Marie-Monique Robin est partout !

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Alors que son documentaire « Notre poison quotidien » sera diffusé ce soir sur Arte, Marie-Monique Robin n’en finit plus de répondre aux médias. Libération consacre ainsi une pleine page à son documentaire, « Un docu dur à digérer » et une page à une interview croisée entre MMR et Jean-Charles Bocquet de l’UIPP. Mêm son de cloche dans le dernier numéro du supplément TV du Monde avec un article au titre évocateur, « Nos assiettes nous empoisonnent ». Signalons tout de même que ce dernier article est accompagné d’un petit encart qui fait légèrement contre poids à la déferlante de documentaires anxiogènes, « Une profusion au risque d’affoler », dans lequel la parole est donné au Dr Laurent Chevalier, auteur de « Je maigris sain, je mange bien » chez Fayard. Selon Le Monde, il « dénonce cette cacophonie nutritionnelle, « savemment entretenue » selon lui. « C’est son but : exaspérer pour qu’on finisse par se dire « de toutes façons on ne peut plus rien manger », ce qui est le meilleur état d’esprit pour se laisser manipuler. » »

Enfin, signalons la mise en ligne sur le site ecolopedia d’une fiche consacrée à Marie-Monique Robin :

Depuis son documentaire et son livre Le Monde selon Monsanto (2008), Marie-Monique Robin est devenue un personnage important dans le milieu de l’écologisme militant. Elle ne le cache pas puisqu’en sortant son film sur Monsanto, elle avait déclaré : «J’espère qu’il servira à alimenter un débat enfin sérieux sur les OGM, et qu’en France, il contribuera à en interdire la culture et la consommation.» Ce statut de militante écologiste s’est encore renforcé avec son dernier documentaire – Notre poison quotidien – dans lequel elle dénonce la présence de produits chimiques dans la chaîne alimentaire qu’elle accuse d’être responsables du développement des maladies chroniques dans les pays industrialisés. En outre, elle parcourt la France et d’autres pays afin de participer à des projections-débats et prêcher ses convictions.

L’intérêt récent de Marie-Monique Robin pour les questions d’environnement s’inscrit dans un engagement plus large que l’on peut assimiler à la gauche altermondialiste. Dans sa jeunesse, elle s’est beaucoup identifiée aux pays d’Amérique latine (où elle s’est rendue plus de 80 fois), et les conflits qui les ont opposé aux Etats-Unis, au point même de participer à une brigade de solidarité au Nicaragua. Ce qui peut expliquer son aversion pour les Etats-Unis et les multinationales, et sa connivence avec les milieux de défense des droits de l’homme, comme la Fédération internationale des ligues des droits de l’homme (FIDH), et des personnalités comme William Bourdon, son avocat, responsable de l’association Sherpa et ancien responsable de la FIDH. Elle a aussi une certaine complicité avec François Gèze, patron des éditions de La Découverte, décrit par un journal altermondialiste comme «militant de la première heure des luttes révolutionnaires qui ont marqué l’époque».

Avec le courant altermondialiste, elle partage souvent une vision conspirationniste et manichéenne du monde. Elle voit notamment la firme Monsanto derrière «un vaste projet hégémonique menaçant la sécurité alimentaire du monde, mais aussi l’équilibre écologique de la planète, et qui s’inscrit dans la droite ligne de l’histoire sulfureuse de Monsanto, dont il constituerait même l’apogée». Elle considère aussi que toutes les instances d’évaluation sont corrompues, infiltrées par des scientifiques au service des multinationales de l’agrochimie.

Enfin, concernant son travail, il avait été durement critiqué par le jury Albert Londres à propos de son reportage Voleur d’yeux : «Marie Monique Robin nous semble s’être laissée porter par l’émotion. A la fois discutable et honorable, cette émotion a contribué à influencer son regard comme son langage. Son reportage est ainsi devenu trop souvent une démonstration, l’illustration d’une thèse.» En effet, la grande habilité de Marie-Monique Robin est de mener des enquêtes minutieuses, mais en gardant seulement les faits qui confirment sa thèse et en excluant tout ce qui pourrait la contredire.

 

Parcours

Fille d’agriculteurs militants dans la Jeunesse agricole catholique, Marie-Monique Robin étudie les Sciences Politiques à l’Université de Saarbrücken et est diplômée du Centre universitaire d’enseignement du journalisme de Strasbourg. Très rapidement, elle s’engage, avec un intérêt particulier pour l’Amérique du Sud et Cuba. Elle participe notamment à une brigade de solidarité au Nicaragua. Elle débute sa carrière de journaliste à France 3 Région entre 1983 et 1986, puis en tant que journaliste indépendante à Point du Jour, Gamma TV et VI Presse. En 1990, elle rejoint l’agence CAPA. C’est à cette époque qu’elle réalise un documentaire sur le trafic d’organes – Voleur d’yeux – qui défrayera aussi la chronique, puisque certains contesteront le cas, présenté dans le film, d’un enfant colombien à qui les yeux auraient été soustrait. Malgré ces péripéties et en raison de sa bonne foi, Marie-Monique Robin reçoit le prix Albert Londres pour ce reportage. En 1999, elle publie Les 100 photos du siècle, qui sera un véritable succès de librairie avec 680.000 exemplaires vendus dans sept langues. Entre 1999 et 2001, elle travaille pour Point du Jour avant de redevenir journaliste indépendante. Depuis 1989, elle a réalisé une quarantaine de films d’investigation et obtenu une trentaine de prix. Elle aborde souvent des sujets polémiques comme le trafic d’organes (Voleur d’yeux, 1993), l’implication de l’armée française dans l’Opération Condor (Escadrons de la mort, l’école française, 2003) ou la torture aux Etats-Unis (Torture made in USA, 2009). Depuis 2004, Marie-Monique Robin s’intéresse plus particulièrement aux menaces qui pèsent sur la biodiversité et à l’appropriation du vivant par les géants de la biotechnologie, en réalisant trois documentaires sur ce sujet : Les pirates du vivant (2005), Blé : chronique d’une mort annoncée (2005) et Le monde selon Monsanto (2008). Ce dernier a connu un vif succès puisqu’il a été vu par 1,4 million de personnes, lors de sa diffusion sur Arte. Son DVD s’est vendu à plus 50.000 exemplaires et son livre éponyme, préfacé par Nicolas Hulot, a été vendu à plus de 100.000 exemplaires et traduit dans une quinzaine de langues. Dans cette dynamique, et grâce notamment au financement de la Fondation pour le progrès de l’homme, un collectif d’associations regroupant Greenpeace, les Amis de la Terre, ATTAC, Fondation Sciences Citoyennes, Sherpa et Via Campesina, a créé un site «combat-monsanto.org» afin de réunir un maximum d’informations contre la firme de Saint-Louis. Depuis 2004 également, elle a entamé une collaboration étroite avec les éditions La Découverte, très marquée à gauche, qui ont publié trois de ses livres. Le 15 mars, son nouveau film – Notre poison quotidien – est diffusé sur Arte. Elle y affirme que les traces infimes de produits chimiques retrouvés dans la chaîne alimentaire sont responsables du développement des maladies chroniques dans les pays industrialisés. Comme avec Le monde selon Monsanto, elle bénéficie pour ce documentaire d’une très importante couverture médiatique.

61 commentaires sur “Marie-Monique Robin est partout !

  1. Bonjour,

    1. « Marie-Monique Robin est partout ! » Mettez le donc à la première personne : « Je suis partout ».

    2. Mme Marie-Monique Robin a eu la bonne idée de nous renvoyer à un article de La Croix qu’elle n’a probablement pas bien lu. La fin, en effet, n’est pas inintéressante :

    « Œuvre marquante, le documentaire de Marie-Monique Robin ne manquera pas d’être taxée de militantisme : document trop à charge roulant pour le « bio », et ne mentionnant pas non plus le nouveau programme européen Reach qui oblige dorénavant les fabricants à démontrer a priori l’innocuité de leurs produits avant leur mise sur le marché.

    « Un documentaire citoyen

    « ‘Je ne pense pas que Marie-Dominique soit une militante, rétorque Pierrette Ominetti, directrice des programmes documentaires à Arte. Son travail est avant tout une enquête extrêmement fouillée. Au point qu’elle connaît mieux le dossier que certains acteurs. Elle ne recherche pas le scoop mais plutôt la force de la preuve qui finit par s’imposer. À Arte, on lui fait confiance car c’est une grande professionnelle. Sans lui donner totalement carte blanche, on l’accompagne, on l’assiste juridiquement pour savoir jusqu’où elle peut aller. On lui rappelle le souci du téléspectateur, dont on pense qu’il aura envie de saisir un fil de la pelote pour la dévider’, poursuit-elle.

    « Même son de cloche à l’INA, pour qui « ce documentaire est un film citoyen », confie Isabelle Morand, productrice déléguée. Une raison pour laquelle l’INA a investi 300 000€ sur les 700 000 qu’a coûté le film. »

    Il faudrait qu’on nous définisse plus précisément un « documentaire citoyen ». D’autre part, les déclarations de Pierrette Ominetti et Isabelle Morand démontrent à l’envi que l’on est conscient à Arte et l’INA qu’il y a un problème de crédibilité. Cela pose avec d’autant plus d’acuité la question de la responsabilité de ces deux organismes.

    3. Sur le blog mis à la disposition de Mme Marie-Monique Robin par Arte (sur nos deniers); un commentateur a écrit : « D’autre part, il existe des procédures de dérogation aux dépassements de LMR. C’est encadré et légal. Le MISC (Marché International Saint-Charles) aide les entreprises rencontrant des problèmes de dépassement de LMR à monter les dossiers de demande de dérogation auprès de la DGCCRF. » Est-il vrai qu’il y a des autorisations de dépassement de LMR ?

    4. Dans la nuit de lundi à mardi, FR3 avait les Bourguignon au programme. Ça m’a laissé perplexe. Aucun fil directeur, excepté peut-être les « beauferies » :

    http://www.pluzz.fr/voyage-entre-sol-et-terre-2011-03-15-00h30.html

  2. @ wackes seppi

    Pascal Mainsant tient des propos justes mais trop précis et trop complexes pour le commun des mortels.

    MMR est irrecevable car si l’on veut ne pas avoir le cancer, on ne mange pas bio, on commence par arrêter de fumer, le pire poison de notre environnement.

    Et dans ce cas la science, au premier chef les académies ont parfaitement les politiques dès les années 80 en science publique, politiques qui ne les ont pas suivi. Il est vrai qu’un fumeur invétéré comme Jacques Chirac, alors président de la république, n’allait pas y donner suite, il faisait voter le principe de précaution mais laissait le tabac dans les lieux publics et le tabagisme passif continuer à faire des ravages.

    C’est avec Roselyne Bachelot, ministre de la santé, que la cigarette sera bannie de l’environnement des non fumeurs, pour des lieux fermés, aux USA c’est également interdit dans les lieux publics.

    Un fumeur ne peut s’en prendre aux pesticides tels qu’utilisés actuellement en Europe sans générer le sourire des auditeurs complaisants et un rire généralisé de ceux qui le sont moins.

    Idem pour l’agriculteur mort d’un lymphome non hodgkinien en Charentes, potentiellement suite à une exposition au Benzène, les coupables désignés les pesticides n’en contiennent plus depuis la fin des années 70 mais l’essence qu’utilisent les agriculteurs pour dégraisser des pièces entre 1 et 5%, teneur énorme depuis 25 ans, en sus du benzène inhalé par les fumeurs.

    En passant sur ces évidences les campagnes médiatiques actuelles ne tiennent pas une seconde, mais essayer de démonter les arguments tirés par les cheveux de MMR, est inutile, trop compliqué pour le grand public.

    Il ne reste plus qu’à se rallier à la compagne contre le tabac en exhibant la photo de MMR, le titre mon poison quotidien est parfait.

  3. MMR est pas si cinglée que cela son reportage actuellement diffusé par Arte est bien monté, exclusivement construit à charge de la technologie. C’est de la propagande bien faite.

    Lorsqu’elle fait référence à Richard Beliveau, elle fait référence à un vrai spécialiste dont les recommandations sont justes. Cette phase du reportage est tout à fait valable.

    Mais Richard Béliveau dit aussi dans d’autres circonstances, il l’a certainement dit à MMR:
    « Le chou aussi, et il fournit trois repas » renchérit le Dr Béliveau. Il a également dénoncé les croyances autour des résidus de pesticides des fruits et légumes. « Une légende urbaine. Le cancer provient en premier lieu de la consommation de tabac et de l’obésité », tranche-t-il. »
    http://www.sciencepresse.qc.ca/actualite/2008/05/06/dine-se-soigne

    MMR propage donc des légendes urbaines, comme ARTE et la plupart des médias.

    Ce ne sont plus des journalistes mais des agents de propagande, que n’aurait pas reniée un agronome de sinistre mémoire.

    Pour revenir à Richard Béliveau que fait intervenir MMR
    Le mythe des pesticides
    http://www.guerir.org/Members/rbeliveau/blog/archive/2009/03/24/le-mythe-des-pesticides
    par Dr Richard Béliveau Dernière modification 24/03/2009 12:25

    Une des principales carences du régime alimentaire nord-américain est la faible proportion occupée par les fruits et légumes. En fait, malgré plusieurs années de publicités gouvernementales intensives vantant les mérites de ces aliments pour demeurer en santé, la consommation de fruits et de légumes demeure encore faible et, loin d’augmenter, tend même à diminuer au cours des récentes années.

    Parmi les raisons qui sont souvent invoquées pour justifier l’absence de fruits et de légumes dans le régime alimentaire quotidien, il n’est pas rare qu’on entende dire que ces aliments sont toxiques pour la santé étant donne leur contenu élevé en pesticides. Non seulement cette croyance est totalement injustifiée, mais elle est même dangereuse : manger quotidiennement des fruits et des légumes représente au contraire la meilleure façon de prévenir plusieurs types de cancers. Ces aliments sont donc une arme dont il ne faut surtout pas se priver dans notre lutte contre cette maladie

    Les pesticides sont essentiels pour l’agriculture à grande échelle et jouent donc un rôle important dans l’approvisionnement en fruits et légumes frais à prix abordables. Les fruits et légumes disponibles dans nos marchés sont soumis à une réglementation très stricte de l’Agence canadienne d’inspection des aliments, qui veille à éliminer les risques de contamination par ces pesticides.
    Les données accumulées au cours des années sont extrêmement positives : près de 90 % des aliments inspectés ne contiennent aucune trace de pesticides, seulement 2 % des échantillons ont montré un degré de contaminants au-dessus des normes tolérées. Dans ces rares cas, les aliments sont placés sous étroite surveillance et les producteurs doivent rapidement remédier à la situation sous peine de voir le produit retiré du marché.
    Il faut aussi savoir que les résidus de pesticides qui se retrouvent sur quelques rares aliments sont présents en quantités infimes, un centième seulement de la dose qui provoque des effets toxiques chez un animal de laboratoire. Autrement dit, rien ne justifie la méfiance actuelle de plusieurs personnes envers les fruits et légumes, d’autant plus que la quasi-totalité de ces traces possibles de pesticides peuvent être facilement éliminées par un simple rinçage des aliments.
    Il faut remettre les choses en perspective : lorsqu’on parle des effets toxiques des pesticides sur la santé, on parle des risques encourus par les individus qui sont en contact très étroit avec de grandes quantités de ces produits, comme les travailleurs agricoles ou encore ceux employés à leur fabrication. Ces expositions n’ont absolument rien à voir avec les quantités infimes, souvent hypothétiques d’ailleurs, de toxiques auxquels les consommateurs de fruits et légumes seraient exposés.
    À l’exception de ces travailleurs, le réel impact négatif des pesticides n’est pas sur la santé humaine mais bel et bien sur l’environnement. La contamination des sols, des nappes phréatiques et de la faune aquatique à la suite de l’utilisation excessive de pesticides représente un problème important qui doit certainement faire l’objet de débats de société. »

    fin de citation

    En contre partie, le reportage en Inde prête à sourire, lorsque l’on connait les difficultés pour ces populations pour se nourrir, les grandes famines n’ont reculé que récemment , grâce à la révolution verte en particulier et l’approvisionnement reste incertain et le problème dans ce pays ce sont les contaminants naturels, bactéries mais aussi des contaminants naturels comme les mycotoxines en particulier les aflatoxines, parmi les cancérigènes les plus puissants.

    On constate avec ARTE à l’avènement des enfants de mai 68, ce sont eux qui sont cinglés, ils peuplent les couloirs d’ARTE, dopés au tabac et pour certains fumeurs de joints.
    Quel gâchis d’argent public!

    Cela dit l’approche de la PAC 2012 peut expliquer cela, comment imposer le bio à toute l’agriculture européenne, et la détruire par la même occasion.

    On partagera sans restriction la position de Richard Beliveau sur les pesticides
    http://www.guerir.org/Members/rbeliveau/blog/archive/2009/03/24/le-mythe-des-pesticides

    et on rajoutera les études Agrican ou l’équivalent américain qui montrent que les agriculteurs ont moins de cancers que le reste de la population notamment les citadins.

    Qu’est ce qui tue davantage les citadins, la contamination du métro par les microparticules? la pollution automobile?

    Et si cette charge sur les pesticides n’était pas qu’un moyen de masquer le triste sort réservé à l’écolobobo des villes, son cancer n’est pas lié au tabac qu’il fume , à la pollution des voitures, du métro qu’il prend quotidiennement , non mais à ce qu’il mange! Salaud d’agriculteurs!

  4. bravo Mme Robin un documentaire d une grande qualité , du vrai journalisme d investigation comme on aimerai en voir plus souvent , qui remet les pendules a l heure , des arguments qui touchent la ou cela fait mal , des faits,des études, des interviews de responsables d organismes de « contrôle » . , dont l embarras était visible, sur leur mine déconfite, face a des questions pertinentes

    Un documentaire complet qui démontrent une fois de plus ce que l on savait déjà sur ces instances de contrôle Française , européennes , américaines , des instances vendues depuis longtemps a l industrie , qui n ont plus aucune crédibilité

    Certains petits valets de l industries agrotoxiques vont passer une mauvaise nuit .

  5. Trois observations et une question

    1° Ce soir sur France Culture, dans l’émission de Brice Couturier, face à Bruno Le Maire, très ferme est très calme, elle est devenue hystérique. Un mauvais point pour sa com.

    2° Mathieu Vidard, qui prétend faire une émission de vulgarisation scientifique sur France Inter, Brice Couturier, journaliste habituellement sérieux de France Culture, n’inviteraient jamais Elizabeth Teissier à leur émission. Pourquoi invitent-ils MMR, comme si elle était plus crédible ? Parce qu’ils ne font pas leur boulot.

    3° Qui finance MMR ? Les media. Les media, ce n’est pas une activité économique, peut-être ? Ce n’est pas un lobby, dont une des marchandises est la peur ? Bon, si je dis ça, je suis sûrement coupable de diffamation. Parce que c’est encore plus infâmant pour un journaliste que pour un scientifique d’être financé par un lobby.

    4° Question :

    Qu’est-ce que je risque à mettre ça sur le blog de MMR et sur les sites de France Inter et de France Culture ?

  6. Chers amis,

    J’ai regardé Arte hier soir et j’ai le regret et la grance tristesse de vous informer que j’ai décidé d’arrêter là le cours de ma coupable et pitoyable existence: j’ai été, pendant de longues années, un scientifique que je pensais être honnête, sérieux, compétent. J’ai été un médecin spécialiste que je pensais être au service de la protection de la santé de mes contemporains. J’ai été membre de plusieurs organisations nationales et internationales (françaises, européennes et onusiennes) chargées de l’étude de dossiers toxicologiques, écotoxicologiques et d’évaluation des risques des « pesticides ». J’ai toujours pensé avoir fait mon travail honnêtement et sérieusement. Je ne suis jamais devenu riche car je n’ai jamais été approché par les lobbies de l’agrochimie et de l’agroalimentaire essayant de me corrompre et me faire dire des choses que je ne pensais pas.

    Eh bien ! En regardant le résultat du « travail d ‘investigation documenté, objectif, impartial, etc…. » présenté en long, en large et en travers par Arte hier soir, je me suis aperçu que tout cela était archifaux et que finalement je n’avais été toute ma vie qu’un redoutable salaud .

    J’en tire donc la conclusion qui s’impose sans discussion. Je vais aller sur le champ me jeter sous un TGV.

  7. Tiens, MMR cite « Alerte Environnement », Agriculture et Environnement » et « les Imposteurs » (et non, c’est « Imposteurs ») comme des fabricants de doutes, grassement payés par l’industrie… C’est gentil de faire de la pub pour ces sites.

  8. elle serait encore capable de dire que les suicides sont dus à l’exposition des pesticides….

  9. @Minitax

    MMR n’est pas totalement folle mais sérieusement schyzophrène, comme de nombreux écolos elle se prend vraiement pour une scientifique, peut-être une envie refoulée d’adolescente elle se voyait chimiste, elle n’a pu faire que du journalisme et comme nombre de ses confrères cherche à remettre en question les bases d’un monde scientifique qui avait attiré toute les attentions jusqu’à la politique de déconstruction du progrès qui a commencé en 1990.

    De passeur d’idée, de nombreux journalistes se prennent désormais pour le nombril du monde.

    effectivement http://www.franceculture.com/emission-du-grain-a-moudre-est-il-plus-dangereux-de-manger-aujourd-hui-qu-hier-2011-03-15.html à écouter pour s’en rendre compte

    Se pose aujourd’hui la question du financement de la communauté européen d’instituts prétendumment indépendants ou d’étude du même tabac.

    On ne peut que constater des écolo décomplexés et des politiques qui sont englués dans une gestion de la vague verte qui est allé trop loin dans la compremission, c’est la limite de la politique du Grenelle de l’environnement et des conséquences sur le discours des politiques qui ne peuvent plus dire le vrai mais le vraisemblable tenant compte du contexte du Grenelle.

    Pour plagier la capitulation de Munich en 1938, les politiques pour préserver la paix, ont accepté la honte, au final ils ont eu la honte et la guerre.

    Il en est de même pour le Grenelle de l’environnement, pour relancer le Nucléaire civil, les politiques ont sacrifié l’agriculture. Au bilan, ils ont perdu l’agriculture et après la catastrophe nucléaire au Japon, il perdront et définitivement tout espoir de relance du nucléaire, car avec l’instabilité qui gagne le monde, un attentat terroriste vaut bien un tsunami, et l’attentat nul ne sait quand et où il interviendra.

    On reviendra un jour sur les risques vis à vis de l’industrie et sur l’affaire de l’explosion d’AZF à Toulouse, dix jours seulement après les Twin Tower, Ce n’est pas une critique de la gestion qui en a été faite mais d’un questionnement légitime à extrapoler aux centrales nucléaires.

    Le coté rassurant est que notre vieille Europe va passer sous la coupe de l’Inde et de la Chine qui se partageront notre espace, notre patrimoine, notre eau, nos terres, nos innovations (pour ce qu’il en reste) avec les américains. S’en suivra une régression fantastique de notre niveau de vie mais aussi de notre qualité de vie. Alors et alors seulement les écolobobos comprendront, seulement après la fantastique fessée collective, il n’est pas sur qu’il reconnaissent leur très grand faute.

    MMR , quant à elle, pourra compter ses dollars dans une ile de l’océan indien, car comme elle n’est pas totalement folle, elle est surement très intéressée et ne fait pas tout cela gratuitement.

    La question de Laurent Berthod sur Qui finance ce vrai Bordel? est une bonne question , certainement pas les médias qui sont tous sous la coupe d’intérêts industriels et financiers, rappelons nous l’épisode la maison de maçon à TF1 et des conséquences immédiates pour le journaliste fautif ( 48 heures). La liberté de la presse est un leure, conditionnée par le politiquement correct, l’effet de mode, et la ligne éditoriale imposée par les propriétaires des canards, un mix des 3.

    Mais il est des questions auxquelles il ne vaut mieux pas trouver de réponses trop sûres.

  10. juan dit :
    16 mars 2011 à 12:26
    hooo comme elle a raison MMR !!

    et paf dans le mille !

    => en quoi la répétition des manipulations de MMR est un argument?

  11. un adepte de la grande pretresse qui a réciter son cathéchisme …

  12. « MMR n’est pas totalement folle mais sérieusement schyzophrène »
    ————————-
    Je crois surtout que c’est un charlatan de la pire espèce.
    Elle sait très bien qu’elle ment, on en a la preuve puisqu’il suffit de poster sur son blog une seule révélation de ses mensonges pour qu’on soit censuré. Exemple avec son mensonge grotesque sur les 220.000 morts/an de pesticides, où elle a « oublié » de signaler que 200.000 morts étaient des suicides !!! Anton suwalki a voulu écrire ça dans un commentaire et a été aussitôt censuré.

    Quand on cherche à tout prix à supprimer de cette manière les preuves contraires, ça s’appelle de la tromperie délibérée. Dans les tribunaux, on vous demande de jurer de dire la vérité, TOUTE la vérité, rien que la vérité, c’est qu’il y a bien une raison. Si la déontologie journalistique (la charte de Munich) faisait force de loi, MM Robin serait en tôle, notamment au vu de son mépris des points 1, 2, 3, 6, 8,9. http://fr.wikipedia.org/wiki/Charte_de_Munich
    Seulement, elle n’a rien d’une journaliste, ni sur le plan professionnel, si sur le plan éthique, c’est juste une activiste extrémiste ignare qui ne recule devant aucun mensonge.

    Charte de Munich :
    1. Respecter la vérité, quelles qu’en puissent être les conséquences pour lui-même, et ce, en raison du droit que le public a de connaître
    2. Défendre la liberté de l’information, du commentaire et de la critique
    3. Publier seulement les informations dont l’origine est connue ou les accompagner, si c’est nécessaire, des réserves qui s’imposent ; ne pas supprimer les informations essentielles et ne pas altérer les textes et les documents
    4. Ne pas user de méthodes déloyales pour obtenir des informations, des photographies et des documents
    5. S’obliger à respecter la vie privée des personnes
    6. Rectifier toute information publiée qui se révèle inexacte
    7. Garder le secret professionnel et ne pas divulguer la source des informations obtenues confidentiellement
    8. S’interdire le plagiat, la calomnie, la diffamation, les accusations sans fondement ainsi que de recevoir un quelconque avantage en raison de la publication ou de la suppression d’une information
    9. Ne jamais confondre le métier de journaliste avec celui du publicitaire ou du propagandiste ; n’accepter aucune consigne, directe ou indirecte, des annonceurs
    10. Refuser toute pression et n’accepter de directives rédactionnelles que des responsables de la rédaction.

  13. Les films et articles s’emballent:
    Le film Pollen vient de sortir en salle (très moralisateurs)
    Le n°spécial de « Ca m’intéresse » sur le bio. Conclusion le bio c’est bien!!!!

    1. Peut être, mais quand il va falloir passer à la caisse, il n’y aura plus personne. Avec les diverses hausses qui ont eu ou vont avoir lieu :énergie-merci le renouvelable-, traitement des déchets-ça coince dans beaucoup de communes-, construction, alimentation, transports, taxes-faut bien payer la dette-,… Nous prendrons la réalité en pleine face et ça risque de faire mal. Je me demande parfois si nous ne devenons pas un PVSD (Pays en voie de sous développement).

      1. Moi je me demandes plus depuis longtemps. J’en suis sur.

        Sur la dette il faut savoir que l’état ne prend pas en compte les engagements publics, à savoir les investissements pour l’entretient des bâtiments voies ferrées, routes… et les retraites des fonctionnaires. Cela fait près de 1200 milliards de plus sur la dette pour les 20 prochaines années…

  14. Bertrand, si vous dites que ça ne sert à rien de discuter, c’est peut-être que vous n’avez pas d’arguments à opposer à ceux qui sont présentés ici ?

    Sinon, si vous avez des arguments, des vrais, pas des copier-coller, vous pouvez toujours les exposer.

    Mais attention, si les arguments présentés sont bidons, de mauvaise foi, ici, ça tacle sévèrement

    1. juan a écri t:

      « les arguments sont exposés ds les excellents doc de MMR »

      des arguments du genre « copier le mode de vie de l’état d’Orissa » ?

      quand on sait que cette région est une des plus pauvres d’Inde, avec une mortalité beaucoup plus jeune que la moyenne du pays et un souci de malnutrition sérieux ? j’appelle plutôt ça se foutre du monde…

      ou encore lorsqu’elle met en cause » le principe de la « dose fait le poison », – dogme intangible de l’évaluation toxicologique des poisons modernes -, (qui) n’est pas valide pour de nombreuses substances, dont celles qu’on appelle « les perturbateurs endocriniens » ».

      Pauvre femme !… je me permets de citer un extrait de l’excellent papier d’anton (qu’il veuille bien me pardonner) :

      http://imposteurs.over-blog.com/article-sur-arte-le-15-mars-les-gourderies-de-robin-deuxieme-partie-69382412.html

      « Deux âneries en 3 lignes et demie, on est dans la moyenne robinienne… Le premier consiste à confondre consensus scientifique et dogme. « La dose fait le poison » n’a rien à voir avec un dogme, il s’agit même d’une proposition réfutable, quoique très solide, et jusqu’à présent parfaitement reproduite par des millions d’expériences. Pour réfuter cette hypothèse, ou en tout cas son universalité, il suffirait de prouver qu’une seule substance ne respecte pas de relation de dose à effet observable sur la santé . Que soit découverte une seule substance ayant des effets toxiques observables et quantifiables (12) dès la première molécule ingérée. Or aucune substance connue des biologistes ou des pharmacologues ne présente ces propriétés exotiques, pas plus parmi les perturbateurs endocriniens que pour n’importe quelle substance.

      MMR serait bien sûr incapable de fournir un seul exemple documenté de l’existence de telles substances, et elle confond les très faibles doses qui suffisent parfois à engendrer des effets chroniques (13) avec absence de dose. »

      Alors Monsieur juan et tous les scientifiques « libres et couillus », plutôt que de venir éructer ou copier-coller des élucubrations, trouvez-nous donc une seule molécule qui réfuterait l’universalité de cette proposition… faute de quoi vous serez bien obligés de reconnaître que MMR parle de choses auxquelles elle n’entrave rien du tout…

      1. juan a dit : « je suis con moi ça doit être ça !! »

        je n’osais pas le dire mais…

        et sinon toujours pas de réponses ? essayez peut-être d’interroger MMR qui du haut de son bac C se croit en mesure d’apprendre leur boulot à tous les chercheurs de la planète… ça c’est plus que pitoyable !

      2. même réponse que précédement
        c’est elle qui a cherché des obèses dans l’état Orissa ou la famine existe?

        je ne peux que citer Yann Kindo et Olivier Grosos

        – 46% de ses habitants vivent en dessous du seuil de pauvreté.
        – 9% de la population de l’état est considérée en situation d’insécurité alimentaire extrême (moins de 1 800 kcal par jour)
        – Environ la moitié des enfants entre 1 et 5 ans ont des problèmes de croissance et sont « rabougris »
        – Environ la moitié des femmes adultes et les trois quarts des enfants de moins de 3 ans sont victimes de sous-nutrition.
        – Le taux de mortalité infantile d’Orissa est le plus élevé de l’Inde.

        et c’est une super journaliste???

      3. juan dit

        « mais vous êtes peut être plus qualifié que les experts interviewer ds le doc »

        == Je ne suis pas « plus » qualifié que la plupart des interviewés (à l’exception de Soffritti qui a parlé de l’aspartame et qui n’est pas qualifié pour faire les études qu’ils a faites en tout cas pas de la manière dont il les a faites) mais je suis aussi qualifié que les toxicologues interrogés et je peux le prouver.

        Soffritti c’est le Séralini italien! Ils fonctionne de la même manière; l’un dit: « laspartame est carcinogène »! Maintenant comment vais-je faire pour le prouver? L’autre dit: le Roundup est toxique. Comment vais-je pouvoir faire pour le prouver? Alors il manipule un peu les modèles expérimentaux, les protocoles, les statistiques, la nomenclature des tumeurs, etc…..

  15. c’est elle qui a cherché des obèses dans l’état Orissa ou la famine existe?

    je ne peux que citer Yann Kindo et Olivier Grosos

    – 46% de ses habitants vivent en dessous du seuil de pauvreté.
    – 9% de la population de l’état est considérée en situation d’insécurité alimentaire extrême (moins de 1 800 kcal par jour)
    – Environ la moitié des enfants entre 1 et 5 ans ont des problèmes de croissance et sont « rabougris »
    – Environ la moitié des femmes adultes et les trois quarts des enfants de moins de 3 ans sont victimes de sous-nutrition.
    – Le taux de mortalité infantile d’Orissa est le plus élevé de l’Inde.

    et c’est une super journaliste???

  16. Mais quest ce qu’ils attendent, tous, MMR, Juan… pour aller vivre dans ce paradis qu’est l’Orissa, et pour arreter de nous pomper l’azote.
    Juste, pour info, la DL 50 de quelques produits phytosanitaires et produits de la vie courante:
    Arsenic 10 mg/kg
    Nicotine 50
    paraquat 157
    diquat 231
    cafeine 235
    alachlore 1200
    aspirine 1200
    atrazine 3080
    sel de cuisine 3700
    alcool 4000
    glyphosate 4900
    carbendazime 15000
    J’en déduit donc que boire son café en fumant une cigarette est bien plus dangereux que de boire une tasse de round up…. ( un peu d’humour ,que diable… ces jours ci on en a un peu besoin…)

  17. La harpie a également fait son numéro sur l’aspartame!! Elle a interviewé le bon Dottore Soffritti qui est un peu le Séralini italien!!

    Voilà ce que pense l’ANSES (ex-AFSSA) de « l’étude » du Dottore! A noter que la précédante « étude » du même institut Ramazzini avait également été rejetée par l’AFFSA mais aussi par les autres instances nationales et internationales pour les mêmes raisons ( j’ai le détail complet des analyses faites par le Comité d’Experts Spécialisés sur les 2 études Soffritti et al). A noter que la dose d’aspartame la plus élevée administrée aux souris par l’intermédiaire de l’alimentation était de 4000 mg/kg de poids corporel pendant leur durée de vie, ce qui équivaut pour une homme ou une femme de 60 kg à une consommation quotidienne de 240 grammes……. La dose intermédiaire était de 2000mk/kg et la plus faible de 250 mg/kg soit quand même 15 gramme par personne. A cette dose, ils n’ont rien trouvé…… D’ailleurs ils n’ont trouvé aucune relation effet-dose dans cette étude, ce qui, si le produit avait un effet toxique se serait vu à ces niveaux de doses!! Et les tumeurs qu’ils ont vues, sont normalement observées spontanément en grand nombre chez les animaux non traités séniles (ce qui était le cas ici) dans cette souche de souris. Donc leur signification biologique pour une transposition à l’homme est très limitée.

    Maisons-Alfort, le 15 mars 2011

    Communiqué de presse

    L’Anses lance une évaluation des bénéfices et des risques nutritionnels
    des édulcorants intenses
    Dans le cadre de la veille permanente qu’elle exerce, l’Anses a examiné deux
    nouvelles études portant sur d’éventuels effets sanitaires qui pourraient être attribués
    à l’aspartame ou à des boissons contenant des édulcorants alimentaires, dont
    l’aspartame. Dans un avis publié ce jour, l’Agence confirme que ces deux nouvelles
    publications n’apportent pas de base scientifique suffisante pour une réévaluation de
    l’aspartame au plan toxicologique, mais indique souhaiter élargir ce travail. L’Anses
    va ainsi mettre en place un groupe de travail chargé d’évaluer les bénéfices et les
    risques nutritionnels des édulcorants intenses et la nécessité éventuelle d’élaborer
    des recommandations pour des populations sensibles qui seraient identifiées au
    cours de ce travail.
    Les deux études examinées par l’Anses portaient d’une part sur les effets de l’aspartame
    chez la souris et d’autre part, sur la relation entre consommation d’édulcorants intenses
    (dont l’aspartame) chez la femme enceinte et l’augmentation du risque d’accouchement
    prématuré. Les motifs ayant conduit l’Agence à considérer que ces publications ne
    justifiaient pas de ré-évaluation de l’aspartame au plan toxicologique sont distinctes :
    La première étude rapporte une augmentation de l’incidence de cancer chez la souris mâle
    après administration de très fortes doses d’aspartame incorporé dans l’alimentation et tout
    au long de la vie de l’animal. En raison des incertitudes et des déficiences méthodologiques
    présentées par cette étude, l’Anses indique qu’il n’est pas possible de transposer les effets
    observés à l’homme.
    La seconde étude a été réalisée chez près de 60 000 femmes enceintes, et établit une
    association statistique entre la consommation de boissons gazeuses contenant des
    édulcorants et l’augmentation du risque d’accouchement prématuré. Toutefois, l’Agence
    considère, comme indiqué par les auteurs eux-mêmes, que ces résultats préliminaires ne
    permettent pas d’établir de lien de cause à effet entre la consommation de boissons
    édulcorées et l’augmentation du risque d’accouchements prématurés, et demandent à être
    confirmés.
    En conclusion, l’Anses estime que ces nouvelles études n’apportent pas de bases
    scientifiques suffisantes pour une réévaluation de l’aspartame au plan toxicologique. Elle
    partage néanmoins la volonté de l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA)
    d’approfondir les enjeux toxicologiques des édulcorants dans le cadre de la réglementation
    européenne en vigueur, et y apportera son concours.
    Au delà de ces interrogations d’ordre toxicologique, la question de l’intérêt nutritionnel des
    édulcorants intenses est régulièrement posée. Dans ce contexte, l’Anses va mettre en place
    un groupe de travail chargé d’évaluer les bénéfices et les risques nutritionnels des
    édulcorants intenses et la nécessité éventuelle d’élaborer des recommandations pour des
    populations sensibles – parmi lesquelles les femmes enceintes – qui seraient identifiées au
    cours de ce travail.
    Contact presse :
    Elena Seité – 01 49 77 27 80 – elena.seite@anses.fr

  18. @zygomar,
    En effet, au sujet du fameux institut Ramazzini dont « l’indépendance » est vantée jusqu’à la nausée par MM Robin, on apprend qu’il refuse de divulguer les données brutes (un prérequis de toute démarche scientifique) et la source du financement de l’étude sur l’aspartame, qu’il ne respecte les procédures de Good Laboratory Practice, qu’il n’a pas laissé les autres scientifiques faire une évaluation de ses travaux avant de faire des communications fracassantes au public et multes autres entorses déontologiques qui en disent long sur l’éthique et l’intégrité morale du bon docteur. Mais qui se ressemble s’assemble n’est ce pas ?

    Ce qui compte dans ce genre de plan foireux à la mode Robin & co, ce n’est pas de convaincre les autres scientifiques et de faire avancer la connaissance, ce qui devrait être le but premier de toute publi scientifique traditionnelle. C’est de faire un coup médiatique avec un maximum de sensationnalisme, qui est d’autant plus efficace auprès d’un public non averti qu’il s’approprie le prestige de la démarche scientifique. Ou pour parler clairement, c’est de l’escroquerie intellectuelle.

    Le docteur Doxey vendait l’élixir qui guérit tout, MM Robin vend la trouille des maladies imaginaires omniprésentes. Ils auraient fait un beau couple pour une pièce de Molière.

  19. Dans tous les cas, il faut faire confiance au réalisme des consommateurs qu’ils soient français ou allemands, vu le succès réel du bio qui ne dépasse pas 2% de la consommation totale, totalement marginale, alors que l’on trouve des produits bio dans tous les GSM y compris les petites surfaces, c’est plus rentable et très tendance.

    C’est d’ailleurs pire en Allemagne où le consommateur boude même la mise en scène et le strass et paillettes des Carrefour, Auchan et consort et préfère la simplicité économe d’un Lidl ou Aldi.

    Ce même consommateur devenu citoyen braillera le contraire, mais la gestion de son porte monnaie rend mieux compte de ce qu’il souhaite que son interview.

    Le bulletin de vote traduit aussi cette réalité, les mouvements écolos ne sont surtout représentés que dans les administration et le score des verts surtout dans la situation de pré malstrom économique rendra compte de la différence entre les sondages dans la rue et les vraies attentes de la population que traduisent la façon de dépenser, de consommer ou de voter.

    Les option bio de Carrouf et le soutien aveugle à la filière ne se sont pas traduites par un succès de l’enseigne qui est en perte de vitesse et va vers le crash intégral.

    Les derniers propos des dirigeants de Casino qui mettent en avant la production de proximité ( origine France voire Europe de l’ouest identifiée à juste titre plus sure par le consommateur) mais aussi le discount pour le coût renforcent cette évolution vers plus de réalisme chez les consommateurs que dans les médias.

    Dans ces termes j’analyse des faits, sachant que dans ma vie quotidienne , depuis longtemps et bien avant que cela ne devienne une religion voire une religion d’Etat, j’ai intégré dans mon mode de vie et par anticipation nombre de comportements tels que préconisé assez récemment par les écologistes, sur les modes de déplacement, le tri sélectif , le compostage, l’isolation, les énergies alternatives, la température des pièces à vivre. Simplement parce que cela me semblait cohérent et utile mais aussi souvent économique.

    J’ai été adhérant d’une Amap bio pendant 10 ans, pour le coté social et réinsertion, mais arrêté au début des années 2000 avec le battage médiatique et l’agressivité de la filière bio vis à vis de l’agriculture conventionnelle, opposition qui n’avait pas lieu d’être, le bio étant une segmentation utile pour de petites exploitations mais pas un modèle généralisable surtout avec sa dépendance au cuivre ou à la roténone.

    Donc les propos de Juan et Bertrand pffff, ce sont des bulles de savon que le vent de la crise qui s’annonce emportera, que le vent emportera!

  20. Pour se changer les idées après les aneries de MMR, lire et écouter la chronique économique de Philippe Jurgensen, c’est excellent et vu le statut de l’auteur cela fait du bien

    http://www.canalacademie.com/ida6692-La-fin-de-la-faim-est-elle-enfin.html

    On peut aussi s’intéresser à celles de Philippe Dessertine mais aussi Philippe Chalmin, du même tonneau en chène de Tronçay.

    J’ai retenu

    « Où se situent ces affamés ? Dans les pays du Sud bien sûr, essentiellement en Asie du Sud (Inde, Pakistan, Bangladesh ) et en Afrique »

    mais aussi

    « Produire plus, oui, mais à certaines conditions

    Il faudra bien sûr veiller – c’est l’un des grands enjeux écologiques – à ce que cette augmentation de productivité se fasse autant que possible avec des méthodes « douces », évitant les abus d’engrais et de pesticides de notre « agriculture intensive », mais il y a de la marge…. D’autant que les progrès de la sélection variétale – y compris, osons le dire, l’usage des OGM – permettront d’améliorer les rendements avec un minimum de dommages pour l’environnement. Une seconde « révolution verte », succédant à celle qui a déjà permis, depuis trente ans, de faire reculer la famine en Chine et en Inde, peut nous donner les armes pour gagner cette bataille de l’alimentation.

    En tout état de cause, les pessimistes ont jusqu’à présent perdu car, sur la durée, la production alimentaire mondiale continue à augmenter régulièrement, à un rythme légèrement supérieur à l’accroissement de la population du globe ; l’objectif du doublement de la production d’ici à 2050 est donc bien à notre portée, avec son corollaire : la fin de la faim. »

    Tout est dit ou presque.

    Cela fait du bien, comme une escalope de veau sur un bleu ou un blues au moral après la lecture ou le visionnage de la lamentable production de MMR.

    Cela dit son livre passera, trepassera, comme celui de l’hystérique Rachel Carson ( autre Madame « Adolf Staline » puisque Rachel Carson a fait mieux que ces deux « bienfaiteurs » réunis si l’on mesure le nombre de morts de malaria que l’humanité lui doit ). Le printemps a été bien silencieux mais du babillage de ces deux millions d’ enfants des pays du sud , morts de malaria chaque année grâce à ses initiatives jusqu’à la réintroduction du DDT par l’OMS, pour la protection exclusive des pièces habitées et sans épandage massif.

    MMR s’inscrit dans cette lignée de bienfaiteurs. Louange à elle.

  21. MMR est l’idole de certains qui en font la grande defendeuse de l’humanité. Elle se dit scientifique ( « j’ai un bac C avec mention … » [1]) ce qui semble impressionner nombre de ses confrères journalistes.
    La compétence scientifique de mémère ne l’a pas empêché de publier un ouvrage sur le « sixième sens » dans lequel elle prétend que les neurologues et psychologues « officiels » cachent la vérité sur nos capacités mentales comme la psychokynèse, la prémonition, la voyance à travers des enveloppes opaques ( ce qui entre nous aurait été utile à la comptable de Mme Bettancourt..) la transmission de pensée, etc..toutes capacités qui s’étalent tous les mois dans « le plus grand cabaret « sur france 2, (mais Sébastien n’est pas dupe lui..) . Pour reprendre un idée des plus fausses nous n’utiliserions que 10% de notre potentiel neuronal cérébral (pourquoi 10% seulement ??).
    voir http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article990
    Quand on a lu de telles aneries que propage MMR on ne peut que douter de sa compétence et de son éthique journalistique.
    [1] tous les diplômes universitaires , et le bac en est un, sont délivrés avec mention…

    1. Quand, lors du tchat après la diffusion de son film, un internaute a demandé à MMR: « Vous dites que l’espérance de vie a baissé pour la première fois l’année dernière aux USA. Ce phénomène a déjà été observé en 1993. Pourquoi ce mensonge ? », la Robin des Bios a répondu avec un argument imparable : « Blablabla ! » Alors maintenant qu’il n’y a pas eu de baisse de l’espérance de vie US comme annoncé il y a quelques mois, on peut s’attendre à d’autres arguments du même acabit !

      1. A mon avis elle maintiendra son argument. Il est très rare qu’un journaliste admette s’être trompé. Plus le journaliste est mauvais moins il est disposé à reconnaitre ses erreurs. Donc MMR ne reconnaitra pas celle-ci !

        (C’était déjà une erreur avant l’info donnée par Anton, car une hirondelle ne fait pas le printemps et il aurait fallu attendre la suite pour savpir s’il s’agissait d’un incident de parcours, cela s’était déjà produit une ou deux fois depuis la dernière guerre dans l’histoire de la démographie des USA ou si c’était le début d’un retournement de tendance. En tout état de cause Mémère est d’une mauvaise foi qui dépasse les bornes.)

  22. ALZINE 21/3 21.47

    Je pense que Le Post n’est pas trop connu pour ses charlataneries, du moins pas plus que l’Immonde , Marianne ou Laberration Donc lisez quand même une fois pour toutes

    http://www.lepost.fr/article/2008/01/19/1085673_tabagisme-passif-gros-mensonges-gros-profits.html

    Je pense aussi que vous avez immensément tort, comme dans les animaux malades de la peste de tenter de vous dédouaner en affirmant qu’il y a bien pire que les pesticides : le tabagisme passif!!!
    Ce faisant, vous tombez exactement dans le même travers que la mère Robin et ses sbires:une sorte de gouvernance par la peur , fondée sur le mensonge
    Affirmer une chose que l’on sait fausse, obtenir le soutien de media crétins ou crapuleux ( la liste est longue) pour obtenir des interdits et parvenir ainsi à ses fins voila la méthode que vous devez combattre.
    En 1347, lorsque la grande peste a commencé à remplir les cimetières, les Hulots, Bové , bellepomme et autres Robin de l’époque ont commencé à accuser qui les juifs (on en brûla 3000 en une seule journée à Strasbourg,) qui les sorcières, qui les boucs et les chêvres
    Il y a tout lieu de penser qu’Alzine , éleveur de biques aurait alors déclaré que les chats noirs étaient beaucoup plus dangereux
    Je sais bien que ce combat contre ce qu’il faut bien appeler une forme de terrorisme n’est pas facile mais, au moins, ne copiez pas leurs méthodes!
    MK

    1. @ kelenborn

      Je sais bien que ce combat contre ce qu’il faut bien appeler une forme de terrorisme n’est pas facile mais, au moins, ne copiez pas leurs méthodes!

      ==> J’avais déja fait deux ou trois remarques en ce sens à Alzine concernant ses diatribes obsessionnelles sur le tabagisme.

  23. Keleborn propose des sources issues du post, site écolo gaucho bobo pour démontrer que le tabagisme passif est un mythe. C’est son choix de source.

    Je préfère celui de l’assistance publique et des hopitaux de Paris relayant une position ferme en forme d’alerte lancée par l’académie de médecine déjà en 1997, il y plus de15 ans, restée sans suite sur le plan politique mais confirmée très largment par des travaux récents sur des suivis de cohortes.

    Et on parlera du scandale de l’amiante, ce scandale est bien pire et nous concerne tous!

    http://www-tabac-net.ap-hop-paris.fr/tab-connaitre/tc-article/tc-art-passiftub.html

    Le rapporteur est Maurice Tubiana

    Bulletin de l’Académie Nationale de Médecine
    1997, 181, n° 4 et 5, séances des 29 avril et 6 mai 1997

    Il est rapporté sans aucunes ambiguité:
    Affections tumorales
    Maladies cardio-vasculaires
    Foetus et nouveau-né
    Enfants

    Des études récentes mettent de nouveaux effets nocifs en évidence. Y compris dans l’imprégnation des lieux de vie.

    Il est clair que MMR en tant que fumeuse peut d’autant plus être taxée d’imposture parlant des pesticides dans l’aliment.

    Son comportement en tant que fumeuse, responsable du tabagisme passif autour d’elle, la rend coupable bien plus responsable et dangereuse que celui de l’agriculteur qui pulvérise des pesticides sur ses cultures pour les protéger dans un cadre parfaitement évalué et encadré et caractérisé sans risque pour le consommateur et les riverains, et même l’agriculteur qui ne risque rien s’il adopte les gestes simple pour se protéger ( gants dans tous les cas – combinaison – masque si nécessaire).

    Le tabagisme passif serait sans problème si comme l’agriculteur nous portions un masque à cartouche à proximité des fumeurs ou dans les lieux imprégnés qu’ils ont fréquenté , les chambres d’hotel où ils ont séjourné sont encore imprégnées de traces olfactives de la combustion des cigarettes pendant au moins 48h.

    Appliquons aussi et surtout le principe de précaution au tabagisme passif.

    Un fumeur est un tueur en puissance et ne saurait sérieusement s’en prendre aux agriculteurs pour leurs pratiques parfaitement encadrées.

  24. Alzine dit :
    18 mars 2011 à 8:42

    Je passe mon temps sur mon site à m’en prendre aux écolos bobos et ne peut être suspecté de leur complaire! cependant, chacun conviendra qu’affirmer qu’une proposition est fausse parce qu’elle vient d’un média marqué politiquement est étrange. Même l’Humanité ne doit plus écrire de telles âneries
    Et désolé mais citer Tubiana comme preuve d’objectivité , c’est pour paraphraser ce que pourrait dire Mini-tax comme si on désignait Dracula président de l’amicale des des végétariens Tubiana, Dubois et le sinistre Got ( dont on peut se dire que son portrait respire tout sauf la joie de vivre) sont ceux la même qui sont allés embrigader ce pauvre illéttré d’Even en 1988
    Ces gens là sont des hygiénistes convaincus, persuadés que ce qui manque aux hommes, c’est l’usage quotidien de la Haire et de la Discipline comme le faisait si bien Tartuffe Ces gens la font tout sauf de la médecine comme Jacquard fait tout sauf de la science (il est vrai que ce doit être plus facile pour lui)
    Ces gens la et les écolos ont un point commun: non seulement ils professent la privation comme marque de progrès mais surtout ils participent chacun à leur manière au démentelemnt de l’Etat Providence et à la mise en place de l’Etat Abstinence
    Je ne fume pas mais le fait que Robin fume me la rendrait plutôt sympathique dans ce monde politiquement correct
    Alors j’aime bien ce site, mais SVP Alzine arrêtez de dire des conneries
    MK

  25. Le Post est un site bobo version pastèque 68arde.
    Le tabac en tout lieu en tout temps, au collège, au lycée étant une victoire de mai 68 sur la société bourgeoise hygiéniste, répressive et catho, il parait normal que ce progrès social soit défendu pied à pied, même contre l’avis unanime de toutes les académies de médecine réunies en conclave par cette engeance qui porte tous les poncifs éculés du quartier latin de l’époque.
    C’est trop trolle de prétendre le contraire sur ce site.
    L’URSS a viré sa cuti et perdu faucille et marteau dans l’opération , La Chine s’est éveillée, Le leader maximo est dans les choux, nos 68ards désormais orphelins et apatrides restent donc le seul point fixe de la galaxie, ce qui tend à les persuader qu’ils en sont le nombril !
    Mauvaise perspective: c’est bien du trou du cul qu’il s’agit, autre point fixe mais dont la fonction est quelque peu différente.
    Enfin pour Evin ( et non Even), sa loi date de 91, en outre pour aussi illettré qu’il soit, il savait parfaitement compter : les morts du tabagisme, actif et passif et le coût pour la sécu.
    Visiblement la mise en exergue de l’incompatibilité de l’usage du tabac avec la tenue de propos anxiogènes sur notre alimentation a fait mouche. Cette piste est donc la bonne.
    L’ambigüité des propos de NK faisait penser à ceux du troll qui avance masqué, le doute n’est désormais plus permis, c’en est un…. et un beau !

    1. Alzine dit :
      18 mars 2011 à 18:04

      == Je crois que cette fois vous avez bel et bien pété un plomb……..

  26. Allons allons….tss, tss

    la plaquette de l’INPES
    http://www.inpes.sante.fr/espace_tabac/tabagisme_passif/tabagisme.htm
    ne fait aucun mystère sur le fait que l’industrie du tabac avait dès les années 70 identifié le risque de la prise en compte du tabagisme passif comme le principal risque conduisant à remettre en question son juteux buisness.
    Toutes les études pour limiter la portée des travaux affichant un lien entre tabagisme passif et santé sont financées par elle.
    Zygomar nous la joue hérault des marlboro, dunhill, camel et consort.

    On peut aussi se poser des questions sur l’activisme de l’industrie pétrolière vis à vis des risques liés à l »inhalation des carburants d’origine pétrolière ou des produits de combustion même si la même industrie finance des travaux pour limiter ces risques et leurs conséquences.
    Ce n’est clairement pas dans ce cas par volonté de nuire mais de continuer à faire du profit.

    On peut aussi postuler que cela va mieux aujourd’hui qu’hier, et qu’il vaut mieux 1% de benzène dans l’essence que 5%.

    Mais 1% sur des véhicules faisant en moyenne 10 000 km par an et consommant 10 litres /100 km ( j’ai volontairement simplifié mais ces multiples de 10 restent réalistes), représente l’équivalent en litres de benzène utilisés à celui de véhicules circulant, soit 8 millions de litres pour 8 millions de véhicules circulant utilisant du super sans plomb, plomb qui posait bien d’autres problèmes. L’alternative diesel pétrolier conduit aux microparticules.

    Dans ces conditions; il n’y a guère lieu de s’étonner que les agriculteurs qui manipulaient sans précaution des pesticides dans les années 70-80 soient moins sujets aux cancers que les citadins qui subissent les conséquences de la concentration de la pollution liée au transport dans les villes.
    La densification urbaine conduit aussi à cette exposition, par rapport à d’autres modèles de développement; réduisant les déplacements et /ou « étalant » la ville le long d’axes de transport en commun.

    La prochaine fois, on discutera sur la pollution et les risques liés à l’inhalation de l’air du métro.

    1. « Zygomar nous la joue hérault des marlboro, dunhill, camel et consort. »

      ==> Quand je vous disais que vous tombiez dans les mêmes travers que les activistes écolos antipesticides, antiagriculture….

      Même vocabulaire, même emphase,mêmes accusations méprisantes gratuites, même hargne dans le ton, même idées fixes, mêmes rabachages. Je ne défends pas l’industrie du tabac contrairement à ce que vous insinuez (tiens, encore une manie des écolos, l’insinuation sans fondement), je défends simplement le bon sens et le raisonnement contre les croisades et les affabulations.

  27. Billet récent (4/04/2011) sur le site Contrepoints.org :

    http://www.contrepoints.org/2011/04/04/19757-les-gourderies-de-robin-3

    Par Anton Suwalki
    Les gourderies de Robin (1)
    Les gourderies de Robin (2)
    Les gourderies de Robin (interlude)

    « À défaut d’avoir inventé la poudre, Marie-Monique Robin réexplore tous les domaines de la science et affiche des certitudes que des spécialistes qui ont consacré toute une vie à la recherche n’ont pas. À quoi bon consacrer des milliards à la recherche, puisque l’épigone de Lyssenko a tout compris en 3 clics sur Internet ? »

    Les liens vers…
    Les gourderies de Robin (1)
    Les gourderies de Robin (2)
    … sont donnés dans l’URL mentionnée ci-dessus.

  28. bonjour,

    Exposition alimentaire aux substances chimiques : l’Anses publie les résultats de la deuxième étude de l’alimentation totale.

    Cinq années de travail, plus de 400 substances chimiques traquées dans 20.000 aliments, des traces de métaux lourds, des dioxines et trop de sel, quant aux résidus de pesticides ben pas grand’chose à dire… :

    http://www.anses.fr/index.htm

    le communiqué de presse :

    http://www.anses.fr/cgi-bin/countdocs.cgi?Documents/PRES2011CPA20.pdf

    et le rapport en 2 volumes 344 pages pour l’un, 401 pages pour l’autre :

    http://www.anses.fr/cgi-bin/countdocs.cgi?Documents/PASER2006sa0361Ra1.pdf

    http://www.anses.fr/cgi-bin/countdocs.cgi?Documents/PASER2006sa0361Ra2.pdf

    on attend les commentaires « experts » de MMR et autres marchands de peurs.

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