-Méditerranée. Il s’agit de substances interdites depuis 2003 : le métolachlore, l’atrazine, la simazine, la terbuthylazine, l’oxadixyl. Le diuron, interdit depuis 2008, est également retrouvé. »

    Aucune indication sur les concentrations… Avec les méthodes actuelles de détection, ce serait étonnant de ne pas les trouver.

    « 60% des points faisant l’objet d’un suivi des pesticides sur les cours d’eau et 45 % sur les eaux souterraines sont contaminés par des substances interdites d’utilisation. »

    Idem.

    « Les concentrations en triazines rencontrées dans les eaux souterraines sont en baisse mais sont encore supérieures aux normes de qualité (0,1 µg/l) dans certains secteurs (cf. carte). La dégradation des molécules mères engendre une augmentation des concentrations en métabolites, qui deviennent à leur tour une cause de déclassement de ces nappes. »

    Difficile de lire la carte. Mais, à vue de nez dans « certains secteurs », « certains » signifie dix à douze.

    « Dans les cours d’eau, les concentrations maximales admissibles pour l’atrazine (2 µg/l) et la simazine (4 µg/l) – absence de norme pour la terbuthylazine – ne sont pas dépassées… »

    Ce qui ne les a pas empêché de faire dans le catastrophisme.

    « …Cependant, dans un milieu vif comme un cours d’eau, la présence de ces substances est bien la preuve de leur usage actuel, bien qu’illicite depuis plusieurs années. Il ne s’agit en aucun cas de résultats liés à des effets de persistance des substances actives. »

    Est-ce si sûr ? C’est une accusation grave.

    Le glyphosate en tête des pesticides les plus fréquemment retrouvés dans les rivières

    « Dans les trois quarts des cours d’eau suivis, sont retrouvés soit du glyphosate (substance active du
    Roundup), soit son produit de dégradation (AMPA)… »

    Pas d’indication de dose… L’AMPA n’est-il pas aussi un composant ou un résidu des lessives ?

    Et pourquoi avoir cité ici une spécialité commerciale/marque déposée ?

    « Son usage comme désherbant non sélectif est très courant. Il est employé en zones agricoles pour tous les types de culture et en zones non agricoles par les collectivités et les particuliers. »

    Ah bon ! Tous les types de cultures ?

    Sur les médicaments rejetés avec mon pipi

    Rien !

  4. Pas seulement les médicaments: http://www.magpatients.org/sexologie-urologie/la-pilule-impliqu%C3%A9e-dans-le-cancer-de-la-prostate.html

    En réaction les milieux bobo 68ard décroissants attaquent le vatican qui fait ses choux gras de cette information, mais de façon légitime sur l’effet positif très partiel et marginal de l’ingestion d’oestrogènes artificiels sur d’autres type de cancer. D’où la campagne minable sur la prescription aux religieuses de ces substances.
    Le sujet est donc très chaud, en plus du risque des oestrogènes pour les femmes en interaction avec le tabac notamment, tabac que consomment aussi et surtout nos bobos 68ardes ( cancer du sein + pb cardio vasculaire), la pilule s’attaquerait aux hommes et expliquerait l’envolée du cancer de la prostate, un des plus signifcatfis.
    Pour revenir sur le glyphosate, 1000 tonnes d’AMPA seraient liées à l’utilisation de lessives ( produits anticalcaires dans lessives) contre 7000 tonnes d’AMPA liés à l’utilisation du glyphosate, métabolisation normale de l’herbicide – chiffres à confirmer car encore peu diffusés – participation majeure du glyphosate agricole et plus encore utilisé en ville sur des sols imperméables diront certains 7/1, mais le glyphosate agricole est appliqué sur le sol, la substance active qui disparaît assez rapidement et son métabolite l’AMPA seront majoritairement retenus sur les particules de sol et la matière organique. Plus problématique sur des surfaces imperméables, utilisation qui participe davantage à la pollution des eaux.
    Pour les lessives et leurs anticalcaires associés, rejetées directement dans l’eau et passage à la rivière après une station d’épuration qui ne fonctionne pas sur ce type de molécule. La différence en terme de résultat est énorme, pour la mesurer il suffit de doser l’AMPA à la sortie des émissaire des grandes villes ( lessives et utilisation du glyphosate en milieu urbain) et de suivre la dilution de cet apport ensuite pour bien mesurer la responsabilité des citadins ( majeure) par rapport à celle des ruraux (mineure au final), en fonction du débit des fleuves également, le passage de l’AMPA agricole dans les eaux superficielles se fait lorsqu’il pleut beaucoup avec une forte dilution donc peu d’effet alors que l’émission de l’AMPA urbain est indépendant avec des pics de pollution par la substances lorsque le débit est faible comme actuellement ( la fréquence des lessives est indépendante des évènements pluvieux).
    Ces chiffres ne font pas l’objet d’une diffusion très large, dommage.

    Moralité ……puisez l’eau à la source …comme l’information.

    La ville durable est certainement aussi une mystification de notre époque : les deux termes ville et durable sont antinomiques. La ville étant un milieu complexe, fragile , gros consommateur d’énergie et d’eau , captant voire accaparant la richesse des campagnes et productrice de déchets qu’elle ne sait ni recycler, ni éliminer correctement , comme les médicaments, comme l’AMPA, comme les oestrogènes artificielles contenues dans les anticonceptionnels féminins qui polluent l’eau des grands fleuves. Le modèle d’utilisation de l’espace allemand , suisse ou des pays du nord de l’Europe est de ce point de vue plus « écologique » que le modèle français ou anglo-saxon dont il s’inspire.

    1. AMPA/glyphosate : « Ces chiffres ne font pas l’objet d’une diffusion très large, dommage. »
      Alzine, pourriez-vous nous dire quel organisme a publié ces informations et ou se les procurer?
      Merci!

  5. Cette étude me fait penser au hoax sur l’interdiction du glyphosate au Danemark débout 2000s. Évidemment les seuls échantillons au dessus de la limite de 0,1 ppb étaient issus d’eau de drainge. Eau que personne ne boit et qui sont chargées de particules de sol dont les colloïdes adsorbent le glyphosate. Heureusement ils semblent être revenu sur leur décision en à peine 6 mois.

  6. « Martin Guespereau est entré en 2000 au ministère de l’Environnement comme économiste dans la délégation française lors des négociations internationales sur la lutte contre le changement climatique. »
    ——————————–
    Pour la « lutte contre le changement climatique », je le trouve super efficace en tout cas. Depuis 10 ans, la terre ne se réchauffe plus et le niveau des mers a même baissé depuis 2008, il doit y être pour quelque chose !
    On devrait le nommer à la lutte contre le changement des saisons, s’il pouvait combattre l’hiver, ça m’arrangerait bien…

    1. [C’est la récré.]

      @miniTax, « le niveau des mers a même baissé depuis 2008, [Martin Guespereau] doit y être pour quelque chose ! »

      Rappelez-vous…
      À la question posée : « Pourquoi la mer ne déborde-t-elle pas ? »
      Un cancre avait répondu : « Parce qu’il y a des éponges dedans. »

      Martin Guespereau aurait-il eu une influence sur la capacité d’absorption de ces animaux marins ?
      Je me perds en conjectures… 🙂 🙂

      [La récré. est terminée]

  7. Il est regrettable que la qualité de jugement de certains représentant des « grands corps » à l’origine de l’efficacité du développement français dans les années 60 soit à ce point altérée.
    L’arrivée de quelques enseignants très écolo -bobos sont certainement en cause dans cette évolution alors que les anciennes promotions étaient plus sciences dures, avec une approche rationnelle des dossiers. Ils se plantaient, parfois, mais sans raisonnement ésotérique comme cette obsession autour d’un herbicide dont la plupart des études prouvant la nocivité étaient des manipulations éhontée voire puériles, dont les études de ce bouffon de Séralini.
    Pour revenir sur un vrai sujet de préoccupation, le lien qui est fait entre utilisation de contraceptifs oraux et l’augmentation des cas de cancers de la prostate chez les hommes, véritable sujet de préoccupation, les substances artificielles contenues dans les pilules sont des perturbateurs endocrinien par excellence, c’est même la fonction exclusive recherchée.
    http://www.genethique.org/revues/revues/2011/Novembre/20111116.2.asp
    L’interaction tabac *pilule était déjà significative chez les femmes pour le cancer du sein, les substances à propriétés oestrogéniques auraient seules un effet générateur de cancer de la prostate chez l’homme. Le dossier devient explosif.
    Ces changements dans les produits consommés : consommation de tabac en hausse chez les femmes depuis les générations bobo 68ardes et contraceptifs oraux dans les eaux de boisson via les rejets dans les cours d’eau , contraceptifs consommés indirectement aussi par les hommes pourraient donc être en cause, les préceptes développés par les 68ard et 68ardes en cause dans l’augmentation des cas de cancer???
    Il fallait trouver un vilain responsable ailleurs, les pesticides faisaient l’affaire.
    Face à des excités antipesticides, il est bon de leur poser la question de le comportement fumeur ou ancien fumeur, le résultat est édifiant, la corrélation est impressionnante.
    On attend une prise de position de l’ensemble des agences de l’eau sur le sujet, si elles se plantent par volonté de masquer la réalité, les informations de qualité viendront du Canada, d’Allemagne ou des USA comme d’hab.
    Pour en sortir : les toilettes sèches ? le retour aux fosses sceptiques ??? possible dans les pavillons, compliqué dans les collectifs mais pourrait permettre de produire son biogaz.

    1. Mon cher Alzine,

      Comme celles traitées dans les stations d’épuration, les eaux traitées dans les fosses septiques finissent par se retrouver dans la nature, donc dans les eaux utilisées pour faire des eaux de boisson. A ce que je sache, les fosses septiques ne sont pas plus efficaces pour dégrader les molécules stéroïdiennes que les stations d’épuration. Démentez-moi si je me trompe, je n’ai pas la science infuse.

      1. Seuls les dispositifs d’épuration à membrane permettent d’éliminer les résidus de médicaments des eaux usées.
        Et en France, les dispositifs à membrane doivent à peine représenter quelques dizaines d’installation.

        Les fosses septiques toutes eaux (FSTE) ne permettent pas mieux que les stations d’épuration classiques d’éliminer les résidus médicamenteux. En revanche, dans les systèmes d’assainissement non collectif, après la FSTE, il y a en général un dispositif d’épandage-infiltration dans le sol. On ne sait pas trop ce qui se passe à ce moment dans le sol (pas d’études), mais on peut supposer que des phénomènes d’adsorption sur les colloïdes du sol permettent de retenir certaines molécules. En tous cas, avec ces dispositifs, il n’y a pas de rejet au milieu hydrographique superficiel.

    2. Je propose la ionisation; pas cher, rapide, efficace et sans aucun rejet dans l’environnement. Une bonne dose de rayon peut sans aucun problème dégommer des stéroïdiens.

  8. Bonjour,
    Où M Guespereau a-t-il écrit que le glyphosate est un perturbateur endocrinien ? Sauf erreur de ma part, ce n’est pas dans le rapport lui-même.
    Une référence précise serait utile à la portée de votre commentaire.

  9. perturbateur endocrinien??? certainement une vague histoire d’embryogenèse chez les oursins quelque part en Bretagne, un peu bidon, comme pour Séralini mais bien relayé, le chercheur qui cherche aurait du essayer le cuivre du sulfate pour rigoler, en comparaison avec le glyphosate.

    Pour le moindre risque de l’épandage à 1 mètre sous terre par rapport au rejet directement dans les cours d’eau après un vague passage par une station d’épuration, c’est effectivement la rétention par les colloïdes du sol qui est recherché, notamment les argiles qui fixent bien ou les boues de la fosse.

    Il est vraisemblable que l’efficacité sera meilleure en sol argileux non karstique qu’en sol sableux, sols trop filtrants auxquels cas, ne reste que les toilettes sèches !

    Ou une fosse construite sur de la terre rapportée, argileuse à souhait, pas commun, plus cher mais d’un moindre coût que de tirer un tuyau et de payer 2 euros /m3/an pour décontaminer, tarif moyen qui engraisse certains. 100m3 *2€*30 ans…..

  10. Que Robert Bellé, laboratoire de biologie marine de Roscoff, ait pondu l’argument oursin : on en trouve facilement la trace et les références sur le Web. Il continue d’ailleurs à le clamer malgré la désapprobation de ses collègues…
    Mais merci de m’aider : OU SONT LES REFERENCES concernant Martin Guespereau ?

  11. Merci pour la réponse. CEPENDANT comme mentionné dans mon précédent message, sauf erreur ou omission de ma part, M Guespereau ne dit nulle part DANS le rapport que le glyphosate est un perturbateur endocrinien.
    Où est donc la REFERENCE,en DEHORS DU RAPPORT, dans laquelle M Guespereau défendrait cette contre-vérité ?

    1. C’est pourtant simple, M./Mme JFP (et nul besoin de mettre des MAJUSCULES de colère).

      Première méthode  Vous lisez le billet d’A-E – avec un oeil d’aigle, toutefois, car le site est mal fichu pour les liens* – et vous trouvez un « (lire ici) » à la fin du premier paragraphe. Vous cliquez dessus et vous atterrissez à :

      Pollution de l’eau : les pesticides souillent les rivières du bassin du Rhône

      http://www.lyoncapitale.fr/journal/univers/Actualite/Environnement/Pollution-de-l-eau-les-pesticides-souillent-les-rivieres-du-bassin-du-Rhone

      Et vous lisez à la fin du premier paragraphe (celui en gras étant le « chapeau ») :

      Le plus répandu d’entre eux, le glyphosate (susbstance active du Round-up®, herbicide utilisé en zones agricoles sur toutes les cultures et aussi par les collectivités et les particuliers) se retrouve dans les trois quarts des cours d’eau de la région. « On en retrouve en quantité assez importante, jusqu’à 20 mg/litre soit 200 fois la norme de l’eau potable » affirme Martin Guespereau, directeur général de l’Agence de l’eau Rhône-Méditerranée-Corse. « Ce pesticide est un perturbateur endocrinien, il a pour conséquence de détruire la microflore des rivières très affectée » affirme le spécialiste.

      Deuxième méthode  Vous entrez « Martin Guespereau glyphosate perturbateur endocrinien » et vous obtenez une trentaine de résultats.

      Cela dit, vous avez raison sur le fait que le « rapport » officiel ne dit pas que le glyphosate est un perturbateur endocrinien. Les auteurs du billet ont péché dans le choix du titre.

      Ce qui n’est pas à l’avantage de Sire Martin Guespereau : l’ânerie ne figure pas dans un rapport qu’il n’a évidemment pas rédigé, puisqu’il est directeur général, et c’est lui qui la profère lors de la présentation du « rapport » au public.

      Ce qui n’empêche pas le « rapport » d’être biaisé sur d’autres points bien plus préoccupants (voir les commentaires ci-dessus).

      _____________________

      *  Ce serait bien si ce petit défaut pouvait être corrigé. Et pendant que j’y suis, ce serait bien si la liste des commentaires récents pouvait être allongée, et encore mieux s’il y figuraient aussi la date et l’heure. Et puisqu’on en est aux listes pour le Père Noël – personnage dont on ne peut pas prouver l’inexistence et dont on doit par conséquent admettre l’existence en vertu du principe de précaution – une petite adresse courriel serait aussi bienvenue pour transmettre quelques mots doux.

  12. Merci. Voilà qui l’aide effectivement.
    Quant aux majuscules, elles n’étaient pas de colère, mais parce que je n’ai pas réussi à trouver le mode gras/bold. Je n’ai trouvé que ce moyen pour attirer l’attention sur les mots clefs.
    Veuillez m’excuser du malentendu.
    Meilleures salutations. JFP

    Question subsidiaire : comment faites vous pour éditer en format rich text sur ce site ?

    1. Je me permets de reprendre la question venez de poser ci-dessus :

      « Comment faites vous pour éditer en format rich text sur ce site ? »
      Par exemple : en italique, en gras,… ?
      Merci pour vos conseils et suggestions.

    2. Je code manuellement avec les signes « inférieur à », « i » pour italiques ou « b » pour gras et « supérieur à » plus, après la lettre, la barre oblique pour indiquer la fin du mode spécial.
      Les codes HTML si j’ai bien compris.

  13. JFP, vous sélectionnez un texte en gras. Avec le clic droit, vous copiez le code source, vous trouvez alors les codes devant précéder et suivre le texte que vous voulez écrire en gras. (Avec Mozilla. Avec IE j’ignore si ça fonctionne.) Idem, certainement, pour l’italique.

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