Jean-François Narbonne calme le jeu

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Dans un article publié sur Atlantico, nouveau média 100% web plutôt classé à droite, Jean-François Narbonne revient sur la polémique actuelle des dangers de l’alimentation. « « Les dangers de l’alimentation », « Attention à ce qu’il y a dans votre assiette » : à croire les Unes de L’Express et du Nouvel Observateur, les dangers liés à la nourriture sont innombrables » estime Jean-François Narbonne.

Pour le toxicologue et expert auprès de l’ANSES, « Il est extrêmement difficile de distinguer ce qui est du a l’exposition alimentaire de ce qui est du aux autres expositions. On parle beaucoup de la présence de molécules chimiques dans l’alimentation, et beaucoup moins des expositions domestiques, cosmétiques, et environnementales au sens large, comme la pollution atmosphérique ou par exemple les produits d’usage domestique, comme les détergents. Si l’on fait tant de bruit autour des potentiels risques de l’alimentation, c’est dû surtout au fait que ce que nous consommons est extrêmement surveillé. On peut aujourd’hui facilement mesurer l’exposition aux polluants dans notre assiette, alors qu’il est très difficile de mesurer les expositions aux produits à risque contenus dans les cosmétiques par exemple ou encore de mesurer et d’évaluer les dangers de la pollution de l’air intérieur. »

Jean-François Narbonne rappelle par ailleurs que si la France est « le troisième utilisateur de pesticides au monde », « nous sommes aussi le troisième pays agricole au monde ! » Toujours à propos des pesticides, il estime que « les pesticides provoquent des cancers chez les agriculteurs et la faible prise en compte de l’exposition aux facteurs de risque est un problème de santé du travail. »

Et du côté du consommateur ? « les expositions  aux pesticides ne sont pas du même ordre » estime Jean-François Narbonne qui se différencie donc des prêcheurs de l’apocalypse comme Marie-Monique Robin, Isabelle Saporta ou François Veillerette. « Les recommandations du PNNS (Plan national nutrition santé) à savoir consommer cinq fruits et légumes par jour, reposent sur des études épidémiologiques nombreuses et reconnues, montrant que cette consommation protège d’un certain nombre de maladies une cohorte de consommateurs qui consommaient depuis des années des fruits issus de l’agriculture conventionnelle. Cela veut donc dire qu’il n’y a pas de risques pour le consommateur à consommer des fruits et légumes de l’agriculture traditionnelle » poursuit Jean-François Narbonne qui se veut rassurant. Et ça fait du bien. Surtout ces temps-ci.

11 commentaires sur “Jean-François Narbonne calme le jeu

  1. Jean-François Narbonne, autre catastrophiste chimiophobe, auteur de « sang pour sang toxique » qui critique la catastrophiste chimiophobe MM Robin, c’est le camembert qui reproche à La Vache qui rit de puer.
    En clair, il dit à sa concurrente, ton catastrophisme est plus obscurantiste que mon catastrophisme, délire !
    Ce serait drôle si cette bande de clowns opportunistes n’était pas aussi pathétique.

  2. Narbonne est connu pour dire tout et son contraire de façon à avoir , à un moment ou autre , l’air d’avoir eu raison avant tout le monde……

  3. Zygomar,

    L ‘ergonomie du site auquel vous nous renvoyez ne permet pas de comprendre facilement, c’est le moins qu’on puisse dire, l’échange d’idées entre les intervenants.

    En quoi Analytica serait-il plus sérieux que Narbonne ? Les deux m’ont toujours semblé pour le moins « borderline ». Mais enfin, vous en savez plus que moi. Pouvez-vous nous éclairer ?

    Merci d’avance.

  4. Extrait d’une déclaration, qui date un peu mais garde néanmoins tout son sel, de Narbonne ou comment Belpomme se trouve rhabillé pour l’hiver…..

    http://www.lanutrition.fr/communaute/opinions/point-de-vue/jean-francois-narbonne-moratoire-sur-lincineration-la-grosse-arnaque.html

    Jean-François Narbonne : « Moratoire sur l’incinération : la grosse arnaque »

    Jean-François Narbonne est professeur de Toxicologie à l’Université Bordeaux 1, Institut des sciences moléculaires. Il réagit au rapport sur la toxicité des incinérateurs récemment publié. Pour lui pas de doute : ce moratoire n’est rien d’autre qu’une grosse arnaque.

    Aline PÉRIAULT – Vendredi 09 Novembre 2007

    […] Mais pour jouer ce tour il fallait remettre d’actualité le problème de l’incinération alors que celui-ci venait d’être réglé après presque 20 ans de lutte de certains experts et de certaines associations. Les conséquences de cette mise aux normes étant constatée par toutes les instances d’expertises indépendantes mises en place après les crises des années 90 (CPP, InVS, AFSSA…) ainsi que par les organismes spécialisés comme l’ADEME, il fallait trouver une personnalité qui puisse parler de pseudo problèmes de santé publique et activer un corps médical dont l’inculture dans le domaine des risques chimiques est lié à l’absence totale de formation et la quasi absence de cours de toxicologie et de santé publique. L’homme providentiel de cette opération a été le Pr BELPOMME. Proche de J CHIRAC et de l’UMP il est mis à la tête du plan cancer, mobilise la communauté scientifique et médicale à l’occasion de l’appel de PARIS, suffisamment large dans les problématiques abordées en santé – environnement pour rallier un maximum d’experts et d’associations. Mais au fur et a mesure cet appel se centre sur le problème des dioxines et de l’incinération pour finir par mobiliser une partie du corps médical faisant aveuglément confiance à ce médecin cancérologue de surcroît. Les interventions du Pr BELPOMME sont très médiatisées avec l’aide appuyée des ministères, en particulier celui de la santé, ce qui lui permet par exemple d’intervenir devant les députés sur un sujet comme le problème de la pollution par la Chlordécone aux Antilles en Septembre 2007 (comme par hasard juste avant le Grenelle), passant sous silence l’énorme travail des Agences et d’autres organismes sur le sujet depuis 2003. Le point final de cette opération se traduit par la parution d’un rapport intitulé « expertise nationale concernant les alternatives à l’incinération et aux décharges » publié par l’ARTAC (association de D. BELPOMME) et adressé « aux maires et autres élus et aux responsables administratifs de la République ». Ce rapport est issu d’un soi-disant « groupe d’experts scientifiques sur les dangers de l’incinération » dont certains comme le Dr A. PICOT ont exigé la suppression de leur nom de la liste car n’étant pour rien impliqué dans cette pseudo-expertise. Le Conseil National de l’Ordre des médecins (dont l’accord avait été avancé pour entraîner la signature de nombreux médecins) et même le CNIID (association la plus active comme anti-incinération) ont publié un démenti comme n’étant pour rien dans ce rapport.
    Dernière phase de cette opération, il ne fallait pas d’opposition aux arguments du Pr BELPOMME et donc le « Grenelle » ne devait pas impliquer la présence des experts des Agences indépendantes (dont le fonctionnement et l’indépendance sont garanties par des procédures strictes de gestion de conflits d’intérêt sous contrôle des agences européennes) et dont les experts auraient facilement contré les arguments du GESDI (ce qui n’est pas difficile vu que les arguments sont plus de l’ordre de la rumeur que de l’argumentation scientifique). Seules les ONG ont donc été invitées a participer au « Grenelle ».[…]

  5. @zygomar,
    La seule chose de pertinente qu’on retient de ce dialogue surréaliste entre deux extrémistes chimiophobes, c’est cet aveu en privé de J.F. Narbonne nous éclaire (si besoin est) sur son objectivité scientifique : « De plus avec P. Garrigues nous sommes issus des mouvements écologistes d’après 68 et nous n’avons aucune complaisance pour les sociétés capitalistes qui polluent notre environnement depuis au moins 50 ans » ( http://www.labo-analytika.com/html/lettre_ouverte2.html )

  6. Je tombe sur votre site et votre acharnement contre l’écologie en général, et certains de ses représentants en particulier pose question: qui est donc derrière ce site très orienté? Pourquoi ne pas jouer la transparence?? Y aurait-il des intérêts en jeu qui empêchent cette transparence?

    1. Orientez-vous ailleurs si vous pensez qu’on vous fait bobo à la tétête!
      Contre l’écologISME, nuance…
      Sinon derrière l’écran des agriculteurs et au moins un journaliste et de sacrés commentateurs!
      Pourquoi vouloir tjs justifier d’un intérêt quelconque, s’informer sur la réelle nature des escrocs suffit amplement, et la tâche est rude!

      A ce propos les Amis de la Terre se lance dans la promotion de l’éolien industriel, si si, les décroissants au beurre partent vent en poupe dans la spéculation éolienne avec M Buquet, ancien militant reconverti dans une société, TEXSYS qui a deux objectifs :
      1- Continuer à fournir ses services à la plate-forme toulousaine de l’aéronautique et du spatial EADS/Astrium/Alcatel Space/CNES
      2- Accompagner l’explosion en France et en Europe de l’énergie éolienne pour devenir d’ici 5 ans un des acteurs incontournables du secteur, cad qu’il veut devenir un Germa (la compagnie du vent) ou un Antolini (SER)

      M Neau patron du cabinet ABIES a été l’un des promoteurs (en tant que bureau d’étude éolien) dans le Parc du Haut Languedoc, en expliquant dans l’une de ces études restées fameuse que les arbres cacheraient les éoliennes industrielles et en ayant accepté qu’un projet de ZDE soit élaboré sans la moindre information du public (il va expliquer ce qu’est « un modèle énergétique démocratique, citoyen et ancré dans les territoires » )
      Quant à M Couturier, il fait partie de Solagro qui instruit les propositions de FNE Midi-Pyrénées pour le schéma éolien et préconise un « effort » de 1,6 TWh en énergie renouvelable en Midi-Pyrénées, dont 1TWh en éolien industriel, soit l’équivalent de 200 éoliennes supplémentaires…
      Alors pour leur mettre le barouf c’est à Toulouse

      http://amisdelaterremp.free.fr/spip.php?article201

    2. @ Plumchat:
      « Je tombe sur votre site et votre acharnement contre l’écologie en général, et certains de ses représentants en particulier pose question: qui est donc derrière ce site très orienté? Pourquoi ne pas jouer la transparence?? Y aurait-il des intérêts en jeu qui empêchent cette transparence? »

      La vraie question a se poser donnerais en fait la réponse à votre propre question.
       » votre acharnement contre l’écologie en général, et certains de ses représentants  »
      De quels représentants parlez vous:
      De mes collègues chercheurs universitaires, CNRS, CEMAGREF… que l’on entend jamais dans les médias
      Ou bien des ignorants sans le Bac qui se font mousser dans les mêmes médias (complices et militants): Les YAB, HULOT, MAMERE, COCHET, RIVASI, LEPAGE, VEILLERETTE….

      Poser vous donc la question suivante:
      Qui est plus à même de parler d’écologie?
      Ou vous aurez la réponse à votre question.

      Pourquoi j’ai un acharnement et une certaine haine de ces gens là:
      1) parce que j’ai un doctorat en science écologique
      2) un post-doctorat réalisé au Canada
      3) qu’aucun média ne vient jamais interroger les chercheurs (ils pourraient dire la vérité et démonter en quelques secondes tout le bel édifice des écolo-bobo).
      4) parce que les « porte-paroles et représentants auto-proclamés » n’ont STRICTEMENT AUCUNE FORMATION sur les sujets dont ils prétendent détenir la vérité!!!

      Je prendrais juste un exemple très actuel: la crise du japon.
      – plus de 10 000 morts dans un tsunami dévastateur après une des tremblements de terres les plus violent des 50 dernières années.
      – un accident sur une centrale nucléaire (QUI EST TOUJOURS DEBOUT, QUI C’EST PARFAITEMENT ARRÊTÉE) et tous les médias français ne parlent que de cela.
      – Et qui donc est interrogé par les médias pour apporter des informations sérieuses? Les directeurs de l’ASN en France, les directeurs des centrales nucléaires, le président d’EDF, Des ingénieurs concepteurs d’AREVA, l’ambassadeur du Japon en France???? Non bien sur que non, on (les médias) interroge des écolo bon teint pour faire peur ; Rivasi, Lepage, Mamamère, Hulot…. Ils ont moins d’informations que les autorités mais eux ILS SAVENT que cet accident est en fait UNE CATASTROPHE NUCLEAIRE.

      Le seul hic, c’est qu’une catastrophe veut dire explosion du cœur du réacteur avec expulsion de la matière radioactive dans l’atmosphère. Hors le système de réacteur de Fukushima ne peut pas exploser. A la différence de Tchernobyl qui était un réacteur à graphite!!!

      Voila pourquoi on « crache » sur les écolos:
      Ils sont totalement incompétents et ont un accès immédiat et éhontés au média pour répandre leur salade et mensonges.

      Petit quiz:
      Après l’incident du Tricastin en juillet 2008, tous les médias ont déboulés sur invitation de la CRII-RAD (fondateur RIVASI et LEPAGE) pour filmer la prise d’échantillons sensés montrer la contamination. Quid des résultats? La CRII-RAD ne les à jamais rendu public.
      Pourquoi donc????

      1. @ daniel : dans arrêt sur images, Daniel Schneidermann a à peu près la même analyse que vous sur l’emballement des médias français au sujet de la centrale nucléaire de Fukushima :

        « LA CENTRALE ET LA RAFFINERIE

        Tous tant que nous sommes, nous avons passé le week-end à la centrale nucléaire japonaise de Fukushima. Samedi matin, nous avons assisté en direct à la première explosion (avant d’apprendre que ce n’était pas une explosion nucléaire au sens où on pouvait l’entendre, mais ouf, une sorte d’explosion chimique à base d’hydrogène, non sans rejets radioactifs certes, mais chimique). On a passé le week-end à suivre les dégâts des réacteurs numéros un et trois, on s’est réveillés avec des inquiétudes pour le numéro deux, on a sondé l’épaisseur de l’enceinte de confinement. Tiendra-t-elle, cette muraille de béton armé, d’un mètre d’épaisseur, ou bien l’accident se transformera-t-il en vraie catastrophe ? On a tenté de se rassurer en s’accrochant à des comparatifs dont on ne savait pas très bien ce qu’ils comparaient, mais peu importe. Plus grave, moins grave, que Tchernobyl, ou Three Miles Island ?

        Les dix mille morts du tremblement de terre et du tsunami, les cent trente mille (?) sinistrés et déplacés, en sont presque passés au second plan. Quant aux raffineries et aux complexes pétrochimiques en feu, à Ichihara, dans la région de Tokyo (photo ci-dessous), ou à Shiogama, entrevus presque par accident sur les vues aériennes, qui s’en est vraiment soucié ? Combien de morts dans ces incendies-là ? Comment sont-ils combattus ? Avec quels dégâts ? Quels risques pour les populations environnantes ? Mais non. Ce suspense-là ne nous intéresse étrangement pas, tant le nucléaire concentre sur lui toutes les angoisses.

        A France Inter ce lundi matin, les envoyés spéciaux s’étonnaient presque de voir la télé japonaise si discrète sur les dangers de la centrale de Fukushima. La NHK, en effet, est peut-être outrageusement discrète sur ce risque de catastrophe nucléaire majeure, bien réel évidemment, mais qui n’est (à l’heure où j’écris) qu’un risque. Mais peut-être aussi simplement chacun passe-t-il les informations qui le mobilisent au filtre de la hiérarchie, plus ou moins consciente, de ses propres angoisses. »

        http://www.arretsurimages.net/contenu.php?id=3826

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