Libération a « envie de manger du pesticide »

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Savoureuse critique de Libé au sujet du nouveau film de Jean-Paul Jaud, « Severn, la voix de nos enfants » (édition du 10/11/2010).

« A force de mise en garde au nom des générations futures sur la nécessité de préserver maman la terre, on va finir par avoir envie de manger du pesticide en lisant avec délectation les livres de Claude Allègre ».

17 commentaires sur “Libération a « envie de manger du pesticide »

  1. En voilà un (journaleu) qui a dû voir débouler Sylvestre Huet dans son bureau, la bave aux lèvres, les cheveux hérissés, la hache à la main. Lire avec délectation les livres de CLaude Allègre ? A libé ? C’est l’excommunication directe !

  2. Huet est plus sournois que ça. En tant qu’empoisonneur de puits multirécidiviste, sa méthode favorite, c’est l’empoisonnement

    La chance pour l’hérétique, c’est que Huet, analphabète scientifique qu’il est comme tout bigot catastrophiste, va utiliser de la dioxine, qu’il croit super-violent comme il l’a toujours appris de la propagande des khmers verts.
    Les seuls dégâts, ce sera donc une bonne crise d’acnée médicalement totalement anodine.

  3. Dioxines, vous avez dit dioxines :lire
    http://www.afssa.fr/bulletin-epidemiologique/Documents/BEP-mg-BE23-art2.pdf

    Effectivement les produits laitiers sont la principale source via la contamination des paturages essentiellement par les incinérateurs d’ordure mal protégé ou plus localement des industries , le cas de Gilly sur Isère étant un cas extrême pour les incinérateurs.
    Noter que pour une fois il faudra vraiment beaucoup de mauvaise foi pour mettre les pesticides en cause.
    Quoique certains nous reppeleront l’histoire du 2-4-5 T et de Seveso mais il sera facile de montrer que les analyses des fourrages contaminés et des produits laitiers correspondant correspondent bien aux zones d’emission des volutes de fumées des incinérateurs.

    Il est donc normal que des mère qui mangent des produits de la mer contaminés par les rivières ( rejets industriels issus du pyralène entre autre) ou des produits laitiers ( contaminés historiquement par les incinérateurs et quelques industries, et désormais essentiellement par des incendits d’usines ou aussi des incendies de forêt), aient un lait contaminé par les dioxines, cela dit la technique du bruli ou de l’écobuage doit être pas mal pour contaminer les paturages proches car les dioxines se forment aussi naturellement mais en plus faible quantité lors d’incendies « naturels ».

    Cela va mieux coté produits laitiers, coté produits de la mer, ou des fleuves, ce sera hélas bien plus long…

  4. Pour revenir à libération au sujet d’un dossier d’actualité:

    Article assez médiocre sur le sujet des punaises de lit
    http://www.liberation.fr/terre/01012302580-la-punaise-de-lit-pullule-a-paris

    En revanche, et c’est à souligner, bonne information dans l’Express
    « La punaise de lit avait pratiquement disparu dans les années cinquante mais l’interdiction de certains types d’insecticides comme le DDT et l’essor des voyages internationaux ont favorisé sa réapparition.  »

    J’ai cru tomber de ma chaise en voyant un périodique comme l’express assez prompt à ensencer les niaiseries écolo, faire l’apologie du DDT.

    Dans l’affaire le DDT avait ( temps de l’imparfait ) fait disparaitre les punaises de lit dans les pays développés, notamment en raison de son caractère rémanant/persistant. Son interdiction puis les échanges intenationaux et les déplacement de personnes ont entrainé sa réintroduction.

    Notons que le même phénomène d’éradication a été observé avec le paludisme en Europe grace au DDT mais dans ce cas, on n’a pas ( encore ) noté le retour de la maladie faute du vecteur principal. Quoique si les écolo bobo conservateurs du parc de Camargue insistent pour choisir les moustiques contre les humains, ils risquent de réussir leur coup!

    Donc pour les punaises de lit, c’est une bonne opération, plein d’emploi pour les sociétés de désinsectisation, comme les produits actuels sont moins efficaces, que les biocides voient les gammes disponibles se réduirent et les concentration baisser, ils devront revenir souvent dans les mêmes lieux.
    Bref plein d’emplois, utiles et pas dans des services plus ou moins fumeux comme le diagnostic environnemental, grace à cette victoire de la biodiversité sur l’homme, nous l’avions éradiquée, là voila qui revient en force.

    Merci au museum qui aidera à protéger cette espèce endémique de nos habitations que notre inconscience coupable avait fait disparaitre, comme pour le loup en quelque sorte.
    De là à ce que quelques écolo-bobos aient procédé à des lachers sauvages, pour rétablir un équilibre naturel… je n’ira pas jusque là.
    (Bonne?) mère Nature peut se débrouiller sans nous pour des cas aussi faciles.

    Enfin; rendons grâce à ste Rachel Carson dont on sait que le combat a permis le retour du paludisme avec son lot de 1 à 2 millions d’enfants en bas age tués par le parasite par an : sur la durée, 40 ans, mieux que Staline et Hitler réunis. Elle aura aussi permis de préparer le retour de la punaise des lits, miracle mineur pour la biodiversité mais …

    Pour l’instant on ne connait pas de maladie à virus transmise par la bestiole mais c’était avec les connaissances d’avant. Avec le VIH , ceux des hépatites… et en recherchant des probabilités de transmission très faibles et avec les moyens d’investigation actuels, peut -être que l’on aura de bonnes surprises aussi de ce coté. Il suffirait d’y consacrer le 1/10 des moyens engagés pour prouver la dangerosité du DDT… ou du glyphosate.

    Ce post, comme la punaise des lits par rapport au moustiques vecteurs du paludisme, c’est du second degré, évidemment.

    Le sujet n’en est pas moins piquant et propre à aider à redonner du sens aux mots et surtout aux faits.
    1 millions d’enfants qui meurent du paludisme en Afrique est abstrait pour nos écolo bobos en revanche un mois en compagnie de punaises des lits risque de leur permettent d’accéder à plus de lucidité, voire à une révélation, de là à ce que certains… comme sur le chemin de Damas … ce serait vraiment Noël!

  5. Mon cher Alzine,

    Les dernières publications montrent, à propos de la pollution à la dioxine de Gilly-sur-Isère, effectivement liée à un incinérateur, que les écolos ont une fois de plus cherché à affoler les populations pour rien. Je rechercherai la référence et l’indiquerai sur ce fil.

    Pour le DDT, le palud et Rachel Carson, on peut lire un excellent ;-)résumé sur mon blog : http://laurent.berthod.over-blog.fr/article-defense-de-tuer-52545655.html

  6. Comme promis,

    L’étude de l’INVS : http://www.invs.sante.fr/publications/2006/etude_cancers_gilly/etude_cancers_gilly.pdf

    L’abstract : http://www.invs.sante.fr/publications/2006/etude_cancers_gilly/index.html

    Quintessence : « Il n’était pas observé d’excès de cas significatif ni pour l’ensemble des cancers, ni pour les localisations le plus souvent associées aux incinérateurs ou aux dioxines (lymphomes malins non hodgkiniens, sarcomes des tissus mous, leucémies). Ce résultat n’était pas en faveur de l’hypothèse d’un effet de l’incinérateur sur l’incidence des cancers dans cette zone. L’analyse des données sur une sous-zone plus exposée ne modifiait pas cette conclusion ».

    Quant on pense à tout le tintouin et ce qu’on a fait subir aux éleveurs : destruction de récoltes et, si ma mémoire ne me trahit pas, abattage de vaches laitières 🙁

  7. Cher Laurent Berthod,

    Certes la catastrophe sanitaire autour de Gilly décrite n’a jamais eu lieu,
    http://www.invs.sante.fr/publications/2009/impregnation_dioxines_uiom/impregnation_dioxines_uiom.pdf

    Mais en conclusion :

    « Il n’y a pas de différence statistiquement significative entre
    l’imprégnation des personnes exposées et non-exposées au panache
    d’un incinérateur, sauf pour une population particulière : celle des
    autoconsommateurs de produits animaux élevés sous le panache
    (notamment les produits laitiers et les oeufs), en particulier les
    agriculteurs. Cette relation n’est pas retrouvée pour la consommation
    de produits végétaux. Elle est observée principalement dans le cas
    des incinérateurs anciens et hors normes. »

    C’est donc la dilution du fait d’une origine de l’alimentation animale d’origine très diverse qui évite tout problème, les légumes ou l’inhalation ne constituant pas une source de contamination significative, c’est l’acumulation dans les graisses au fil de la chaine alimentaire qui conduit à l’imprégnation.

    Le pb serait sérieux en cas d’alimentation strictement locavore.

    Cela dit, on peut poser comme hypothèse que la principale source de contamination des mères enceintes est lié à la cigarette, source de dioxines significative. Un bénéfice de plus de la génération d’après 68!
    Effectivement le lait maternel est contaminé, en particulier celui des femmes qui fument plus d’un paquet par jour, ou travaillaient en milieu contaminé par la fumée du tabac.
    Ces mères victimes de la pollution tabagique des autres pourront dire un grand merci à Roselyne Bachelot pour sa position ferme vis à vis de ce contaminant majeur, et là c’est du premier degré.

  8. Mon cher Alzine,

    Comment, ancien fumeur, ne pourrais-je être d’accord avec votre assertion « au premier degré » ?

    Simplement, il ne faut pas oublier que l’addiction à la nicotine est presque aussi « dure » que celle aux drogues « dures ».

    Bien à vous.

  9. « Simplement, il ne faut pas oublier que l’addiction à la nicotine est presque aussi « dure » que celle aux drogues « dures ». »

    Sauf que, sauf erreur de ma part, on n’a jamais vu quelqu’un agresser, molester, dévaliser, torturer ou pire encore, une petite vieille pour lui piquer ses sous à 2 heures du matin pour s’acheter un paquet de clopes…..

  10. Oui, ben, qu’on interdise le commerce du tabac, que s’installe son trafic illégal, que son prix rejoigne celui de l’héroïne et on verra bien !

  11. Les prohibitions n’ont jamais permis de lutter efficacement contre les conduites addictives, mais en général ont permis le dévelopemment des maffias. Voir la prohibition de l’alcool aux USA….

  12. Alzine : « Le pb serait sérieux en cas d’alimentation strictement locavore. »
    ———————————-
    Vous faites là encore la confusion entre le taux de dioxine dans le sang et un hypothétique « problème ». Les études citées par Laurent montrent justement qu’il n’y a pas d’excès de cancer là où les gens sont surexposés à la dioxine donc ça démontre bien ce qu’on sait déjà depuis longtemps et que font semblant d’ignorer les pastèques (bah oui, pourquoi gaspiller une panique populaire qui a eu tant de succès) : l’innocuité de la dioxine aux doses observées.

    Quant l’insinuation d’un éventuel un problème dû à la « contamination » à la dioxine par le tabagisme passif, c’est totalement gratuit. Il faut déjà démontrer scientifiquement que le tabagisme passif ait un incidence néfaste sur la santé, ce qui pour l’instant relève de la propagande catastrophiste. Le jour où vous trouverez une étude statistique sérieuse et non truquée par les chemiophobes et autres puritains liberticides, on en reparle.

  13. @ miniTAX

    On ne peut qu’être d’accord pour distinguer imprégnation et danger, les écarts entre les autoconsommateurs de produits animaux et les consommateurs normaux étant sommes toute limités et les niveaux les plus élevés loin des niveaux considérés à risque . Cette comparaison n’a bien évidemment de sens que pour des autoconsommateurs qui n’autoconsomment qu’une partie de leur alimentation, ils ne font plus leur beurre et achètent une partie de leur viande à l’extérieur.

    Pour la cigarette, même si la cigarette est source de dioxines par la combustion pour les fumeurs eux mêmes, l’hypothèse, encore à démontrer, d’une saturation des récepteurs des dioxines pour leur assimilation par l’organisme
    par des substances (toxiques) du tabac est avancée et l’inhalation reste une voie marginale par rapport à l’ingestion de matières grasses principalement animales si l’alimentation d’origine végétale à l’origine est contaminée de façon régulière et significative, cas des troupeaux strictement alimentés par les fourrages situés dans les zones correspondant au panache des incinérateurs.

    Il est clair qu’une étude carrée sur le tabagisme passif reste difficile, l’exposition reposant sur une évaluation approximative contrairement au tabagisme actif où l’on mesure le nombre de paquets consommés par jour, marque le porte monnaie et même la nature du tabac en fonction des habitudes de consommation . Pour les études sur le tabagisme passif pas véritablement de témoin « sain » non exposé, nous l’avons tous plus ou moins été, se rappeler des wagons fumeurs de la SNCF, les seuls où il restait des places disponibles.
    Mais nier l’impact est le propre d’un fumeur ou qui l’a été.

    Les locavores n’étant plus ce qu’ils étaient au XIXème siècle en Europe , on ne pourra bien sur pas trouver d’exemple d’exposition massive. Donc effectivement l’argumentation était excessive rapportée à la réalité de la situation actuelle. Et au XIXème siècle, époque bénie selon certains, on ne se préoccupait pas de dioxines mais de se nourrir à minima au moins une fois par jour.

    On notera au passage pour le risque dioxines qu’un tourteau de soja tie importé du brésil et produit en plein Matto Grosso complétant un ensilage de maïs produit en zone « propre » vis à vis des dioxines vaut mieux qu’une luzerne et des prairies situées sous un panache d’un incinérateur mal réglé.

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  15. « Le jour où vous trouverez une étude statistique sérieuse et non truquée par les chemiophobes et autres puritains liberticides, on en reparle. » Je suis asthmatique et j’ai pas besoin de faire d’étude pour savoir que le fumé du tabac est toxique. Ta liberté de te droguer réduit ma liberté de sortir de chez moi sans prendre de la ventoline toute les 20 min.

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