EELV favorable aux semences stériles

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Le 31 janvier dernier, la commission permanente du Conseil régional du Nord Pas de Calais devait approuver un texte soutenu par la majorité PS-Europe Ecologie-Les Verts. Rien d’extraordinaire jusque là. Sauf qu’il s’agissait d’attribuer une subvention pour financer l’introduction de semences stériles d’endives rouges. Pour la majorité, pas de problème.

Autre son de cloche du côté du Front National où Marine Le Pen est intervenue en séance pour dénoncer le texte. Reprenant les argumentations « Marie-Monique-Robinienne » ( !), elle a soutenu que cette endive soutenue par EELV était un OGM. Conclusion : après avoir entendu à plusieurs reprises le mot « Monsanto », le Président de la Région, M. Percheron, a donné raison au Front National qui commence donc à concurrencer EELV sur le terrain des OGM. Est-là un effet « Laurent Ozon » ?

Mais que les conseillers régionaux se rassurent, les parcelles d’OGM ne sont pas légions en France. Il n’y en a pas.


31-01-11 – 3 – Marine Le Pen fait retirer une délib. pro-OGM
envoyé par FN-Nord-Pas-de-Calais. – L’actualité du moment en vidéo.

48 commentaires sur “EELV favorable aux semences stériles

  1. Tant pis pour leurs gueules.
    A force de lancer des peurs en l’air, elles finissent par leur revenir en pleine tronche!!!!

    Vive l’effet boomerang…Les écolos vont commencer à récolter les fruits de leurs conneries et cela va leur faire mal…

    Ça me fait d’autant plus rire que se soit le FN qui est porter cette idée et en plus obtenu gain de cause!!!!

  2. Oui, en attenadnt qui paye vraiment les conneries résultant des peurs absurdes et du refus de toute innovation ? Les chômeurs ! Les conneries écolos, y a pas que les OGM, doivent bien nous coûter un à deux points de croissance, non ?

  3. StooOOOP !

    Il s’agissait d’une subvention pour l’introduction, non pas de semences stériles d’endives rouges, mais de la stérilité mâle (cytoplasmique) dans des lignées d’endives rouges.

    Il faut voir le dossier de plus près pour voir s’il s’agit d’OGM ou non. A priori, c’est non.

    Cela dit, MLP s’est payé une diatribe digne des propagandistes d’EELV.

    Je vous transcris aussi la saillie du voisin de table de MLP, en conclusion : « En page annexe, il est bien dit que c’est une semence ‘terminator’, c’est-à-dire qui n’est pas destinée à se reproduire ; donc c’est du Monsanto, c’est clair, c’est de l’OGM »

    C’est clair, de l’opinion grossièrement manipulée.

    1. Allez Seb, un petit effort…

      Trouvez nous UNE référence montrant que les semences de coton GM en Inde sont stériles.

      Ensuite, trouvez nous UNE étude qui montre seulement une corrélation (même pas une causalité, juste une corrélation) entre la culture du coton GM et les suicides de paysans.

      Une corrélation, c’est par exemple :
      * l’année n, avant l’introduction du coton GM quasiment pas de suicides
      * l’année n+1, x ha de coton GM, y suicides
      * l’année n+ i, a*x ha de coton GM, a*y suicides

      Vous voyez le genre, une corrélation solide.
      En revanche, si vous trouvez une seule donnée qui montre qu’il y avait autant de suicides chez les paysans indiens avant l’introduction du coton GM qu’après, vous avez perdu

      1. Astre Noir,

        On va gagner du temps : même si y’a zéro suicide en Inde, les semences non ré-encemençables sont absurdes. Pourquoi un paysan devrait-il acheter des graines alors qu’il peut en récolter lui-même (du moins pour l’instant) ?

        Si vous débattez pour savoir si c’est des OGM ou des GMO, s’il y a eu 18000 suicides ou 3 suicides, c’est que vous n’avez pas compris le problème de base. Le problème de base c’est qu’on veut priver le cultivateur d’un droit qu’il possède depuis l’Homme est apparu sur cette bonne vieille Terre, et qu’il peut utiliser sans payer des droits à qui que ce soit.

        Il faut interdire ces semences, même si on arrive à ce qu’il n’y ait aucun suicide. Il serait de la plus grande absurdité d’oser croire qu’on peut les tolérer dès lors que personne ne se tue. À ce compte-là, il va falloir en tolérer, des choses…

        1. ca y est, on avance…
          Déjà, implicitement, vous reconnaissez que le problème des plantes GM n’est pas la cause des suicides de paysans.

          maintenant, il vous reste la première partie de mon défi : trouver UNE référence (sérieuse bien sûr, pas trouvée dans Pif gadget ou chez Marie Monique Robin) disant que les emnces de coton GM sont stériles.
          Moi, je vous donne une piste : Courrier International n° 660 du 25 juin 2003
          Vous y lirez que nombre de paysans indiens piratent allègrement les semences GM de Monsanto pour faire leurs propres semences.
          Si c’est ça, des semences stériles…

      2. Ah si le coton est piratable, ça va alors. Comme ça Monsanto pourra faire d’une pierre deux coups. Vendre des semences et attaquer les pirates en justice pour obtenir réparation.

        1. @seb : « Ah si le coton est piratable, ça va alors. Comme ça Monsanto pourra faire d’une pierre deux coups. Vendre des semences et attaquer les pirates en justice pour obtenir réparation. »

          c’est vrai que tu n’as pas l’air d’être très au courant, si ce n’est par le bréviaire récité d’ordinaire par les écolos… il y a longtemps qu’en Inde Monsanto a compris qu’elle ne réussirait pas à obtenir quelque réparation que ce soit et qu’elle a laissé tomber. Sa politique commerciale aujourd’hui est de proposer de nouvelles variétés.

          désolé pour le double post.

    2. eux qui les force a acheter ces semences ? si les agris (c’est valable dans tous les pays) n’y trouvent pas leur compte, ils prennent des semences conventionnelles. Par contre s’il trouve un interet a utiliser une variété qui ne peut se re-semer, c’est logique qu’ils payent pour cela ?

      Pour info, les agris français notamment achetent chaque année leurs semences de maïs et pourtant ce ne sont pas des OGM. Ils y trouvent leur compte, les variétés sont plus productives (rendement, qualité, tolerance maladie ..)

      (quant a la polemique sur les suicides, ceux-ci existaient bien avant l’arrivée des OGM en Inde)

      1. Laurent 2 : Il est évidemment impossible de passer de l’état « il n’existe que des semences naturelles » à l’état « il n’existe que des semences bidouillées » en un jour, comme si on appuyait sur un bouton. L’état intermédiaire « il existe les deux » est obligatoire. C’est quoi le problème avec des semences qu’on peut replanter ?

        De plus, est-ce que vous connaissez le marketing ? Si non, alors lisez ce que les sociologues en disent, et trouvez-en moi UN SEUL, de n’importe quelle nationalité, mort ou vivant, qui affirme qu’il existe un libre-arbitre en ce qui concerne la pression de la société de consommation. C’est peut-être le seul sujet sur lequel ils sont tous unanimes : non, on a pas le « choix ».

        1. Arrête de faire des affirmations gratuites, et argumente. Si je dis des sornettes au sujet des sociologues, alors cite un nom de sociologue qui contredit ce que j’ai avancé.

          Et après c’est moi qui parle de ce que je connais pas…

        2. C’est quoi le problème avec des semences qu’on peut replanter ?

          aucun … c’est ce qui existe notamment pour le blé, le colza. Il existe des lignées « classiques » et des lignées hybrides. Les classiques peuvent se resemer chaque année (moyennant une taxe pour les variétés recentes », les hybrides peuvent se resemer mais c’est beaucoup plus aléatoires.

          C’est un peu comme pour la musique, les notes appartiennent a tout le monde. Un musicien ne fait que les assembler et les mettre a dispo sur un disque. L’acheter, Ok – le graver, c’est du piratage jusqu’a ce que ça tombe dans le domaine public. La matière grise, la recherche doit se payer pour durer.

        3. Je ne dis pas que la matière grise ne doit pas se payer, je dis que l’intérêt de Monsanto ce n’est certainement pas le bien de l’agriculteur, ce qui est une évidence. Dès lors, pourquoi aller dans son sens ?

          Quant à ton exemple de la musique, acheter un CD n’engage pas à en racheter un autre. On peut le ré-écouter tant qu’on veut. On ne paye pas à chaque écoute.

        4. Je ne dis pas que la matière grise ne doit pas se payer, je dis que l’intérêt de Monsanto ce n’est certainement pas le bien de l’agriculteur, ce qui est une évidence. Dès lors, pourquoi aller dans son sens ?

          => personne n’oblige a acheter des semences a Monsanto (idem en France), je crois que le coton OGM indien est d’ailleurs de moins en moins « made by Monsanto » mais d’origine nationale (a verifier)

      2. Seb ne connait rien à l’agriculture, il ignore que les paysans cultivent des maïs hybrides dont ils achètent la semence à chaque fois. Il ne connait rien à l’agriculture, mais il en parle en « expert ». Ce n’est rien qu’un ours savant, et encore ! Comme pour les suicides de paysans à cause du coton Bt : c’est un mythe, un mensonge inventé de toute pièce et diffusé par les anti-OGM.

        Seb, retourne faire mijoter ta soupe bio dans ta coccotte et arrête de nous bassiner de conneries.

        1. Puissamment raisonné et surtout puissamment argumenté, Laurent Berthod. Cultives tes merdes si tu veux, un jour le retour de baton se fera sentir.

        2. Il semble que oui, puisque le site sur lequel nous sommes y est cité, et que le blog traite de ces sujets. Vous vous dites réactionnaire (je vous vouvoie maintenant, moi aussi je suis réac) et critique de la post-modernité, eh bien je ne vois pas en quoi il est réactionnaire d’accepter des semences bidouillées. Dont il est évident qu’elles n’ont pas été créées dans l’optique d’aider qui que ce soit excepté le compte en banque des sociétés qui les vendent.

      3. Personne n’oblige… Pour quelqu’un qui prétend critiquer la société post-moderne, vous semblez ignorer ses mécanismes. De plus, que peut faire le consommateur qui veut ne pas en manger, alors que les produits étiquettés « sans OGM » en contiennent parfois ?

        1. Les consommateurs ils vont en bouffer jusqu’à la gueule des OGM, quand les petits cons comme toi auront débarassé le plancher des vaches, et ils ne seront pas malades et tout le monde sera content, le paysan parce qu’il travaillera des variétés plus faciles à cultiver, plus économes en intrants, le consommateurs parce qu’un jour les transgènes concerneront des qualités qu’il recherche dans les produits qu’il achète et parce que tout ça tend à faire baisser le prix de l’alimentation.

          J’écris au futur, parce que je pense à notre malheureux pays, mais aux Etats-Unis les OGM c’est le présent.

        2. En France aussi, c’est le présent. Regardez les étiquettes des produits dans les supermarchés, vous verrez que des OGM, il s’en vend et s’en consomme en France.

          Ce que vous ne comprenez sans doute pas, c’est que les OGM font leur chemin, et ce n’est pas parce que vous avez vu José Bové à la télévision dire du mal des OGM que les OGM ne sont pas présents dans notre pays.

          Espérons que vous ne serez pas capable, lorsque l’humanité prendra conscience de ses erreurs, de penser que c’est à cause des gens comme moi, qui sont contre les OGM mais n’ont jamais pu voir leur idéologie se concrétiser, tandis que la votre se concrétise bel et bien.

          Vous devez me prendre pour un écolo, mais non, je suis dans la vraie subversion. José Bové, ce n’est pas mon truc. José Bové n’est que votre opposant dans la société de Spectacle. Les écolos ou vous, c’est aussi néfaste pour notre monde, à mon sens.

  4. Les Etats pourront interdire les OGM pour des raisons d’ordre public
    Par Euractiv.fr
    Publié le 08/02/2011

    Selon un projet de la Commission européenne, révélé par Reuters, un Etat pourrait interdire des organismes génétiquement modifiés en cas d’opposition de la population.

    Les Etats membres vont avoir de nouvelles armes pour interdire les organismes génétiquement modifiés (OGM). Pour débloquer la procédure d’autorisation de semences d’OGM, la Commission européenne va proposer, le 11 février, une liste de sept motifs qui pourraient être évoqués pour interdire la culture d’OGM.

    Révélé par Reuters, le projet de la Commission européenne précise que le maintien de l’ordre public face à l’opposition de la population serait l’une des raisons possibles. Les interdictions pourraient également être justifiées par des motifs de moralité publique, tels que les préoccupations religieuses ou philosophiques.

    La préservation des pratiques agricoles traditionnelles, l’assurance pour les producteurs et les consommateurs de trouver des produits sans OGM, les décisions d’aménagement du territoire et de la ville, ou encore la préservation des zones naturelles sont également citées. Les motifs proposés par l’exécutif européen « sont sans surprise », a expliqué un diplomate européen.

    « Ces […] raisons peuvent être invoquées, seules ou combinées, par un Etat membre, afin de limiter ou d’interdire la culture d’OGM sur tout ou une partie de son territoire », explique le document. S’ils utilisent l’une des raisons énumérées comme motif d’interdiction, les Etats devront veiller à ce que les restrictions soient «justifiées, proportionnées et non discriminatoires», ajoute le texte.

    Volonté des Etats – Cette liste a été rédigée à la demande des Etats membres. Plusieurs gouvernements craignaient que sans de solides arguments juridiques, l’interdiction de cultures au niveau national soit sujette à de possibles contestations par l’Organisation mondiale du commerce (OMC).

    En précisant les arguments que les Etats membres pourraient utiliser pour interdire les cultures génétiquement modifiées, la Commission espère atténuer l’opposition de plusieurs d’entre eux à son plan visant à transférer au niveau national les décisions d’autorisation des OGM.

    Un porte-parole de la Commission a cependant précisé qu’il n’était pas prévu de modifier les propositions de cultures génétiquement modifiées ni d’ajouter cette liste de motif à un projet de loi. Mais, selon un expert juridique de l’UE même si les raisons d’interdiction sont issues de la législation communautaire existante et de décisions de la cour de justice européenne, la seule façon de les rendre juridiquement sûres serait de les ajouter au projet de loi.

    Aucune sécurité juridique – « Sans cela, la validité juridique de cette liste est très discutable. Elle ne protégerait pas les pays de l’UE contre une action en justice par les sociétés de biotechnologie, des agriculteurs ou des partenaires de l’OMC », souligne un professeur assistant de droit communautaire à l’Université libre d’Amsterdam, Thijs Etty.

    Même si la liste était ajoutée à la législation, la plupart des raisons invoquées ne seraient pas valide en vertu des règlements actuels de l’OMC, et les pays auraient du mal à prouver que les interdictions nationales de cultures génétiquement modifiées fondées sur ces raisons sont proportionnées et non discriminatoires, ajoute M. Etty.

    Lors de la présentation de son rapport sur les OGM, à Paris, le 24 janvier, l’eurodéputée Corinne Lepage avait déjà souligné « le flou artistique des motifs de la Commission » et s’inquiétait de la « fausse liberté laissée aux Etats membres ».
    Comment la réglementation des OGM est-elle organisée entre l’UE et les Etats ?

    La réglementation des OGM est gérée au niveau communautaire. Elle comporte une procédure d’autorisation de dissémination volontaire et de mise sur le marché des OGM, avec évaluation commune des risques par l’Agence européenne de sécurité des aliments. La durée est limitée à 10 ans renouvelables. Un contrôle est assuré après la mise sur le marché des OGM.
    Les demandes d’utilisation d’OGM en laboratoire ou les demandes d’essais en France relèvent de la compétence nationale.
    La Commission européenne a présenté le 13 juillet 2010 une proposition de règlement qui modifie la directive 2001/18 sur les OGM, afin de permettre aux Etats membres de restreindre ou d’interdire leur culture sur leur territoire.
    Cette proposition fait l’objet de nombreuses critiques à la fois de la part des partisans et des adversaires des OGM. Pour eux, le nouveau système va créer une insécurité juridique pour les agriculteurs et les agri-entreprises.

    1. Effectivement, j’avais vu cette dépêche. Si c’est appliqué, c’est l’ouverture de la boîte de Pandore. On pourra empêcher n’importe quoi à partir d’une simple manifestation; à partir de quand considérera t on l’ordre public troublé? Bon,la France est un pays qui se croit encore riche donc on peut encore s’amuser. Nos voisins ibériques ne s’embarrassent plus avec ces considérations, tout simplement car ils n’ont plus les moyens.

      1. Je ne suis pas compétent pour parler d’OGM…
        En revanche, je peux sans doute avoir la possibilité et le droit de commenter la phrase suivante :

        « On pourra empêcher n’importe quoi à partir d’une simple manifestation »

        J’en suis convaincu.
        L’écologisme politique (je ne le qualifie même plus de « radical » tellement ce serait redondant) en est de fait plus que coutumier.

  5. Si l’utilisation de la stérilité mâle en production de semences de variétés hybrides F1 était une technologie OGM alors il y a des milliers d’hectares d’OGM cultivés en France chaque année et ce depuis des dizaines d’années. A quand des faucheurs volontaires dans les champs d’oignons porte-graine? De telles inepties, ça va finir à coups de fusil et, d’ailleurs, ça a déjà failli pour du maïs OGM (et qui l’était réellement).
    De plus, la stérilité mâle peut permettre de continuer à utiliser certaines plantes d’ornement sans qu’elles se montrent invasives. On peut citer le buddléia ou arbre aux papillons et la Cortaderia selloana ou herbe de la pampa.

  6. greg M (9 février 2011 à 11:32) nous a offert un copier-coller de l’excellent Euractiv (ça change des sites dégoulinants d’iignorance, de manipulation et de mauvaise foi).

    Le projet de la Commission n’est pas nouveau, et est loin d’être adopté. Et même s’il l’est… imaginez le Conseil constitutionnel français délibérant sur des préoccupations religieuses (!) ou philosophiques (!) érigées en motifs de moralité publique. C’est du grand n’importe quoi !

  7. @seb : « Ah si le coton est piratable, ça va alors. Comme ça Monsanto pourra faire d’une pierre deux coups. Vendre des semences et attaquer les pirates en justice pour obtenir réparation. »

    c’est vrai que tu n’as pas l’air d’être très au courant, si ce n’est par le bréviaire récité d’ordinaire par les écolos… il y a longtemps qu’en Inde Monsanto a compris qu’elle ne réussirait pas à obtenir quelque réparation que ce soit et qu’elle a laissé tomber. Sa politique commerciale aujourd’hui est de proposer de nouvelles variétés.

  8. « Sa politique commerciale aujourd’hui est de proposer de nouvelles variétés », toujours plus performantes, évidemment, sinon ça n’intéresserait personne de les lui acheter.

    C’est d’ailleurs la même politique que celle des obtenteurs « traditionnels ».

    La rente d’innovation a toujours une fin un jour et si l’on veut rester dans la course, sur le marché, il faut sans cesse continuer d’innover. C’est ça le moteur du progrès dans la société capitaliste libérale, sur laquelle tapent tous les réactionnaires nostalgiques du bon vieux temps merdique où l’on crevait la dalle, où la médecine c’était Diafoirus et où l’espérance de vie était de plusieurs dizaines d’années inférieure à celle d’aujourd’hui. Les capitalistes gangsters, ils ne restent pas non plus très longtemps dans la course. Sur le marché on est toujours rattrappé un jour ou l’autre par sa malhonnêteété. Je ne donne pas cher de la peau du laboratoire Serviers.

    1. Ah, vous n’êtes plus réactionnaire maintenant :-). Le bon vieux temps serait merdique. L’espérance de vie, les maladies, la mortalité, c’étaient les mécanismes naturels qui empêchaient ça : http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Population_curve.svg

      « C’est ça le moteur du progrès dans la société capitaliste libérale »
      Vous voyez du progrès, vous ?

      « Sur le marché on est toujours rattrappé un jour ou l’autre par sa malhonnêteété. »
      Dites ça aux gens qui sont morts avec le Médiator.

        1. Le capitalisme libéral c’est le système actuel, et non passé.
          Je trouve donc ça contradictoire, pour ma part.

          1. Arrêtez de vous foutre de la gueule du monde, vous savez très bien ce que je veux dire.

            Vous voulez dire que vous êtes encore plus réac que les escrolos ? Vous aurez du mal à le prouver. Aussi réac c’est possible, plus, c’est difficile.

          2. Oui je sais très bien ce que vous voulez-dire, mieux que vous ne le pensez. Il s’agit de la fausse réaction type sarkozienne qui consiste à se proclamer réac tout en ne défaisant rien dans la société. Vous n’êtes pas réactionnaire, vous n’en avez que l’image. La société actuelle vous convient très bien, sauf les gens qui ont l’image d’aller contre elle. Soit les deux camps de la société du Spectacle, théorisée par les vraies critiques de la post-modernité, et non pas par les critiques de la modernité qui veulent plus de modernité.

  9. « Dites ça aux gens qui sont morts avec le Médiator. »

    Je n’ai pas dit que Servier ne devrait pas répondre pénalement de ses fautes. Je dis qu’en plus sa boîte ne va plus valoir très cher sur le marché est que cela facilite une petite OPA hostile.

    1. Laurent, ces trous du cul de trolls, bornés, intégristes, ultra-réac’, menteurs, cons, très cons, font semblant de ne rien comprendre. Il faut ignorer ces tarrés tout simplement. Puisque les « mécanismes naturels » que sont les maladies, la faible espérance de vie, « vivre » une vie de merde à crever la dalle, etc, ne les dérangent pas, et bien qu’ils crèvent le plus rapidement possible, puisque c’est NATUREL ! Ca fera moins de cons, c’est déja ça de gagné !

      1. Nos ancêtres avaient une vie de merde. 200 000 ans d’histoire, 200 000 ans de vie de merde. Et ceux qui pensent le contraire sont des tarés. Regarder de haut 99,9% de notre histoire, quelle prétention.

        1. Une vie de merde, oui je me répète une vie de merde à crever la dalle, une vie de chiotte.
          Ensuite, pour toi petit trou du cul, exceptionnellement ( je ne réponds que très très rarement aux trous du cul ), je vais réécrire un commentaire que j’avais envoyé sur ce site, le 18 janvier 2011 et qui s’adressait à tes amis les trous du cul-bobo-biobio-urbains ( ce commentaire s’adresse donc aussi à toi, logique ) qui n’ont aucune expérience des métiers de la terre, de la campagne et qui n’ont jamais mis les pieds dans une nature véritablement sauvage ( avec des vrais grands prédateurs dedans hein, pas dans des livres ou des documentaires ).
          Le voici : « Si la race humaine, cette sale « bâtarde » comme vous dites vous fait tant chier, vous pouvez toujours vous pendre, vous jetez d’un pont, ou avaler quelques bon médocs, c’est radical vous verrez.
          Autre point, ça ne vous dérange pas d’utiliser un ordinateur fabriqué par des bâtards d’humains, en étant connecté à l’Internet crée par des bâtards d’humains, ordinateur alimenté ( si vous résidez en France ) par de l’énergie principalement d’origine nucléaire, énergie bien sûr mise au point par ces sales bâtards d’humains. Qu’attendez-vous donc pour vous en débarrasser et mettre en application vos propres idées sans faire CHIER le monde ( beaucoup plus facile à dire qu’à faire n’est-ce pas ? ) en allant vivre dans des grottes, ou dans je ne sais quelle forêt, loin de ces sales bâtards d’humains ? Heureusement, et bien sûr, sans outil ni technologie provenant de ces sales bâtards d’humains, n’est-ce pas ? »

          1. Quel ton hautain, méprisant et insultant. En plus vous ne comprenez rien, je ne suis ni urbain ni bobo ni bio-bio.

            Et ne parlez pas en bien de la nature sauvage juste après avoir insulté ceux qui vivent de manière naturelle. C’est contradictoire.

            Ne croyez pas non plus que vivre de manière simple c’est crever de faim. Est-ce que les Amish crèvent de faim ? Absolument pas (mais je suppose que vous crachez sur eux tout autant). Vos aïeux sont sans doute fier de voir que vous trouvez qu’ils ont eu une vie de merde (je suis sûr qu’ils étaient moins aigris que vous, et donc surement plus heureux).

  10. Ah, oui, j’ajoute que si c’est la Bertella-Geffroy qui est chargée de l’instruction, Monsieur Servier sera enterré avant d’être déféré au tribunal ! Vive Madame-Bertella Geffroy, la madonne des victimes, qui l’adulent, parce qu’elle sait si bien les écouter mais qui n’arrive jamais à clore une instruction et quand, exceptionnellement, elle y arrive, les gens qu’elle a renvoyés devant la cour sont acquités !

  11. Seb (11 février 2011 à 11:55) a écrit :

    « Comment ne pas tomber sur le derrière… »

    Effectivement, devant un tel tissus d’âneries pompées de sites qui font dans la surenchère en matière de propagande et d’escroquerie intellectuelle.

    « En Inde, des semences stériles OGM… » Il n’y a pas de semences stériles, ni du reste de ‘Terminator’ sur le marché.

    Seb (11 février 2011 à 12:08) a aussi écrit :

    « On va gagner du temps… » Mais à qui écrivez-vous sur ce ton ?

    « …même si y’a (sic) zéro suicide en Inde, les semences non ré-encemençables sont absurdes. » Cela fait des décennies que les agriculteurs utilisent des semences hybrides dont le produit ne peut pas être ressemé sauf à accepter des inconvénients majeurs, notamment une perte de rendement telle que l’opération n’en vaut pas la chandelle. Et c’est bien la raison pour laquelle les agriculteurs rachètent des semences hybrides tous les ans.

    « Le problème de base c’est qu’on veut priver le cultivateur d’un droit qu’il possède depuis l’Homme est apparu sur cette bonne vieille Terre, et qu’il peut utiliser sans payer des droits à qui que ce soit. » Qui « on » et où avez-vous vous ça ? La moitié, en gros, du blé cultivé en France l’est à partir de semences de fermes, prélevées par l’agriculteur sur sa récolte précédente. Ce n’est pas demain que cela changera.

    Seb (11 février 2011 à 14:27) a écrit :

    « Ah si le coton est piratable, ça va alors. Comme ça Monsanto pourra faire d’une pierre deux coups. Vendre des semences et attaquer les pirates en justice pour obtenir réparation. »

    À la réponse de loup garou (11 février 2011 à 14:40) il faut ajouter que Monsanto (ni aucune autre firme semencière) n’a aucun droit de propriété intellectuelle en Inde… donc pas de ‘piratage’ puisque l’utilisation de semences de ferme n’est pas illicite, ni d’action en justice.

    Seb (11 février 2011 à 12:36) a écrit :

    « Je ne dis pas que la matière grise ne doit pas se payer, je dis que l’intérêt de Monsanto ce n’est certainement pas le bien de l’agriculteur, ce qui est une évidence. Dès lors, pourquoi aller dans son sens ? »

    L’intérêt de Monsanto est de faire du profit en vendant ses propres semences ET en encaissant des redevances sur les semences produites par d’autres firmes et incorporant sa technologie brevetée (tant qu’elle est brevetée…). La théorie de l’intérêt exclusif des firmes au détriment des agriculteurs est un grossier boniment des escrocs verts, pastèques et rouges, tout comme des ‘sociologues’ qui élaborent d’abord leur théorie et construisent ensuite l’édifice pseudofactuel destiné à l’étayer. Les agriculteurs ne sont pas idiots, ni monsantophiles. Ils utilisent ce qui est rentable pour eux, et laissent ce qui n’a pas d’intérêt. Cela vaut pour les États-Unis, la France, l’Inde, le Burkina Faso qui vient d’adopter le coton Bt à grande échelle, etc.

  12. Astre Noir (11 février 2011 à 14:11) a écrit :

    « …trouver UNE référence (sérieuse bien sûr, pas trouvée dans Pif gadget ou chez Marie Monique Robin) disant que les semences de coton GM sont stériles. »

    S’il vous plait, n’injuriez pas Pif gadget en le mettant au niveau de MMR.

    D’autre part, le coton hybride a cela de particulier que l’hétérosis (ou vigueur hybride) n’est pas très forte. En d’autres termes, le gain de productivité par rapport à une variété-lignée n’est pas très élevé. Les paysans indiens peuvent donc utiliser, sans subir de trop grosses pertes, les semences récoltées des plantes hybrides. C’est d’ailleurs là une des causes des problèmes rencontrés avec les premières variétés Bt, puisque les semences issues de l’hybrides ont subi les lois de la génétique et ne contenaient plus toutes le gène Bt.

  13. @wackes seppi

    merci pr ces infos sur le coton bt (heterosis et autres ..) c’est pas une culture que je cotoye tous les jours

  14. laurent berthod a tout faux ! Les biotechnologies médicales représentent un grand espoir pour la médecine de demain… Intéresse toi aux biotechnologies médicales.
    En revanche, les OGM ne sont pas au point . Preuve à l’appui, les risques que certains experts avaient déjà émis se font ressentir aux Etats Unis.
    http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=20836.

    C’est valable pour wackes aussi. c’est bien gentil de se croire réac mais un réac ignorant n’apporte aucune alternative viable à la société.

    1. Où ai-je manifesté la moindre opposition aux biotechnologies médicales ?

      Quand vous saurez lire ce qu’écrivent les gens qui ne pensent pas comme vous, je serai en mesure d’engager un dialogue avec vous.

  15. quand je dis OGM, je parle des OGM concernant l’agriculture.

  16. Gab les OGM agricoles sont de même nature que les OGM médicaux, et ils sont tous aussi au point. Essaye de t’informer avec des vrais sources pas dans la gogosphère.

  17. Gab nous fait l’honneur d’un site internet, qu’il croit scientifique car il est marqué dans son titre « Centre de Recherche sur la Mondialisation ».

    Mais ce site n’est rien de plus que l’antre secret, la Bat Cave, d’un groupe d’idéologues anarchistes et ouvertement pro-terroriste.

    En effet, ce site semble être dans la mouvance du réseau Voltaire qui sévit en Europe (association pourtant dissoute par la commission européenne). Hors ce réseau Voltaire soutient largement l’idée que le 11 septembre n’est qu’un montage des USA (Zéro : enquête sur le 11 Septembre),
    volontairement anti-ogm, pro-terroriste.

    Bref, un site doté de toute la rigueur scientifique qui sied à une recherche de la vérité!!!!
    MDR

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