Vers une déferlante MMR

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Le plan de communication de Marie-Monique Robin autour de son documentaire et livre éponyme, « Notre poison quotidien » est lancé. Après une diffusion dans un cinéma parisien hier, sur invitation uniquement (en particulier pour les journalistes), les premières retombées arrivent. L’AFP vient ainsi de publier une dépêche sur le documentaire de MMR qui sera diffusé très prochainement sur Arte (15 mars). Intitulée « comment l’industrie chimique empoisonne notre assiette », cette dépêche signée Jérôme Cartillier ne fait pas dans la dentelle.

« Arrosés de pesticides, fongicides, insecticides, bourrés de colorants et d’édulcorants, nos aliments sont à l’origine de nombre de maladies chroniques, souligne l’enquête minutieuse et didactique de Marie-Monique Robin. (…) Chez les agriculteurs, certains cancers, ainsi que la maladie de Parkinson, sont plus fréquents, selon un médecin. Mais la majorité des études expérimentales qui pourraient établir un lien entre pesticides et cancer, réalisées par les firmes, ne sont pas publiées. « Il n’y a pas de preuve de corrélation », affirme l’industrie. Qu’ils le veuillent ou non, les consommateurs absorbent les résidus, par épluchures de pomme ou raisins interposés. Ce ne sont que des petites quantités, mais à la longue et en s’ajoutant les unes aux autres, ne peuvent-elles avoir un effet ? La DJA, ou dose journalière admissible, définit le niveau de produits chimiques que l’on peut absorber sans risque, tandis que la LMR est la limite maximale de résidus qui peut se trouver dans un aliment. Mais ces mesures sont-elles fiables ? Non, disent des experts en environnement, oui, disent des autorités sanitaires. (…) « Le système de réglementation des produits chimiques doit être repensé de fond en comble », estime la journaliste. A moins de copier le mode de vie de l’état de l’Orisha, en Inde, où l’on ne mange ni aliments transformés ni viande rouge, où l’on consomme ce que l’on produit, notamment du curcuma, et où les cancers sont quasi inexistants… »

On remarquera les termes de la dépêche qui ne sont pas choisis au hasard : « enquête minutieuse et didactique », « les firmes » (sans distincition !), « l’industrie » (là encore sans distinction !), « preuve », « risque », « fiable », « experts en environnement », « système » ou bien encore l’utilisation de la forme interrogative. Nous pouvons donc nous préparer à un véritable déferlement médiatique dans les prochains jours où le business de la peur va fonctionner à plein régime. Marie-Monique Robin était d’ailleurs invitée ce matin sur RTL.

8 commentaires sur “Vers une déferlante MMR

  1. Bien sur qu’elle ne fait aucune distinction sinon ça ferait longtemps qu’elle se serait pris un procès en diffamation et que chacun aurait pu constater l’absurdité des délires de la névrosée.

  2. « Chez les agriculteurs, certains cancers, ainsi que la maladie de Parkinson, sont plus fréquents, selon un médecin. Mais la majorité des études expérimentales qui pourraient établir un lien entre pesticides et cancer, réalisées par les firmes, ne sont pas publiées. « Il n’y a pas de preuve de corrélation », affirme l’industrie. »

    MMR prend vraiment les gens pour des imbéciles, la roténone encore utilisée en bio donne Parkinson autant que le paraquat qui lui est retiré depuis au moins 5 ans!!!
    Les firmes phytosanitaires auront du mal à établir la relation entre pesticides et cancers puisque les utilisateurs sont moins touchés que le reste de la population!!!
    Il y a plus de cancer de la prostate chez les purs éleveurs que chez les pures agriculteurs et c’est un peu près pareil pour le cancer du cerveau!!!

    Bon sang qu’attendent les scientifiques(les vrais) pour réagir à ses mensonges!!!

  3. Si MM Robin a plus d’audience que ces ploucs de ME51, wappe seppi ou Bruno c’est simplement que ces derniers n’ont rien à dire tellement ils sont nuls et que MM Robin fait un boulot sérieux.

    1. Les putes font un boulot très sérieux. Très dur même. Mais ça rapporte.

      1. Je trouve insultant pour les femmes qui sont obligées de vendre leur corps pour gagner leur vie des les comparer à cette pourriture folledingue de Marie-Monique Robin !

        1. Oui les femmes de joies ne gagnent pas leur vie au détriment de celle des autres …

  4. « A la limite, le seul écologiste irréprochable est celui qui met tout en oeuvre pour mourir sans laisser la moindre trace de son passage sur Terre ».

    Didier Nordon

Les commentaires sont fermés.