Algues vertes : Sarkozy choisit son camp

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En déplacement aujourd’hui dans le Finistère, Nicolas Sarkozy a pris clairement position sur le médiatique dossier des algues vertes, symbole des polémiques agri-environnementales. Accompagné de Bruno Le Maire et de Nathalie Kosciusko-Morizet, le Président de le République a rappeler qu’ « opposer agriculture et environnement, ça n’a pas de sens, parce que les agriculteurs sont les premières victimes du non-respect des règles environnementales. » Il a également souligné que « les agriculteurs ne sont pas coupables de choix économiques qui ont été faits il y a longtemps » et a rappelé que les agriculteurs « font d’énormes progrès en la matière. »

Nicolas Sarkozy s’en est également pris aux « intégristes » de l’écologie : « il y aura toujours les intégristes qui vont protester et on n’entend qu’eux. (….) Plus c’est excessif, plus on leur donne la parole. »

50 commentaires sur “Algues vertes : Sarkozy choisit son camp

  1. algue= phosphate
    phosphate=lessivage
    lessivage=sol nu et déstructure
    sol nu et déstructure=labour

    solution: non labour et couvert systématique.

    Globalement la Bretagne est surchargé en élevage, c’est pas tenable, et c’est un choix politique pour garder des emplois sur place…

    1. J’ai du mal a vous suivre dans votre logique en forme de démonstration.
      Ne confondriez vous pas lessivage et lessive ? Le lessivage étant le phénomène de migration des éléments minéraux d’un sol dans les couches profondes sous l’action de la pluie. D’autre part les nitrates sont facilement lessivables alors que le phosphore l’est beaucoup moins… par contre les phosphates produits par l’industrie et les usages ménagers se transportent facilement par les cours d’eau, s’accumulent dans les baies marines les plus plates et favorisent la croissance des algues vertes.
      Non labour et couvert systématique, c’est ce que l’on appelle une prairie… et c’est encore mieux si elle est permanente… mais ça n’est cert

    2. J’ai du mal a vous suivre dans votre logique en forme de démonstration.
      Ne confondriez vous pas lessivage et lessive ? Le lessivage étant le phénomène de migration des éléments minéraux d’un sol dans les couches profondes sous l’action de la pluie. D’autre part les nitrates sont facilement lessivables alors que le phosphore l’est beaucoup moins… par contre les phosphates produits par l’industrie et les usages ménagers se transportent facilement par les cours d’eau, s’accumulent dans les baies marines les plus plates et favorisent la croissance des algues vertes.
      Non labour et couvert systématique, c’est ce que l’on appelle une prairie… et c’est encore mieux si elle est permanente… mais ça n’est certainement pas LA solution au problème des phosphates et des algues vertes.

      1. Le phosphate agricole (engrais chimique et organique) expliquent 90% des rejets. Étant relativement fixe dans le sol il a besoin d’un lessivage (= transport de matière sous l’effet de l’eau) alors que l’azote peut se balader librement, l’eau la dissous sans problème.

        1. C’est marrant, un rapport parlementaire dit le contraire : l’apport de phosphates dans les fleuves et rivières est estimé comme étant originaire à 90 % de l’industrie et des activités domestiques et seulement à 10 % de l’activité agricole.

          Voir mon article « Nitrates, phosphates, marées vertes » en cliquant sur http://laurent.berthod.over-blog.fr/article-35319088.html

          Le rapport parlementaire : « La qualité de l’eau et l’assainissement en France » en cliquant sur http://www.senat.fr/rap/l02-215-1/l02-215-1_mono.html

          1. Le rapport date de 2003, les lessives au phosphate ont été interdite en 2007 et la Bretagne est un cas particulier. On peut éliminer ou réduire les rejets de phosphore des eaux usées avec du retraitement, mais c’est plus compliqué avec l’eau qui lessive les parcelles agricoles.

            En Bretagne c’est bien l’agriculture qui fournit la plus grande part du phosphore (60 à 80%):

            http://www.observatoire-eau-bretagne.fr/Pollutions-et-menaces/Les-polluants/Le-phosphore/Le-phosphore-plutot-issu-de-l-agriculture

        2. Lu sur l’excellent blog de Laurent Berthod :

          « Guy Barroin a personnellement travaillé sur les milieux aquatiques lacustres. C’est en limitant les apports de phosphates dans le lac Léman et le lac du Bourget qu’on a réussi à stopper leur eutrophisation. »

          Je confirme pour le Léman qui a été assaini par la généralisation de l’épuration des eaux usées, pas par un changement des pratiques agricoles. Avant la réalisation des réseaux de collecte et de traitement des eaux usées, nous étions littéralement bombardés de recommandations d’utiliser des lessives sans phosphates.

  2. amusant de voir notre président critiquer un mouvement qu’il a ,par son action favoriser pendant 4ans, et prétendre soutenir les agriculteurs alors qu’il les a pendant 4 ans méprisés.

    amusant aussi de voir qu’il critique FNE alors que l’état français fournie à cette association une très grande partie de son budget.

    les hommes politiques ….

    1. Le pilotage politique moderne (inverser les sens selon l’étiquette)
      – un coup à gauche pour coller au sondage
      – un coup à droite pour pas s’aliéner son parti

      au final une politique vide de contenu et de ligne directrice qui ne satisfait personne.

  3. Le petit Nicolas peut virer sa cutille s’il le souhaite, à un an des élections.
    Vu les dégâts qu’il a causé à l’image de l’agriculture :
    – Grenelle de l’environnement = beau lynchage médiatique
    – Cantines BIO pour tout le monde = donner un marché artificiel à une agriculture rétrograde
    – Objectif 20% de BIO en 2020 = légitimer les discours anxiogènes des Escrolos sur l’agriculture conventionnelle
    – Forcer les conclusions du rapport Le Maho = Brosser l’électorat Vert dans le sens du poil
    – Parler de « spéculateurs » à propos de céréaliers = désigner un bouc émissaire face à une exécrable gestion de pénurie.

    Il peut nous faire des « risettes » le Nicolas, après un tel bilan je ne suis pas près de re-voter pour lui !

    D’ailleurs un type qui change si facilement d’avis au grès des sondages ce n’est vraiment pas rassurant comme « chef » de l’état !

    1. A propos des « discours anxiogènes des Escrolos sur l’agriculture conventionnelle », il est intéressant de lire ce que dit la dernière étude de l’Anses sur l’exposition des Français aux substances chimiques du fait de leur alimentation. Tout le contraire d’un discours anxiogène.

      Voir : « Pesticides, le chiffre du jour : 1 ! » sur
      http://laurent.berthod.over-blog.fr/article-pesticides-le-chiffre-du-jour-1-78648264.html

      Le premier lecteur qui me signale dans quel journal grand-public il a pu lire ou entendre un compte-rendu de cette étude, je lui paye 10 kg de cerises !

      Voir :

      1. Dans le Point de la semaine dernière.

        J’ai gagné les dix Kilos?

        Il y a même un petit encart à la fin de ce reportage qui démonte très largement l’agribio en mentionnant le fait qu’elle utilise des pesticides (conventionnels ou non, et des interdits comme la roténone et le neem), qu’elle ne respecte pas les normes sanitaires, et qu’elle est très enclin à la prolifération des mycotoxines.

        1. Dans la version papier, il est trop tard pour que je voie ce qu’ils ont réussi à pondre.

          Dans Le Point.fr, la dépêche AFP reflète assez bien le rapport et sans doute la conférence de presse de l’Anses.

          http://www.lepoint.fr/societe/un-peu-de-plomb-dans-le-pain-d-aluminium-dans-les-pates-pas-de-panique-il-faut-manger-de-tout-30-06-2011-1347635_23.php

          Mais la Gwendoline Dos santos en rajoute dans l’anxiogène : http://www.lepoint.fr/societe/ces-poisons-qui-polluent-nos-assiettes-30-06-2011-1350140_23.php

          Et en plus elle donne la parole à cet inénarrable histrion de Cicolella, qui affirme notamment le contraire de tous les toxicologues, à savoir que la dose ne ferait pas le poison ! Ah ! Ah ! Ah ! C’est dire le niveau de la journaliste, donner la parole à un tel gugusse de foire.

          Bon, vous avez quand même gagné vos dix kilos de cerises ! Je les fais livrer où ? (Si j’en trouve encore dans les supermarchés du coin !)

          Sinon, si un jour vous passez par le midi, c’est bien volontiers que je vous accueillerai pour une bonne bouffe dans ma maison du Vaucluse (le vin de la coop est très peu sulfité, ils utilisent la maîtrise des températures. En plus il est bon). Pour me contacter aller sur mon blog, dans le menu déroulant « J’aime ce blog » cliquer sur « Contacter le blogueur », me laisser votre adresse e-mail.

          Bien à vous.

          http://www.lepoint.fr/societe/andre-cicolella-ce-n-est-pas-la-dose-qui-fait-le-poison-30-06-2011-1350177_23.php

          1. @ Laurent Berthod :

            « Bon, vous avez quand même gagné vos dix kilos de cerises ! Je les fais livrer où ? (Si j’en trouve encore dans les supermarchés du coin !) »

            Ben quoi, vous ne pouvez pas vous les faire livrer par votre AMAP habituelle ? 🙂

    2. Certes, d’un autre coté on pourra dire qu’on ne l’y reprendra plus ! Ce n’est certainement pas le P$ et ses ignobles politiques qui risque d’améliorer les choses !

      1. ça j’en ai malheureusement conscience !
        Mais l’espoir fait vivre. Il se peut que d’ici un an émerge une personnalité plus responsable dans son discours « agricole ».
        Mais si l’UMP doit proposer un SARKO II, ce sera sans mon vote !

  4. Le président est en train de se rendre compte que sa « politique » de diviser la gauche en favorisant les écolo (comme Mitterrand l’avait fait avec la droite et le FN) ne marche pas. Et que le bilan est même catastrophique:
    1) Les écolo ne prennent pas de voix au PS, il sont une force « politique » indépendante.
    2) Les écolo feront alliance avec le PS au deuxième tour de la présidentielle (donc il perdra).
    3) Les écolos ont mis la vindicte populaire des « bouseux des villes » sur les agriculteurs, ce faisant le président à perdu une grande part de futures électeurs.

    Le pari était risqué, il l’a fait et a quasiment perdu.
    Mais s’il avait écouté des gens sérieux (de l’INRA, du CNRS, des Université, du Monde agricoles, du Monde industriels) au lieux de ces conseillés Élyséens aussi incompétent que lui sur ces questions et de médiavores comme Hulot ou YAB, il n’aurait jamais fait ce pari. Et aurait pris soin de détruire cette force de nuisance que sont les écolo!!!

    Mais il est clair qu’il a un an pour redresser la barre de 4 ans de conneries écologistes. Sans cela, il n’aura plus mon vote, ni celui de millions de ruraux!!!

      1. Arrête d’essayer de comprend la politique en France, t’a même pas de gouvernement dans ton pays. Heureusement qu’il n’y a pas de mer entre la Belgique et le reste de l’Europe sinon on aurai eu droit au boat people tout l’été.

        1. Pour l’instant les boat people ce sont les nombreux français qui viennent s’installer ici (niveau de vie + élevé) en fuyant l’ISF. Si j’étais vous, j’irais m’exiler fiscalement plus au « nord » (=mettre son butin bien à l’abri des mains dépensières des horribles gauchistes).

          1. Et en plus, le déficit diminue (pas de gouvernement de plein pouvoir = pas de dépenses) et le pays fait figure de premier de la classe en UE. Que demander de mieux ?

  5. Karg
    « Globalement la Bretagne est surchargé en élevage, c’est pas tenable, et c’est un choix politique pour garder des emplois sur place… »
    En voila une bien bonne, le problème n’est pas la densité d’élevage mais la pression azote phosphore a l’hectare de SAU.
    Chez moi en Bretagne elle est d’un maxi autorisé de 140 u azote hectare.
    Dis nous plutôt de combien elle est chez toi après on discutera.

    1. Aucune norme ^^ mais si tu veux je peux t’expliquer comme perdre de l’azote en mettant 100 unité et comment avoir zéro rejet en mettant 250 unité.

      1. Explique moi donc comment je peux risquer des lessivages d’azote sur une implantation de mais avec 100 u de fertilisation azoté. (pour l’azote on parle de lessivage, pour le phosphore de risque érosif nuance)
        Les bretons connaissent aussi bien que toi les plans prévisionnels de fumure et l’agronomie
        Zéro rejet avec 250 u . Parle nous donc des taux de nitrates dans les eaux de surfaces de ta région, probablement comparable ou supérieur aux eaux bretonnes.
        Tu connais l’eau de source de plancoet , en plein bassin porcin breton, je te laisse vérifier sa concentration en nitrate.
        Cette façon de répéter milles fois des mensonges n’en fait pas des vérités.

        1. Tu produis du blé ou de l’orge? les céréales d’hiver captent rien avant le printemps, donc même si tu balance 30 unité tu risque d’avoir des pertes si le sols a déjà un reliquat important. Si tu plante du maïs l’interculture longue est suffisante pour provoquer des pertes si le sol n’est pas couvert. Etc etc. Si tu balance 250 unité d’azote en fertigation dans un maïs à haut potentiel aucun rejet si un couvert n’est planté derrière. D’autre part l’azote organique est moins mobile, un couvert de légumineuse produisant 300 unité d’azote ne provoquera aucun rejet (si une culture est en place au moment de la minéralisation).

          1. Merci pour cette leçon, même si elle est bien inutile en Bretagne, une région en avance dans les contraintes agri environnementales.
            Jamais de fertilisation au semis sur culture d’hiver (heureusement interdit), toujours au printemps.
            Les couverts végétaux en hiver sont obligatoires sur toute la bretagne.
            Ici on pratique l’analyse des reliquats d’azote post récolte (obligatoire dans les zones sensibles) , résultat de plus en plus souvent inférieur à 40u. un blocage de la fertilisation à 140u conduit inévitablement a l’épuisement de l’azote puis une baisse des rendements.
            Cite mois donc cette légumineuse magique qui produit de l’azote,à ma connaissance aucune ne fixe 100% de ses besoins de l’atmosphère. Le bilan azote sera toujours déficitaire d’autant plus si le reliquat est élevé.
            Je crois que beaucoup de donneurs de leçons si prompt a critiquer la Bretagne refuseraient autant de contraintes. Je pense entre autre à l’obligation des couverts végétaux au niveau national.
            Pour ma part ma question portait sur un mais et la concentration en nitrate des eaux de surface de ta région.

  6. Karg,

    1° Les lessives aux phosphates ont peut être été interdites mais les phosphates ont été remplacés par des phopshonates. Expliquez-moi la différence sur les rejets de phosphore !

    2° Les produits de vaisselle contiennent toujours des phosphates, dont on ne connait pas de substituts pour les nettoyants de surfaces. L’industrie agro-alimentaire, très présente en Bretagne, est très consommatrice de nettoyants de surfaces.

    3° Vous croyez sans les vérifier des chiffres dont la fourchette va du simple au double, avancés sur un ton très peu assuré par une DREAL et une DRAF qui ont été inventées pour faire chier les agriculteurs ? Vous êtes bien naïf ! De toute façon, même leurs chiffres ne font pas 90/10 comme vous l’avanciez..

    4° Si les chiffres de 2003 méritent d’être mis à jour, j’attends des références sérieuses.

    5° L’azote n’est pas un facteur limitant du développement des algues vertes, le phopshore oui, sauf qu’il y en a déjà pas mal d’accumulé dans les sédiments et qu’il semble coûteux de chercher à se débarasser de ces stocks.

    6° Voir :

    Guy Barroin : http://www.inra.fr/dpenv/barroc48.htm

    et : http://laurent.berthod.over-blog.fr/categorie-11210497.html

  7. 1- Le phosphonate est plus facile à éliminer des eaux usées
    2- Et? les phosphates ne servent pas a nettoyer mais à compenser la dureté de l’eau qui neutralise les tensio actifs…
    3- DREAL, DRAF, juste pour faire chier les agriculteurs? L’Agrocampus Rennes aussi? Merci j’y suis passé, et à défaut d’être sympa le chercheur qui s’occupe de ça est très droit et travailleur, ces résultats sont fiables et reconnus par la communauté scientifique. La Bretagne n’a pas plus de pollution domestique et industriel que d’autre région française, pourquoi les marées vertes y sont aussi fréquente et les concentrations de phosphore plus élevés qu’ailleurs?
    4- J’ai fournis des chiffres plus récent. Il n’y a pas de marée verte comparable à celle qu’on observe en Bretagne dans d’autres régions.
    5- L’azote n’est pas un problème, sans azote on peut avoir des blooms de cyanobactérie ce qui n’est pas mieux que les ulves.
    6- Je sais (cf 5)

  8. Karg a dit : « Les riches rentiers viennent crever en Belgique, triste pays. »

    Ben moi j’aimerais bien qu’ils viennent plutôt en France, la France serait moins pauvre.

    1. Les rentiers ne servent à rien, ce sont des parasites, une trappe à capital qui assèche l’économie et favorise les bulles immobilières. Une économie dynamique a besoin de capital bien répartie ou d’une mentalité « bring back ».

      1. Ben voyons !

        C’est quoi un rentier ?

        Un artiste, un auteur, qui touche des droits élevés ? Frédéric Dard qui s’était exilé fiscalement en Suisse, c’était un rentier ? Johnny Hallyday, c’est un rentier ?

        Un retraité qui touche une retraite dorée, c’est un rentier ?

        En tout état de cause si on n’étrangle pas fiscalement les rentiers, ce qui les fait fuir dans les pays voisins, les rentiers payent des impôts qui rapportent à la collectivité nationale.

        1. karg préfère sans doute les assistés, encartés obligés du P$, les oisifs qui passent un coup de fil à leur élu PS pour faire sauter un PV ou trouver un « emploi » (comprenez un placard dans une asbl ou autre « machin » à placer du camarade).

          Il devrait être heureux, il y en a des tas en Wallonie, l’endroit où on vote le plus P$ après les prisons…

          1. C’est quoi asbl ? Association sportive bio locale* ? Ah ! Ah ! Ah !

            * Surtout ne pas oublier les « produits du terroir » tendance chabichou du Poitou Ségolène !

          2. ASBL = association sans but lucratif

            Un moyen efficace de se faire du pognon sur les deniers publics en n’en foutant pas une.

          3. Je me demande comment ils font en Suède, en Norvège ou au Danemark. Des allocs chômages très élevés, des impôts sur le revenu lourd pour les riches, des sociaux démocrates aux manettes 80% du temps et pourtant ils ont un taux d’emploi record, une croissance forte et constante. Même ta chère Flandre n’a pas ces performances économiques.

            @Laurent: les rentiers sont ceux qui gagnent sans travailler ou qui sont protéger par un monopole ou une corporation. La France est remplis de rentier, regardez combien de gens s’enrichissent honteusement dans l’immobilier, les salaires des jeunes actifs vont directement dans les poches des vieux riches ou des héritiers.

            Pourquoi les jeunes devraient faire des efforts surhumains pour décrocher des emplois, juste histoire de payer un loyer délirant (rien en dessous de 600 euro par mois sur Paris) à des héritiers qui a jamais travaillé de leur vie? C’est normal de payer 450 euro par mois pour 20m² à Montpellier?
            Notre société à inventé l’impôt sur le jeune travailleur, avec un taux de 30 à 70% selon les régions. Forcément là où il y a du travail, le taux est plus élevé. Il y a de nombreux chômeurs dans des petites villes ou à la campagne, mais allez leur dire de monter sur Paris pour bosser, ils vont rigoler, on vit mieux avec le RMI dans une caravane en Ariège qu’avec un smic à Paris dans une chambre de bonne. Même confort mais 500 euro d’économie.

  9. @L’autre Pierre: oui le loi est stupide il faut pas mal d’azote pour lancer une légumineuse et avoir une bonne réserve pour la culture suivante. Les légumineuses étaient interdite dans les couvert il y a encore quelques années, mais les choses changent.
    J’habite dans l’Aube depuis peu je suis pas trop au jus sur les nitrate ici, c’est surtout de la vigne et de la jachère PAC, il y a très peu de maïs et en sec, en ensilage notamment pour l’élevage du chaourçois.

    1. Bon ok on en reste là, mais à l’avenir évite d’utiliser les même méthodes que les écolos pour dénigrer une région comme la Bretagne qui subit aujourd’hui le plus de contraintes environnementales.

      1. Je ne dénigre pas la région, mais Sarkozy a raison sur un point, il y a eu dans le passé des choix politiques locaux qui ont provoqués cette situation. Les contraintes actuelles n’auront pas d’effet avant de décennies, ça sert à rien de chercher d’autre coupable que l’agriculture, ça ne tient pas debout. Les écolo doivent apprendre la patiente, même avec zéro rejet il y aura encore des marées vertes pendant 25 à 40 ans.

  10. Et bien moi je soutiens que l’agriculture n’est à peu près pour rien dans les marées vertes. Et Monsieur Karg n’a en rien démontré le contraire.

    1. Quel trollage… franchement vous croyez vraiment que tout les scientifiques mentent? Comme ceux du GIEC? pourquoi vous acceptez les avis scientifiques sur les OGM, c’est le même système d’évaluation et de critique des travaux?

  11. Pourquoi m’insulter ? Sur les algues vertes les scientifiques ne sont pas d’accord. Pour simplifier, il y a l’école Ifremer et l’école Barroin. J’essaye de comprendre ce qu’ils disent et je penche pour l’école Barroin.

  12. J’ai une question bête, ne connaissant pas particulièrement ce sujet : il y a 40 ans, y avait-il des algues vertes (comme on en parle aujourd’hui) ? si oui, y en avait-il + ou – ?
    Si non, comment expliquer cette « apparition » autrement que par un autre facteur que les nitrates ? les pratiques des agriculteurs se sont améliorées sur la fertilisation (couverts/bilan azoté, etc…)

    J’ai lu attentivement les liens de Laurent et l’explication M. Barroin semble tenir la route.

    1. Sur cette page ( http://www.institut-environnement.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=46:les-marees-vertes-a-ulves-en-bretagne-resume-des-connaissances&catid=34:lastnewsmareesvertes&Itemid=37 ) on peut lire :

      « Depuis le début du XXème siècle des échouages d’ulves sur les côtes de la Manche sont
      rapportés. Dès les premières photographies aériennes de l’IGN, en 1952, les rideaux
      d’ulves sont visibles sur les baies les plus concernées aujourd’hui (baie de Lannion, de
      Saint-Brieuc et de Douarnenez). Une photographie IGN illustre cette assertion.

      Cependant il est dificile de savoir si ce phénomène s’est amplifié ou non et depuis quand. On ne mesurait pas les quantités échouées jusqu’à ce que ce phénomène ait été considéré comme gênant, c’est-à-dire essentiellement au regard de l’activité touristique. Le tourisme balnéaire intensif, colonisant les moindres villages côtiers de Bretagne est relativement récent (même si certaines stations, peu nombreuses au demeurant , comme Dinard ou La Baule, sont anciennes).

      Disons que sur les quarante à cinquante dernières années, le développement urbain, accompagné de ses stations d’épuration qui ne se préoccupaient pas des rejets de phosphore dans les fleuves et rivières, est certainement beaucoup plus responsable de l’accumultaion de phosphore dans les milieux marins que l’agriculture, les engrais phosphatés se fixant à l’humus du sol et n’étant « relâchés » dans les eaux superficielles pratiquement que par l’érosion des sols, qui est un phénomène limité (s’il ne l’était pas il n’y aurait plus de sols !)

      Bien à vous.

  13. Karg
    st michel en greve est une baie à algue verte.
    pour faire disparaitre celle ci l’ objectif de concentration des nitrates dans les eaux de surface est de 10 mg. l’agriculture vient de signer son arret de mort sur ce bassin. elle n’est plus viable sans aide spécifiques. A noter que sur ce bassin il n’y a pas d’élevage hors sol porcs ou aviculture et pourtant les algues sont là.
    renseigne toi vite sur les concentrations en nitrate dans ta région avant de flinguer tes collegues bretons.

  14. Pour rebondir sur le dossier algues vertes, j’ai noté que ce phénomène se développe également sur les côtes vendéennes, Charentaises, de la Loire Atlantique (horreur, sur les plages de La Baule!! région bien connue pour ses élevages …), et plus loin, en Tunisie, Algérie, Maroc. Or, partout même constat: augmentation de la population cotière. Nous serions nous trompé de cible en se focalisant sur l’agriculture?

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