Ondes : réagir avant qu’il ne soit trop tard

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Alors que les militants anti-ondes poursuivent inlassablement leur actions et démontrent chaque jours leurs qualités de communicants, les entreprises du secteurs semblent jouer la sourde oreille et ignorer la stratégie des Robins des Toits, Priartem, Agir pour l’environnement et autres spécialistes auto-proclamés du principe de précaution.

C’est ce que Christian Harbulot, Directeur de l’Ecole de Guerre Economique, a développé dans un article rappelant que « le buzz nuit gravement à la réputation des entreprises ».  Une analyse que les entreprises feraient bien de méditer rapidement car elle démontre que si les activistes sont motivés, ils sont bien aidés par leurs cibles qui ne semblent pas prendre conscience du danger qui les guette. Pour une fois, elles pourraient s’inspirer du « principe de précaution » pour réagir… avant qu’il ne soit trop tard.

« Une dépêche tombée le 2 avril 2010, rappelait à ce propos que Bouygues Telecom avait finalement décidé de renoncer à se pourvoir en cassation, après avoir été condamné en appel à démonter des antennes relais de Tassin-la-Demi-Lune (Rhône). La polémique sur la nocivité des risques électromagnétiques est déjà ancienne et a débuté avec le problème des lignes électriques à haute tension. S’agissant des antennes relais, le débat s’est intensifié lorsque les tribunaux français ont condamné des opérateurs mobiles à des amendes et des démontages d’antennes en se basant sur le principe de précaution. L’origine de la secousse médiatique provient de la publication en août 2007 d’un rapport rédigé par le consortium scientifique Bioinitiative qui met directement en cause la nocivité des ondes électromagnétiques sur le système immunitaire, neurologique et comportemental des personnes. Il sert désormais d’argumentaire principal aux détracteurs des opérateurs téléphoniques. Pour l’association Robin des toits, le rapport BioInitiative apporte « les preuves scientifiques définitives des dangers pour la santé de la téléphonie mobile ». Pour l’association Priartem, ce rapport est « un pavé dans la mare trop tranquille des experts officiels».

Une  absence de légitimité scientifique sans conséquences

Le rapport BioInitiative se présente sous la forme d’un volumineux rapport de 610 pages, organisé en 21 sections. Présenté comme une expertise collective par les ONG qui s’en font l’écho, le rapport BioInitiative n’a en réalité rien d’une expertise collective. Rappelons à ce propos que l’expertise collective est une procédure d’évaluation des connaissances scientifiques initiée en France par l’INSERM en 1993 qui vise à s’appuyer sur les compétences d’un réseau regroupant de nombreuses équipes de recherche travaillant dans les champs de la biologie, de la médecine et de la santé afin d’analyser l’ensemble de la littérature disponible sur un sujet. Or le rapport ne regroupe que quatorze contributeurs d’origine américaine, européenne ou asiatique. Aucune information n’est donnée sur la méthode de travail, ni même si un quelconque travail collectif a été organisé. Les différents chapitres reflètent les opinions ou convictions personnelles de leurs auteurs, souvent sans réelle confrontation avec les données scientifiques disponibles. Le manque de fiabilité scientifique de ce travail collectif est souligné par le programme européen de recherche et de développement technologique (réseau EMF-Net), le Danish National Board of Health, l’Office Fédéral Allemand de Radioprotection, le Conseil de santé des Pays-Bas.

Un conflit d’intérêt ?

Le rapport BioInitiative est coédité par David Carpenter, Directeur de l’Institute for Health and the Environment de l’Université d’Albany (New York), et Mme Cindy Sage, propriétaire de Sage EMF Design une division de Sage Associates, entreprise basée en Californie. L’américaine Cindy Sage gère en fait ‘un cabinet de consultants spécialisés dans les domaines de la protection contre les champs magnétiques. Le site Internet  de Cindy Sage propose une série de huit pour remédier aux dangers des champs électromagnétiques. L’activité professionnelle de cette consultante la place dans une situation potentielle de conflit d’intérêt puisque les conclusions de son rapport vont dans le sens de la commercialisation de ses services auprès de clients potentiels. On peut s’étonner au regard de cette évidence que le rapport BioInitiative soit présenté par les médias et les ONG comme une source indépendante. Les associations qui attaquent les opérateurs ne s’inquiètent pas de cette particularité et préfèrent incriminer les autres rapports officiels qui seraient, selon elles, financés par les industriels. L’OMS a même été accusée de biaiser les résultats des rapports pour que les opérateurs puissent continuer à vendre des téléphones portables.

La résonance du dénigrement

Malgré ses approximations scientifiques et le conflit d’intérêt qui pourrait être soulevé, le rapport BioIniative est monté jusqu’à l’Agence européenne de l’environnement qui l’a validé ainsi qu’au Parlement Européen pour lequel il a servi de support scientifique lors de ses délibérations. Outre le fait que les associations qui s’opposent aux opérateurs se positionnent tels des chevaliers blancs (le nom Robin des Toits n’a pas été choisi au hasard), l’image vendeuse de la victime leur donne un poids considérable. La principale force des opposants aux antennes relais est d’avoir su  manœuvrer sur les terrains porteurs de la société civile (Internet, blogosphère, Youtube etc…) en  n’hésitant pas à faire l’amalgame avec les risques du tabac ou de l’amiante. Les opérateurs ne peuvent pas contre attaquer sur la question de la santé car il leur est impossible de prouver le risque zéro, donc l’absence d’effets.

En évoquant le principe de précaution, les détracteurs des antennes-relais n’ont pas besoin d’étayer leur argumentation. La conviction intime des plaignants suffit à justifier leurs revendications pourtant contraires aux positions de l’OMS et du Ministère de la Santé.  De leur côté, les opérateurs abandonnent le terrain de la guerre de l’information à leurs contradicteurs, tout en concentrant leur riposte sur les aspects juridiques. Cette posture privilégie la valeur de l’impact financier. Que représente le coût du déplacement de quelques antennes ou d’indemnités à verser à des plaignants par rapport à une marge à deux chiffres ?  En minimisant à ce point les enjeux informationnels, les entreprises prennent le risque d’abandonner le terrain à des forces de la société civile dont le professionnalisme ne cesse de croître et qui deviendront d’autant plus agressives que personne ne leur conteste la légitimité et le bien fondé de leurs propos. »

17 commentaires sur “Ondes : réagir avant qu’il ne soit trop tard

  1. Le ONG disposeraient d’experts capables d’expertise collective ! Ah ! Ah ! Ah ! Ils n’ont que des ohainegécrates, qui ne savent qu’entuber l’opinion.

  2. Il y a des experts compétents chez « Robin des Toits »: Mr. Cendrier qui dirige cette ONG et qui se répand sur toutes les chaînes télés et radios est quand même titulaire en tout et pour tout d’un bac littéraire qui lui donne toute autorité d’expert.Non mais…

  3. Pas tout à fait d’accord avec vous daniel…

    Les conclusions de l’étude sont :

    Cependant « les biais et les erreurs limitent la force des conclusions » et « empêchent d’établir une interprétation causale ».

    Ca ne veut pas dire qu’il n’y a aucun lien, mais qu’on ne peut pas conclure…ce qui est quand même différent

  4. @ Astre Noir :

    Les différents pays qui ont participé à cette étude se sont « littéralement » tirés dans les pattes les uns des autres. Il n’ y a pas eu de vraie concertation. D’où les erreurs et les biais que vous mentionnez à juste titre.

    Mais il ressort quand même comme vous l’écrivez :
    « empêchent d’établir une interprétation causale ».
    A mon sens ceci est très clair: il n’y a pas de lien de causalité mise en évidence entre téléphone portable et cancer!

    Malgré les biais, qui ont été essentiellement relevés dans les études pro-cancers, aucun lien n’est trouvé.

    Je pense que la prochaine étude, prévue pour 2030 (ce qui démontre au passage la non-urgence du « problème) arrivera aux mêmes conclusions.

    Bien cordialement.

  5. Bonjour à Tous,

    je désirerais faire un commentaire en ce qui concerne l’OMS. J’ai eu l’honneur pendant 5 ans (ou plutôt, devrais-je dire le malheur) de faire partie d’une des plus grandes agences de l’ONU et je peux donc émettre une opinion ayant fait partie du « cercles des élus » … ! Malheureusement, le monde actuel donne beaucoup trop de crédits à ces agences onusiennes (pour preuve, le fiasco monumental de la saga H1N1).

    Le profil type d’un gradé de l’ONU est incompétence, aversion de tous risques de quelques nature que ce soit, passion irraisonnée pour la promotion et les rapports vides de sens. Malgré l’ensemble des qualité décrites ci-dessus, l’OMS a cependant catégorisé les ondes électromagnétiques en 2B « peut-être cancérogènes pour l’homme ».

    Oui, attendons 2030 et arrosons nos enfants de WiFi, Wimax et autres 4G/super WiFi. Et surtout, retirons notre responsabilité lorsque des problèmes sanitaires graves feront immanquablement surface.

    Bien cordialement,

    1. Le café aussi est classé 2B.
      Doit-on alors l’interdire????

      Le Classement 2B des ondes électromagnétiques par le CIRC est uniquement du à la pression politique. Et rien d’autre.
      L’ONU est une organisation politique. Mais l’OMS, la FAO, l’UNESCO (qui vient de reconnaitre la Palestine) sont des branches de l’ONU qui travaillent parfaitement.
      Ce travail est réalisé majoritairement par des experts formés et des chercheurs compétents reconnus par les pairs.

      Le classement par le CIRC en 2B veut juste dire une chose:
      Aucune preuve d’effet sur l’homme ou sur les animaux, mais la pression politique nous impose de classer les CEM. Alors ils seront classés dans le groupe « sans effets, études à continuer ».

      Je voudrais finir sur un point:
      Les vrais chercheurs savent qu’il est quasiment impossible de classer un produit comme étant non cancérigène. D’ailleurs un seul produit est classé comme tel. Mais c’est un produit extrêmement toxique par ailleurs.

      Alors ce classement, n’est rien d’autre que de l’esbroufe politique!

    2. Monsieur Lejeune,

      Vous avez écrit à propos de l’OMS :

      « le fiasco monumental de la saga H1N1 ».

      En quoi est-ce un fiasco ? Le H1N1 est-il devenu une épidémie mondiale dévastatrice ? Non ! L’OMS a-t-elle commis une erreur d’appréciation quant au potentiel pathogène de ce virus ? Peut-être. Mais tout le monde peut se tromper. Et si cette pathogénécité s’était révélée dévastatrice et que l’OMS l’eût au contraire sous-estimée, qu’est-ce qu’on n’entendrait pas aujourd’hui des partisans du prétendu principe de précaution ? (Vos amis, non ?)

      L’OMS a été parfaitement efficace contre le SRAS et contre le virus Ebola, que tout le monde a oubliés aujourd’hui.

      L’éradication de la variole, celle bientôt acquise de la poliomyélite, ont été conduites sous la houlette de l’OMS.

      Dans ces conditions, taxer la hiérarchie de l’OMS d’incompétence me parait relever d’une lourde inconséquence ou d’une grande incompétence et, en tout cas, d’une grande légèreté.

      Bien à vous.

      1. Il confond manifestement le travail de l’OMS avec la magnifique campagne de vaccination raté en France…

  6. M. Lejeune,

    Vous avez fait étalage de vos diplômes et expérience sur un autre fil (« Les excès du Pr. Belpomme »). Mais ni l’un, ni l’autre ne sont des protections efficaces contre les sornettes et les âneries, accidentelles ou systémiques. M. Belpomme en apporte bien la preuve.

    Le fait que vous ayez travaillé pendant cinq ans à l’OMS (dans quel poste, à quel grade et avec quelles responsabilités?) ne vous donne aucune autorité pour juger en des termes si méprisants le « profil type » d’un « gradé » – tiens, curieux vocabulaire – de l’ONU. Mais, puisque vous n’y avez passé que cinq ans, à l’OMS, vous n’avez visiblement pas été en mesure de vous y faire une place, soit que vous avez été victime d’un de ces nombreux exercices de dégraissage (« reduction in force » ou RIF dans le jargon de l’OMS), soit que vous n’avez pas obtenu la situation que vous estimiez vous revenir, soit… enfin, vous voyez ce que je veux dire. Et vous en nourrissez un ressentiment que vous exercez à l’encontre du personnel.

    J’en ai connu beaucoup qui disaient le plus grand bien de leur organisation quand ils y avaient leur place au soleil et qui en ont dit pis que pendre quand l’horizon s’est obscurci.

    Vos propos sont une insulte aux Jonathan Mann, Sérgio Vieira de Mello, Nadia Younes, etc. et à tous ceux qui servent l’humanité dans le cadre du système des Nations Unies.

    Vous avez aussi écrit : « Malgré l’ensemble des qualité décrites ci-dessus, l’OMS a cependant catégorisé les ondes électromagnétiques en 2B « peut-être cancérogènes pour l’homme ». »

    Pour la clarté, il faut relever que c’est le CIRC, plus précisément le Groupe de Travail des Monographies, c’est-à-dire des experts sans lien d’emploi avec le CIRC ou l’OMS. Les agents du CIRC qui ont participé à la réunion – ces gens que vous estimez incompétents, etc. et avides de « rapports vides de sens » – n’y ont été qu’à titre de secrétariat.

    Vous considérant comme un EHS grave, vous n’êtes visiblement pas satisfait du classement en 2B. Pour ma part, et sur la base du seul communiqué de presse du CIRC*, je m’interroge sur les raisons objectives de ce classement.

    __________________

    *  « Les données ont été passées en revue de façon critique, et évaluées dans leur ensemble comme étant limitées chez les utilisateurs de téléphones sans fil pour le gliome et le neurinome de l’acoustique, et insuffisantes pour être concluanres pour les autres types de cancers. Les données des expositions professionnelles et environnementales mentionnées plus haut ont également été jugées insuffisantes. Le Groupe de Travail n’a pas quantifié ce risque ; cependant, une étude rétrospective de l’utilisation du téléphone portable (jusqu’en 2004), a montré un risque accru de 40% de gliome chez les plus grands utilisateurs (moyenne rapportée : 30 minutes par jour sur une période de 10 ans). »

    1. Monsieur Lejeune,

      Vous soumettez à notre sagacité un rapport d’expertice judiciaire, dont évidemment nous ne pouvons avoir aucune idée des conditions de sa réalisation.

      Ce rapport constate le dépassement d’une norme sanitaire ce qui n’est pas en soi suffisant pour mettre en cause la protection qu’offre cette norme.

      Par ailleurs, je lis, par exemple, le passage suivant de ce rapport : « Voila comment ca marche avec l’homme : il y a des années on avait fait des plaques d’amiante pour couvrir les toits. Cela a pris plus de 20 ans pour qu’on réalise que ce produit était une cause de cancer des poumons. La même chose a été faite avec les cigarettes, le DDT, les CFCs (pour frigidaires) et les PCBs (pour transformateurs). Aujourd’hui, on fait beaucoup de recherches sur la radiation et ont a déjà prouvé que les stations de base pour réseaux cellulaires sont des causes pour maladies graves, à voir, causes de décès. Je peux citer le village de Youssoufia, en Israël, comme exemple, avec plus de 100 morts, durant une période de 4 ans. Les riverains ont pris les choses en main ; il n’y a plus d’antennes là-bas! ». A la lecture d’une telle prose, je me dis qu’elle est de la plume d’un avocat inscrit au barreau et non de celle d’un expert en rayonnements électro-magnétiques.

      Bien à vous.

    2. Je ne suis pas un expert des champs électromagnétiques, et je n’ai pas l’intention d’éplucher ce qui est manifestement un « rapport ».

      Mais j’y ai trouvé des choses étonnantes.

      « En général, presque toutes les mesures faites ont dépassé les normes établies par la Santé Publique de Salzburg, Autriche (2002), pour extérieur = 0.001 μW/cm2 (0.0614 V/m); pour intérieur = 0.0001 μW/cm2 (0.0194 V/m). Même l’ancienne valeur de 0.1 μW/cm2 (0.614 V/m) établie par l’Autriche et dont tout le monde parle, a été dépassée par les niveaux actuellement mesurés pour les antennes en question.

      Pourquoi Salzbourg ? À cause de Mozart ?

      « Rappelons-nous que les normes établies auparavant par l’ICNIRP et le FCC (ces normes qui ne protègent pas le public) sont à 61 V/m; elles ont été données pour une exposition de 6 minutes; c’est la période nécessaire à l’autorégulation thermique au niveau du corps humain. Cela n’est pas le cas pour les riverains de Sidéci qui habitent là, 24 heures/7 jours. »

      Ce monsieur — « expert » — n’est-il pas en train d’embrouiller le juge avec une référence à une norme qui n’a rien à voir avec le problème à lui posé ?

      « La première fois que j’ai visité la villa LT247, j’ai commencé à avoir un petit mal de tête, comme une pression sur mon front. »

      Et il n’a rien ressenti ailleurs ?

      « Voila comment ca marche avec l’homme: il y a des années on avait fait des plaques d’amiante pour couvrir les toits… »

      Quel rapport avec les ondes ?

      « Il est vrai que la technologie de WIFI et WIMAX est assez nouvelle et que nous n’avons pas l’expérience que nous avons avec les portables et leur antennes, mais déjà aujourd’hui on peut citer beaucoup de documents de recherches et d’analyses sur les WIMAXs, avec des résultats très négatifs sur leur emploi, quant ils sont disposés à proximité du public. Des avancées positives significatives d’assainissement sont maintenant en cours dans le monde entier, mis à part les contre-feux allumés par les Telcos (compagnies de téléphone) pour créer la confusion, il semble que l’émergence de l’évidence est en bonne voie. Le « grand déballage » judiciaire sur les responsabilités face à la crise sanitaire qui s’annonce ne devrait pas mettre des décennies à émerger comme celui de l’amiante. »

      C’est un rapport d’expertise, ça ?

      « Il y a des personnes qui ont quitté le quartier de Sidéci pour leur bien-être. Ils y en d’autres qui sont restées et qui souffrent tout le temps de malaise, hypertension, palpitations, fatigue, insomnie, etc. »

      Quel rapport avec l’antenne ?

      « Certains des habitants du quartier sont aussi électro-hypersensibles (EHS). »

      Pas plus de détails ? Affirmation gratuite.

      « EHS est reconnu par l’OMS comme un vrai problème, parfois incapacitant. »

      Mais, que je sache, l’OMS n’a pas reconnu de lien.

      « Aujourd’hui il y a des dizaines de rapports écrits sur les problèmes de santé causés par la radiation. La conscience du public commence à reconnaitre cela comme un fléau pour l’homme. »

      Bla bla.

      « Je peux dire que durant mes mesures à Sidéci, j’ai discuté avec plusieurs habitants et tous avaient et ressentaient des effets adverses sur leurs personnes. »

      Bla bla (bis) irrecevable devant un juge.

      « Ce n’est pas mon intention dans ce document de présenter une longue liste de rapports, de résolutions ou de décisions prises par les cours à travers le monde. Toutes ces informations sont accessibles par l’internet. »

      Ce type se serait présenté devant moi, je lui aurais fait bouffer son rapport.

      Et le clou :

      « Dans Sidéci il y a deux arbres de la même famille, plantés ensemble, qui ont poussé très haut et qui sont dans la ligne de transmission des antennes (voir Figure 7). L’arbre qui fait face aux antennes et qui apparemment protège son voisin, est dénudé de feuilles; comparé à son voisin, il est malade. »

      Et :

      Un des riverains qui habite à proximité des antennes m’a dit qu’auparavant il y avait beaucoup de corbeaux dans les arbres proches. Maintenant, ils ont disparu. »

      1. « EHS est reconnu par l’OMS comme un vrai problème, parfois incapacitant. »

        Mais, que je sache, l’OMS n’a pas reconnu de lien.

        –> Non seulement l’OMS n’a pas reconnu le lien, mais en plus elle préconise une prise en charge psychologique et psychiatrique.

        Ce qui nous ramène une fois de plus à des délires psychotiques et des maladies psychosomatiques.

    1. Quoi, les « experts » des écocondriaques sont des charlatans ? Quelle surprise !

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