Earth overshoot day : une bonne nouvelle

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Impossible de passer à côté de la déferlante médiatique du « Earth overshoot day » depuis hier. De quoi s’agit-il ? Littéralement, « le jour du dépassement » est la date à partir de laquelle la consommation annuelle des ressources naturelles a épuisé ce que la terre est capable de fournir chaque année. C’est l’ONG « Global Footprint Network » qui en est à l’origine. Ou plutôt, c’est cette ONG qui est à l’origine du plan de communication du « Earth overshoot day ». Car le calcul de cette date qui fluctue d’années en années a commencé avec la News Economics Foundation, un think tank britannique créé en 1986 et qui a calculé pour la première fois « le jour du dépassement » en 1987. Global Footprint Network est une ONG qui n’a vu le jour qu’en 2003 et qui cherche à récupérer la paternité (médiatique) du « Earth overshoot day ».

Passé ces précisions, venons en au fond. Les médias nous répètent donc en boucle que ce fameux « Earth overshoot day » a été fixé au 27 septembre pour l’année 2011. Aussitôt, c’est la catastrophisme qui s’abat sur les rédactions. RTL en fait ses gros titres en invitant ce matin Marion Guillou, Directrice générale de l’INRA, pour commenter le fait que la Terre « vit à crédit ». Il faut dire que dans le contexte économique et financier actuel, une nouvelle dette, d’origine naturelle, fait facilement les choux gras des journalistes.

Dommage qu’ils n’aient pas pris le temps de se renseigner davantage. Ils auraient ainsi pu découvrir que ce « Earth overshoot day » était fixé au 21 août l’an dernier. L’humanité aurait donc été plus responsable en 2011 qu’en 2010 et les observateurs en tout genre pourrait s’en féliciter. Certains n’auraient alors pas manqué de rappeler qu’en 2009, le « Earth overshoot day » avait eu lieu le 21 septembre et que donc nous retrouvions cette année une situation similaire à celle de 2009. En réalité, pas tout à fait. Pourquoi ? Parce que l’an dernier, en annonçant que le jour du dépassement été fixé au 21 août et donc avancé d’un mois par rapport à 2009, Global Footprint Network avait pris soin de ne pas en rajouter dans le catastrophisme en expliquant avoir révisé leur mode de calcul après s’être rendu compte qu’ils avaient surestimé la productivité des forêts et des pâturages.

Conclusion, le « Earth overshoot day 2011 » est nettement plus tardif qu’en 2010 et se rapproche de la date de 2008 et 2009, alors même que le mode de calcul est plus strict depuis 2010. Loin de cette analyse positive et optimiste, les médias préfèrent relayer les peurs d’un nouveau déficit naturel qui s’ajoute à la crise économique actuelle.

50 commentaires sur “Earth overshoot day : une bonne nouvelle

  1. Quelqu’un peut-il expliquer en termes simples, compréhensibles à un bac + 5 et plus de 35 ans de vie active dans des secteurs qui se frottent à la pointe de la technologie, comment nous pouvons consommer annuellement plus de ressources naturelles que Pachamama ou Gaïa ne peut en produire ? Je tiens pour acquis que nous n’avons pas constitué de réserves (qui ne seraient en fait que des ressources naturelles).

    1. Bac + 8, post-doc au Canada.

      Je peux simplement dire que leur calcul est totalement bidon.

      L’homme consomme en 100 ans ce que la terre produit en 1 an comme Biomasse.

      Le mode calcul est basé sur des prises de position idéologiques = production type années 50, consommation d’énergie uniquement sur base carbonée, production agricole de type moyenne-ageuse (donc faible production = forte surperficie)…

      L’empreinte écologique comptabilise « les services écologiques » fournis par la nature à l’humanité. Ce qui veut dire que toutes les technologies inventées par l’homme ne sont pas comptabilisées dans ce calcul.
      Enfin, La biocapacité d’une zone biologiquement productive donnée désigne sa capacité à produire une offre continue en ressources renouvelables et à absorber les déchets découlant de leur consommation.
      La encore la technologie n’est pas pris en compte, ou au contraire elle apparait comme étant une nuisance.
      Un peu comme le GIEC qui ne voit que des rétro-action positive (qui aggravent le RCA).

      Voila la réalité.

      1. alors, comment expliquez-vous la disparition du poisson, des espèces végétales et animales, des forêts, la pollution et la diminution des nappes phréatiques, etc…Nos techniques sont-elles capables de repleupler les mers, de reformer les forêts, de dépolluer l’air que nous respirons,
        de faire réapparaître toutes les espèces qui disparaissent, de nous conserver de l’eau pure, etc, etc… ? Et bien non, lorsque nous aurons mangé le dernier poisson, coupé le dernier arbre, nous nous rendrons compte que nous n’avons plus d’oxygène, ni de nourriture et que notre argent ne nous nourrira pas.
        Une dernière chose à méditer : plus de 360 espèces d’insectes se nourrissent ou se reproduisent dans la bouse de vache. S’ils venaient à disparaître, les vaches n’auraient plus d’herbe, car elle disparaîtrait sous les excréments. C’est ce qui a failli rayer l’Australie de la carte au siècle dernier.Ce n’est pas la technique de l’homme qui a sauvé l’Australie, mais les bousiers que les scientifiques ont introduits.
        Mais actuellement, nous utilisons de plus en plus de pesticides (technique de l’homme). Ces pesticides sont ce qu’on appelle des POP (polluants organiques persistants), ce qui veut dire qu’ils s’accumulent et ne se dispersent pas. Le jour où à coups de pulvérisations, nous détruirons tous les insectes, alors, nous serons dans la m… au propre comme au figuré. Et je ne parle pas des insectes pollinisateurs. Nous croyons que tout coule de source, mais non ! il a fallu des millions et des millions d’années pour que tourne bien et en un siècle, l’homme aura détruit les trois quarts.
        Autre chose : les poissons d’élevage ! nourris avec des poissons sauvages, le pangassius avec de l’huile de palme. L’homme n’est vrai!ment pas beau!!! et notre classe politique uniquement au service de l’économique.

          1. Eculés, éculés ? Ce n’est que dans les années 80 que l’on a commencé à répertorier les espèces vivantes, grâce à la génétique et au décryptage de l’ADN. Il est vrai qu’en 1980, on avait déjà tout inventé pour détruire le vivant. Pour comprendre les enjeux auxquels nous sommes confrontés, je vous conseille le dernier livre d’Emmanuelle Grundmann édité en 2010. Car la plus grande menace pour l’humanité c’est la perte de la biodiversité. Le réchauffement climatique ne fait qu’accélérer cette disparition.

        1. « Ces pesticides sont ce qu’on appelle des POP (polluants organiques persistants), ce qui veut dire qu’ils s’accumulent et ne se dispersent pas »

          ===> Les pesticides de la catégorie POP ont été interdits il y a bien longtemps…

        2. 1.  Sauvez donc la planète : suicidez-vous !

          2.  (Votre commentaire du 22 octobre 2011 à 17:32) : « Ce n’est que dans les années 80 que l’on a commencé à répertorier les espèces vivantes, grâce à la génétique et au décryptage de l’ADN. » Vous rendez-vous compte de l’ânerie que vous proférez ? Bien avant Linné (1707 – 1778), le père de la classification moderne, on répertoriait déjà. En fait, Cro Magnon savait bien faire la différence entre un ours des cavernes et un bison…

          3.  « Il est vrai qu’en 1980, on avait déjà tout inventé pour détruire le vivant » ? Il est vrai que, le commissaire Maigret de l’époque n’ayant pas laissé d’écrits, la responsabilité de nos ancêtres dans la disparition du mammouth n’est pas clairement démontrée.

          1. vous me sortez là un beau lot de stupidités. Les hommes des cavernes, Linné et Buffon ne conaissaient pas la génétique. La génétique est une nouvelle technologie et le séquençage du génome aussi.Je suppose que vous connaissez le projet Barcoding of Life lancé par Paul Hebert, vous qui voulez faire le malin.
            Une constante dans ce forum, le manque de sens de la communication !! Signe des temps!!!!!!
            On a peur de devoir changer ses comportements ? ?

        3. Tant de mensonges sont une plaie.
          Aucunes connaissances scientifiques, aucunes connaissances réelles de l’écologie, mais une arrogance à tout rompre!!!

          « alors, comment expliquez-vous la disparition du poisson, des espèces végétales et animales, des forêts, la pollution et la diminution des nappes phréatiques, etc… »
          Je n’explique pas un tel ramassis de connerie.
          Comment expliquez vous que les espèces vivantes actuelles n’est rien à voir avec celles d’il y a 2, 20 , 200 millions d’années… Les espèces naissent, vivent et meurent.
          La pêche n’exploite que sur 25 % des espèce de poissons (données FAO), le reste n’est même pas pêcher. Sur les espèce exploitées 75 % le sont sans aucun risque sur la population en question. Sur les 25 % restant moins de 10 % sont en surpêche. Ce qui fait en réalité que moins de 1 % des espèces de poissons sont en surpêche.
          Pour les espèces animales et végétales, l’IUCN ne suit que 36 900 espèces environ sur un total de 3 millions d’espèces connues. Et seulement moins de 10 % sont considérer comme menacées…

          Pour les forêts, le taux de déforestation au niveau mondial était de 10 % / an en 1980, il est de seulement 1 à 2 % actuellement. Dans de nombreuses région du monde (Europe, Asie du Nord, Amérique du Nord, l’ Afrique centrale, Océanie) les forêts sont en pleine expansion (données FAO).

          La pollution? Elle a été divisée d’un facteur 10 000 dans l’air et les eaux.
          Il reste de gros efforts à faire au niveau des pays en voie de développement car ils n’ont pas la technologie ni le savoir-faire pour arriver à de tels résultats. ET SEUL NOTRE TECHNOLOGIE PEUT LES AIDER!!!

          Les Nappes phréatiques ne diminuent pas. Il y en a toujours autant.Quand à leurs remplissages… 47 % de la consommation d’eau est faire par les urbains. Les Bobo écolos qui veulent des villes propres, des fontaines, laver chaque semaine leurs voitures. Prendre 2 douches par jour etc etc. La consommation d’eau excessive est due l’assouvissement de besoins inutiles par les urbains!!!
          La moitié de l’eau potable en France sert dans les réseaux des fontaines et des bornes incendies…
          Il y a-t_il vraiment besoin de tous ces gadgets décoratifs?
          Près d’un quart de l’eau potable est perdue dans des réseaux de distribution totalement vétustes. Pourquoi ne demandez vous pas (et ne mettez vous pas la main à la poche) pour que ces réseaux soit remplacés?? Cela ferait exploser votre facture d’eau (X3 ou 4). Près à payer?

          « Nos techniques sont-elles capables de repleupler les mers, de reformer les forêts, de dépolluer l’air que nous respirons,  »
          Oui nous savons parfaitement faire.

          « de faire réapparaître toutes les espèces qui disparaissent, »
          Il y a moins d’espèces qui disparaissent que les écolo le disent. Un article sérieux publier dans la revue Nature à montrer que le calcul du WWF pour estimer la perte de biomasse était totalement erroné. Et que l’ONG ne pouvait l’ignorer (sauf à être totalement incompétent). Le taux d’extinction calculé par les chercheur n’est pas significativement différents de celui des 5000 dernières années!!!!

          « Et bien non, lorsque nous aurons mangé le dernier poisson, coupé le dernier arbre, nous nous rendrons compte que nous n’avons plus d’oxygène, ni de nourriture et que notre argent ne nous nourrira pas. »
          Mais oui, on le connait ce proverbe amérindien, prétendument cité par Géronimo.

          « Une dernière chose à méditer : plus de 360 espèces d’insectes se nourrissent ou se reproduisent dans la bouse de vache ».
          Spécialiste en science du sol et entomologue, je peux vous dire que c’est très … loin de la vérité. Il y a de très nombreuses espèces qui sont coprophages en France et dans le monde.
          Des coprophages stricts plus de 300 espèces (avec les coléop, diptère, collemboles, papillons, abeilles, escargots, nématodes, vers de terre…) mais aussi tous les opportunistes (toutes les autres espèces). Mais il n’ y a pas d’espèces inféodées aux bouses de vaches …

          « S’ils venaient à disparaître, les vaches n’auraient plus d’herbe, car elle disparaîtrait sous les excréments. »
          Totalement faux. Les micro-organismes sont tout à fait capables de dégrader totalement une bouse de vache , mais cela est 3 fois plus long…

          « C’est ce qui a failli rayer l’Australie de la carte au siècle dernier.Ce n’est pas la technique de l’homme qui a sauvé l’Australie, mais les bousiers que les scientifiques ont introduits. »
          C’est justement les scientifiques qui ont apporté une solution. Pas les écolos bio bobo (qui voulaient supprimer les bovins et les ovins.) Les mêmes écolos qui hurlent au scandale quand l’état australien a décidé d’éradiquer les dromadaires (espèce importer et qui prolifère) du fait des énormes dégâts qu’ils causent à l’environnement du désert australien.

          « Mais actuellement, nous utilisons de plus en plus de pesticides (technique de l’homme).  »
          Faux , totalement faux.
          En France c’était 100 000 tonnes en 1980, et 57 000 en 2010 (soit une baisse de 43 %) http://www.pesticides-poitou-charentes.fr/Les-pesticides-en-chiffres.html

          « Ces pesticides sont ce qu’on appelle des POP (polluants organiques persistants), ce qui veut dire qu’ils s’accumulent et ne se dispersent pas. »
          Faux, les pesticides actuels pour être autorisés doivent être dégradé naturellement à 45 ou 90 jours.
          Les POP n’ont jamais existé que dans le délires des écolo. Même le DDT ou le Lindane, ou l’Atrazine sont dégradable par les microorganismes.

           » Le jour où à coups de pulvérisations, nous détruirons tous les insectes, alors, nous serons dans la m… au propre comme au figuré. »
          Cela ne sera jamais possible. Il y a plus d’insectes vivant sur 1 hectare de prairie en france, que d’humain sur toute la planète. Et d’ailleurs les formes de résistances permettent aux espèces de survivre, ce qui oblige les chercheurs à trouver de nouvelles molécules.

          « Et je ne parle pas des insectes pollinisateurs. Nous croyons que tout coule de source, mais non ! il a fallu des millions et des millions d’années pour que tourne bien et en un siècle, l’homme aura détruit les trois quarts. »
          Rien ne tourne bien. Vos idéologie vous à fait oublier un fait de base en écologie : il n’existe pas de finalité. Aucun écosystème n’est parfait, ni « aboutit », rien ne « tourne bien ». Mais les écosystème sont en équilibre dynamique. Le moindre phénomène de contingence et tout fout le camps. Mais l’écosystème trouvera un nouvel équilibre très vite.

          « Autre chose : les poissons d’élevage ! nourris avec des poissons sauvages, le pangassius avec de l’huile de palme. L’homme n’est vrai!ment pas beau!!! et notre classe politique uniquement au service de l’économique. »
          PFFFFF….. que de conneries!!!

          « Ce n’est que dans les années 80 que l’on a commencé à répertorier les espèces vivantes »
          Imbécile!!! Et la classification de Carl Von Linnée, cela ne vous dis rien. La nomenclature binomiale???
          Et avant lui , Lamarck, Buffon, … Et bien avant Platon, …

          1. Quand on est grossier et arrogant, c’est qu’on a tort et qu’on a peur.
            Personnellement, j’ai mieux à faire que de rester plantée devant un ordinateur. Je vais seulement vous rappeler qu’en 1992 les canadiens ont décrêté un moratoire sur la pêche au cabillaud et ont même sorti les canons quand les espagnols ont voulu pêcher dans leurs eaux territoriales. A ce jour le stock de cabillaud ne s’est toujours pas reconstitué, car quand on pêche en decà d’un certain seuil , les espèces se mettent à décliner. L’homme n’est pas le seul prédateur, vous savez, mais c’est le pire, je vous le concède

            Les pesticides : si l’agriculture en utilise moins, le privé en consomme de plus en plus, proportionnellement 4 fois plus que l’agriculture et ce n’est pas près de s’arranger avec l’accroissement de l’urbanisation. Les pesticides et les pop, allez en Espagne, vous saurez vous procurer tous les pesticides interdits. n’avez-vous pas entendu parlé de ce petit garçon, subitement décédé après avoir joué dans un pré dans la région flamande ? Dans son sang, on a retrouvé les composants d’un pesticide interdit depuis des années. C’était au printemps 2011.
            L’industrie rejette également des POP et que dire de la circulation automobile. Et que dire des COV, perturbateurs endrocriniens et des métaux lourds, du NH3, du SO2 du NOx, des CFC et HCFC; il y a bien des déclarations d’intention pour abaisser les seuils, mais rien n’est encore fait, en Belgique la pollution causée par l’auto a même augmenté et ce ne sont pas les écologistes, mais un scientifique’qui a dit que cette pollution avait une incidence certaine sur le cancer du poumon. Vous mélangez un peu trop écologistes et scientifiques. Emmanuelle Grundmann par exemple’ est une biologiste.

            Par contre, j’ai lu quelque chose de vous sur les panneaux photovoltaïques et là, je suis tout à fait d’accord avec vous. Par contre les nappes phréatiques, là, vous êtes à côté. je me base sur les études de la région wallonne, au nord du sillon Sambre et Meuse, il n’y a plus d’eau potable, au sud l’atrazine monte en flèche et si on continue à urbaniser comme on le fait, elle ne sera bientôt plus potable du tout. L’Espagne n’a plus de nappes phréatiques dans le sud. Elles sont assèchées. Avec l’eau, on a préféré faire des piscines dans les lotissements de vacances. Certaines cultures devraient également être bannies des régions méridionales.
            Il a existé des tas de civilisations qui ont disparu, on a enfin trouvé le pourquoi : elle avaient épuisé leur environnement. Mais il s’agissait alors de microcosmes, actuellement, nous sommes partout et c’est là le danger.Regardez, cette pauvre Afrique que tous les pays pillent. On leur achètent même leurs terres pour les cultiver pour les Européens, les Chinois, les Nord-Africains et pendant ce temps-là, les enfants africains meurent de faim. Arrivez-vous à digérer les haricots du Kenya, vous ?
            Moi pas, je ne sais même pas les voir en peinture.
            Quand vous parlez de toutes ses ressources dont nous disposons encore, vous me faites penser à ce rescapé juif polonais qui voulant revoir sa maison natale, n’avait trouvé que des décombres. L’homme qui s’était approprié son bien, était tellement persuadé que les juifs cachaient leur « magot », qu’il avait percé tous les murs et arraché tous les planchers jusqu’à ne plus posséder qu’une ruine.
            Je suis née en 1943, j’ai connu la France avec mes yeux d’enfant émerveillé, la grande bleue avec tous ces petits poissons qui vous passaient entre les jambes, 60 ans plus tard, la Côte d’Azur m’a terriblement déçue : des buildings, du béton, des autos et des autos, du bruit, des vrombissements et on comprend pourquoi le monde devient violent. Où sont passé ces pinédes, ces mas resplendissant de blancheur sous le soleil, le chant des sauterelles et des grillons, ce silence à l’heure de midi qui vous aidait à trouver la paix et le calme intérieurs. Heureusement, il y a encore le vieux Nice et son marché, sinon tout est béton, bruit et violence. Pauvre société. Je suis génée de transmettre un tel héritage à mes petites filles. Je m’arrête ici, car je dois m’occuper de mon jardin et de la gent ailé qui s’y attarde. Et oui, on peut encore se créer un petit paradis. Il suffit de le vouloir

          2. Vous nous avez quand même sorti un fameux lot de stupidites dans ce commentaire. Vous vous prenez pour Dieu ou pour jésus-Christ et allez multiplier les pains comme lui et réaliser tous les miracles qui lui sont attribués.C’est changer de paradigme qu’il faut, alors réunissez vos intelligences pour oeuvrer dans ce sens. Notre système bancaire est en train de s’effondrer et ce n’est que le prélude à l’effondrement de notre sociéte et à l’effondrement écologique qui nous attend.
            vous êtes-vous jamais demandé pourquoi l’ONU a décrété 2010 comme année de la biodiversité et 2011 comme l’année des forêts ? Tous ses membres auraient perdu la tête ?

            je vais quand même vous donner 2 chiffres :
            88% des espèces végétales sont fécondées par les hyménoptères et les papillons.
            70 % des médicaments anti-cancéreux sont issus des plantes
            Calculez le coût de tous ces services gratuits de la nature. Vos pommes et poires seront inabordables, vos médicaments impayables.
            Allez, sans rancune.

  2. L’idée même qu’on consomme des ressources est une vu de l’esprit. En faite l’activité humaine ne fait que déplacer des atomes, strictement rien n’est consommé à part l’énergie excédenataire des molécule exothermique (charbon, pétrole). La seul véritable ressources est donc l’énergie. Et la seul voix pour éviter l’entropie; la créativité humaine.

    Or voila deux secteurs des plus attaqué par les écologistes…

    1. Oui mais la devise des escrologistes, c’est « rien ne se crée, tout se perd, tout se transforme par la propagande ».

  3. @Wackes Seppi
    Il n’y a rien à comprendre, à part que ces histoires d’empreinte écologique, c’est de la fumisterie typique de la science post-moderne.

    1. Bien d’accord: la seule bonne nouvelle qu’on peut espérer sur cette « Global footprint »,c’est le jour où la supercherie sera (enfin) dévoilée par les journaleux, et que plus personne n’en parlera .

  4. http://www.cite-sciences.fr/lexique/pop_definition.php?definition=2&idmot=&iddef=954&idmedia=&id_expo=13&lang=fr&id_habillage=24

    On voit déjà que le calcul ne prend en compte que 25 % de la surface de la terre.
    On ne prend pas en compte la pêche hauturière, la production des mines, des barrages, du pétrole… exploité sur toute la surface de la terre.

    On ne prend pas en compte non plus que moins de 1% de la surface de la terre est explorée et que moins de 1 % de l’épaisseur de la croute terrestre.
    Il y a donc des ressources énormes qui ne sont pas encore exploitées et que les technologies ne cessent d’évoluer.

  5. C’est d’autant plus crétin que n’importe quel escrolo-photo-électrifié vous expliquera qu’on utilise une part extrêmement faible de l’énergie solaire et qu’on pourrait s’alimenter uniquement avec cette source d’énergie en recouvrant à peine 1% de la surface avec des panneaux. Les matériaux rares sont recyclage, sauf les combustibles, dont c’est l’énergie qui poserait problème, pas la matière.

    1. Sauf que n’importe quel ingénieur sérieux vous expliquerait que la fabrication d’un panneau solaire nécessite en réalité plus d’énergie que le panneau ne pourra en fournir durant toute son exploitation. Sans compter le recyclage.
      En effet les ACV sur les panneaux solaires débutent avec le silicium pur. Hors son extraction et sa purification sont extrêmement énergivores (et nécessitent des acides puissants et toxiques).

      En outre, on ne sait pas parfaitement recycler les panneaux solaires.
      Ces derniers contiennent des éléments rares et toxiques que nous ne savons pas séparer (cadmium, Lanthanides…).
      Et aussi une grande de silicium qui pour être fondue nécessite encore énormément de traitement.

      Donc une belle arnaque.

      1. Rien ne prouve que le panneau photovoltaïque soit l’unique moyen de capter cette énergie. Le système de captage de la lumière des plantes est copiable. Je préférai de loin voir des millions investie dans le développement de cette tech plutôt quand dans les panneaux actuels très couteux et utilisant des terres rares.

        1. Exact, et des recherches existent dans ce domaine. Le but étant de créer une molécule proche de la chlorophylle.
          Cependant le rendement de la chlorophylle naturelle est très faible, 1 % environ. Mais stable dans le temps (1% le matin et 1% en pleine journée).
          Il existe une régulation biomoléculaire de l’activité des groupements (PS1 et PS2) photosynthétiques afin que ceux si ne soit pas dégradés par un emballement de la réaction d’absorption des photons.
          En effet toutes les molécules absorbant les photons finissent par être dégradées. En gros c’est la raison pour laquelle la couleur « passe » avec le temps.

          Tout le problème réside donc dans la mise au point d’une molécule qui se dégrade lentement, tout en ayant un très fort rendement (> 10 ou 30 %).
          Car il est illusoire pour le moment de recréer tout un système de contrôle.

          Ce type de recherche est balbutiante, il est vrai que des investissements seraient bien venus.
          Mais la recherche sur les panneaux solaires aussi évolue, avec des nano matériaux, des capteurs en nano tubes de carbone, ou en cristaux de diamants (artificiels), ou encore basés sur un mélange silicium – fullerène. Et ces modèles sont très prometteurs.

          1. L’intérêt est de fabriquer autre chose que du courant électrique continu, comme des molécules utilisables pour l’industrie. Des systèmes non biologiques seraient capable de fonctionner dans des condition physico-chimique plus extrême pour améliorer le rendement.

            Quoiqu’il en soit les panneaux actuels ne sont pas suffisamment performant pour justifier leur coût.

          2. « avec des nano matériaux (…) ces modèles sont très prometteurs » ?

            Les nanos feront la crise d’hystérie de demain. C’est déjà bien parti.

            M. Karg a écrit : « Quoiqu’il en soit les panneaux actuels ne sont pas suffisamment performant pour justifier leur coût. »

            Quoi qu’il en soit, il y en a qui s’en sont mis plein les poches (en vidant celles du citoyen contribuable à coup d’exonérations fiscales et autres subventions, et du citoyen consommateur d’électricité) ; et en Chine il y en a qui se sont fait des c… en or.

      2. @ Daniel

        Selon l’étude intitulée « Treize et deux contes de fées sur le tournant énergétique allemand » par le Dr Günter Keil disponible à cette adresse :

        « Les cellules solaires en silicium cristallin, ont une efficacité de conversion bien supérieure aux cellules en couches minces et dominent le marché malgré leur prix élevé. La technique de leur construction se caractérise par une longue suite d’opérations difficiles, qui ne peuvent être effectués de façon automatique.
        Cela débute par le tirage des grands cristaux de silicium à partir du matériau fondu, une opération de longue haleine, suivie de la découpe de tranches minces, le ponçage, le polissage, puis la gravure et le nettoyage. Ensuite viennent les traitements de la technologie des semi-conducteurs au silicium : le dopage des tranches de silicium, soit par diffusion dans des fours ou par bombardement avec des atomes (implantation) accélérés par un champ électrique, de nouveau les opérations de nettoyage, ensuite le dépôt des contacts par évaporation sous vide, et juste après, découpe des cellules.
        La plupart de ces opérations doivent être effectuées dans des salles blanches. A toutes les étapes, elles nécessitent du travail fait à la main par du personnel de laboratoire qualifié ; la consommation d’énergie dans ces opérations est telle que les cellules solaires doivent fonctionner 2 à 3 ans avant qu’elles aient « gagné » l’énergie utilisée pour leur fabrication.
        Les petites installations qu’impose la technologie (sauf pour les unités d’implantation) et leur mise en oeuvre interdisent une réduction des coûts par l’augmentation des volumes produits comme ceux qu’on peut obtenir dans tous les procédés techniques. Pour multiplier la production par dix, il faut dix fois plus d’installations et dix fois plus de personnel. »

        1. Le document complet est à télécharger sur la page d’accueil du site sauvonsleclimat.org

        2. « ‘Cela débute par le tirage des grands cristaux de silicium à partir du matériau fondu,  »

          Comme je le disais les ACV ne tiennent pas compte de l’obtention du silicium pur.
          Vous écrivez vous même (c’est un extrait d’un site écolo) que l’opération de fabrication débute par « le tirage de cristaux de silicium à partir du matériau fondu ».
          Hors personne ne dit comment est obtenu ce silicium.
          En effet le silicium sous forme cristalline doit être pur. Donc séparé de la silice (oxyde de silicium).
          Et c’est justement cette étape, longue, industrielle, polluante, et extrêmement énergivore (sont point de fusion est de 1414 °c, bien au delà des toutes les fours conventionnels) dont personne ne parle dans les ACV.

          Car tirer des « cristaux de silicium » nécessite d’avoir du silicium pur (forme cristalline Cubique, très résistante = Diamant).

          Conclusion:
          Les panneaux solaires ne peuvent pas fournir plus d’énergie que celle nécessaire à leur fabrication.

  6. Daniel : « Sauf que n’importe quel ingénieur sérieux vous expliquerait que la fabrication d’un panneau solaire nécessite en réalité plus d’énergie que le panneau ne pourra en fournir durant toute son exploitation.  »
    ————————–
    Euh non, ça c’est totalement faux, sauf si vous installez votre panneau dans une grotte.
    Il y a déjà assez de c.nneries de dites sur les panneaux solaire pour qu’on en ajoute d’autres.

  7. Nouvel intervenant sur ce site ( je ne le consulte que depuis 1 an), n’étant pas scientifique (à part un Bac datant de 1979), je reste médusé par les affirmations de certaines « Organisations » .
    Je me souviens d’un professeur de physique qui nous martelait, avec raison, qu’un intrument de mesure ne pouvait pas être plus précis que sa graduation!
    Ainsi, nous disait-il, lorsque le mercure du thermomètre est situé entre 20° et 21° il est impossible de déterminer s’il fait 20° ou 21°. L’erreur consiste à dire qu’il fait 20,5°!
    Il affirmait en outre que sur les systêmes complexes, une incertitude de 5% relevait de l’exploit !
    Comment peut-on déterminer au 1/365 ème près que tel ou tel jour de l’année marque le point d’une consommation excessive?

    1. La précision des mesures physiques c’est bien plus compliqué qu’un chiffre brut de 5%. La précision dépend de la qualité des instruments de mesure, c’est l’instrument qui donne le taux de précision. Ensuite ce genre d’étude contient des évaluations stats avec des moyennes et des chiffres purement spéculatifs, ça n’a pas vraiment de précision, c’est avant tous pour avoir une idée vague. Imposer une date précise n’a aucun sens.

  8. Danielle Pirotte dit :
    22 octobre 2011 à 16:44
    c’est ce que vous croyez !
    soyez donc plus curieux!

    ==> Vous avez des exemples?

  9. Danielle Pirotte dit :
    22 octobre 2011 à 17:35
    Et vous, vous avez des preuves de vod allégations ?

    ===> Les allégations c’est vous qui les faites, pas moi! Le terme d’allégations concernant vos remarques est inapproprié! Ce que vous dites concernant les pesticides que vous appelez POP ne sont que des conneries. Les pesticides de la famille des POP sont interdits depuis longtemps sauf le DDT pour des utilisations bien particulières de santé publiques (lutte anti vectorielle). Les pays qui fabriquent et/ou utilisent encore des POP le font en violation des réglements internationaux. Vous pérorez sans savoir de quoi vous parlez, vous ne faites que colporter des idioties éculées.

    Danielle Pirotte dit :
    22 octobre 2011 à 13:01
    […] Mais actuellement, nous utilisons de plus en plus de pesticides (technique de l’homme). Ces pesticides sont ce qu’on appelle des POP (polluants organiques persistants), ce qui veut dire qu’ils s’accumulent et ne se dispersent pas[…]

  10. Danielle Pirotte : « Je suis née en 1943, j’ai connu la France avec mes yeux d’enfant émerveillé, la grande bleue avec tous ces petits poissons qui vous passaient entre les jambes, 60 ans plus tard, la Côte d’Azur m’a terriblement déçue : des buildings, du béton, des autos et des autos, du bruit, des vrombissements et on comprend pourquoi le monde devient violent. »
    ——————–
    C’est bien connu, en 43, le monde était paisible, dans les années 50, 60 (guerre d’Indochine, d’Algérie) pareil tandis que maintenant, le monde est devenu « violent » qu’à cause des méchants autos et des hyper méchants-automobilistes, la Pirotte, elle a tout compris, warf, warff.

    Le plus triste dans l’histoire, ce n’est pas tant ses délires apocalyptiques d’escrologiste, les vieux crétins comme Dumont & co nous ont déjà fait le coup il y a plus de 40 ans. C’est qu’elle a enfanté toute une génération d’enfants et de petits enfants tout aussi schizophrène. Ca craint !

  11. @ Danielle Pirotte dit :
    23 octobre 2011 à 11:21

    ==> Ben qu’est-ce qu’elle nous fait là la dame? Un épisode de logorrhée sur fond de confusion mentale? On était parti sur les POP puis d’un seul coup elle part sur le cabillaud canadien, la crise bancaire, la pollution automobile, le béton sur la Côte d’Azur, la mort d’un petit garçon belge qui jouait dans un pré, les COV, perturbateurs endrocriniens et des métaux lourds, du NH3, du SO2 du NOx, des CFC et HCFC, les nappes phréatiques,les piscines espagnoles, un rescapé juif polonais……………………………

    « Quand on est grossier et arrogant, c’est qu’on a tort et qu’on a peur. »

    ==> Ou avez-vous vu de la grossiereté et de l’arrogance? A moins que vous ne considériez que le fait de contester vos affirmations, vos amalgames et vos interprétations doueuses comme de la grossiereté et de l’arrogance auquel cas il ne faut pas engager la discussion mais rester pétrie de vos convictions.

    « Personnellement, j’ai mieux à faire que de rester plantée devant un ordinateur. »

    ==> personne ne vous y oblige; vous êtes ici je présume de votre plein gré, non?

     » Les pesticides : si l’agriculture en utilise moins, le privé en consomme de plus en plus, proportionnellement 4 fois plus que l’agriculture et ce n’est pas près de s’arranger avec l’accroissement de l’urbanisation.  »

    ==> C’est bien connu, ce sont les zones urbaines (immeubles, routes et autoroutes, parkings, hypermarchés, etc.) qui consomment le plus de pesticides!

     » n’avez-vous pas entendu parlé de ce petit garçon, subitement décédé après avoir joué dans un pré dans la région flamande ? Dans son sang, on a retrouvé les composants d’un pesticide interdit depuis des années. »

    ==> Un pré qui avait été traité par quel pesticide? Vous devez avoir des précisions là-dessus.

    1. oui, prenez des études gouvernementales et lisez les chiffres, les particuliers utilisent presqu’autant de produits phytosanitaires que les agriculteurs pour un domaine 4 fois moindre. Je vis en Belgique, peut-être avez-vous d’autres chiffres pour votre pays.
      en ce qui concerne le décès du petit garçon, je n’ai pas l’habitude de conserver tous les journaux que je lis, mais, vous retrouverez certainement des informations concernant cet accident dans les archives de la presse belge. Cela s’est donc passé ce printemps 2011 en région flamande.

      Avez-vous déjà réfléchi aux motivations de l’ONU pour décréter 2010 Année de la Biodiversité et 2011 Année des forêts ? Je ne crois pas que ses membres soient des « escrologistes » comme vous le dites si bien.
      Menteur est plutôt notre ami Daniel qui peut repeupler les mers et qui assure que les forêts ne cessent de croître. Elles sont détruites pour laisser place à la culture de soja, de canne à sucre pour la fabrication d’agro-carburants ou à la culture de palmiers pour la fabrication de l’huile de palme. les forêts indonésienne et sud-américaines sont en train de se rétrécir comme peau de chagrin.
      Et que dire des forêts de l’Alberta, qui sont arrachées à l’excavatrice pour retirer les sables butimineux. Vous êtes suffisament intelligent pour savoir ce que c’est que la photosynthèse, vous savez donc que ce sont les végétaux et le phytoplancton qui transforment le co2 en oxygène. Et bien cette déforestation est la plus grande responsable des émissions de c02, bien plus que tous les moyens de transport réunis, avions y compris. Si nous déforestons, nous détruisons par là même toute la biodiversité qui y est liée, voilà pourquoi année de la biodiversté et Année des forêts.
      Naturellemnt, ceux qui ont placé leurs gros sous dans les matières premières (seules obligations qui rapportent encore gros) ont peur qu’on arrête tous ces jeux-là.

  12. « Arrivez-vous à digérer les haricots du Kenya, vous ? »

    Moi, oui. Et ce d’autant mieux que les paysans kenyans qui se livrent à la culture des haricots verts pour l’exportation se sont enrichis en produisant plus de valeur à l’hectare, dans des zones très peuplées et de toutes petites exploitations. La filière (collecte, épluchage, conditionnement, expédition) a été financée par la fondation de l’Aga Khan. C’est une réussite exemplaire contre la misère et la faim dans la paysannerie des pays du sud .

    Alors, Madame Pirotte, vous devriez vous renseigner avant de dire des âneries. Restez donc collée à votre ordinateur, naviguez, prenez vos informations au sources les plus diverses et faites fonctionner votre esprit critique, au lieu d’avaler snas réfléchir tous les ponsifs écolos, vous deviendrez plus intelligentes et vos oreilles d’âne raccourciront.

  13. Mme Pirotte,

    Avez-vous déjà réfléchi aux motivations de l’ONU pour décréter – je reprends ici le texte de votre invective – 2011 Année internationale de la chimie ?

    Et, puisque vous avez du mal à digérer les haricots kenyans (ce qui n’est pas du tout mon cas), savez-vous que l’horticulture est le secteur d’activité le plus dynamique du Kenya ? Qu’elle contribue à la création de richesses, la réduction de la pauvreté et la promotion de la femme dans les zones rurales ? Que c’est le premier fournisseur de devises du pays ? Qu’on estime qu’elle emploie 4,5 millions de personnes dans la production, le conditionnement et la vente et génère 3,5 millions d’emplois indirects ?

    Petites lectures :

    http://www.bloomberg.com/news/2011-01-06/kenya-horticulture-exports-climbed-5-3-in-october-earning-46-8-million.html
    http://www.boiseweekly.com/boise/kenyas-food-miles/Content?oid=1168196

    Mais le catéchisme dont vous vous êtes manifestement abreuvé exige – sur la base de conceptions parfaitement idiotes – que les agriculteurs kenyans abandonnent ces cultures hautement rentables qui font vivre une famille entière sur une très petite surface pour une culture vivrière qui ne permettrait même pas au seul chef de famille de survivre.

  14. Plutôt que de naviguer sur le web où on trouve tout et son contraire, allez directement sue le site de l’ONU et vous lirez que l’ONU a déclaré 2011 « Année Internationale des forêts », le 20 décembre 2010.

    C’est l’UNESCO qui a déclaré 2011 « Année Internationale de la chimie » le 4 janvier 2011.

    Mais 2011 est aussi l’Année internationale des Outre-Mers pour la France, l’Année Internationale du Bénévolat, l’Année Internationale de la famille pour d’autres institutions et j’en passe.
    Apprenez donc à lire.
    Ainsi vous verrez que c’est bien la plus haute instance internationale qui a déclaré 2011 comme Année Internationale des forêts en voulant souligner l’importance des services rendus par ses écosystèmes.

    J’ai lu également sur ce forum quelque chose comme « les espèces naissent, vivent et disparaissent ».

    Les espèces évoluent, s’adaptent, et effectivement celles qui ne savent pas s’adapter disparaissent, mais ce processus dure des millions d’années . Les espèces ne s’adapteront jamais en 100 ans. Un enfant le comprendrait.

    J’ai également lu quelque chose comme « sauvez la planète, suicidez-vous »
    A cela je répondrai que dans la fable, ce n’est pas la fourmi qui est le dindon de la farce.

    Continuez donc à mener votre petite vie facile et insouciante, consommez le plus que vous pouvez tant que vous vivez l’époque des vaches grasses. Vous serez certainement les premiers à vous suicider quand viendra le temps des vaches maigres.

    1. « Les espèces ne s’adapteront jamais en 100 ans. Un enfant le comprendrait. » Ca dépend, pour un hêtre c’est à peine suffisant pour devenir un bon géniteur, pour des insectes ça représente des milliers de générations.

    2. « sauvez la planète, suicidez-vous »

      À votre endroit, je ne me permettrais pas (de quel droit ?) d’être aussi « brutal » dans les termes employés.

      En revanche, comme un philosophe, alors qu’il avait senti sa fin prochaine, avait pu le dire pour lui-même :
      « Il est pour moi advenu le temps que je désencombre le monde. »

      En ce qui vous concerne, au lieu de (je vous cite) : « Continuez donc à mener votre petite vie facile et insouciante », pourquoi ne feriez-vous pas, vous-même, sans attendre, pour commencer et ainsi montrer l’exemple, comme le philosophe que je cite ?

      Ce serait, vous le savez pertinemment, dérisoire, bien sûr, mais… courageux de votre part !

  15. Danielle Pirotte a dit :
    « Les espèces évoluent, s’adaptent, et effectivement celles qui ne savent pas s’adapter disparaissent, mais ce processus dure des millions d’années . Les espèces ne s’adapteront jamais en 100 ans. Un enfant le comprendrait ».

    Désolé de vous contredire mais vous avez un point de vue lamarckien de l’évolution, vous n’avez visilement pas compris la sélection naturelle.
    Effectivement, les espèces naissent, vivent et meurent. Vous qui savez lire, lisez donc Darwin avant de donner des leçons.

  16. Mme Pirotte,

    J’aurais aimé vous répondre avec force circonlocutions, mais en relisant vos interventions – et surtout vos invectives (du style demander effrontément à un bac + 8 en environnement s’il se prend pour Dieu ou pour Jésus-Christ) – j’ai changé d’avis.

    Mme Pirotte,

    Plutôt que de me donner des leçons qui n’en sont pas, vous auriez mieux fait de « naviguer sur le web où on trouve tout et son contraire » (je reprends vos termes), et où on trouve aussi, en faisant preuve d’un peu de jugeotte, les bonnes informations. Voici donc, de l’UNESCO elle-même* :

    « Au cours de la 179ème session du Conseil Exécutif [de l’UNESCO], 24 États Membres, dont à leur tête l’Ethiopie, ont parrainé la proposition des Nations Unies de proclamer 2011 « Année Internationale de la Chimie ». L’Assemblée Générale des Nations Unies a ensuite déclaré que 2011 serai [sic] l’Année Internationale de la Chimie lors de sa 63ème session en décembre 2008, confiant son organisation à l’UNESCO et à son partenaire, l’Union Internationale de Chimie Pure et Appliquée (IUPAC). »

    Mais, peut-être, l’UNESCO n’est pas une source assez fiable pour vous qui avez des certitudes en béton armé. Alors je vous donne aussi la référence du document pertinent de l’Assemblée générale des Nations Unies, et même le lien : A/RES/63/209**.

    Mme Pirotte,

    Vous aviez écrit : « Avez-vous déjà réfléchi aux motivations de l’ONU pour décréter 2010 Année de la Biodiversité et 2011 Année des forêts ? Je ne crois pas que ses membres soient des « escrologistes » comme vous le dites si bien. » Alors on peut vous retourner la question, légèrement modifiée :

    « Avez-vous déjà réfléchi aux motivations de l’ONU pour décréter Année internationale de la Chimie ?

    Mme Birotte, la réponse est* :

    « Les grands objectifs de l’Année sont:

    .  Valoriser la prise de conscience et la compréhension par le grand public de la façon dont la chimie peut répondre aux besoins mondiaux
    .  Encourager l’engouement des jeunes pour la chimie
    .  Générer de l’enthousiasme face à l’avenir prometteur de la chimie
    .  Célébrer la contribution des femmes à la chimie ainsi que les principaux événements historiques, notamment le 100ème anniversaire de l’attribution du Prix Nobel à Mme Curie et la fondation de l’Association Internationale des Sociétés de Chimie.

    « Tout au long de l’année, le monde célébrera l’art et la science de la chimie, et sa contribution essentielle à la connaissance, à la protection de l’environnement, à l’amélioration de la santé, et au développement économique. […] » (Les italiques sont de moi.)

    ___________________

    *  http://www.unesco.org/new/fr/natural-sciences/science-technology/basic-and-engineering-sciences/international-year-of-chemistry/

    **  http://www.un.org/ga/search/view_doc.asp?symbol=A/RES/63/209&referer=http://www.un.org/en/events/observances/years.shtml&Lang=F

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